Le Magazine de l’OMPI passe en revue la propriété intellectuelle, la créativité et l’innovation à l’œuvre dans le monde. L’édition imprimée est publiée chaque trimestre. Des articles supplémentaires sont publiés en ligne de manière périodique.
Marco Barulli, fondateur et directeur général de Bernstein.io à Munich, en Allemagne, estime que les plateformes numériques reposant sur des chaînes de blocs publiques et le stockage de données cryptées peuvent répondre de manière efficace aux besoins quotidiens des innovateurs et des créatifs de notre époque.
Pour toutes les formes de propriété intellectuelle, afin de pouvoir faire appliquer vos droits, il vous faudra d’abord prouver que vous étiez “le premier arrivé”, mais cette condition est souvent négligée. WIPO PROOF offre aux créateurs et aux innovateurs un moyen pratique de prouver de manière convaincante l’existence de leur œuvre à une date et à une heure données. L’horodatage numérique pourrait-il devenir une pratique recommandée pour les titulaires de droits de propriété intellectuelle?
Capable de toucher au moindre aspect de notre quotidien, l’intelligence artificielle fait actuellement l’objet d’une vive controverse. La plupart des observateurs étudient l’incidence de cette technologie sur le droit des brevets, le droit d’auteur et le droit des dessins et modèles, mais qu’en sera-t-il de ses effets sur les modes d’achat de produits et services, et quelles seront les conséquences de ce changement sur le droit des marques?
Les plateformes de blockchain créent une chaîne d’informations transparente voire immuable. Comment cette technologie pourrait-elle améliorer l’enregistrement des marques et des dessins et modèles?
Björn Ulvaeus nous fait part de ses projets en tant que président de la CISAC et nous présente sa vision du rôle que la technologie sera amenée à jouer en faisant des créateurs l’élément central du nouvel écosystème de l’industrie musicale.
(Photo : avec l’aimable autorisation de Raquel Arana)
María Luisa Hayem, ministre de l’économie d’El Salvador, se penche sur la manière dont les programmes de sensibilisation à la propriété intellectuelle menés par les pouvoirs publics soutiennent le secteur florissant de l’artisanat du pays, comme en témoigne le succès rencontré par Eva Innocenti et Raquel Arana, deux jeunes entrepreneuses dans le domaine de la création.
(Photo : avec l’aimable autorisation de l’Australia Council for the Arts)
En septembre 2020, l’Australia Council for the Arts (Conseil de l’Australie pour les arts) a rendu publique la dernière version du document intitulé Protocols for using First Nations Cultural and Intellectual Property in the Arts. Ces protocoles visent à combler le vide juridique actuel et à assurer la protection des savoirs traditionnels des peuples autochtones en favorisant la reconnaissance et le respect de leurs pratiques coutumières.
La pandémie de COVID-19 a très durement frappé tous les pays du monde, y compris les pays africains. Faute de ressources budgétaires leur permettant de proposer des plans de relance de plusieurs milliards de dollars à l’image de ceux mis en place par des pays plus riches, les pays africains comptent sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour stimuler la reprise post-pandémie en Afrique et appuyer la transition du continent vers une économie fondée sur le savoir.
L’outil de génie génétique CRISPR-Cas9 est l’une des avancées scientifiques majeures de ce siècle. En octobre 2020, les deux scientifiques à l’origine de la mise au point de cet outil, Emmanuelle Charpentier et Jennifer Doudna, ont reçu le prix Nobel de chimie de 2020. Quel est le potentiel de transformation de la technologie CRISPR et quelles questions soulève-t-elle?