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Global Health Biotech : rapprocher le monde scientifique de celui de l’entreprise

Mars 2021

Catherine Jewell, Division de l’information et de la communication numérique, OMPI

L’équipe de Global Health Biotech. De gauche à droite :
Dr Mapula Razwinani, Professeure Keolebogile Shirley
Motaung et Dr Makwese Maepa. (Photo : avec l’aimable
autorisation de Global Health Biotech)

Keolebogile Shirley Motaung, professeure et chercheuse en science biomédicale, est directrice de l’innovation et du transfert de technologie à l’Université de technologie de Durban, Afrique du Sud. En 2015, Mme Motaung a fondé la société Global Health Biotech (PTY) Ltd à partir de ses propres études scientifiques sur l’utilisation de plantes médicinales pour l’ingénierie tissulaire de l’os et du cartilage.

La passion de Mme Motaung pour la recherche biomédicale et son exploitation commerciale lui a valu des prix de très haut niveau en Afrique du Sud, récompensant ses travaux sur le rapprochement entre le monde scientifique et celui de l’entreprise. En 2020, par exemple, elle a reçu le Shining Light Award for Science and Technology de la Fondation Motsepe. En 2018, elle a obtenu le Research for Innovation Award du National Science and Technology Forum et elle a été élue Most Innovative Women of the Year (Femme la plus innovante de l’année) aux Gauteng Women of Excellence Awards. Mme Motaung explique pourquoi il est si important de s’assurer que la recherche universitaire débouche sur des produits et services créateurs d’entreprises et d’emplois.

Qu’est-ce qui vous a incité à engager des recherches sur des médicaments à base de plantes pour soigner les lésions musculosquelettiques?

Je ne suis toujours intéressée à la science et au système musculosquelettique et j’étais curieuse de voir comment les plantes médicinales, qui constituent le riche patrimoine floral sud-africain, pourraient aider à soigner les inflammations et les lésions musculosquelettiques. En 2010, ma mère a appris qu’elle souffrait d’ostéo-arthrite ou arthrite dégénérative. Cette maladie courante touche des millions de personnes dans le monde et se manifeste le plus souvent au niveau des genoux, des hanches, du rachis lombaire, du cou, des petites articulations des doigts et de la base du pouce. Ma mère souffrait au niveau des genoux. La solution recommandée face à une ostéo-arthrite à un stade avancé est de remplacer les articulations (arthroplastie) mais les listes d’attente sont longues pour ce type d’opérations dans les hôpitaux publics sud-africains et les patients doivent souvent vivre pendant des années avec des douleurs chroniques. Ma mère a dû attendre quatre ans avant d’avoir un rendez-vous avec un chirurgien spécialiste du genou. À ce moment-là, son état s’était tellement dégradé que l’opération n’était plus possible. D’où ma volonté de trouver un moyen de soulager les souffrances des patients atteints de cette maladie.

Et qu’est-ce qui vous a incité à créer Global Health Biotech?

La-Africa Soother, pommade anti-inflammatoire
à base de plantes pour application locale contre
les douleurs musculaires et articulaires. Produit
le plus vendu par Global Health Biotech.
(Photo : avec l’aimable autorisation de Global
Health Biotech)

J’avais toujours rêvé de traduire mes travaux de recherche en atout commercial. Créer Global Health Biotech, c’était l’occasion de le faire. Les recherches scientifiques que j’ai menées moi-même m’ont convaincue que les plantes médicinales pouvaient servir à reconstituer et régénérer le tissu osseux et le cartilage. Pendant mes recherches, j’ai travaillé en étroite collaboration avec le Dr Johannah Mpilu, guérisseuse traditionnelle, et deux étudiants en doctorat, diplômés depuis : le Dr Makwese Maepa et le Dr Mapula Razwinani. Ensemble, nous avons créé la société et développé une pommade anti-inflammatoire naturelle, appelée La-Africa Soother pdf.

J’avais deux objectifs en créant ma société. Premièrement, je voulais prouver qu’il était possible de transformer des idées scientifiques en atout commercial en créant une entreprise dérivée de l’université. Deuxièmement, je veux enseigner à mes étudiants le travail de chercheur mais aussi celui d’entrepreneur. En créant Global Health Biotech, j’ai pu intégrer le Dr Makwese Maepa et le Dr Mapula Razwinani dans l’entreprise pour qu’ils puissent apprendre comment on devient entrepreneur.

Parlez-nous de vos produits.

Notre produit le plus vendu est une pommade anti-inflammatoire à base de plantes pour application locale, appelée La-Africa Soother (LAS), qui soulage les douleurs musculaires et articulaires. Cette pommade est très utilisée par les athlètes, les passionnés de fitness et autres personnes pratiquant une activité physique. On l’applique avant et après l’activité physique pour empêcher les douleurs. Contrairement à d’autres produits du même genre, cette pommade vise davantage à prévenir qu’à guérir.

Aujourd’hui, les universités sont tributaires de subventions gouvernementales. Cela doit changer. Les gouvernements doivent encourager les universités à commercialiser la propriété intellectuelle découlant de leur recherche.

Nous développons aussi en ce moment un implant de facteur morphogénétique à base de plantes (PBMF) pour réparer le tissu osseux et le cartilage abîmés : autre traitement possible en cas de fractures, d’ostéo-arthrite et de dégradations du tissu osseux et du cartilage. Les plantes médicinales que nous utilisons sont lyophilisées et transformées en matière biologique injectable. Les médecins peuvent s’en servir pour traiter les lésions osseuses et cartilagineuses à des endroits précis. Le PBMF fait actuellement l’objet d’études sur des animaux. Il favorise la formation de nouveaux tissus osseux et c’est une solution de guérison rapide et indolore, évitant des opérations douloureuses. De plus, il est financièrement abordable. Ce produit devrait réduire le nombre de patients nécessitant une intervention chirurgicale et donc les listes d’attente des hôpitaux.

À quel moment vous êtes-vous rendu compte de l’importance de la propriété intellectuelle?

Il a été évident dès le début que la propriété intellectuelle serait cruciale pour l’avenir de Global Health Biotech. Elle a été le fondement de notre accord avec l’Université pour nous constituer en société. Depuis, nous bénéficions également d’une licence de l’Université Stellenbosch pour une technologie qui nous permettra de développer une boisson protéinée compatible végane réduisant l’inflammation : un médicament anti-inflammatoire non stéroïdien qui promet plus d’efficacité et moins d’effets secondaires. Le fait que l’Université couvre les taxes de brevet et que j’aie pu obtenir une licence à bien moindre coût a vraiment aidé notre entreprise. Bien entendu, la propriété intellectuelle est aussi au cœur de notre stratégie marketing; la marque que nous avons déposée nous permet de nous faire connaître et d’élargir notre clientèle.

Pourquoi est-ce si important pour les universités et les chercheurs d’avoir un œil sur le marché?

Aujourd’hui, les universités sont tributaires de subventions gouvernementales. Cela doit changer. Les gouvernements doivent encourager les universités à commercialiser la propriété intellectuelle découlant de leur recherche. La plupart des grands instituts universitaires de recherche ont des portefeuilles de propriété intellectuelle qui regorgent de produits formidables mais qui, pour l’essentiel, n’aboutissent nulle part parce qu’il n’y a pas de professionnels qualifiés pour les mettre sur le marché. Voilà pourquoi je travaille à ce que nous rédigions différemment les propositions de recherche. C’est une bonne chose que les chercheurs publient leurs travaux mais il est important aussi qu’ils réfléchissent à ce que ces travaux peuvent apporter à la société et comment ils peuvent créer des emplois pour eux-mêmes et pour d’autres. Avant, c’était l’excellence universitaire qui primait, mais nos meilleurs étudiants allaient grossir les rangs des chômeurs. Aujourd’hui, nous devons les motiver à créer, à partir de leurs recherches, des produits et services exploitables commercialement et à en tirer des avantages pour eux-mêmes et pour la société.

“Les universités doivent changer la manière dont elles forment les étudiants de troisième cycle pour que la recherche débouche sur des produits et services qui soient profitables à la société et contribuent à l’économie nationale”, explique Mme Motaung. (Photo : avec l’aimable autorisation de Global Health Biotech)

De quelle manière exactement procédez-vous pour changer les mentalités au sein de l’université et parmi les étudiants?

Je suis heureuse de pouvoir dire que l’Université de technologie de Durban souscrit pleinement à ma manière de voir. Celle-ci correspond à l’engagement de l’Université et à sa stratégie ENVISION 2030 pour que le savoir porte ses fruits. Pour les étudiants, j’ai développé un cadre davantage orienté commercial pour leurs propositions de recherche, par exemple en remplaçant “références” et “justification” par “concept commercial”. Je propose aussi qu’ils présentent une “proposition de valeur” au lieu de définir une problématique de recherche. Cela les incite à réfléchir au problème qu’ils veulent résoudre et à se demander si la solution proposée répond aux besoins du client et si elle est unique ou meilleure que les propositions existantes. J’ai également intégré une analyse de marché (pour qu’ils commencent à songer au marché visé, aux partenaires, concurrents, etc.) ainsi que des prévisions financières et des éléments sur la propriété intellectuelle pour les amener à réfléchir à la manière de valoriser financièrement leurs travaux. J’attends de mes étudiants qu’au lieu de fournir des rapports d’avancement, ils se penchent sur l’évolution de leur concept commercial et sur des aspects tels que la structure de leur activité commerciale, la stratégie à adopter en matière de marques, la création de réseaux, le marketing et les ventes, ainsi que sur des questions opérationnelles. Il faut évidemment aussi leur donner une marge de manœuvre en cas d’échec et les aider à développer un plan B.

Je plaide ardemment pour que les étudiants chercheurs reçoivent une formation d’entrepreneurs.

Il manque cet esprit d’entreprise à la recherche universitaire telle qu’elle est pratiquée traditionnellement et je plaide ardemment pour que les étudiants chercheurs reçoivent une formation d’entrepreneurs.

Que peuvent encore faire les universités pour stimuler la commercialisation de la recherche?

Les universités doivent changer la mentalité de leur personnel. Elles doivent commencer par intégrer l’esprit d’entreprise dans leurs programmes pour que les étudiants de premier et deuxième cycles apprennent comment aborder leur travail de recherche de troisième cycle. Les universités doivent aussi aider les étudiants à commercialiser leurs idées, dans le cadre de programmes souples et préférentiels de concession de licences, par exemple. Il est important aussi de créer des pépinières d’entreprises et d’encourager activement les chercheurs à établir des partenariats avec l’industrie et avec de petites entreprises. Il est évident que si les organismes de financement venaient à instaurer des priorités parmi les travaux de recherche en fonction de leur potentiel commercial, cela stimulerait vraiment ce changement que nous devons voir arriver.

Lorsqu’elles développent leurs stratégies de propriété intellectuelle, les universités doivent avoir une vision claire de ce qu’il adviendra de la technologie née de leurs travaux de recherche. Il ne suffit pas d’obtenir des brevets. Il faut agir pour conclure des licences d’exploitation et donner l’opportunité aux étudiants chercheurs d’accéder à ces technologies et de les mettre sur le marché. Ils pourront ainsi créer une activité commerciale à partir de leurs recherches, développer la production et même la faire évoluer. Cet aspect est extrêmement important dans la situation économique actuelle et vu les taux de chômage élevés d’aujourd’hui.

C’est une bonne chose que les chercheurs publient leurs travaux mais il est important aussi qu’ils réfléchissent à ce que ces travaux peuvent apporter à la société et comment ils peuvent créer des emplois pour eux-mêmes et pour d’autres.

Quel a été pour vous le plus grand défi à relever quand vous avez créé votre entreprise?

Le plus grand défi, et de loin, a été de trouver des financements. Heureusement, l’entreprise est aujourd’hui certifiée B-BBEE (Broadbased Black Economic Empowerment) au niveau 1 – cela signifie qu’elle est détenue à 100% par des Noirs. L’enregistrement de nos produits auprès de l’Autorité sud-africaine des produits de santé (SAHPRA) a été également fastidieux. Il a fallu attendre longtemps avant d’obtenir l’approbation finale. Même s’ils sont à base de plantes, nos produits sont le résultat de travaux de recherche et développement approfondis et d’essais rigoureux sur la sécurité et l’efficacité, ce qui représente, bien évidemment, une phase capitale du processus.

Comment commercialisez-vous vos produits?

Notre pommade LAS est disponible en ligne sur notre site Internet et via Instagram. On peut la trouver aussi dans certaines salles de sport. Ce produit a été très bien accueilli et les commandes commencent à affluer. Nous avons donc engagé récemment un directeur commercial pour élargir nos activités de marketing.

Quels enseignements majeurs avez-vous tirés de votre parcours dans le monde des affaires?

Premièrement, mettre un produit sur le marché peut être long. J’ai appris aussi qu’il y avait une différence considérable entre présenter des données de recherche et défendre une proposition commerciale face à des investisseurs. J’ai acquis de nombreuses compétences commerciales, j’ai appris tout d’abord comment obtenir des financements puis comment négocier et vendre. Et on ne soulignera jamais assez l’importance de la détermination et de la persévérance à l’état pur.

Deuxièmement, les universités doivent changer la manière dont elles forment les étudiants de troisième cycle pour que la recherche débouche sur des produits et services qui soient profitables à la société et contribuent à l’économie nationale.

Lorsqu’elles développent leurs stratégies de propriété intellectuelle, les universités doivent avoir une vision claire de ce qu’il adviendra de la technologie née de leurs travaux de recherche. Il ne suffit pas d’obtenir des brevets. Il faut agir pour conclure des licences d’exploitation et donner l’opportunité aux étudiants chercheurs d’accéder à ces technologies et de les mettre sur le marché.

Troisièmement, les modèles de rédaction des propositions de recherche doivent être davantage orientés vers l’activité commerciale et intégrer notamment une proposition de valeur et des indications sur le segment de marché visé.

Quel conseil donneriez-vous à d’autres PME en matière de propriété intellectuelle?

Les PME peuvent exploiter des droits de propriété intellectuelle concédés sous licence par des universités. Celles qui le font obtiennent de meilleurs résultats en adoptant une démarche “scientifique” pour prendre des décisions importantes. Elles peuvent ainsi émettre des hypothèses, les vérifier puis décider de continuer, de changer ou d’abandonner une idée en fonction des probabilités établies sur le potentiel commercial de leur idée. Et surtout, il convient de prendre les critiques avec prudence et de toujours suivre ses rêves.

Quels sont vos projets pour la suite?

Mon but est que nos produits soient disponibles partout dans le monde et accessibles à des communautés à revenus faibles et moyens. Je veux que Global Health Biotech devienne le principal fournisseur mondial de produits à base de plantes, testés cliniquement et abordables, pour soigner les lésions musculosquelettiques.

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