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Le droit d’auteur à l’école - Le mien, le tien, le leur

Février 2009

Les enfants du primaire s’intéressent-ils au droit d’auteur? Quel serait l’âge idéal pour les sensibiliser à ces questions? Existe-t-il une manière à la fois ludique et éducative d’aborder le sujet avec eux? Pour trouver des réponses à ces questions, la Division des communications de l’OMPI est allée animer des cours à l’École internationale de Genève afin de souligner l’importance du droit d’auteur. Le premier “Copyright in the classroom” s’est tenu en 2007 et s’adressait à des enfants de huit et neuf ans, tandis que ceux qui ont assisté au deuxième, en décembre 2008, avaient de 11 à 12 ans.

Élaboré en collaboration avec les enseignants et la bibliothécaire de l’école, ce plan de cours est fondé sur une publication de l’OMPI intitulée “Tirez les enseignements du passé, construisez l’avenir : les arts et le droit d’auteur”. Il couvre pour l’essentiel les notions de base d’œuvre et d’auteur, de droits moraux et patrimoniaux, ainsi que les divers symboles et mentions qui permettent de faire savoir aux tiers qu’une œuvre est protégée par le droit d’auteur ou par un autre type de droit de propriété intellectuelle. Les élèves ayant posé des questions à ce sujet, le thème du piratage a également été abordé. L’utilisation d’un outil d’enseignement issu de la technologie moderne (le tableau blanc interactif SMART Board) a contribué à rendre la présentation animée et conviviale.

En classe

Les enseignants avaient parlé la veille à leurs élèves d’œuvres d’art et de leur importance. Ils leur avaient également demandé d’apporter le lendemain en classe leurs œuvres préférées (livres, DVD ou CD). Cela permit de débuter le cours, après avoir recensé les différentes formes d’expression artistique et leurs supports, en demandant aux élèves de nommer les expressions artistiques contenues dans les œuvres qu’ils avaient apportées, de même que leurs auteurs. Ils découvrirent ainsi qu’un même support peut contenir plusieurs œuvres artistiques - par exemple un livre dans lequel se trouvent aussi des illustrations et des photographies, toutes produites par des auteurs différents. Livres, DVD et même un tableau se mirent à circuler d’un bout à l’autre de la classe tandis que fusaient de toutes parts des noms d’œuvres et d’auteurs.

Guidés par une série de questions, les élèves ont ensuite dressé eux-mêmes la liste des droits dont bénéficient les auteurs à l’égard de leurs œuvres. La terminologie officielle utilisée en matière de droits moraux et patrimoniaux leur a été présentée, et ils se sont livrés ensuite à un exercice interactif destiné à vérifier qu’ils la comprenaient bien. On leur a demandé d’utiliser le SMART Board pour relier des images de couvertures de livres, DVD, jeux vidéo, etc. se rapportant à une œuvre très connue aux divers droits patrimoniaux concernés de l’auteur original de l’œuvre (traduction, adaptation, interprétation, etc.).

Étant à l’âge où débute l’apprentissage de la rédaction de rapports de recherche illustrés de références bibliographiques, les élèves ont pu faire le lien entre les droits des auteurs et la reconnaissance dont ils doivent faire l’objet dans leurs citations.

Après avoir fait l’inventaire des droits des auteurs de leurs œuvres préférées, ils ont aussi appris qu’ils étaient eux-mêmes des auteurs et disposaient à ce titre, comme n’importe qui d’autre, de droits sur le produit de leur créativité. On leur a également montré comment signer et dater leurs œuvres et comment utiliser le symbole ©.

Les élèves ont posé de nombreuses questions pendant ces cours :

  • a-t-on le droit de modifier de la musique?
  • a-t-on le droit de vendre des livres d’occasion?
  • comment obtient-on une autorisation si l’auteur est mort?
  • qui reçoit l’argent quand l’auteur est mort?
  • qu’arrive-t-il quand le droit d’auteur se termine?

Une heure pour une introduction, même brève, au droit d’auteur, c’était bien peu. Qu’allaient-ils retenir?

Des leçons à tirer

Il ressort clairement des commentaires des élèves et des enseignants que les jeunes sont intéressés par les questions de droit d’auteur. Il est apparu aussi que le meilleur âge pour leur enseigner les concepts de base du droit d’auteur - auteur, droits, raison d’être du droit d’auteur - se situe autour de huit à neuf ans. Lorsqu’ils arrivent à 11 et 12 ans, ils commencent à s’intéresser à des questions plus complexes, telles que le téléchargement, le piratage et le domaine public.

Selon les enseignants, les élèves ont trouvé importantes et utiles les informations reçues - notamment lorsqu’on leur a parlé de copie de musique et de films sur Internet. Ils ont été convaincus par les arguments exposés à l’encontre du téléchargement illicite sur Internet. Certains d’entre eux avaient parlé le soir, avec leurs parents et leurs frères et sœurs, de ce qu’ils avaient appris dans la journée. Les enseignants ont été satisfaits que leurs élèves aient compris l’importance des références bibliographiques et des notes de bas de page, l’un de leurs objectifs étant précisément de développer leur sens de l’intégrité à cet égard.

Les élèves avaient des choses à dire eux aussi : les aspects interactifs du cours leur avaient plu mais auraient dû être plus nombreux à leur avis, et l’idée des trousses de formation était excellente. Mais les 10 à 12 ans ont trouvé le cours - son contenu, le langage utilisé - trop enfantin pour eux.

Créer un réseau

Comme le souligne très bien le sculpteur Nicolas Lavarenne (page 13), il reste fort à faire pour sensibiliser les enfants des écoles en matière de droit d’auteur. Il est important de leur expliquer pourquoi ils doivent respecter les droits des auteurs en général, mais aussi qu’ils sont concernés, car ils pourraient très bien eux-mêmes gagner un jour leur vie et assurer le bien-être de leur famille grâce à des revenus perçus à ce titre.

L’École internationale de Genève a l’intention de distribuer et de promouvoir l’ensemble du curriculum “Copyright in the classroom” auprès des enseignants du monde entier, par l’intermédiaire du site Web et des conférences internationales du Programme primaire (PP) de l’Organisation du Baccalauréat International, un programme d’éducation internationale transdisciplinaire.

L’OMPI espère constituer, par des initiatives de sensibilisation telles que “Copyright in the classroom”, un réseau d’éducateurs susceptibles de faire évoluer le plan de cours, de le partager et de l’ajuster en fonction des besoins de leurs classes. Cette expérience a en effet démontré que le matériel pédagogique a besoin, pour être efficace, d’être bien adapté à l’âge et au contexte des enfants auxquels il s’adresse.

Des publications de l’OMPI pour enseigner la propriété intellectuelle à l’école

“Amusantes et utiles” pour expliquer les concepts de la propriété intellectuelle aux élèves. C’est l’appréciation donnée sur les bandes dessinées de l’OMPI par les enseignants, lesquels ont ajouté qu’ils y avaient appris l’essentiel de leurs propres connaissances en la matière. Voici quelques autres exemples de publications de l’OMPI qui pourraient être utilisées dans les salles de classe :

 

Susie Chang, La Rédaction, Magazine de l'OMPI, Division des communications

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