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Le rôle des technologies d’authentification dans la lutte contre la contrefaçon

Avril 2006

Cet article a été écrit pour le Magazine de l’OMPI par M. Ian M. Lancaster, directeur de Reconnaissance International et spécialiste des dispositifs d’authentification permettant de détecter et de dissuader le piratage et la contrefaçon.

Le problème de la contrefaçon des produits et du piratage des logiciels étant plus que jamais d’a ctualité dans le monde, il devient de plus en plus nécessaire de trouver des moyens rapides et faciles de faire la différence entre les vrais et les faux produits et ce, afin de détecter et de dissuader la contrefaçon. Les dispositifs et technologies d’authentification dont le déploiement exige une collaboration étroite entre les détenteurs des droits de propriété intellectuelle et les organisations qui inspectent les produits, jouent un rôle important dans ce domaine.

La technologie d’authentification a pour but d’aider les inspecteurs – douanes, forces de police et organismes de protection du consommateur – à identifier le vrai produit à l’aide de méthodes qui ne sont pas évidentes pour les faussaires, lesquels sont devenus adeptes à copier avec précision produits et emballages. Elle permet à l’inspecteur de ne pas se limiter aux caractéristiques manifestes du produit et de déterminer avec un degré de certitude raisonnable si le produit est vrai ou non. Inversement, l’absence de caractéristiques non évidentes trahira un produit factice même s’il peut ressembler exactement au produit authentique.

Un dispositif d’authentification incorporé dans un produit peut devoir se composer de plusieurs couches de telle sorte que la couche supérieure soit visible à l’œil du consommateur alors qu’une couche inférieure peut contenir un moyen d’inspection que ne verra pas le faussaire. L’inspection peut consister en un processus à deux phases : la première sur le terrain, une descente de police dans un entrepôt ou un magasin; la seconde dans le laboratoire pour obtenir une preuve légale qui sera valable au tribunal.

L’aménagement en couches d’un dispositif d’authentification se fait en combinant différentes technologies qui se caractérisent comme suit :

  • Dispositifs explicites. Ils ont visibles à l’œil nu dans des conditions d’observation normales, y compris des hologrammes, des encres à changement de couleur, de fines pellicules iridescentes et des matériaux rétroréfléchissants.
  • Dispositifs cachés (également s emi-cachés). On peut les détecter au moyen d’un outil d’inspection manuel comme un calque de plastique, une lumière ultraviolette, une loupe ou un pointeur laser. Ils comprennent les encres sensibles aux rayons ultraviolets et à l’infrarouge, les microtextes, les images brouillées et les hologrammes.
  • Dispositifs discrets. Ils requièrent un outil ou une trousse de détection plus sophistiqué. Ils peuvent reposer sur des produits chimiques comme des traceurs et marqueurs chimiques incorporés dans le produit ou l’emballage, ou électroniques comme un numéro de code ou un identificateur similaire (qui peut nécessiter un raccordement à une base de données centrale). Ces dispositifs comprennent également l’ADN et les traceurs moléculaires, les étiquettes magnétiques et les codes intégrés.
  • Dispositifs légaux. Ils requièrent une analyse en laboratoire, qui peut comprendre une analyse de la composition du produit ainsi qu’une analyse légale du marqueur d’a uthentification.

Ces éléments peuvent être trouvés séparément ou incorporés dans un seul dispositif d’a uthentification. C’est ainsi par exemple qu’un hologramme – le dispositif le plus couramment utilisé – est une caractéristique explicite qui peut contenir des images cachées et secrètes ainsi que l’"empreinte" optique de l’hologramme original qui peut être examinée en laboratoire.

Des recherches faites par Reconnaissance ou par les titulaires de droits de propriété intellectuelle eux-mêmes, y compris les études de cas sur Allied Domecq, Microsoft, Chanel, Epson et la compagnie de thé turque Caykur, il ressort que l’utilisation bien appliquée de dispositifs d’a uthentification dans le cadre d’une stratégie globale de lutte contre la contrefaçon peut réellement contribuer à réduire les opérations de contrefaçon et à largement récupérer leur coût.

Pour de plus amples renseignements, voir : www.Reconnaissance-Intl.com

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