Le quatrième Congrès mondial sur la lutte contre la contrefaçon et le piratage s’ouvre à Dubaï

Dubai, 3 février 2008
PR/2008/532

Plus de 500 hauts responsables en provenance de 70 pays se sont réunis aujourd’hui à Dubaï dans le but de proposer des solutions au problème mondial croissant de la contrefaçon des produits et du piratage de la propriété intellectuelle et de mettre un terme à leurs effets néfastes sur la santé et la sécurité des consommateurs, les ressources et les recettes de l’État, l’innovation et les investissements étrangers.

Des représentants d’organisations intergouvernementales, de gouvernements nationaux, des organes chargés de faire respecter les droits et des milieux d’affaires participent au quatrième Congrès mondial sur la lutte contre la contrefaçon et le piratage, qui se tient à Dubaï du 3 au 5 février 2008. Cette réunion, organisée sous les auspices de Son Altesse le cheikh Mohammed bin Rashid Al Maktoum, vice‑président et premier ministre des Émirats arabes unis (EAU) et gouverneur de Dubaï, est accueillie par les autorités douanières de Dubaï, qui se sont distinguées par leur engagement en faveur de la protection des droits de propriété intellectuelle et par les innovations qu’elles ont introduites dans ce domaine dans la région. Son Altesse le cheikh Ahmed bin Saeed Al Maktoum, président de la Dubaï Airports Corporation, président du Département de l’aviation civile de Dubaï et président‑directeur général de l’Emirates Group, a déclaré le congrès officiellement ouvert au nom du gouverneur de Dubaï.

Le quatrième congrès mondial est coorganisé par l’Organisation mondiale des douanes (OMD) et les autorités douanières de Dubaï et convoqué conjointement par l’OMD, INTERPOL et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI) avec la coopération des milieux d’affaires du monde entier représenté par la Chambre de commerce internationale (CCI) dans le cadre de son initiative BASCAP (Business Action to Stop Counterfeiting and Piracy), de l’Association internationale pour les marques (INTA) et de l’International Security Management Association (ISMA). Il s’agit du premier congrès mondial dans ce domaine à être organisé hors d’Europe et du siège de l’OMD, d’INTERPOL ou de l’OMPI.

De hauts responsables et des experts en provenance de plus de 18 pays prendront la parole pour traiter diverses questions. Les risques qu’entraînent les contrefaçons pour la santé et la sécurité des consommateurs constitueront une des priorités fondamentales de ce congrès. Seront également abordés la sensibilisation aux coûts économiques et sociaux de la contrefaçon et du piratage; le problème croissant de la vente de contrefaçons et de produits piratés sur l’Internet; et le renforcement de la coopération et de la collaboration à l’échelle mondiale.

Dans ses remarques liminaires,M. Ahmed Butti Ahmed, directeur général des autorités douanières de Dubaï, a déclaré : “La réputation croissante d’excellence en matière de commerce qui est celle de Dubaï ne saurait être entachée par ceux qui souhaitent faire commerce de marchandises et de services qui portent atteinte aux droits de propriété intellectuelle ou à la protection par brevet.”

Le secrétaire général de l’OMD, M. Michel Danet, qui assume la présidence du quatrième Congrès mondial sur la lutte contre la contrefaçon et le piratage a déclaré : “Rien n’a changé; la contrefaçon et le piratage continuent de progresser à une vitesse alarmante et ces produits contrefaits, qui se révèlent souvent fatals pour les consommateurs, sont désormais produits à une échelle industrielle”. M. Danet a ajouté : “Nous devons inventer notre propre futur; il est temps d’agir et de le faire maintenant!”

Parlant au nom de M. Kamil Idris, directeur général de l’OMPI, M. Michael Keplinger, vice‑directeur général, a dit : “Nous ne pouvons pas nous permettre d’ignorer la menace que représente l’escalade de la contrefaçon et du piratage. Afin d’apporter une réponse cohérente au niveau mondial, il convient de faire preuve de détermination et d’ingéniosité ainsi que de coordination et de coopération entre toutes les parties intéressées − les pays, développés et en développement, et leurs gouvernements, les institutions intergouvernementales, le secteur privé et les consommateurs”. M. Keplinger a ajouté : “Bien que le défi soit de taille, il existe des signes encourageants de changement dans la perception et la volonté d’agir”.

“Les cibles de la contrefaçon et du piratage vont des citoyens les plus pauvres et les plus vulnérables de notre société aux multinationales les plus riches et les plus puissantes du monde mais nous sommes tous égaux devant le droit à être protégés contre les contrefaçons dangereuses et contre le vol et le piratage généralisés”, a affirmé le secrétaire général d’INTERPOL, M. Ronald K. Noble, avant d’ajouter : “Pour écarter ce risque, les gouvernements, les organes d’application des lois et particulièrement le secteur privé doivent continuer à définir des stratégies complémentaires en vue de s’attaquer au problème mondial que constituent ces délits de manière à obtenir des résultats concrets”.

“Les conséquences de ce commerce illégal sur la santé et la sécurité des consommateurs, sur le développement économique et sur le crime organisé ne sont plus tolérables”, a déclaré M. David Benjamin, coprésident de l’initiative BASCAP de la CCI et premier vice‑président d’Universal Music. “Les dirigeants politiques et les chefs d’entreprises doivent de toute urgence parvenir à un accord sur les mesures à prendre afin de stopper ces criminels et de mettre un terme au lourd tribut que leur paie notre société. La création d’une législation et de mécanismes d’application efficaces doit constituer la priorité de ce congrès lors des prochaines années”, a ajouté M. Benjamin.

M. Richard Heath, président désigné de l’INTA, coprésident de BASCAP et vice‑président d’Unilever a ajouté : “Les trois premiers congrès ont certainement contribué à la sensibilisation et donné une impulsion mais, étant donné l’impatience croissante de toutes les parties concernées par ces questions, ce quatrième congrès doit nous permettre de produire des idées concrètes et de prendre des engagements qui donneront lieu à des progrès tangibles”.

Le Congrès mondial sur la lutte contre la contrefaçon et le piratage a été précédemment accueilli par l’OMPI en janvier 2007 à Genève, par INTERPOL en 2005 à Lyon (France) et par l’OMD en 2004 à Bruxelles. Ces réunions internationales sont une très bonne occasion pour les représentants du secteur public ou du secteur privé de partager leurs données d’expérience, de renforcer la sensibilisation, d’améliorer la coopération et de recenser les stratégies permettant de réagir de manière plus efficace au problème mondial que constituent la contrefaçon et le piratage.

On trouvera des renseignements détaillés sur les congrès précédents et sur le quatrième congrès mondial, y compris le programme et la liste des conférenciers, à l’adresse www.ccapcongress.net.

Qu’est‑ce que le Congrès mondial sur la lutte contre la contrefaçon et le piratage?

Le Congrès mondial sur la lutte contre la contrefaçon et le piratage est un partenariat international unique entre les secteurs public et privé, lesquels unissent leurs efforts pour examiner des solutions face à la menace croissante du commerce illégal de contrefaçons et de produits piratés et faciliter leur mise en œuvre. Le congrès est devenu une structure internationale essentielle pour définir les stratégies qui permettront de lutter contre la contrefaçon et le piratage.

Le congrès est conduit par un groupe directeur dont la présidence est assumée à tour de rôle par l’Organisation mondiale des douanes (OMD), INTERPOL et l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI).

Pour les médias :

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