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Règlement (CE) n° 491/2009 du Conseil du 25 mai 2009 modifiant le règlement (CE) n° 1234/2007 portant organisation commune des marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur (règlement 'OCM unique'), Union européenne

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Détails Détails Année de version 2009 Dates Entrée en vigueur: 1 août 2009 Adopté/e: 25 mai 2009 Type de texte Lois en rapport avec la propriété intellectuelle Sujet Indications géographiques, Concurrence Notes L’article 128, paragraphe 3, du règlement (CE) n°
479/2008 continue de s’appliquer aux mesures et dans les
conditions qui y sont prévues.

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Council Regulation (EC) No 491/2009

of 25 May 2009

amending Regulation (EC) No 1234/2007 establishing a common organisation of agricultural markets and on specific provisions for certain agricultural products (Single CMO Regulation)

THE COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION,

Having regard to the Treaty establishing the European Community, and in particular Articles 36 and 37 thereof,

Having regard to the proposal from the Commission,

Having regard to the opinion of the European Parliament [1],

Whereas:

(1) In view of simplifying the regulatory environment of the common agricultural policy (CAP), Regulation (EC) No 1234/2007 (Single CMO Regulation) [2] repealed, and replaced by one single legal act, all the regulations which the Council had adopted since the introduction of the CAP in the framework of the establishment of common organisations of the markets for agricultural products or groups of products.

(2) As highlighted in the Single CMO Regulation, that act of simplification was not meant to call into question policy decisions that had been taken over the years in the CAP. It therefore did not envisage to provide for any new instruments or measures. The Single CMO Regulation thus reflects the policy decisions taken up to the moment when its text was proposed by the Commission.

(3) In parallel to the negotiations and adoption of the Single CMO Regulation, the Council also started to negotiate a policy reform in the wine sector which has now been finalised by the adoption of Council Regulation (EC) No 479/2008 of 29 April 2008 on the common organisation of the market in wine [3]. As specified in the Single CMO Regulation, only those provisions of the wine sector which were not subject to any policy reforms were initially incorporated into the Single CMO Regulation. These substantive provisions which were subject to policy amendments were to be incorporated into the Single CMO Regulation once they had been enacted. Since such substantive provisions have now been enacted, the wine sector should now be fully incorporated into the Single CMO Regulation by way of introducing the policy decisions taken in Regulation (EC) No 479/2008 into the Single CMO Regulation.

(4) The incorporation of these provisions into the Single CMO Regulation should follow the same approach as that taken for the adoption of the Single CMO Regulation, namely by not calling into question the policy decisions taken when those provisions were adopted by the Council or the motivation for those policy decisions as expressed in the relevant recitals of the respective Regulations.

(5) The Single CMO Regulation should therefore be amended accordingly.

(6) The Single CMO Regulation incorporated the provisions concerning the applicability of competition rules under the Treaty in respect of the sectors it covered. Such provisions had, until then, been incorporated in Council Regulation (EC) No 1184/2006 of 24 July 2006 applying certain rules of competition to the production of, and trade in, agricultural products [4]. The Single CMO Regulation therefore adapted the scope of Regulation (EC) No 1184/2006. Due to the full incorporation of the wine sector into the Single CMO Regulation, and the extension of the competition rules contained therein to that sector, provision should be made to exclude the wine sector from the scope of Regulation (EC) No 1184/2006.

(7) It is appropriate to clarify that any element of State aid that may be included in the national support programmes referred to in this Regulation is to be assessed in the light of the Community’s substantive rules on State aid. Since the procedure laid down by this Regulation for the approval of those support programmes enables the Commission to ensure that the Community’s substantive rules on State aid, and in particular those contained in the "Community guidelines for State aid in the agriculture and forestry sector 2007 to 2013" [5] are respected, no further notification pursuant to Article 88 of the Treaty or Council Regulation (EC) No 659/1999 of 22 March 1999 laying down detailed rules for the application of Article 93 of the EC Treaty [6] should be required.

(8) In the interests of legal certainty, it is appropriate to recall that the repeal of Regulation (EC) No 479/2008 does not affect the validity of any legal acts adopted on the basis of that repealed act.

(9) In order to ensure that the changeover from the provisions of Regulation (EC) No 479/2008 to those provided for in this Regulation does not interfere with the ongoing 2008/2009 marketing year for wine, this Regulation should apply as of 1 August 2009,

HAS ADOPTED THIS REGULATION:

Article 1

Regulation (EC) No 1234/2007 is hereby amended as follows:

1. in Article 1, paragraph 2 shall be deleted;

2. the following point shall be inserted in the first paragraph of Article 3:

"(ca) 1 August to 31 July of the following year for the wine sector;";

3. Article 55 shall be amended as follows:

(a) the heading shall be replaced by the following:

"Article 55Quota systems and production potential";

(b) the following paragraph shall be inserted:

"2a. In relation to the wine sector, rules concerning production potential as regards unlawful plantings, transitional planting rights as well as a grubbing-up scheme shall apply in accordance with the provisions set out in Section IVa.";

4. the Title of Section IV of Chapter III of Title I of Part II shall be replaced by the following:

"Section IV

Procedural rules concerning sugar, milk and potato starch quotas";

5. in Article 85, the introductory words shall be replaced by the following:

"The Commission shall adopt detailed rules for the application of Sections I to IIIa which may relate, in particular, to:";

6. the following Section shall be added to Chapter III of Title I of Part II:

"Section IVa

Production potential in the wine sector

Subsection I

Unlawful plantings

Article 85a

Unlawful plantings planted after 31 August 1998

1. Producers shall grub up at their own cost areas planted with vines without a corresponding planting right, where applicable, after 31 August 1998.

2. Pending grubbing-up in accordance with paragraph 1, grapes and products made from grapes from areas referred to in that paragraph may be put into circulation only for the purposes of distillation at the exclusive expense of the producer. The products resulting from distillation may not be used in the preparation of alcohol having an actual alcoholic strength by 80 % volume or less.

3. Without prejudice, where applicable, to earlier penalties imposed by Member States, Member States shall impose penalties on producers who have not complied with this grubbing-up obligation graduated according to the severity, extent and duration of the non-compliance.

4. The end of the transitional ban on new plantings on 31 December 2015, as provided for in Article 85g(1), shall not affect the obligations provided for in this Article.

Article 85b

Obligatory regularisation of unlawful plantings planted before 1 September 1998

1. Producers shall, against the payment of a fee and not later than 31 December 2009, regularise areas planted with vines without a corresponding planting right, where applicable, before 1 September 1998.

Without prejudice to any proceedings under clearance of accounts, the first subparagraph shall not apply to areas regularised on the basis of Article 2(3) of Regulation (EC) No 1493/1999.

2. The fee referred to in paragraph 1 shall be determined by Member States. It shall be equivalent to at least twice the average value of the corresponding planting right in the region concerned.

3. Pending regularisation under paragraph 1, grapes or products made from grapes from areas referred to in that paragraph may be put into circulation only for the purpose of distillation at the exclusive expense of the producer. The products may not be used in the preparation of alcohol having an actual alcoholic strength of 80 % volume or less.

4. Unlawful areas referred to in paragraph 1 which are not regularised in accordance with that paragraph by 31 December 2009 shall be grubbed up by the producers concerned at their own expense.

Member States shall impose penalties, graduated according to the severity, extent and duration of the non-compliance, on producers who do not comply with this grubbing-up obligation.

Pending the grubbing-up referred to in the first subparagraph, paragraph 3 shall apply mutatis mutandis.

5. The end of the transitional ban on new plantings on 31 December 2015, as provided for in Article 85g(1), shall not affect the obligations provided for in paragraphs 3 and 4.

Article 85c

Verification of non-circulation or distillation

1. In relation to Article 85a(2) and Article 85b(3) and (4), Member States shall require proof of non-circulation of the products concerned or, where the products concerned are distilled, the submission of distillation contracts.

2. Member States shall verify non-circulation and distillation referred to in paragraph 1. They shall impose penalties in case of non-compliance.

3. Member States shall notify the Commission of the areas subject to distillation and the corresponding volumes of alcohol.

Article 85d

Accompanying measures

Areas referred to in the first subparagraph of Article 85b(1), as long as they are not regularised and areas referred to in Article 85a(1) shall not benefit from any national or Community support measures.

Article 85e

Implementing measures

Detailed rules for the implementation of this Subsection shall be adopted by the Commission.

Those rules may include:

(a) details on the communication requirements of Member States, including possible reductions of the budget allocations referred to in Annex Xb in case of non-compliance;

(b) details on the penalties to be imposed by Member States in case of non-compliance with the obligations laid down in Articles 85a, 85b and 85c.

Subsection II

Transitional planting right regime

Article 85f

Duration

This Subsection shall apply until 31 December 2015.

Article 85g

Transitional prohibition on planting vines

1. Without prejudice to Article 120a(1) to (6) and in particular paragraph 4 thereof, the planting of vines of wine grape varieties classifiable according to Article 120a(2) shall be prohibited.

2. Grafting-on of wine grape varieties classifiable according to Article 120a(2) to varieties other than wine grape varieties referred to in that Article shall also be prohibited.

3. Notwithstanding paragraphs 1 and 2, plantings and grafting-on as referred to in those paragraphs shall be allowed if covered by:

(a) a new planting right, as provided for in Article 85h;

(b) a replanting right, as provided for in Article 85i;

(c) a planting right granted from a reserve, as provided for in Articles 85j and 85k.

4. The planting rights referred to in paragraph 3 shall be granted in hectares.

5. Member States may decide to maintain the prohibition referred to in paragraph 1 in their territory or parts of their territory until 31 December 2018 at the latest. In such cases the rules governing the transitional planting right regime as laid down in this Subsection, including this Article, shall apply accordingly in the given Member State.

Article 85h

New planting rights

1. Member States may grant new planting rights to producers in respect of areas:

(a) intended for new plantings carried out under measures for land consolidation or measures concerning compulsory purchases in the public interest adopted under national law;

(b) intended for experimental purposes;

(c) intended for graft nurseries; or

(d) whose wine or vine products are intended solely for the consumption by the wine-grower’s household.

2. New planting rights granted shall be:

(a) exercised by the producer to whom they are granted;

(b) used before the end of the second wine year after the one in which they were granted;

(c) used for the purposes for which they were granted.

Article 85i

Replanting rights

1. Member States shall grant replanting rights to producers who have grubbed up an area planted with vines.

However, grubbed-up areas for which a grubbing-up premium is granted in accordance with Subsection III shall not generate replanting rights.

2. Member States may grant replanting rights to producers who undertake to grub up an area planted with vines. In such cases, the grubbing-up of the pledged area shall be carried out at the latest at the end of the third year after which new vines for which the replanting rights had been granted have been planted.

3. Replanting rights granted shall correspond to the equivalent of the grubbed-up area in terms of pure crop.

4. Replanting rights shall be exercised on the holding in respect of which they were granted. Member States may further stipulate that such replanting rights may be exercised only on the area where the grubbing-up was carried out.

5. By way of derogation from paragraph 4, Member States may decide that replanting rights may be transferred, in whole or in part, to another holding in the same Member State in the following cases:

(a) part of the holding concerned is transferred to that other holding;

(b) areas on that other holding are intended for:

(i) the production of wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication; or

(ii) the cultivation of graft nurseries.

Member States shall ensure that the application of the derogation provided for in the first subparagraph does not lead to an overall increase in production potential on their territory, in particular when transfers are made from non-irrigated to irrigated areas.

6. Paragraphs 1 to 5 shall apply mutatis mutandis to rights similar to replanting rights acquired under prior Community or national legislation.

7. Replanting rights granted under Article 4(5) of Regulation (EC) No 1493/1999 shall be used within the periods provided for therein.

Article 85j

National and regional reserve of planting rights

1. In order to improve management of the production potential, Member States shall create a national reserve or regional reserves of planting rights.

2. Member States which have established national or regional reserves of planting rights under Regulation (EC) No 1493/1999 may maintain those reserves as long as they apply the transitional planting right regime in accordance with this Subsection.

3. The following planting rights shall be allocated to national or regional reserves if they are not used within the prescribed period:

(a) new planting rights;

(b) replanting rights;

(c) planting rights granted from the reserve.

4. Producers may transfer replanting rights to national or regional reserves. The conditions of such transfer, where necessary in return for a payment from national funds, shall be determined by the Member States taking into account the legitimate interests of the parties.

5. By way of derogation from paragraph 1, Member States may decide not to implement a reserve system provided that they can prove that an effective alternative system for managing planting rights exists throughout their territory. The alternative system may, where necessary, derogate from the relevant provisions of this Subsection.

The first subparagraph shall also apply to Member States which cease the operation of national or regional reserves under Regulation (EC) No 1493/1999.

Article 85k

Granting planting rights from the reserve

1. Member States may grant rights from a reserve:

(a) without payment, to producers who are under 40 years of age, who possess adequate occupational skills and competences, who are setting up for the first time and who are established as the head of the holding;

(b) against payment into national or, if appropriate, regional funds, to producers who intend to use the rights to plant vineyards the production of which has an assured outlet.

Member States shall define the criteria for setting the amounts of the payment referred to in point (b) of the first subparagraph, which may vary depending on the final intended product of the vineyards concerned and on the residual transitional period during which the prohibition on new plantings, as provided for in Article 85g(1) and (2), applies.

2. Where planting rights granted from a reserve are used, Member States shall ensure that:

(a) the location and the varieties and the cultivation techniques used guarantee that the subsequent production is adapted to market demand;

(b) the yields concerned are typical of the average in the region, in particular where planting rights originating in non-irrigated areas are used in irrigated areas.

3. Planting rights granted from a reserve which are not used before the end of the second wine year after the one in which they were granted shall be forfeited and re-allocated to the reserve.

4. Planting rights in a reserve which are not disbursed before the end of the fifth wine year following their allocation to the reserve shall be extinguished.

5. If regional reserves exist in a Member State, the Member State may lay down rules permitting the transfer of planting rights between regional reserves. If both regional and national reserves exist in a Member State, the Member State may also allow for transfers between those reserves.

Transfers may be subject to a reduction coefficient.

Article 85l

De minimis

This Subsection shall not apply in Member States where the Community planting right regime did not apply by 31 December 2007.

Article 85m

Stricter national rules

Member States may adopt stricter national rules in respect of the award of new planting rights or replanting rights. They may require that the respective applications and the relevant information to be supplied therein be supplemented by additional information necessary for monitoring the development of production potential.

Article 85n

Implementing measures

Detailed rules for the implementation of this Subsection shall be adopted by the Commission.

Those rules may in particular include:

(a) provisions to avoid excessive administrative charges when applying the provisions of this Subsection;

(b) the co-existence of vines pursuant to Article 85i(2);

(c) the application of the reduction coefficient referred to in Article 85k(5).

Subsection III

Grubbing up scheme

Article 85o

Duration

The provisions of this Subsection shall apply until the end of the wine year 2010/2011.

Article 85p

Scope and definition

This Subsection lays down the conditions under which vine-growers shall receive a premium in exchange for grubbing up vines (hereinafter referred to as the grubbing-up premium).

Article 85q

Conditions of eligibility

The grubbing-up premium may be granted only if the area concerned complies with the following conditions:

(a) it did not receive Community or national support for restructuring and conversion-type measures within the 10 wine years preceding the grubbing-up request;

(b) it did not receive Community support under any other common market organisation within the five wine years preceding the grubbing-up request;

(c) it is tended;

(d) it is not smaller than 0,1 hectares. However, if a Member State so decides, that minimum size may be 0,3 hectares in certain administrative regions of that Member State in which the average of the area planted with vines of a wine holding exceeds one hectare;

(e) it has not been planted in violation of any applicable Community or national legislation; and

(f) it is planted with a wine grape variety classifiable according to Article 120a(2).

Notwithstanding point (e) of the first paragraph, areas regularised in accordance with Article 2(3) of Regulation (EC) No 1493/1999 and Article 85b(1) of this Regulation shall be eligible for the grubbing-up premium.

Article 85r

Amount of the grubbing-up premium

1. Scales for the grubbing-up premiums to be granted shall be fixed by the Commission.

2. The specific amount of the grubbing-up premium shall be established by Member States within the scales referred to in paragraph 1 and on the basis of the historical yields of the holding concerned.

Article 85s

Procedure and budget

1. Interested producers shall submit applications for the grubbing-up premium to the respective authorities in Member States not later than 15 September of each year. Member States may fix an earlier date than 15 September provided that it is later than 30 June and that they take into due account, where applicable, their application of the exemptions provided for in Article 85u.

2. Member States shall carry out administrative controls concerning the applications received, process eligible applications and notify to the Commission by 15 October each year the total area and amounts covered by those applications split by regions and by yield ranges.

3. The maximum annual budget for the grubbing-up scheme is set out in Annex Xd.

4. By 15 November each year, the Commission shall set a single percentage for acceptance of the amounts notified if the total amount notified to the Commission by Member States exceeds the available budget resources, regard being had, where applicable, to the application of Article 85u(2) and (3).

5. By 1 February each year, Member States shall accept the applications:

(a) for the areas applied for in their entirety if the Commission has not set a percentage as referred to in paragraph 4; or

(b) for the areas resulting from the application of the percentage referred to in paragraph 4 based on objective and non-discriminatory criteria and in accordance with the following priorities:

(i) Member States shall give priority to applicants whose application for the grubbing-up premium covers their entire vineyard;

(ii) Member States shall give second priority to applicants who are not less than 55 years old, or older, where Member States so provide.

Article 85t

Cross-compliance

Where farmers are found not to have complied on their holding, at any time during three years from payment of the grubbing-up premium, with the statutory management requirements and the good agricultural and environmental condition referred to in Articles 3 to 7 of Regulation (EC) No 1782/2003, the amount of the payment shall, where non-compliance is the result of an action or omission directly imputable to the farmer, be reduced or cancelled, partially or wholly depending on the severity, extent, permanence and repetition of the non-compliance, and the farmer shall, where applicable, be ordered to reimburse it in accordance with the conditions set out in those provisions.

Article 85u

Exemptions

1. A Member State may decide to reject any further applications referred to in Article 85s(1) once the accumulated grubbed-up area on its territory reaches 8 % of its area planted with vines as referred to in Annex Xe.

A Member State may decide to reject any further applications referred to in Article 85s(1) for a region once the accumulated grubbed-up area in that region reaches 10 % of the region’s area planted with vines.

2. The Commission may decide to stop the application of the grubbing-up scheme in a Member State if, taking into account the pending applications, continued grubbing-up would lead to a cumulated grubbed-up area of more than 15 % of the Member State’s total area planted with vines as referred to in Annex Xe.

3. The Commission may decide to stop the application of the grubbing-up scheme in a Member State for a given year if, taking into account the pending applications, continued grubbing-up would lead to a grubbed-up area of more than 6 % of the Member State’s total area planted with vines as referred to in Annex Xe in that particular year of the scheme’s operation.

4. Member States may declare vines in mountain and steep-slope areas ineligible for the grubbing-up scheme in accordance with conditions to be determined by the Commission.

5. Member States may declare areas ineligible for the grubbing-up scheme where application of the scheme would be incompatible with environmental concerns. Areas thus declared ineligible shall not exceed 3 % of the total area planted with vines as referred to in Annex Xe.

6. Greece may declare areas planted with vines on the Aegean islands and the Greek Ionian islands, with the exception of Crete and Eubia, ineligible under the grubbing-up scheme.

7. The grubbing-up scheme set out in this Subsection shall not apply in the Azores, Madeira and the Canary Islands.

8. Member States shall grant producers in the areas ineligible or declared ineligible under paragraphs 4 to 7 priority under other support measures laid down in this Regulation in respect of the wine sector, in particular, where applicable, the restructuring and conversion measure under the support programmes and rural development measures.

Article 85v

De minimis

This Subsection shall not apply in Member States where wine production does not exceed 50000 hectolitres per wine year. This production shall be calculated on the basis of the average production during the previous five wine years.

Article 85w

Complementary national aid

Member States may grant complementary national aid not exceeding 75 % of the applicable grubbing-up premium in addition to the grubbing-up premium granted.

Article 85x

Implementing measures

Detailed rules for the implementation of this Subsection shall be adopted by the Commission.

Those rules may in particular include:

(a) details on the conditions of eligibility referred to in Article 85q, in particular as regards proof that areas were properly tended in 2006 and 2007;

(b) the premium scales and amounts referred to in Article 85r;

(c) the criteria for exemptions as referred to in Article 85u;

(d) the reporting requirements of Member States concerning the implementation of the grubbing-up scheme, including penalties in case of delays in reporting and the information which Member States give to producers concerning the availability of the scheme;

(e) the reporting requirements as regards complementary national aid;

(f) deadlines for payments.";

7. the following Section shall be inserted in Chapter IV of Title I of Part II:

"Section IVb

Support programmes in the wine sector

Subsection I

Introductory provisions

Article 103i

Scope

This Section lays down the rules governing the attribution of Community funds to Member States and the use of those funds by Member States through national support programmes (hereinafter referred to as support programmes) to finance specific support measures to assist the wine sector.

Article 103j

Compatibility and consistency

1. Support programmes shall be compatible with Community law and consistent with the activities, policies and priorities of the Community.

2. Member States shall be responsible for the support programmes and ensure that they are internally consistent and drawn up and implemented in an objective manner, taking into account the economic situation of the producers concerned and the need to avoid unjustified unequal treatment between producers.

Member States shall be responsible for providing for and carrying out the necessary controls and penalties in case of non-compliance with the support programmes.

3. No support shall be granted:

(a) for research projects and measures to support research projects;

(b) for measures which are contained in Member States’ rural development programmes under Regulation (EC) No 1698/2005.

Subsection II

Submission and content of support programmes

Article 103k

Submission of support programmes

1. Each producer Member State referred to in Annex Xb shall submit to the Commission a draft five-year support programme containing measures in accordance with this Section.

Support programmes that became applicable in accordance with the first subparagraph of Article 5(1) of Regulation (EC) No 479/2008 shall continue to apply under this Regulation.

The support measures in the support programmes shall be drawn up at the geographical level which the Member States deem most appropriate. Before being submitted to the Commission, the support programme shall be subject to consultation with the competent authorities and organisations at the appropriate territorial level.

Each Member State shall submit one single draft support programme which may accommodate regional particularities.

2. Support programmes shall become applicable three months after their submission to the Commission.

However, if the submitted support programme does not comply with the conditions laid down in this Section, the Commission shall inform the Member State thereof. In such a case, the Member State shall submit a revised support programme to the Commission. The revised support programme shall become applicable two months after its notification unless an incompatibility persists in which case this subparagraph shall apply.

3. Paragraph 2 shall apply mutatis mutandis to changes in respect of support programmes submitted by Member States.

4. Article 103l shall not apply where a Member State’s only measure in a support programme consists of the transfer to the Single Payment Scheme referred to in Article 103o. In such case, Article 188a(5) shall apply only in relation to the year in which the transfer takes place and Article 188a(6) shall not apply.

Article 103l

Content of support programmes

Support programmes shall consist of the following elements:

(a) a detailed description of the measures proposed as well as their quantified objectives;

(b) the results of consultations held;

(c) an appraisal showing the expected technical, economic, environmental and social impact;

(d) a schedule for implementing the measures;

(e) a general financing table showing the resources to be deployed and the envisaged indicative allocation of the resources between the measures in accordance with ceilings provided for in Annex Xb;

(f) the criteria and quantitative indicators to be used for monitoring and evaluation as well as the steps taken to ensure that the support programmes are implemented appropriately and effectively; and

(g) the designation of competent authorities and bodies responsible for implementing the support programme.

Article 103m

Eligible measures

1. Support programmes shall contain one or more of the following measures:

(a) Single Payment Scheme support in accordance with Article 103o;

(b) promotion in accordance with Article 103p;

(c) restructuring and conversion of vineyards in accordance with Article 103q;

(d) green harvesting in accordance with Article 103r;

(e) mutual funds in accordance with Article 103s;

(f) harvest insurance in accordance with Article 103t;

(g) investments in accordance with Article 103u;

(h) by-product distillation in accordance with Article 103v;

(i) potable alcohol distillation in accordance with Article 103w;

(j) crisis distillation in accordance with Article 103x;

(k) use of concentrated grape must in accordance with Article 103y.

2. Support programmes shall not contain other measures than the ones listed in Articles 103o to 103y.

Article 103n

General rules concerning support programmes

1. The allocation of the available Community funds as well as the budgetary limits are provided for in Annex Xb.

2. Community support shall only relate to eligible expenditure incurred after the submission of the relevant support programme as referred to in Article 103k(1).

3. Member States shall not contribute to the costs of measures financed by the Community under the support programmes.

4. By way of derogation from paragraph 3, Member States may grant national aid in accordance with the relevant Community rules on State aid for the measures referred to in Articles 103p, 103t and 103u.

The maximum aid rate as laid down in the relevant Community rules on State aids shall apply to the global public financing, including both Community and national funds.

Subsection III

Specific support measures

Article 103o

Single Payment Scheme and support to vine-growers

1. Member States may provide support to vine-growers by allocating to them payment entitlements within the meaning of Chapter 3 of Title III of Regulation (EC) No 1782/2003 in accordance with point O of Annex VII to that Regulation.

2. Member States intending to make use of the possibility referred to in paragraph 1 shall foresee such support in their support programmes, including, as regards subsequent transfers of funds to the Single Payment Scheme, by way of changes to those programmes in accordance with Article 103k(3).

3. Once effective, support as referred to in paragraph 1 shall:

(a) remain in the Single Payment Scheme and no longer be available, or be made available under Article 103k(3), for the measures listed in Articles 103p to 103y in subsequent years of the operation of the support programmes;

(b) commensurately reduce the amount of funds available for measures listed in Articles 103p to 103y in the support programmes.

Article 103p

Promotion on third-country markets

1. Support under this Article shall cover information or promotion measures concerning Community wines in third countries, thereby improving their competitiveness in those countries.

2. The measures referred to in paragraph 1 shall relate to wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication or wines with an indication of the wine grape variety.

3. The measures referred to in paragraph 1 may consist only of:

(a) public relations, promotion or advertisement measures, in particular highlighting the advantages of the Community products, especially in terms of quality, food safety or environmental friendliness;

(b) participation at events, fairs or exhibitions of international importance;

(c) information campaigns, in particular on the Community systems covering designations of origin, geographical indications and organic production;

(d) studies of new markets, necessary for the expansion of market outlets;

(e) studies to evaluate the results of the information and promotion measures.

4. The Community contribution to promotion activities shall not exceed 50 % of the eligible expenditure.

Article 103q

Restructuring and conversion of vineyards

1. The objective of measures relating to the restructuring and conversion of vineyards shall be to increase the competitiveness of wine producers.

2. The restructuring and conversion of vineyards shall be supported in accordance with this Article only if Member States submit the inventory of their production potential in accordance with Article 185a(3).

3. Support for the restructuring and conversion of vineyards may only cover one or more of the following activities:

(a) varietal conversion, including by means of grafting-on;

(b) relocation of vineyards;

(c) improvements to vineyard management techniques.

The normal renewal of vineyards which have come to the end of their natural life shall not be supported.

4. Support for the restructuring and conversion of vineyards may only take the following forms:

(a) compensation to producers for the loss of revenue due to the implementation of the measure;

(b) contribution to the costs of restructuring and conversion.

5. Compensation to producers for the loss of revenue as referred to in paragraph 4(a) may cover up to 100 % of the relevant loss and take either of the following forms:

(a) notwithstanding Subsection II of Section IVa of Chapter III of Title I of Part II setting out the transitional planting right regime, the permission for both old and new vines to coexist for a fixed period which shall not exceed three years, until the end of the transitional regime concerning planting rights;

(b) financial compensation.

6. The Community contribution to the actual costs of the restructuring and conversion of vineyards shall not exceed 50 %. In regions classified as convergence regions in accordance with Council Regulation (EC) No 1083/2006 of 11 July 2006 laying down general provisions on the European Regional Development Fund, the European Social Fund and the Cohesion Fund [], the Community contribution to the costs of restructuring and conversion shall not exceed 75 %.

Article 103r

Green harvesting

1. For the purposes of this Article, green harvesting means the total destruction or removal of grape bunches while still in their immature stage, thereby reducing the yield of the relevant area to zero.

2. Support for green harvesting shall contribute to restoring the balance of supply and demand in the market in wine in the Community in order to prevent market crises.

3. Support for green harvesting may be granted as compensation in the form of a flat rate payment per hectare to be determined by the Member State concerned.

The payment shall not exceed 50 % of the sum of the direct costs of the destruction or removal of grape bunches and the loss of revenue related to such destruction or removal.

4. The Member States concerned shall establish a system based on objective criteria to ensure that the green harvesting measure does not lead to compensation of individual wine producers in excess of the ceiling referred to in the second subparagraph of paragraph 3.

Article 103s

Mutual funds

1. Support for the setting up of mutual funds shall provide assistance to producers seeking to insure themselves against market fluctuations.

2. Support for the setting up of mutual funds may be granted in the form of temporary and degressive aid to cover the administrative costs of the funds.

Article 103t

Harvest insurance

1. Support for harvest insurance shall contribute to safeguarding producers’ incomes where these are affected by natural disasters, adverse climatic events, diseases or pest infestations.

2. Support for harvest insurance may be granted in the form of a financial Community contribution which must not exceed:

(a) 80 % of the cost of the insurance premiums paid for by producers for insurance against losses resulting from adverse climatic events which can be assimilated to natural disasters;

(b) 50 % of the cost of the insurance premiums paid for by producers for insurance against:

(i) losses referred to in point (a) and against other losses caused by adverse climatic events;

(ii) losses caused by animals, plant diseases or pest infestations.

3. Support for harvest insurance may only be granted if the insurance payments concerned do not compensate producers for more than 100 % of the income loss suffered, taking into account any compensation the producers may have obtained from other support schemes related to the insured risk.

4. Support for harvest insurance shall not distort competition in the insurance market.

Article 103u

Investments

1. Support may be granted for tangible or intangible investments in processing facilities, winery infrastructure and marketing of wine which improve the overall performance of the enterprise and concern one or more of the following:

(a) the production or marketing of products referred to in Annex XIb;

(b) the development of new products, processes and technologies related to the products referred to in Annex XIb.

2. Support under paragraph 1 at its maximum rate shall be limited to micro, small and medium-sized enterprises within the meaning of Commission Recommendation 2003/361/EC of 6 May 2003 concerning the definition of micro, small and medium-sized enterprises []. For the territories of the Azores, Madeira, the Canary Islands, the smaller Aegean islands within the meaning of Regulation (EC) No 1405/2006 and the French overseas departments, no size limits shall apply for the maximum rate. For enterprises that are not covered by Article 2(1) of Title I of the Annex to Recommendation 2003/361/EC with less than 750 employees or with a turnover of less than EUR 200 million, the maximum aid intensity shall be halved.

Support shall not be granted to enterprises in difficulty within the meaning of the Community guidelines on State aid for rescuing and restructuring firms in difficulty.

3. The eligible expenditure shall exclude the elements referred to in Article 71(3)(a), (b) and (c) of Regulation (EC) No 1698/2005.

4. The following maximum aid rates in relation to the eligible investment costs shall apply to the Community contribution:

(a) 50 % in regions classified as convergence regions in accordance with Regulation (EC) No 1083/2006;

(b) 40 % in regions other than convergence regions;

(c) 75 % in the outermost regions in accordance with Regulation (EC) No 247/2006;

(d) 65 % in the smaller Aegean islands within the meaning of Regulation (EC) No 1405/2006.

5. Article 72 of Regulation (EC) No 1698/2005 shall apply mutatis mutandis to support referred to in paragraph 1 of this Article.

Article 103v

By-product distillation

1. Support may be granted for the voluntary or obligatory distillation of by-products of wine making which has been carried out in accordance with the conditions laid down in point D of Annex XVb.

The amount of aid shall be fixed per % volume and per hectolitre of alcohol produced. No aid shall be paid for the volume of alcohol contained in the by-products to be distilled which exceeds 10 % in relation to the volume of alcohol contained in the wine produced.

2. The maximum applicable aid levels shall be based on collection and processing costs and fixed by the Commission.

3. The alcohol resulting from the supported distillation referred to in paragraph 1 shall be used exclusively for industrial or energy purposes so as to avoid distortion of competition.

Article 103w

Potable alcohol distillation

1. Support may be granted, in the form of a per-hectare aid, until 31 July 2012 to producers, for wine which is distilled into potable alcohol.

2. The relevant contracts concerning the distillation of wine as well as the relevant proofs of delivery for distillation shall be submitted before support is granted.

Article 103x

Crisis distillation

1. Support may be granted until 31 July 2012 for voluntary or obligatory distillation of surplus wine decided upon by Member States in justified cases of crisis so as to reduce or eliminate the surplus and at the same time ensure supply continuity from one harvest to the next.

2. The maximum applicable aid levels shall be fixed by the Commission.

3. The alcohol resulting from the supported distillation referred to in paragraph 1 shall be used exclusively for industrial or energy purposes so as to avoid distortion of competition.

4. The share of the available budget used for the crisis distillation measure shall not exceed the following percentage shares as calculated against the globally available funds laid down in Annex Xb per Member State in the respective budget year:

- 20 % in 2009,

- 15 % in 2010,

- 10 % in 2011,

- 5 % in 2012.

5. Member States may increase the available funds for the crisis distillation measure beyond the annual ceilings given in paragraph 4 by way of contributing national funds in accordance with the following limits (expressed in terms of percentage of the respective annual ceiling given in paragraph 4):

- 5 % in the wine year 2010,

- 10 % in the wine year 2011,

- 15 % in the wine year 2012.

Member States shall, where applicable, notify the Commission of the addition of national funds referred to in the first subparagraph and the Commission shall approve the transaction before such funds are made available.

Article 103y

Use of concentrated grape must

1. Support may be granted until 31 July 2012 to wine producers who use concentrated grape must, including rectified concentrated grape must, to increase the natural alcoholic strength of products in accordance with the conditions laid down in Annex XVa.

2. The amount of the aid shall be fixed per % volume potential alcoholic strength and per hectolitre of the must used for enrichment.

3. The maximum applicable aid levels for this measure in the different wine growing zones shall be fixed by the Commission.

Article 103z

Cross-compliance

Where farmers are found not to have complied on their holding, at any time during three years from payment under the support programmes for restructuring and conversion or at any time during one year from payment under the support programmes for green harvesting, with the statutory management requirements and the good agricultural and environmental condition referred to in Articles 3 to 7 of Regulation (EC) No 1782/2003, the amount of the payment shall, where non-compliance is the result of an action or omission directly imputable to the farmer, be reduced or cancelled, partially or wholly depending on the severity, extent, permanence and repetition of the non-compliance, and the farmer shall, where applicable, be ordered to reimburse it in accordance with the conditions set out in those provisions.

Subsection IV

Procedural provisions

Article 103za

Implementing measures

The measures necessary for the implementation of this Section shall be adopted by the Commission.

Those measures may include, in particular:

(a) the format of presentation of the support programmes;

(b) rules concerning changes to support programmes after they have become applicable;

(c) detailed rules for the implementation of the measures provided for in Articles 103p to 103y;

(d) the conditions under which assistance through Community funds is to be communicated and publicised.

8. the heading of Chapter I of Title II of Part II shall be replaced by the following:

"CHAPTER I

Rules concerning marketing and production";

9. the heading of Section I of Chapter I of Title II of Part II shall be replaced by the following:

"Section I

Marketing rules";

10. the following Articles shall be inserted:

"Article 113c

Marketing rules to improve and stabilise the operation of the common market in wines

1. In order to improve and stabilise the operation of the common market in wines, including the grapes, musts and wines from which they derive, producer Member States may lay down marketing rules to regulate supply, particularly by way of implementing decisions taken by the inter-branch organisations referred to in Articles 123(3) and 125o.

Such rules shall be proportionate to the objective pursued and shall not:

(a) relate to any transaction after the first marketing of the produce concerned;

(b) allow for price fixing, including where prices are set for guidance or recommendation;

(c) render unavailable an excessive proportion of the vintage that would otherwise be available;

(d) provide scope for refusing to issue the national and Community certificates required for the circulation and marketing of wines where such marketing is in accordance with those rules.

2. The rules referred to in paragraph 1 must be brought to the attention of operators by publication in extenso in an official publication of the Member State concerned.

3. The reporting obligation referred to in Article 125o(3) shall also apply in respect of the decisions or actions taken by the Member States in accordance with this Article.

Article 113d

Specific provisions for the marketing of wine

1. A designation for a category of a grapevine product as provided for in Annex XIb may be used in the Community only for the marketing of a product which conforms to the corresponding conditions laid down in that Annex.

However, notwithstanding Article 118y(1)(a), Member States may allow the use of the term "wine" if:

(a) it is accompanied by the name of a fruit in the form of a composite name to market products obtained by the fermentation of fruit other than grapes; or

(b) it is part of a composite name.

Any confusion with products corresponding to the wine categories in Annex XIb shall be avoided.

2. Categories of grapevine products listed in Annex XIb may be modified by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4).

3. Except for bottled wine in respect of which there is evidence that bottling was performed before 1 September 1971, wine produced from wine grape varieties listed in the classifications drawn up in accordance with the first subparagraph of Article 120a(2) but not conforming to one of the categories laid down in Annex XIb, shall be used only for consumption by individual wine-producers’ households, for the production of wine vinegar or for distillation.";

11. the following Sections shall be inserted in Chapter I of Title II of Part II:

"Section Ia

Designations of origin, geographical indications and traditional terms in the wine sector

Article 118a

Scope

1. Rules relating to designations of origin, geographical indications and traditional terms laid down in this Section shall apply to the products referred to in paragraphs 1, 3 to 6, 8, 9, 11, 15 and 16 of Annex XIb.

2. The rules referred to in paragraph 1 shall be based on:

(a) protecting of legitimate interests of:

(i) consumers; and

(ii) producers;

(b) ensuring the smooth operation of the common market in the products concerned; and

(c) promoting the production of quality products, whilst allowing national quality policy measures.

Subsection I

Designations of origin and geographical indications

Article 118b

Definitions

1. For the purposes of this Subsection, the following definitions shall apply:

(a) "designation of origin" means the name of a region, a specific place or, in exceptional cases, a country used to describe a product referred to in Article 118a(1) that complies with the following requirements:

(i) its quality and characteristics are essentially or exclusively due to a particular geographical environment with its inherent natural and human factors;

(ii) the grapes from which it is produced come exclusively from this geographical area;

(iii) its production takes place in this geographical area; and

(iv) it is obtained from vine varieties belonging to Vitis vinifera;

(b) "geographical indication" means an indication referring to a region, a specific place or, in exceptional cases, a country, used to describe a product referred to in Article 118a(1) which complies with the following requirements:

(i) it possesses a specific quality, reputation or other characteristics attributable to that geographical origin;

(ii) at least 85 % of the grapes used for its production come exclusively from this geographical area;

(iii) its production takes place in this geographical area; and

(iv) it is obtained from vine varieties belonging to Vitis vinifera or a cross between the Vitis vinifera species and other species of the genus Vitis.

2. Certain traditionally used names shall constitute a designation of origin where they:

(a) designate a wine;

(b) refer to a geographical name;

(c) meet the requirements referred to in paragraph 1(a)(i) to (iv); and

(d) undergo the procedure conferring protection on designations of origin and geographical indications laid down in this Subsection.

3. Designations of origin and geographical indications, including those relating to geographical areas in third countries, shall be eligible for protection in the Community in accordance with the rules laid down in this Subsection.

Article 118c

Content of applications for protection

1. Applications for protection of names as designations of origin or geographical indications shall include a technical file containing:

(a) the name to be protected;

(b) the name and address of the applicant;

(c) a product specification as referred to in paragraph 2; and

(d) a single document summarising the product specification referred to in paragraph 2.

2. The product specification shall enable interested parties to verify the relevant conditions of production of the designation of origin or geographical indication.

It shall consist at least of:

(a) the name to be protected;

(b) a description of the wine(s):

(i) for wines with a designation of origin, its principal analytical and organoleptic characteristics;

(ii) for wines with a geographical indication, its principal analytical characteristics as well as an evaluation or indication of its organoleptic characteristics;

(c) where applicable, the specific oenological practices used to make the wine(s) as well as the relevant restrictions on making the wine(s);

(d) the demarcation of the geographical area concerned;

(e) the maximum yields per hectare;

(f) an indication of the wine grape variety or varieties the wine(s) is obtained from;

(g) the details bearing out the link referred to in Article 118b(1)(a)(i) or, as the case may be, in Article 118b(1)(b)(i);

(h) applicable requirements laid down in Community or national legislation or, where foreseen by Member States, by an organisation which manages the protected designation of origin or the protected geographical indication, having regard to the fact that such requirements shall be objective, and non-discriminatory and compatible with Community law;

(i) the name and address of the authorities or bodies verifying compliance with the provisions of the product specification and their specific tasks.

Article 118d

Application for protection relating to a geographical area in a third country

1. Where the application for protection concerns a geographical area in a third country, it shall contain in addition to the elements provided for in Article 118c, proof that the name in question is protected in its country of origin.

2. The application shall be sent to the Commission, either directly from the applicant or via the authorities of the third country concerned.

3. The application for protection shall be filed in one of the official languages of the Community or accompanied by a certified translation into one of those languages.

Article 118e

Applicants

1. Any interested group of producers, or in exceptional cases a single producer, may apply for the protection of a designation of origin or geographical indication. Other interested parties may participate in the application.

2. Producers may lodge an application for protection only for wines which they produce.

3. In the case of a name designating a trans-border geographical area or a traditional name connected to a trans-border geographical area, a joint application may be lodged.

Article 118f

Preliminary national procedure

1. Applications for protection of a designation of origin or a geographical indication of wines in accordance with Article 118b originating in the Community shall be subject to a preliminary national procedure in accordance with this Article.

2. The application for protection shall be filed with the Member State in which territory the designation of origin or geographical indication originates.

3. The Member State shall examine the application for protection in order to verify whether it meets the conditions set out in this Subsection.

The Member State shall carry out a national procedure ensuring adequate publication of the application and providing for a period of at least two months from the date of publication within which any natural or legal person having a legitimate interest and resident or established on its territory may object to the proposed protection by lodging a duly substantiated statement with the Member State.

4. If the Member State considers that the designation of origin or geographical indication does not meet the relevant requirements or is incompatible with Community law in general, it shall reject the application.

5. If the Member State considers that the relevant requirements are met, it shall:

(a) publish the single document and the product specification at least on the Internet; and

(b) forward to the Commission an application for protection containing the following information:

(i) the name and address of the applicant;

(ii) the single document referred to in Article 118c(1)(d);

(iii) a declaration by the Member State that it considers that the application lodged by the applicant meets the conditions required; and

(iv) the reference to publication, as referred to in point (a).

This information shall be forwarded in one of the official languages of the Community or accompanied by a certified translation into one of those languages.

6. Member States shall introduce the laws, regulations or administrative provisions necessary to comply with this Article by 1 August 2009.

7. Where a Member State has no national legislation concerning the protection of designations of origin and geographical indications, it may, on a transitional basis only, grant protection to the name in accordance with the terms of this Subsection at national level with effect from the day the application is lodged with the Commission. Such transitional national protection shall cease on the date on which a decision on registration or refusal under this Subsection is taken.

Article 118g

Scrutiny by the Commission

1. The Commission shall make the date of submission of the application for protection of the designation of origin or geographical indication public.

2. The Commission shall examine whether the applications for protection referred to in Article 118f(5) meet the conditions laid down in this Subsection.

3. Where the Commission considers that the conditions laid down in this Subsection are met, it shall publish in the Official Journal of the European Union the single document referred to in Article 118c(1)(d) and the reference to the publication of the product specification referred to in Article 118f(5).

Where this is not the case, the Commission shall decide, in accordance with the procedure referred to in Article 195(4), to reject the application.

Article 118h

Objection procedure

Within two months from the date of publication provided for in the first subparagraph of Article 118g(3), any Member State or third country, or any natural or legal person having a legitimate interest, resident or established in a Member State other than that applying for the protection or in a third country, may object to the proposed protection by lodging a duly substantiated statement relating to the conditions of eligibility as laid down in this Subsection with the Commission.

In the case of natural or legal persons resident or established in a third country, such statement shall be lodged, either directly or via the authorities of the third country concerned, within the time limit of two months referred to in the first paragraph.

Article 118i

Decision on protection

On the basis of the information available to the Commission, the Commission shall decide, in accordance with the procedure referred to in Article 195(4), either to confer protection on the designation of origin or geographical indication which meets the conditions laid down in this Subsection and is compatible with Community law, or to reject the application where those conditions are not satisfied.

Article 118j

Homonyms

1. A name, for which an application is lodged, and which is wholly or partially homonymous with that of a name already registered under this Regulation concerning the wine sector, shall be registered with due regard for local and traditional usage and for any risk of confusion.

A homonymous name which misleads the consumer into believing that products come from another territory shall not be registered even if the name is accurate as far as the actual territory, region or place of origin of the products in question is concerned.

The use of a registered homonymous name shall be subject to there being a sufficient distinction in practice between the homonym registered subsequently and the name already on the register, having regard to the need to treat the producers concerned in an equitable manner and the need not to mislead the consumer.

2. Paragraph 1 shall apply mutatis mutandis if a name, for which an application is lodged, is wholly or partially homonymous with a geographical indication protected as such under the legislation of Member States.

Member States shall not register non-identical geographical indications for protection under their respective legislation on geographical indications if a designation of origin or geographical indication is protected in the Community by virtue of the Community law relevant to designations of origin and geographical indications.

3. Save as otherwise provided for in Commission implementing measures, where the name of a wine grape variety contains or consists of a protected designation of origin or a protected geographical indication, that name shall not be used for the purposes of labelling the products covered by this Regulation.

4. The protection of designations of origin and geographical indications for products covered in Article 118b shall be without prejudice to protected geographical indications applying in relation to spirit drinks within the meaning of Regulation (EC) No 110/2008 of the European Parliament and of the Council of 15 January 2008 on the definition, description, presentation, labelling and the protection of geographical indications of spirit drinks [] and vice versa.

Article 118k

Grounds for refusal of protection

1. Names that have become generic shall not be protected as a designation of origin or geographical indication.

For the purposes of this Subsection, a "name that has become generic" means the name of a wine which, although it relates to the place or the region where this product was originally produced or marketed, has become the common name of a wine in the Community.

To establish whether or not a name has become generic, account shall be taken of all relevant factors, in particular:

(a) the existing situation in the Community, notably in areas of consumption;

(b) the relevant Community or national legislation.

2. A name shall not be protected as a designation of origin or geographical indication where, in the light of a trademark’s reputation and renown, protection is liable to mislead the consumer as to the true identity of the wine.

Article 118l

Relationship with trademarks

1. Where a designation of origin or a geographical indication is protected under this Regulation, the registration of a trademark corresponding to one of the situations referred to in Article 118m(2) and relating to a product falling under one of the categories listed in Annex XIb shall be refused if the application for registration of the trademark is submitted after the date of submission of the application for protection of the designation of origin or geographical indication to the Commission and the designation of origin or geographical indication is subsequently protected.

Trademarks registered in breach of the first subparagraph shall be invalidated.

2. Without prejudice to Article 118k(2), a trademark the use of which corresponds to one of the situations referred to in Article 118m(2), which has been applied for, registered or established by use, if that possibility is provided for by the legislation concerned, in the territory of the Community before the date on which the application for protection of the designation of origin or geographical indication is submitted to the Commission, may continue to be used and renewed notwithstanding the protection of a designation of origin or geographical indication, provided that no grounds for the trademark’s invalidity or revocation exist as specified by the First Council Directive 89/104/EEC of 21 December 1988 to approximate the laws of the Member States relating to trade marks [] or by Council Regulation (EC) No 40/94 of 20 December 1993 on the Community trade [].

In such cases the use of the designation of origin or geographical indication shall be permitted alongside the relevant trademarks.

Article 118m

Protection

1. Protected designations of origins and protected geographical indications may be used by any operator marketing a wine which has been produced in conformity with the corresponding product specification.

2. Protected designations of origins and protected geographical indications and the wines using those protected names in conformity with the product specification shall be protected against:

(a) any direct or indirect commercial use of a protected name:

(i) by comparable products not complying with the product specification of the protected name; or

(ii) in so far as such use exploits the reputation of a designation of origin or a geographical indication;

(b) any misuse, imitation or evocation, even if the true origin of the product or service is indicated or if the protected name is translated or accompanied by an expression such as "style", "type", "method", "as produced in", "imitation", "flavour", "like" or similar;

(c) any other false or misleading indication as to the provenance, origin, nature or essential qualities of the product, on the inner or outer packaging, advertising material or documents relating to the wine product concerned, and the packing of the product in a container liable to convey a false impression as to its origin;

(d) any other practice liable to mislead the consumer as to the true origin of the product.

3. Protected designations of origin or protected geographical indications shall not become generic in the Community within the meaning of Article 118k(1).

4. Member States shall take the steps necessary to stop unlawful use of protected designations of origin and protected geographical indications as referred to in paragraph 2.

Article 118n

Register

The Commission shall establish and maintain an electronic register of protected designations of origin and protected geographical indications for wine which shall be publicly accessible.

Article 118o

Designation of competent control authority

1. Member States shall designate the competent authority or authorities responsible for controls in respect of the obligations established by this Chapter in accordance with the criteria laid down in Article 4 of Regulation (EC) No 882/2004 of the European Parliament and of the Council of 29 April 2004 on the official controls performed to ensure the verification of compliance with feed and food law, animal health and animal welfare rules [].

2. Member States shall ensure that any operator complying with this Subsection is entitled to be covered by a system of controls.

3. Member States shall inform the Commission of the competent authority or authorities referred to in paragraph 1. The Commission shall make their names and addresses public and update them periodically.

Article 118p

Verification of compliance with specifications

1. In respect of protected designations of origin and protected geographical indications relating to a geographical area within the Community, annual verification of compliance with the product specification, during the production and during or after conditioning of the wine, shall be ensured by:

(a) the competent authority or authorities referred to in Article 118o(1); or

(b) one or more control bodies within the meaning of point 5 of the second subparagraph of Article 2 of Regulation (EC) No 882/2004 operating as a product certification body in accordance with the criteria laid down in Article 5 of that Regulation.

The costs of such verification shall be borne by the operators subject to it.

2. In respect of protected designations of origin and protected geographical indications relating to a geographical area in a third country, annual verification of compliance with the product specification, during the production and during or after conditioning of the wine, shall be ensured by:

(a) one or more public authorities designated by the third country; or

(b) one or more certification bodies.

3. The certification bodies referred to in paragraphs 1(b) and 2(b) shall comply with, and from 1 May 2010 be accredited in accordance with, the European standard EN 45011 or ISO/IEC Guide 65 (General requirements for bodies operating product certification systems).

4. Where the authority or authorities referred to in paragraphs 1(a) and 2(a) verify compliance with the product specification, they shall offer adequate guarantees of objectivity and impartiality, and have at their disposal the qualified staff and resources needed to carry out their tasks.

Article 118q

Amendments to product specifications

1. An applicant satisfying the conditions of Article 118e may apply for approval of an amendment to the product specification of a protected designation of origin or a protected geographical indication, in particular to take account of developments in scientific and technical knowledge or to redefine the geographical area referred to in point (d) of the second subparagraph of Article 118c(2). Applications shall describe and give reasons for the amendments requested.

2. Where the proposed amendment involves one or more amendments to the single document referred to in Article 118c(1)(d), Articles 118f to 118i shall apply mutatis mutandis to the amendment application. However, if the proposed amendment is only minor, the Commission shall decide, in accordance with the procedure referred to in Article 195(4), whether to approve the application without following the procedure laid down in Article 118g(2) and Article 118h and in the case of approval, the Commission shall proceed to the publication of the elements referred to in Article 118g(3).

3. Where the proposed amendment does not involve any change to the single document, the following rules shall apply:

(a) where the geographical area is in a given Member State, that Member State shall express its position on the amendment and, if it is in favour, shall publish the amended product specification and inform the Commission of the amendments approved and the reasons for them;

(b) where the geographical area is in a third country, the Commission shall determine whether to approve the proposed amendment.

Article 118r

Cancellation

The Commission may decide, in accordance with the procedure referred to in Article 195(4), at its own initiative or at the duly substantiated request of a Member State, of a third country or of a natural or legal person having a legitimate interest, to cancel the protection of a designation of origin or a geographical indication if compliance with the corresponding product specification is no longer ensured.

Articles 118f to 118i shall apply mutatis mutandis.

Article 118s

Existing protected wine names

1. Wine names, which are protected in accordance with Articles 51 and 54 of Regulation (EC) No 1493/1999 and Article 28 of Commission Regulation (EC) No 753/2002 of 29 April 2002 laying down certain rules for applying Council Regulation (EC) No 1493/1999 as regards the description, designation, presentation and protection of certain wine sector products [], shall automatically be protected under this Regulation. The Commission shall list them in the register provided for in Article 118n of this Regulation.

2. Member States shall, in respect of existing protected wine names referred to in paragraph 1, transmit to the Commission:

(a) the technical files as provided for in Article 118c(1);

(b) the national decisions of approval.

3. Wine names referred to in paragraph 1, for which the information referred to in paragraph 2 is not submitted by 31 December 2011, shall lose protection under this Regulation. The Commission shall take the corresponding formal step of removing such names from the register provided for in Article 118n.

4. Article 118r shall not apply in respect of existing protected wine names referred to in paragraph 1.

The Commission may decide, until 31 December 2014, at its own initiative and in accordance with the procedure referred to in Article 195(4), to cancel protection of existing protected wine names referred to in paragraph 1 if they do not meet the conditions laid down in Article 118b.

Article 118t

Fees

Member States may charge a fee to cover their costs, including those incurred in examining applications for protection, statements of objections, applications for amendments and requests for cancellations under this Subsection.

Subsection II

Traditional terms

Article 118u

Definitions

1. "Traditional term" means a term traditionally used in Member States for products referred to in Article 118a(1) to designate:

(a) that the product has a protected designation of origin or a protected geographical indication under Community or national law;

(b) the production or ageing method or the quality, colour, type of place, or a particular event linked to the history of the product with a protected designation of origin or a protected geographical indication.

2. Traditional terms shall be recognised, defined and protected by the Commission.

Article 118v

Protection

1. A protected traditional term may only be used for a product which has been produced in conformity with the definition referred to in Article 118u(1).

Traditional terms shall be protected against unlawful use.

Member States shall take the steps necessary to stop the unlawful use of protected traditional terms.

2. Traditional terms shall not become generic in the Community.

Section Ib

Labelling and presentation in the wine sector

Article 118w

Definition

For the purposes of this Section:

(a) "labelling" means any words, particulars, trademarks, brand name, pictorial matter or symbol placed on any packaging, document, notice, label, ring or collar accompanying or referring to a given product;

(b) "presentation" means any information conveyed to consumers by virtue of the packaging of the product concerned, including the form and type of bottles.

Article 118x

Applicability of horizontal rules

Save as otherwise provided for in this Regulation, Directive 89/104/EEC, Council Directive 89/396/EEC of 14 June 1989 on indications or marks identifying the lot to which a foodstuff belongs [], Directive 2000/13/EC of the European Parliament and of the Council of 20 March 2000 on the approximation of the laws of the Member States relating to the labelling presentation and adversity of foodstuffs [] and Directive 2007/45/EC of the European Parliament and of the Council of 5 September 2007 laying down rules on nominal quantities for pre-packed products [] shall apply to the labelling and presentation of products falling within their scopes.

Article 118y

Compulsory particulars

1. Labelling and presentation of the products referred to in paragraphs 1 to 11, 13, 15 and 16 of Annex XIb marketed in the Community or for export shall contain the following compulsory particulars:

(a) the designation for the category of the grapevine product in accordance with Annex XIb;

(b) for wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication:

(i) the term "protected designation of origin" or "protected geographical indication"; and

(ii) the name of the protected designation of origin or the protected geographical indication;

(c) the actual alcoholic strength by volume;

(d) an indication of provenance;

(e) an indication of the bottler or, in the case of sparkling wine, aerated sparkling wine, quality sparkling wine or quality aromatic sparkling wine, the name of the producer or vendor;

(f) an indication of the importer in the case of imported wines; and

(g) in the case of sparkling wine, aerated sparkling wine, quality sparkling wine or quality aromatic sparkling wine, an indication of the sugar content.

2. By way of derogation from paragraph 1(a) the reference to the category of the grapevine product may be omitted for wines whose labels include the name of a protected designation of origin or a protected geographical indication.

3. By way of derogation from paragraph 1(b) the reference to the terms "protected designation of origin" or "protected geographical indication" may be omitted in the following cases:

(a) where a traditional term as referred to in Article 118u(1)(a) is displayed on the label;

(b) where, in exceptional circumstances to be determined by the Commission, the name of the protected designation of origin or protected geographical indication is displayed on the label.

Article 118z

Optional particulars

1. Labelling and presentation of the products referred to in Article 118y(1) may in particular contain the following optional particulars:

(a) the vintage year;

(b) the name of one or more wine grape varieties;

(c) in the case of wines other than those referred to in Article 118y(1)(g), terms indicating the sugar content;

(d) for wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication, traditional terms as referred to in Article 118u(1)(b);

(e) the Community symbol indicating the protected designation of origin or the protected geographical indication;

(f) terms referring to certain production methods;

(g) for wines bearing a protected designation of origin or a protected geographical indication, the name of another geographical unit that is smaller or larger than the area underlying the designation of origin or geographical indication.

2. Without prejudice to Article 118j(3), as regards the use of particulars referred to in paragraph 1(a) and (b) for wines without a protected designation of origin or a protected geographical indication:

(a) Member States shall introduce laws, regulations or administrative provisions to ensure certification, approval and control procedures so as to guarantee the veracity of the information concerned;

(b) Member States may, on the basis of non-discriminatory and objective criteria and with due regard to loyal competition, for wine produced from wine grape varieties on their territory, draw up lists of excluded wine grape varieties, in particular if:

(i) there is a risk of confusion for consumers as to the true origin of the wine due to the fact that the given wine grape variety forms an integral part of an existing protected designation of origin or a protected geographical indication;

(ii) the relevant controls would not be cost effective due to the fact that the given wine grape variety represents a very small part of the Member State vineyard;

(c) mixtures of wines from different Member States shall not give rise to labelling of the wine grape variety or varieties unless the Member States concerned agree otherwise and ensure the feasibility of the relevant certification, approval and control procedures.

Article 118za

Languages

1. Compulsory and optional particulars referred to in Articles 118y and 118z shall, where expressed in words, appear in one or more of the official languages of the Community.

2. Notwithstanding paragraph 1, the name of a protected designation of origin or a protected geographical indication or a traditional term as referred to in Article 118u(1)(a) shall appear on the label in the language or languages for which the protection applies.

In the case of protected designations of origin or protected geographical indications or national specific designations using a non-Latin alphabet, the name may also appear in one or more official languages of the Community.

Article 118zb

Enforcement

The competent authorities of the Member States shall take measures to ensure that a product referred to in Article 118y(1) which is not labelled in conformity with this Section is not placed on, or is withdrawn from, the market.

12. the following Section shall be inserted in Chapter I of Title II of Part II:

"Section IIa

Production rules in the wine sector

Subsection I

Wine grape varieties

Article 120a

Classification of wine grape varieties

1. Products listed in Annex XIb and produced in the Community shall be made from wine grape varieties classifiable according to paragraph 2.

2. Subject to paragraph 3, Member States shall classify which wine grape varieties may be planted, replanted or grafted on their territories for the purpose of wine production.

Only wine grape varieties meeting the following conditions may be classified by Member States:

(a) the variety concerned belongs to the Vitis vinifera or comes from a cross between the species Vitis vinifera and other species of the genus Vitis;

(b) the variety is not one of the following: Noah, Othello, Isabelle, Jacquez, Clinton and Herbemont.

Where a wine grape variety is deleted from the classification referred to in the first subparagraph, grubbing-up of this variety shall take place within 15 years of its deletion.

3. Member States whose wine production does not exceed 50000 hectolitres per wine year, calculated on the basis of the average production during the latest five wine years, shall be exempted from the classification obligation referred to in paragraph 2.

However, also in the Member States referred to in the first subparagraph, only wine grape varieties complying with paragraph 2(a) and (b) may be planted, replanted or grafted for the purpose of wine production.

4. By way of derogation from the first and second subparagraphs of paragraph 2 and the second subparagraph of paragraph 3, the planting, replanting or grafting of the following wine grape varieties shall be allowed for scientific research and experimental purposes:

(a) wine grape varieties which are not classified as far as Member States referred to in paragraph 2 are concerned;

(b) wine grape varieties which do not comply with paragraph 2(a) and (b) as far as Member States referred to in paragraph 3 are concerned.

5. Areas planted with wine grape varieties for the purpose of wine production planted in breach of paragraphs 2, 3 and 4 shall be grubbed up.

However, there shall be no obligation to grub up such areas where the relevant production is intended exclusively for consumption by the wine-producers’ households.

6. Member States shall take the necessary measures to check compliance by producers with paragraphs 2 to 5.

Subsection II

Oenological practices and restrictions

Article 120b

Scope

This Subsection concerns the authorised oenological practices and the applicable restrictions applying to the production and commercialisation of products of the wine sector as well as the procedure for deciding on those practices and restrictions.

Article 120c

Oenological practices and restrictions

1. Only oenological practices authorised under Community law as laid down in Annex XVa or decided upon in accordance with Articles 120d and 120e shall be used in the production and conservation in the Community of products of the wine sector.

The first subparagraph shall not apply to:

(a) grape juice and concentrated grape juice;

(b) grape must and concentrated grape must intended for the preparation of grape juice.

2. Authorised oenological practices shall only be used for the purposes of ensuring proper vinification, proper preservation or proper refinement of the product.

3. Products of the wine sector shall be produced in the Community in accordance with the relevant restrictions laid down in Annex XVb.

4. Products covered by this Regulation, which have undergone unauthorised Community oenological practices or, where applicable, unauthorised national oenological practices or which contravene the restrictions laid down in Annex XVb, shall not be marketed in the Community.

Article 120d

Stricter rules decided by Member States

Member States may limit or exclude the use of certain oenological practices and provide for more stringent restrictions for wines authorised under Community law produced in their territory with a view to reinforcing the preservation of the essential characteristics of wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication and of sparkling wines and liqueur wines.

Member States shall communicate those limitations, exclusions and restrictions to the Commission, which shall bring them to the attention of the other Member States.

Article 120e

Authorisation of oenological practices and restrictions

1. Except for the oenological practices concerning enrichment, acidification and de-acidification laid down in Annex XVa for the specific products covered therein as well as the restrictions listed in Annex XVb, the authorisation of oenological practices and restrictions as regards the production and conservation of products of the wine sector shall be decided by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4).

2. Member States may allow the experimental use of unauthorised oenological practices under conditions to be determined by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4).

Article 120f

Authorisation criteria

When authorising oenological practices in accordance with the procedure referred to in Article 195(4), the Commission shall:

(a) base itself on the oenological practices recommended and published by the International Organisation of Vine and Wine (OIV) as well as on the results of experimental use of as yet unauthorised oenological practices;

(b) take into account the protection of human health;

(c) take into account the possible risk of consumers being misled due to their established expectations and perceptions, having regard to the availability and feasibility of informational means to exclude such risks;

(d) allow the preservation of the natural and essential characteristics of the wine and not cause a substantial change in the composition of the product concerned;

(e) ensure an acceptable minimum level of environmental care;

(f) respect the general rules concerning oenological practices and restrictions laid down in Annexes XVa and XVb respectively.

Article 120g

Methods of analysis

The methods of analysis for determining the composition of the products of the wine sector and the rules whereby it may be established whether these products have undergone processes contrary to the authorised oenological practices shall be those recommended and published by the OIV.

Where there are no methods and rules recommended and published by the OIV, corresponding methods and rules shall be adopted by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4).

Pending the adoption of such rules, the methods and rules to be used shall be the ones allowed by the Member State concerned.";

13. Article 121 shall be amended as follows:

(a) the following points shall be added to the first paragraph:

"(k) the rules concerning the designation of origin and geographical indications referred to in Subsection I of Section Ia, in particular derogations from the applicability of the rules and requirements laid down in that Subsection:

(i) in so far as pending applications for protection of designations of origin or geographical indications are concerned;

(ii) in so far as the production of certain wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication in a geographical area in proximity of the geographical area where the grapes originate is concerned;

(iii) in so far as traditional production practices of certain wines with a protected designation of origin are concerned;

(l) the rules concerning traditional terms referred to in Subsection II of Section Ia in particular concerning:

(i) the procedure conferring protection;

(ii) the specific level of protection;

(m) the rules concerning labelling and presentation referred to in Section Ib, in particular:

(i) details on the indication of provenance of the relevant product;

(ii) the terms of use of the optional particulars listed in Article 118z;

(iii) specific requirements relating to the indications concerning the vintage year and the wine grape variety displayed on labels as referred to in Article 118z(2);

(iv) further derogations in addition to those referred to in Article 118y(2) which provide that the reference to the category of the grapevine product may be omitted;

(v) rules concerning protection to be conferred in relation to the presentation of a given product.";

(b) the following paragraphs shall be added:

"The measures necessary for the implementation of the provisions concerning oenological practices and restrictions laid down in Subsection II of Section IIa and Annexes XVa and XVb, save as otherwise provided in those Annexes, shall be adopted by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4).

The measures referred to in the third paragraph may include, in particular:

(a) provisions to the effect that the Community oenological practices listed in Annex IV to Regulation (EC) No 1493/1999 are considered authorised oenological practices;

(b) authorised oenological practices and restrictions, including enrichment, acidification and de-acidification concerning sparkling wines, quality sparkling wines and quality aromatic sparkling wines;

(c) authorised oenological practices and restrictions concerning liqueur wines;

(d) subject to point C of Annex XVb, provisions regulating the blending and coupage of musts and wines;

(e) where Community rules on that matter do not exist, the purity and identification, specification of substances used in oenological practices;

(f) administrative rules for carrying out the oenological practices authorised;

(g) the conditions governing the holding, circulation and use of products not complying with Article 120c and possible exemptions from the requirements of that Article, as well as the establishment of criteria for the purpose of avoiding hardship in individual cases;

(h) the conditions under which Member States may authorise the holding, circulation and use of products not complying with Subsection II of Section IIa other than Article 120c, or with provisions implementing that Subsection.";

14. the following paragraphs shall be added to Article 122:

"Member States may, as regards the wine sector, recognise producer organisations under the same conditions as those set out in points (b) and (c) of the first paragraph and which apply rules of association which require their members, in particular, to:

(a) apply the rules adopted by the producer organisation relating to production reporting, production, marketing and protection of the environment;

(b) provide the information requested by the producer organisation for statistical purposes, in particular on growing areas and market evolution;

(c) pay penalties for infringement of obligations under the rules of association.

The following specific aims within the meaning of point (c) of the first paragraph may be pursued, in particular, in the wine sector:

(a) promoting and providing technical assistance for the use of environmentally sound cultivation practices and production techniques;

(b) promoting initiatives for the management of by-products of wine making and the management of waste in particular to protect the quality of water, soil and landscape and preserving or encouraging biodiversity;

(c) carrying out research into sustainable production methods and market developments;

(d) contributing to the achievement of support programmes as referred to in Section IVb of Chapter IV of Title I of Part II.";

15. Article 123(3) shall be amended as follows:

(a) the introductory words and points (a) and (b) shall be replaced by the following:

"Further to paragraph 1, Member States shall, with regard to the fruit and vegetables sector, and may, with regard to the wine sector, also recognise inter-branch organisations which:

(a) are made up of representatives of economic activities linked to the production of, trade in, or processing of the products of the sectors referred to in the introductory words;

(b) are formed on the initiative of all or some of the representatives referred to in point (a);";

(b) point (c) shall be amended as follows:

(i) the introductory words shall be replaced by the following:

"carry out one, and in the case of the fruit and vegetables sector, two or more, of the following activities in one or more regions of the Community, taking into account the interests of consumers, and, without prejudice to other sectors, in the wine sector taking into account public health and the interests of consumers:";

(ii) point (ii) shall be replaced by the following:

"(ii) helping to coordinate better the way the products of the fruit and vegetables and the wine sectors are placed on the market, in particular by means of research and market studies;";

(iii) point (iv) shall be replaced by the following:

"(iv) exploiting to a fuller extent the potential of the fruit and vegetables produced, and the potential of production in the wine sector;";

(iv) points (vii) and (viii) shall be replaced by the following:

"(vii) developing methods and instruments for improving product quality at all stages of production and marketing and, as regards the wine sector, also vinification;

(viii) exploiting the potential of organic farming and protecting and promoting such farming as well as designations of origin, quality labels and geographical indications;";

(v) point (x) shall be replaced by the following:

"(x) with regard to the fruit and vegetables sector, laying down rules, as regards the production and marketing rules referred to in points 2 and 3 of Annex XVIa, which are stricter than Community or national rules;";

(vi) the following point shall be added:

"(xi) with regard to the wine sector:

- providing information on particular characteristics of wine with a protected designation of origin or a protected geographical indication,

- encouraging moderate and responsible consumption of wine and informing on the harm linked to hazardous consumption patterns,

- carrying out promotion actions for wine, especially in third countries.";

16. the following Section shall be inserted in Chapter II of Title II of Part II:

"Section Ib

Rules concerning producer and inter-branch organisations in the wine sector

Article 125o

Recognition

1. Member States may recognise producer and inter-branch organisations which have lodged an application for recognition with the Member State concerned and the application contains evidence that the entity:

(a) as regards producer organisations:

(i) meets the requirements laid down in Article 122;

(ii) has a minimum number of members, to be laid down by the Member State concerned;

(iii) covers a minimum volume of marketable production, to be laid down by the Member State concerned, in the area where the organisation operates;

(iv) can carry out its activities properly, both over time and in terms of effectiveness and concentration of supply;

(v) effectively enables its members to obtain technical assistance in using environmentally sound cultivation practices;

(b) as regards inter-branch organisations:

(i) meets the requirements laid down in Article 123(3);

(ii) carries out its activities in one or more regions in the territory concerned;

(iii) represents a significant share of the production of, or trade in, products covered by this Regulation;

(iv) does not engage in the production, processing or marketing of products of the wine sector.

2. Producer organisations recognised in accordance with Regulation (EC) No 1493/1999 shall be considered as recognised producer organisations under this Article.

Organisations meeting the criteria set out in Article 123(3) and of paragraph (1)(b) of this Article, which have been recognised by Member States, shall be considered as recognised interbranch organisations under those provisions.

3. Articles 125b(2) and 125k(3) shall apply mutatis mutandis to producer and inter-branch organisations respectively in the wine sector. However:

(a) the periods referred to in Articles 125b(2)(a) and 125k(3)(c) respectively shall be four months;

(b) the applications for recognition referred to in Articles 125b(2)(a) and 125k(3)(c) shall be lodged with the Member State where the organisation has its headquarters;

(c) the annual notifications referred to in Articles 125b(2)(c) and 125k(3)(d) respectively shall be made by 1 March each year.";

17. in Article 129, the second sentence shall be replaced by the following:

"The tariff nomenclature resulting from the application of this Regulation, including, as the case may be, the definitions in Annex III and Annex XIb shall be included in the Common Customs Tariff.";

18. the following point shall be inserted in Article 130(1):

"(ga) wine;";

19. the following Article shall be inserted:

"Article 133a

Special security in the wine sector

1. For juice and musts falling under CN codes 200961, 200969 and 220430 for which the application of the Common Customs Tariff duties depends on the import price of the product, the actual amount of that price shall be verified either by checking every consignment or by using a flat-rate import value calculated by the Commission on the basis of price quotations for the same products in the countries of origin.

Should the declared entry price of the consignment be higher than the flat-rate import value, if such applies, increased by a margin adopted by the Commission that may not exceed the flat-rate value by more than 10 %, a security must be lodged equal to the import duties determined on the basis of the flat-rate import value.

If the entry price of the consignment is not declared, the application of Common Customs Tariff shall be dependent on the flat-rate import value or on the application, under conditions to be determined by the Commission, of the relevant provisions of customs legislation.

2. Should derogations by the Council referred to in points B.5 or C of Annex XVb be applied to imported products, importers shall lodge a security for those products with the designated customs authorities at the time of release for free circulation. The security shall be released on presentation by the importer of proof, to the satisfaction of the customs authorities of the Member State of release for free circulation, that the musts were made into grape juice, used in other products outside the wine sector or, if vinified, have been appropriately labelled.";

20. in Article 141(1), the introductory words shall be replaced by the following:

"An additional import duty shall apply to imports, subject to the rate of duty laid down in Articles 135 to 140a of one or more products of the cereals, rice, sugar, fruit and vegetables, processed fruit and vegetables, beef and veal, milk and milk products, pig meat, sheep meat and goat meat, eggs, poultry and bananas sectors, as well as of grape juice and grape must, in order to prevent or counteract adverse effects on the Community market which may result from those imports, if:";

21. the following Subsection shall be added to Section IV of Chapter II of Part III:

"Subsection V

Special provisions for imports of wine

Article 158a

Special import requirements for wine

1. Save as otherwise provided for, in particular in agreements concluded pursuant to Article 300 of the Treaty, the provisions concerning designations of origin and geographical indications and labelling set out in Subsection I of Section Ia of Chapter I of Title II of Part II, as well as Article 113d(1) of this Regulation shall apply to products falling under CN codes 200961, 200969 and 2204 which are imported into the Community.

2. Save as otherwise provided for in agreements concluded pursuant to Article 300 of the Treaty, products referred to in paragraph 1 of this Article shall be produced in accordance with oenological practices recommended and published by the OIV or authorised by the Community pursuant to this Regulation and its implementing measures.

3. The importation of the products referred to in paragraph 1 shall be subject to the presentation of:

(a) a certificate evincing compliance with the provisions referred to in paragraphs 1 and 2, to be drawn up by a competent body, included on a list to be made public by the Commission, in the product’s country of origin;

(b) an analysis report drawn up by a body or department designated by the product’s country of origin, in so far as the product is intended for direct human consumption.

4. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted by the Commission.";

22. the first subparagraph of Article 160(1) shall be replaced by the following:

"Where the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by inward processing arrangements, the Commission may, at the request of a Member State or on its own initiative, fully or partially suspend the use of inward processing arrangements for the products of the cereals, rice, sugar, olive oil and table olives, fruit and vegetables, processed fruit and vegetables, wine, beef and veal, milk and milk products, pigmeat, sheepmeat and goatmeat, eggs, poultrymeat and agricultural ethyl alcohol sectors. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within five working days following receipt of the request.";

23. the following point shall be inserted in Article 161(1):

"(dc) wine;";

24. the first subparagraph of Article 174(1) shall be replaced by the following:

"Where the Community market is disturbed or is liable to be disturbed by outward processing arrangements, the Commission may, at the request of a Member State or on its own initiative, fully or partially suspend the use of outward processing arrangements for the products of the cereals, rice, fruit and vegetables, processed fruit and vegetables, wine, beef and veal, pigmeat, sheepmeat and goatmeat and poultrymeat sectors. If the Commission receives a request from a Member State, it shall take a decision thereon within five working days following receipt of the request.";

25. Article 175 shall be replaced by the following:

"Article 175

Application of Articles 81 to 86 of the Treaty

Save as otherwise provided for in this Regulation, Articles 81 to 86 of the Treaty and implementation provisions thereof shall, subject to Articles 176 to 177 of this Regulation, apply to all agreements, decisions and practices referred to in Articles 81(1) and 82 of the Treaty which relate to the production of, or trade in, the products covered by this Regulation.";

26. Article 180 shall be replaced by the following:

"Article 180

Application of Articles 87, 88 and 89 of the Treaty

Articles 87, 88 and 89 of the Treaty shall apply to the production of, and trade in, the products referred to in Article 1.

However, Articles 87, 88 and 89 of the Treaty shall not apply to payments made under Articles 44 to 48, 102, 102a, 103, 103a, 103b, 103e, 103ga, 104, 105, 182 and 182a, Subsection III of Section IVa of Chapter III of Title I of Part II and Section IVb of Chapter IV of Title I of Part II of this Regulation by Member States in conformity with this Regulation. Nevertheless, with regard to Article 103n(4) only Article 88 of the Treaty shall not apply.";

27. the following Article shall be added to Chapter II of Part IV:

"Article 182a

National aid for distillation of wine in cases of crisis

1. From 1 August 2012, Member States may grant national aid to wine producers for the voluntary or mandatory distillation of wine in justified cases of crisis.

2. The aid referred to in paragraph 1 shall be proportionate and allow this crisis to be addressed.

3. The overall amount of aid available in a Member State in any given year for such aid shall not exceed 15 % of the globally available funds per Member State laid down in Annex Xb for that year.

4. Member States which wish to make use of the aid referred to in paragraph 1 shall submit a duly substantiated notification to the Commission. The Commission shall decide whether the measure is approved and aid may be granted.

5. The alcohol resulting from distillation referred to in paragraph 1 shall be used exclusively for industrial or energy purposes so as to avoid distortion of competition.

6. Detailed rules for the application of this Article may be adopted by the Commission.";

28. the following points shall be added to Article 184:

"7. to the European Parliament and the Council by 31 December 2011 on the implementation of the promotion measures in the wine sector referred to in Article 103p;

8. by the end of 2012 concerning the wine sector, in particular taking into account the experience gained with the implementation of the reform.";

29. the following Articles shall be inserted:

"Article 185a

Vineyard register and inventory

1. Member States shall maintain a vineyard register which contains updated information on the production potential.

2. Member States in which the total area planted with vines of wine grape varieties classifiable according to Article 120a(2) is less than 500 hectares shall not be subject to the obligation laid down in paragraph 1.

3. Member States, which provide for the measure "restructuring and conversion of vineyards" in their support programmes in accordance with Article 103q, shall, on the basis of the vineyard register, submit to the Commission by 1 March each year an updated inventory of their production potential.

4. Detailed rules concerning the vineyard register and the inventory shall be adopted by the Commission, in particular with regard to their use concerning monitoring and control of the production potential and concerning the measurement of areas.

Any time after 1 January 2016, the Commission may decide that paragraphs 1 to 3 no longer apply.

Article 185b

Compulsory declarations in the wine sector

1. Producers of grapes for wine making and producers of must and wine shall declare to the competent national authorities each year the quantities produced from the last harvest.

2. Member States may require merchants of grapes for wine making to declare each year the quantities marketed from the last harvest.

3. Producers of must and wine, and merchants other than retailers, shall declare to the competent national authorities each year their stocks of must and wine, whether from the harvest of the current year or from the harvest of preceding years. Must and wine imported from third countries shall be stated separately.

4. Detailed rules for the application of this Article may be adopted by the Commission and may, in particular, include rules on penalties to be applied in case of non-compliance with the communication requirements.

Article 185c

Accompanying documents and register in the wine sector

1. The products of the wine sector shall be put into circulation within the Community only with an officially authorised accompanying document.

2. Natural or legal persons or groups of persons who hold products covered by the wine sector in the exercise of their trade, in particular producers, bottlers and processors, as well as merchants to be determined by the Commission, shall keep inwards and outwards registers in respect of those products.

3. Detailed rules for the application of this Article may be adopted by the Commission.

Article 185d

Designation of responsible national authorities for the wine sector

1. Without prejudice to any other provisions of this Regulation concerning the determination of competent national authorities, Member States shall designate one or more authorities which shall be responsible for ensuring compliance with Community rules in the wine sector. In particular, Member States shall designate the laboratories authorised to carry out official analyses in the wine sector. The designated laboratories shall meet the general criteria for the operation of testing laboratories set out in ISO/IEC 17025.

2. Member States shall inform the Commission of the names and addresses of the authorities and laboratories referred to in paragraph 1. The Commission, without the assistance of the Committee referred to in Article 195(1), shall make this information public.";

30. the following Article shall be inserted:

"Article 188a

Reporting and evaluation in the wine sector

1. As concerns unlawful plantings planted after 31 August 1998, referred to in Article 85a, Member States shall communicate to the Commission by 1 March each year the areas which were planted with vines without a corresponding planting right after 31 August 1998, as well as the areas grubbed up in accordance with paragraph 1 of that Article.

2. As concerns the obligatory regularisation of unlawful plantings planted before 1 September 1998 referred to in Article 85b, Member States shall communicate to the Commission by 1 March of each of the relevant years:

(a) the areas planted with vines without a corresponding planting right before 1 September 1998;

(b) the areas regularised in accordance with paragraph 1 of that Article, the fees as provided for in that paragraph as well as the average value of the regional planting rights as provided for in paragraph 2 of that Article.

Member States shall, for the first time by 1 March 2010, communicate to the Commission the areas grubbed up in accordance with the first subparagraph of Article 85b(4).

The end of the transitional ban on new plantings on 31 December 2015 as provided for in Article 85g(1), shall not affect the obligations provided for in this paragraph.

3. As concerns aid applications in the context of the grubbing-up scheme set up in Subsection III of Section IVa of Chapter III of Title I of Part II, Member States shall notify the Commission by 1 March each year of the applications accepted, split by regions and by yield ranges, and the total amount of grubbing-up premiums paid by region.

For the preceding wine year, Member States shall notify the Commission by 1 December each year of:

(a) the areas grubbed up, split by regions and by yield ranges;

(b) the total amount of grubbing-up premiums paid by region.

4. As concerns exemptions from the eligibility for the participation in the grubbing-up scheme in accordance with Article 85u, Member States deciding to make use of the possibility provided for in paragraphs 4 to 6 of that Article shall communicate to the Commission by 1 August each year, concerning the grubbing-up measure to be implemented:

(a) the areas declared ineligible;

(b) the justification for ineligibility in accordance with Article 85u(4) and (5).

5. Member States shall submit to the Commission by 1 March each year, and for the first time by 1 March 2010, a report on the implementation of the measures provided for in their support programmes referred to in Section IVb of Chapter IV of Title I of Part II during the previous financial year.

Those reports shall list and describe the measures for which Community assistance under the support programmes was granted and shall, in particular, provide details on the implementation of the promotion measures referred to in Article 103p.

6. Member States shall, by 1 March 2011 and, a second time, by 1 March 2014, submit to the Commission an evaluation of the costs and benefits of the support programmes as well as an indication of how to increase their efficiency.

7. Detailed rules for the application of this Article shall be adopted by the Commission.";

31. the following Article shall be inserted:

"Article 190a

Transfer of amounts available in the wine sector to rural development

1. The amounts fixed in paragraph 2, based on historical expenditure under Regulation (EC) No 1493/1999 for intervention measures to regulate agricultural markets as referred to in Article 3(1)(b) of Regulation (EC) No 1290/2005, shall be available as additional Community funds for measures in wine-producing regions under the rural development programming financed under Regulation (EC) No 1698/2005.

2. The following amounts shall be available in the given calendar years:

- 2009: EUR 40660000,

- 2010: EUR 82110000,

- from 2011 onwards: EUR 122610000.

3. The amounts set in paragraph 2 shall be allocated among Member States in accordance with Annex Xc.";

32. the following paragraph shall be added to Article 194:

"The Commission may also determine the rules on the measurement of areas in the wine sector ensuring uniform application of Community provisions as laid down in this Regulation. Such rules may, in particular, relate to controls and rules governing the specific financial procedures for the improvement of controls.";

33. the following Article shall be added to Part VI:

"Article 194a

Compatibility with the integrated administration and control system

For the purposes of applying this Regulation in the wine sector, Member States shall ensure that the administration and control procedures, referred to in the first and the third paragraph of Article 194, which relate to areas, are compatible with the integrated administration control system (IACS) as regards the following elements:

(a) the computerised database;

(b) the identification systems for agricultural parcels referred to in Article 20(1) of Regulation (EC) No 1782/2003;

(c) the administrative checks.

The procedures shall allow, without any problems or conflicts, a common functioning or the exchange of data with the IACS.";

34. Article 195 shall be amended as follows:

(a) paragraph 1 shall be replaced by the following:

"1. The Commission shall be assisted by the Management Committee for the Common Organisation of Agricultural Markets (hereinafter referred to as the Management Committee).";

(b) the following paragraphs shall be added:

"3. The Commission shall also be assisted by a Regulatory Committee.

4. Where reference is made to this paragraph, Articles 5 and 7 of Decision 1999/468/EC shall apply.

The period laid down in Article 5(6) of Decision 1999/468/EC shall be set at three months.";

35. Article 196 shall be replaced by the following:

"Article 196

Organisation of the Management Committee

The organisation of the meetings of the Management Committee referred to in Article 195(1) shall take into account, in particular, the scope of its responsibilities, the specificities of the subject to be dealt with, and the need to involve appropriate expertise.";

36. the following Article shall be inserted:

"Article 203b

Transitional rules in the wine sector

The Commission may adopt the measures required to facilitate the transition from the arrangements provided for in Regulations (EC) No 1493/1999 and (EC) No 479/2008 to those laid down in this Regulation.";

37. the Annexes shall be amended as follows:

(a) Part IIIa, the text of which appears in Annex I to this Regulation, shall be inserted in Annex III;

(b) Annexes Xb, Xc, Xd and Xe, the text of which appears in Annex II to this Regulation, shall be inserted;

(c) Annex XIb, the text of which appears in Annex III to this Regulation, shall be inserted;

(d) Annexes XVa and XVb, the text of which appears in Annex IV to this Regulation, shall be inserted;

(e) point 47, the text of which appears in Annex V to this Regulation, shall be added to Annex XXII.

Article 2

Amendment to Regulation (EC) No 1184/2006

Article 1 of Regulation (EC) No 1184/2006 shall be replaced by the following:

"Article 1

This Regulation shall lay down the rules to be applied as regards the applicability of Articles 81 to 86 and certain provisions of Article 88 of the Treaty in relation to production of, or trade in, the products listed in Annex I to the Treaty with the exception of the products covered by Council Regulation (EC) No 1234/2007 of 22 October 2007 establishing a common organisation of agricultural markets and on specific provisions for certain agricultural products (Single CMO Regulation) [].

Article 3

Repeals and transitional continued applicability

1. Subject to paragraph 2, Regulation (EC) No 479/2008 shall be repealed.

References to the repealed Regulation shall be construed as references to Regulation (EC) No 1234/2007 and shall be read in accordance with the respective correlation table set out in Annex XXII to that Regulation.

2. Article 128(3) of Regulation (EC) No 479/2008 shall continue to apply for the measures and under the conditions set out therein.

Article 4

Entry into force

This Regulation shall enter into force on the seventh day following its publication in the Official Journal of the European Union.

It shall apply from 1 August 2009.

This Regulation shall be binding in its entirety and directly applicable in all Member States.

Done at Brussels, 25 May 2009.

For the Council

The President

J. Šebesta

[1] Opinion of 20 November 2008 (not yet published in the Official Journal).

[2] OJ L 299, 16.11.2007, p. 1.

[3] OJ L 148, 6.6.2008, p. 1.

[4] OJ L 214, 4.8.2006, p. 7.

[5] OJ C 319, 27.12.2006, p. 1.

[6] OJ L 83, 27.3.1999, p. 1.

[] OJ L 210, 31.7.2006, p. 25.

[] OJ L 124, 20.5.2003, p. 36.";

[] OJ L 39, 13.2.2008, p. 16.

[] OJ L 40, 11.2.1989, p. 1.

[] OJ L 11, 14.1.1994, p. 1.

[] OJ L 165, 30.4.2004, p. 1.

[] OJ L 118, 4.5.2002, p. 1.

[] OJ L 186, 30.6.1989, p. 21.

[] OJ L 109, 6.5.2000, p. 29.

[] OJ L 247, 21.9.2007, p. 17.";

[] OJ L 299, 16.11.2007, p. 1.".

--------------------------------------------------

ANNEX I

"Part IIIa: Definitions concerning the wine sector

Vine-related

1. "Grubbing-up" means the complete elimination of all vine stocks on an area planted with vines.

2. "Planting" means the definitive establishment of vine plants or parts of vine plants, whether or not grafted, with a view to producing grapes or to establishing a graft nursery.

3. "Grafting-on" means the grafting of a vine which has already been subject to a previous grafting.

Produce-related

4. "Fresh grapes" means the fruit of the vine used in making wine, ripe or even slightly raisined, which may be crushed or pressed by normal wine-cellar means and which may spontaneously produce alcoholic fermentation.

5. "Fresh grape must with fermentation arrested by the addition of alcohol" means a product which:

(a) has an actual alcoholic strength of not less than 12 % volume and not more than 15 % volume;

(b) is obtained by addition to unfermented grape must, which has a natural alcoholic strength of not less than 8,5 % volume and is exclusively derived from wine grape varieties classifiable according to Article 120a(2):

(i) either of neutral alcohol of vinous origin, including alcohol obtained from the distillation of dried grapes, having an actual alcoholic strength of not less than 96 % volume;

(ii) or of an unrectified product derived from the distillation of wine and having an actual alcoholic strength of not less than 52 % volume and not more than 80 % volume.

6. "Grape juice" means the unfermented but fermentable liquid product which:

(a) is obtained by appropriate treatment rendering it fit for consumption as it is;

(b) is obtained from fresh grapes or from grape must or by reconstitution. Where obtained by reconstitution, it shall be reconstituted from concentrated grape must or concentrated grape juice.

An actual alcoholic strength of the grape juice of not more than 1 % volume is permissible.

7. "Concentrated grape juice" means uncaramelised grape juice obtained by partial dehydration of grape juice carried out by any authorised method other than by direct heat in such a way that the figure indicated by a refractometer used in accordance with a method to be prescribed at a temperature of 20 °C is not less than 50,9 %.

An actual alcoholic strength of the concentrated grape juice of not more than 1 % volume is permissible.

8. "Wine lees" means the residue:

(a) accumulating in vessels containing wine after fermentation, during storage or after authorised treatment;

(b) obtained from filtering or centrifuging the product referred to in (a);

(c) accumulating in vessels containing grape must during storage or after authorised treatment; or

(d) obtained from filtering or centrifuging the product referred to in (c).

9. "Grape marc" means the residue from the pressing of fresh grapes, whether or not fermented.

10. "Piquette" means a product obtained by:

(a) the fermentation of untreated grape marc macerated in water; or

(b) leaching fermented grape marc with water.

11. "Wine fortified for distillation" means a product which:

(a) has an actual alcoholic strength of not less than 18 % volume and not more than 24 % volume;

(b) is obtained exclusively by the addition to wine containing no residual sugar of an unrectified product derived from the distillation of wine and having a maximum actual alcoholic strength of 86 % volume; or

(c) has a maximum volatile acidity of 1,5 grams per litre, expressed as acetic acid.

12. "Cuvée" means:

(a) the grape must;

(b) the wine; or

(c) the mixture of grape musts and/or wines with different characteristics, intended for the preparation of a specific type of sparkling wine.

Alcoholic strength

13. "Actual alcoholic strength by volume" means the number of volumes of pure alcohol contained at a temperature of 20 °C in 100 volumes of the product at that temperature.

14. "Potential alcoholic strength by volume" means the number of volumes of pure alcohol at a temperature of 20 °C capable of being produced by total fermentation of the sugars contained in 100 volumes of the product at that temperature.

15. "Total alcoholic strength by volume" means the sum of the actual and potential alcoholic strengths.

16. "Natural alcoholic strength by volume" means the total alcoholic strength by volume of a product before any enrichment.

17. "Actual alcoholic strength by mass" means the number of kilograms of pure alcohol contained in 100 kilograms of product.

18. "Potential alcoholic strength by mass" means the number of kilograms of pure alcohol capable of being produced by total fermentation of the sugars contained in 100 kilograms of product.

19. "Total alcoholic strength by mass" means the sum of the actual and potential alcoholic strength."

--------------------------------------------------

ANNEX II

"

"

ANNEX Xb

BUDGET FOR SUPPORT PROGRAMMES (REFERRED TO IN ARTICLE 103N(1))

in 1000 EUR |

Budget year | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | from 2014 onwards |

BG | 15608 | 21234 | 22022 | 27077 | 26742 | 26762 |

CZ | 2979 | 4076 | 4217 | 5217 | 5151 | 5155 |

DE | 22891 | 30963 | 32190 | 39341 | 38867 | 38895 |

EL | 14286 | 19167 | 19840 | 24237 | 23945 | 23963 |

ES | 213820 | 284219 | 279038 | 358000 | 352774 | 353081 |

FR | 171909 | 226814 | 224055 | 284299 | 280311 | 280545 |

IT [1] | 238223 | 298263 | 294135 | 341174 | 336736 | 336997 |

CY | 2749 | 3704 | 3801 | 4689 | 4643 | 4646 |

LT | 30 | 37 | 45 | 45 | 45 | 45 |

LU | 344 | 467 | 485 | 595 | 587 | 588 |

HU | 16816 | 23014 | 23809 | 29455 | 29081 | 29103 |

MT | 232 | 318 | 329 | 407 | 401 | 402 |

AT | 8038 | 10888 | 11313 | 13846 | 13678 | 13688 |

PT | 37802 | 51627 | 53457 | 65989 | 65160 | 65208 |

RO | 42100 | 42100 | 42100 | 42100 | 42100 | 42100 |

SI | 3522 | 3770 | 3937 | 5119 | 5041 | 5045 |

SK | 2938 | 4022 | 4160 | 5147 | 5082 | 5085 |

UK | 0 | 61 | 67 | 124 | 120 | 120 |

""

ANNEX Xc

BUDGET ALLOCATION FOR RURAL DEVELOPMENT (REFERRED TO IN ARTICLE 190A(3))

in 1000 EUR |

Budget year | 2009 | 2010 | From 2011 onwards |

BG | — | — | — |

CZ | — | — | — |

DE | — | — | — |

EL | — | — | — |

ES | 15491 | 30950 | 46441 |

FR | 11849 | 23663 | 35512 |

IT | 13160 | 26287 | 39447 |

CY | — | — | — |

LT | — | — | — |

LU | — | — | — |

HU | — | — | — |

MT | — | — | — |

AT | — | — | — |

PT | — | — | — |

RO | — | — | — |

SI | — | 1050 | 1050 |

SK | — | — | — |

UK | 160 | 160 | 160 |

""

ANNEX Xd

BUDGET FOR THE GRUBBING-UP SCHEME

The budget available for the grubbing-up scheme referred to in Article 85s(3) shall be:

(a) for the wine year 2008/2009 (2009 budget year): EUR 464000000;

(b) for the wine year 2009/2010 (2010 budget year): EUR 334000000;

(c) for the wine year 2010/2011 (2011 budget year): EUR 276000000.

""

ANNEX Xe

AREAS WHICH MEMBER STATES MAY DECLARE INELIGIBLE FOR THE GRUBBING-UP SCHEME (REFERRED TO IN ARTICLE 85U(1), (2) AND (5))

in ha |

Member State | Total area planted with vines | Areas referred to in Article 85u(5) |

BG | 135760 | 4073 |

CZ | 19081 | 572 |

DE | 102432 | 3073 |

EL | 69907 | 2097 |

ES | 1099765 | 32993 |

FR | 879859 | 26396 |

IT | 730439 | 21913 |

CY | 15023 | 451 |

LU | 1299 | 39 |

HU | 85260 | 2558 |

MT | 910 | 27 |

AT | 50681 | 1520 |

PT | 238831 | 7165 |

RO | 178101 | 5343 |

SI | 16704 | 501 |

SK | 21531 | 646 |

"

"

[*] The national ceilings in Annex VIII to Regulation (EC) No 1782/2003 for Italy corresponding to years 2008, 2009 and 2010 are reduced by EUR 20 million and those amounts have been included in the budget amounts of Italy for the years 2009, 2010 and 2011 as laid down in this table.

--------------------------------------------------

ANNEX III

"

"ANNEX XIb

CATEGORIES OF GRAPEVINE PRODUCTS

1. Wine

Wine shall be the product obtained exclusively from the total or partial alcoholic fermentation of fresh grapes, whether or not crushed, or of grape must.

Wine shall:

(a) have, whether or not following application of the processes specified in point B of Annex XVa, an actual alcoholic strength of not less than 8,5 % volume provided that the wine derives exclusively from grapes harvested in wine-growing zones A and B referred to in the Appendix to this Annex, and of not less than 9 % volume in other wine-growing zones;

(b) have, by way of derogation from the otherwise applicable minimum actual alcoholic strength, where it has a protected designation of origin or a protected geographical indication, whether or not following application of the processes specified in point B of Annex XVa, an actual alcoholic strength of not less than 4,5 % volume;

(c) have a total alcoholic strength of not more than 15 % volume. However, by way of derogation:

- the upper limit for the total alcoholic strength may reach up to 20 % volume for wines which have been produced without any enrichment from certain wine-growing areas of the Community, to be decided by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4),

- the upper limit for the total alcoholic strength may exceed 15 % volume for wines with a protected designation of origin which have been produced without enrichment;

(d) have, subject to derogations which may be adopted by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4), a total acidity content, expressed as tartaric acid, of not less than 3,5 grams per litre or 46,6 milliequivalents per litre.

"Retsina" shall be wine produced exclusively in the geographical territory of Greece using grape must treated with resin from the Aleppo pine. The use of Aleppo pine resin is permitted solely for the purpose of obtaining "Retsina" wine under the conditions laid down in Greece’s applicable provision.

By way of derogation from point (b) "Tokaji eszencia" and "Tokajská esencia" are considered wine.

2. New wine still in fermentation

New wine still in fermentation shall be the product in which the alcoholic fermentation is not yet complete and which is not yet separated from its lees.

3. Liqueur wine

Liqueur wine shall be the product:

(a) which has an actual alcoholic strength of not less than 15 % volume and not more than 22 % volume;

(b) which has a total alcoholic strength of not less than 17,5 % volume, except for certain liqueur wines with a designation of origin or with a geographical indication appearing on a list to be drawn up by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4);

(c) which is obtained from:

- grape must in fermentation,

- wine,

- a combination of the above products, or

- grape must or a mixture thereof with wine in so far as liqueur wines, to be determined by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4), with a protected designation of origin or a protected geographical indication are concerned;

(d) which has an initial natural alcoholic strength of not less than 12 % volume except for certain liqueur wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication appearing on a list to be drawn up by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4);

(e) to which the following has been added:

(i) individually or in combination:

- neutral alcohol of vine origin, including alcohol produced from the distillation of dried grapes, having an actual alcoholic strength of not less than 96 % volume,

- wine or dried grape distillate, having an actual alcoholic strength of not less than 52 % volume and not more than 86 % volume;

(ii) together with one or more of the following products where appropriate:

- concentrated grape must,

- a combination of one of the products referred to in point (e)(i) with a grape must referred to in the first and fourth indent of point (c);

(f) to which, by way of derogation from point (e), has been added, in so far as certain liqueur wines with a protected designation of origin or a protected geographical indication are concerned which appear on a list to be drawn up by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4):

(i) either of products listed in point (e)(i) individually or in combination; or

(ii) one or more of the following products:

- wine alcohol or dried grape alcohol with an actual alcoholic strength of not less than 95 % volume and not more than 96 % volume,

- spirits distilled from wine or from grape marc, with an actual alcoholic strength of not less than 52 % volume and not more than 86 % volume,

- spirits distilled from dried grapes, with an actual alcoholic strength of not less than 52 % volume and of less than 94,5 % volume; and

(iii) one or more of the following products, where appropriate:

- partially fermented grape must obtained from raisined grapes,

- concentrated grape must obtained by the action of direct heat, complying, with the exception of this operation, with the definition of concentrated grape must,

- concentrated grape must,

- a combination of one of the products listed in point (f)(ii) with a grape must referred to in the first and fourth indents of point (c).

4. Sparkling wine

Sparkling wine shall be the product:

(a) which is obtained by first or second alcoholic fermentation:

- from fresh grapes,

- from grape must, or,

- from wine;

(b) which, when the container is opened, releases carbon dioxide derived exclusively from fermentation;

(c) which has an excess pressure, due to carbon dioxide in solution, of not less than 3 bar when kept at a temperature of 20 °C in closed containers; and

(d) for which the total alcoholic strength of the cuvées intended for their preparation shall not be less than 8,5 % volume.

5. Quality sparkling wine

Quality sparkling wine shall be the product:

(a) which is obtained by first or second alcoholic fermentation:

- from fresh grapes,

- from grape must, or

- from wine;

(b) which, when the container is opened, releases carbon dioxide derived exclusively from fermentation;

(c) which has an excess pressure, due to carbon dioxide in solution, of not less than 3,5 bar when kept at a temperature of 20 °C in closed containers; and

(d) for which the total alcoholic strength of the cuvées intended for their preparation shall not be less than 9 % volume.

6. Quality aromatic sparkling wine

Quality aromatic sparkling wines shall be the quality sparkling wine:

(a) which is obtained only by making use, when constituting the cuvée, of grape must or grape must in fermentation which is derived from specific wine grape varieties on a list to be drawn up by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4). Quality aromatic sparkling wines traditionally produced using wines when constituting the cuvée, shall be determined by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4);

(b) which has an excess pressure, due to carbon dioxide in solution, of not less than 3 bar when kept at a temperature of 20 oC in closed containers;

(c) of which the actual alcoholic strength may not be less than 6 % volume; and

(d) of which the total alcoholic strength may not be less than 10 % volume.

Specific rules concerning other supplementary characteristics or conditions of production and circulation shall be adopted by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4).

7. Aerated sparkling wine

Aerated sparkling wine shall be the product which:

(a) is obtained from wine without a protected designation of origin or a protected geographical indication;

(b) releases, when the container is opened, carbon dioxide derived wholly or partially from an addition of that gas; and

(c) has an excess pressure, due to carbon dioxide in solution, of not less than 3 bar when kept at a temperature of 20 °C in closed containers.

8. Semi-sparkling wine

Semi-sparkling wine shall be the product which:

(a) is obtained from wine provided that such wine has a total alcoholic strength of not less than 9 % volume;

(b) has an actual alcoholic strength of not less than 7 % volume;

(c) has an excess pressure, due to endogenous carbon dioxide in solution of not less than 1 bar and not more than 2,5 bar when kept at a temperature of 20 °C in closed containers; and

(d) is placed in containers of 60 litres or less.

9. Aerated semi-sparkling wine

Aerated semi-sparkling wine shall be the product which:

(a) is obtained from wine;

(b) has an actual alcoholic strength of not less than 7 % volume and a total alcoholic strength of not less than 9 % volume;

(c) has an excess pressure of not less than 1 bar and not more than 2,5 bar when kept at a temperature of 20 °C in closed containers due to carbon dioxide in solution which has been wholly or partially added; and

(d) is placed in containers of 60 litres or less.

10. Grape must

Grape must shall be the liquid product obtained naturally or by physical processes from fresh grapes. An actual alcoholic strength of the grape must of not more than 1 % volume is permissible.

11. Partially fermented grape must

Grape must in fermentation shall be the product obtained from the fermentation of grape must which has an actual alcoholic strength of more than 1 % volume but less than three fifths of its total alcoholic strength by volume.

12. Partially fermented grape must extracted from raisined grapes

Grape must in fermentation extracted from raisined grapes shall be the product obtained from the partial fermentation of grape must obtained from raisined grapes, the total sugar content of which before fermentation is at least 272 grams per litre and the natural and actual alcoholic strength of which shall not be less than 8 % volume. However, certain wines, to be determined by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4), that meet these requirements shall not be considered as grape must in fermentation extracted from raisined grapes.

13. Concentrated grape must

Concentrated grape must shall be uncaramelised grape must which is obtained by partial dehydration of grape must carried out by any authorised method other than by direct heat in such a way that the figure indicated by a refractometer used in accordance with a method to be prescribed in accordance with Article 120g at a temperature of 20 °C is not less than 50,9 %.

An actual alcoholic strength of the concentrated grape must of not more than 1 % volume is permissible.

14. Rectified concentrated grape must

Rectified concentrated grape must shall be the liquid uncaramelised product which:

(a) is obtained by partial dehydration of grape must carried out by any authorised method other than direct heat in such a way that the figure indicated by a refractometer used in accordance with a method to be prescribed in accordance with Article 120g at a temperature of 20 °C is not less than 61,7 %;

(b) has undergone authorised treatment for de-acidification and elimination of constituents other than sugar;

(c) has the following characteristics:

- a pH of not more than 5 at 25 Brix,

- an optical density at 425 nm for a thickness of 1 cm of not more than 0,100 in grape must concentrated at 25 Brix,

- a sucrose content undetectable by a method of analysis to be defined,

- a Folin-Ciocalteu index of not more than 6,00 at 25 °Brix,

- a titratable acidity of not more than 15 milliequivalents per kilogram of total sugars,

- a sulphur dioxide content of not more than 25 milligrams per kilogram of total sugars,

- a total cation content of not more than 8 milliequivalents per kilogram of total sugars,

- a conductivity at 25 °Brix and 20 °C of not more than 120 micro-Siemens/cm,

- a hydroxymethylfurfural content of not more than 25 milligrams per kilogram of total sugars,

- presence of mesoinositol.

An actual alcoholic strength of the rectified concentrated grape must of not more than 1 % volume is permissible.

15. Wine from raisined grapes

Wine from raisined grapes shall be the product which:

(a) is produced without enrichment, from grapes left in the sun or shade for partial dehydration;

(b) has a total alcoholic strength of at least 16 % volume and an actual alcoholic strength of at least 9 % volume; and

(c) has a natural alcoholic strength of a least 16 % volume (or 272 grams sugar/litre).

16. Wine of overripe grapes

Wine of overripe grapes shall be the product which:

(a) is produced without enrichment;

(b) has a natural alcoholic strength of more than 15 % volume; and

(c) has a total alcoholic strength of not less than 15 % volume and an actual alcoholic strength of not less than 12 % volume.

Member States may prescribe a period of ageing for this product.

17. Wine vinegar

Wine vinegar shall be vinegar which:

(a) is obtained exclusively by acetous fermentation of wine; and

(b) has a total acidity of not less than 60 grams per litre expressed as acetic acid.

Appendix to Annex XIb

Wine growing zones

The wine-growing zones shall be the following:

1. Wine-growing zone A comprises:

(a) in Germany : the areas planted with vines other than those included in paragraph 2(a);

(b) in Luxembourg : the Luxembourg wine-growing region;

(c) in Belgium, Denmark, Ireland, the Netherlands, Poland, Sweden and the United Kingdom : the wine-growing areas of these countries;

(d) in the Czech Republic : the wine growing region of Čechy.

2. Wine-growing zone B comprises:

(a) in Germany, the areas planted with vines in the specified region Baden;

(b) in France, the areas planted with vines in the departments not mentioned in this Annex and in the following departments:

— in Alsace : Bas-Rhin, Haut-Rhin,

— in Lorraine : Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges,

— in Champagne : Aisne, Aube, Marne, Haute-Marne, Seine-et-Marne,

— in the Jura : Ain, Doubs, Jura, Haute-Saône,

— in Savoie : Savoie, Haute-Savoie, Isère (commune de Chapareillan),

— in the Val de Loire : Cher, Deux-Sèvres, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Loiret, Maine-et-Loire, Sarthe, Vendée, Vienne, and the areas planted with vines in the arrondissement of Cosne-sur-Loire in the department of Nièvre;

(c) in Austria, the Austrian wine-growing area;

(d) in the Czech Republic, the wine-growing region of Morava and the areas planted with vines not included in paragraph 1(d);

(e) in Slovakia, the areas planted with vines in the following regions: Malokarpatská vinohradnícka oblast, Južnoslovenská vinohradnícka oblast, Nitrianska vinohradnícka oblast, Stredoslovenská vinohradnícka oblast, Východoslovenská vinohradnícka oblast and the wine growing areas not included in paragraph 3(f);

(f) in Slovenia, the areas planted with vines in the following regions:

— in the Podravje region : Štajerska Slovenija, Prekmurje,

— in the Posavje region : Bizeljsko Sremič, Dolenjska and Bela krajina, and the areas planted with vines in the regions not included in paragraph 4(d);

(g) in Romania, in the area of Podișul Transilvaniei.

3. Wine-growing zone C I comprises:

(a) in France, areas planted with vines:

- in the following departments: Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Aveyron, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Côte-d’Or, Dordogne, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Isère (with the exception of the commune of Chapareillan), Landes, Loire, Haute-Loire, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Nièvre (except for the arrondissement of Cosne-sur-Loire), Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Rhône, Saône-et-Loire, Tarn, Tarn-et-Garonne, Haute-Vienne, Yonne,

- in the arrondissements of Valence and Die in the department of Drôme (except for the cantons of Dieulefit, Loriol, Marsanne and Montélimar),

- in the arrondissement of Tournon, in the cantons of Antraigues, Burzet, Coucouron, Montpezat-sous-Bauzon, Privas, Saint-Etienne de Lugdarès, Saint-Pierreville, Valgorge and la Voulte-sur-Rhône of the department of Ardèche;

(b) in Italy, areas planted with vines in the Valle d’Aosta region and in the provinces of Sondrio, Bolzano, Trento and Belluno;

(c) in Spain, areas planted with vines in the provinces of A Coruña, Asturias, Cantabria, Guipúzcoa and Vizcaya;

(d) in Portugal, areas planted with vines in that part of the region of Norte which corresponds to the designated wine area of "Vinho Verde" as well as the "Concelhos de Bombarral, Lourinhã, Mafra e Torres Vedras" (with the exception of "Freguesias da Carvoeira e Dois Portos"), belonging to the "Região viticola da Extremadura",

(e) in Hungary, all areas planted with vines,

(f) in Slovakia, areas planted with vines in the Tokajská vinohradnícka oblast,

(g) in Romania, areas planted with vines not included in paragraphs 2(g) or 4(f).

4. Wine-growing zone C II comprises:

(a) in France, areas planted with vines:

- in the following departments: Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales (except for the cantons of Olette and Arles-sur-Tech), Vaucluse,

- in the part of the department of Var bounded in the south by the northern limit of the communes of Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour and Sainte-Maxime,

- in the arrondissement of Nyons and the canton of Loriol-sur-Drôme in the department of Drôme,

- in those parts of the department of Ardèche not listed in paragraph 3(a);

(b) in Italy, areas planted with vines in the following regions: Abruzzo, Campania, Emilia-Romagna, Friuli-Venezia Giulia, Lazio, Liguria, Lombardy (except for the province of Sondrio), Marche, Molise, Piedmont, Tuscany, Umbria, Veneto (except for the province of Belluno), including the islands belonging to those regions, such as Elba and the other islands of the Tuscan archipelago, the Ponziane islands, Capri and Ischia;

(c) in Spain, areas planted with vines in the following provinces:

- Lugo, Orense, Pontevedra,

- Ávila (except for the communes which correspond to the designated wine "comarca" of Cebreros), Burgos, León, Palencia, Salamanca, Segovia, Soria, Valladolid, Zamora,

- La Rioja,

- Álava,

- Navarra,

- Huesca,

- Barcelona, Girona, Lleida,

- in that part of the province of Zaragoza which lies to the north of the river Ebro,

- in those communes of the province of Tarragona included in the Penedés designation of origin,

- in that part of the province of Tarragona which corresponds to the designated wine "comarca" of Conca de Barberá;

(d) in Slovenia, areas planted with vines in the following regions: Brda or Goriška Brda, Vipavska dolina or Vipava, Kras and Slovenska Istra;

(e) in Bulgaria, areas planted with vines in the following regions: Dunavska Ravnina (Дунавска равнина), Chernomorski Rayon (Черноморски район), Rozova Dolina (Розова долина);

(f) in Romania, areas planted with vines in the following regions: Dealurile Buzăului, Dealu Mare, Severinului and Plaiurile Drâncei, Colinele Dobrogei, Terasele Dunării, the South wine region, including sands and other favourable regions.

5. Wine-growing zone C III (a) comprises:

(a) in Greece, areas planted with vines in the following nomoi: Florina, Imathia, Kilkis, Grevena, Larisa, Ioannina, Levkas, Akhaia, Messinia, Arkadia, Korinthia, Iraklio, Khania, Rethimni, Samos, Lasithi and the island of Thira (Santorini);

(b) in Cyprus, areas planted with vines located at altitudes exceeding 600 metres;

(c) in Bulgaria, areas planted with vines not included in paragraph 4(e).

6. Wine-growing zone C III (b) comprises:

(a) in France, areas planted with vines:

- in the departments of Corsica,

- in that part of the department of Var situated between the sea and a line bounded by the communes (which are themselves included) of Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour and Sainte-Maxime,

- in the cantons of Olette and Arles-sur-Tech in the department of Pyrénées-Orientales;

(b) in Italy, areas planted with vines in the following regions: Calabria, Basilicata, Apulia, Sardinia and Sicily, including the islands belonging to those regions, such as Pantelleria and the Lipari, Egadi and Pelagian islands;

(c) in Greece, areas planted with vines not listed in paragraph 5(a);

(d) in Spain: areas planted with vines not included in paragraphs 3(c) or 4(c);

(e) in Portugal, areas planted with vines in the regions not included in paragraph 3(d);

(f) in Cyprus, areas planted with vines located at altitudes not exceeding 600 metres;

(g) in Malta, areas planted with vines.

7. The demarcation of the territories covered by the administrative units referred to in this Annex is that resulting from the national provisions in force on 15 December 1981 and, for Spain, from the national provisions in force on 1 March 1986 and, for Portugal, from the national provisions in force on 1 March 1998.

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ANNEX IV

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ANNEX XVa

ENRICHMENT, ACIDIFICATION AND DE-ACIDIFICATION IN CERTAIN WINE-GROWING ZONES

A. Enrichment limits

1. Where climatic conditions have made it necessary in certain wine-growing zones of the Community referred to in the Appendix to Annex XIb, the Member States concerned may allow to supplement the natural alcoholic strength by volume of fresh grapes, grape must, grape must in fermentation, new wine still in fermentation and wine obtained from wine grape varieties classifiable according to Article 120a(2).

2. The increase in natural alcoholic strength by volume shall be achieved by means of the oenological practices referred to in point B and shall not exceed the following limits:

(a) 3 % volume in wine-growing zone A referred to in the Appendix to Annex XIb;

(b) 2 % volume in wine-growing zone B referred to in the Appendix to Annex XIb;

(c) 1,5 % volume in wine-growing zones C referred to in the Appendix to Annex XIb.

3. In years when climatic conditions have been exceptionally unfavourable, Member States may request that the limit(s) laid down in paragraph 2 be raised by 0,5 %. In response to such a request, the Commission will present the draft legislative measure to the Management Committee foreseen in Article 195(1) as soon as possible. The Commission will endeavour to take a decision within four weeks after the request has been lodged.

B. Enrichment processes

1. The increase in natural alcoholic strength by volume provided for in point A shall only be effected:

(a) in respect of fresh grapes, grape must in fermentation or new wine still in fermentation, by adding sucrose, concentrated grape must or rectified concentrated grape must;

(b) in respect of grape must, by adding sucrose, concentrated grape must or rectified concentrated grape must, or by partial concentration, including reverse osmosis;

(c) in respect of wine, by partial concentration through cooling.

2. The processes referred to in paragraph 1 shall be mutually exclusive where wine or grape must is enriched with concentrated grape must or rectified concentrated grape must and an aid is paid under Article 103y.

3. The addition of sucrose provided for in paragraph 1(a) and (b) may only be performed by dry sugaring and only in the following areas:

(a) wine-growing zone A referred to in the Appendix to Annex XIb;

(b) wine-growing zone B referred to in the Appendix to Annex XIb;

(c) wine-growing zone C referred to in the Appendix to Annex XIb, with the exception of vineyards in Italy, Greece, Spain, Portugal, Cyprus and vineyards in the French departments under jurisdiction of the courts of appeal of:

- Aix-en-Provence,

- Nîmes,

- Montpellier,

- Toulouse,

- Agen,

- Pau,

- Bordeaux,

- Bastia.

However, enrichment by dry sugaring may be authorised by the national authorities as an exception in the abovementioned French departments. France shall notify the Commission and the other Member States forthwith of any such authorisations.

4. The addition of concentrated grape must or rectified concentrated grape must shall not have the effect of increasing the initial volume of fresh crushed grapes, grape must, grape must in fermentation or new wine still in fermentation by more than 11 % in wine-growing zone A, 8 % in wine-growing zone B and 6,5 % in wine-growing zone C referred to in the Appendix to Annex XIb.

5. The concentration of grape must or of wine subjected to the processes referred to in paragraph 1:

(a) shall not have the effect of reducing the initial volume of these products by more than 20 %;

(b) shall, notwithstanding point A(2)(c), not increase the natural alcoholic strength of these products by more than 2 % volume.

6. The processes referred to in paragraphs 1 and 5 shall not raise the total alcoholic strength of the fresh grapes, grape must, grape must in fermentation, new wine still in fermentation, or wine:

(a) in wine-growing zone A referred to in the Appendix to Annex XIb to more than 11,5 % volume;

(b) in wine-growing zone B referred to in the Appendix to Annex XIb to more than 12 % volume;

(c) in wine-growing zone C I referred to in the Appendix to Annex XIb to more than 12,5 % volume;

(d) in wine-growing zone C II referred to in the Appendix to Annex XIb to more than 13 % volume; and

(e) in wine-growing zone C III referred to in the Appendix to Annex XIb to more than 13,5 % volume.

7. By way of derogation from paragraph 6, Member States may:

(a) in relation to red wine, raise the upper limit of total alcoholic strength of the products referred to in paragraph 6 to 12 % volume in wine-growing zone A and 12,5 % volume in wine-growing zone B referred to in the Appendix to Annex XIb;

(b) raise the total alcoholic strength by volume of the products referred to in paragraph 6 for the production of wines with a designation of origin to a level to be determined by Member States.

C. Acidification and de-acidification

1. Fresh grapes, grape must, grape must in fermentation, new wine still in fermentation and wine may be subject to:

(a) de-acidification in wine-growing zones A, B and C I referred to in the Appendix to Annex XIb;

(b) acidification and de-acidification in wine-growing zones C I, C II and C III (a) referred to in the Appendix to Annex XIb, without prejudice to paragraph 7; or

(c) acidification in wine-growing zone C III (b) referred to in the Appendix to Annex XIb.

2. Acidification of the products, other than wine, referred to in paragraph 1 may be carried out only up to a limit of 1,50 g/l expressed as tartaric acid, or 20 milliequivalents per litre.

3. Acidification of wines may be carried out only up to a limit of 2,50 g/l expressed as tartaric acid, or 33,3 milliequivalents per litre.

4. De-acidification of wines may be carried out only up to a limit of 1 g/l expressed as tartaric acid, or 13,3 milliequivalents per litre.

5. Grape must intended for concentration may be partially de-acidified.

6. Notwithstanding paragraph 1, in years when climatic conditions have been exceptional, Member States may authorise acidification of the products referred to in paragraph 1 in wine-growing zones A and B, referred to in the Appendix to Annex XIb, under the conditions referred to in paragraphs 2 and 3.

7. Acidification and enrichment, except by way of derogation to be decided by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4), and acidification and de-acidification of one and the same product shall be mutually exclusive processes.

D. Processes

1. None of the processes referred to in points B and C, with the exception of the acidification and de-acidification of wines, shall be authorised unless carried out, under conditions to be determined by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4), at the time when the fresh grapes, grape must, grape must in fermentation or new wine still in fermentation are being turned into wine or into any other beverage intended for direct human consumption referred to in Article 1(1)(l) other than sparkling wine or aerated sparkling wine in the wine-growing zone where the fresh grapes used were harvested.

2. The concentration of wines shall take place in the wine-growing zone where the fresh grapes used were harvested.

3. Acidification and de-acidification of wines shall take place only in the wine making undertaking and in the wine-growing zone where the grapes used to produce the wine in question were harvested.

4. Each of the processes referred to in paragraphs 1, 2 and 3 shall be notified to the competent authorities. The same shall apply in respect of the quantities of concentrated grape must rectified concentrated grape must or sucrose held in the exercise of their profession by natural or legal persons or groups of persons, in particular producers, bottlers, processors and merchants to be determined by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4), at the same time and in the same place as fresh grapes, grape must, grape must in fermentation or wine in bulk. The notification of these quantities may, however, be replaced by entry in a goods inwards and stock utilisation register.

5. Each of the processes referred to in points B and C shall be recorded on the accompanying document, as provided for in Article 185c, under cover of which the products having undergone the processes are put into circulation.

6. Those processes, subject to derogations justified by exceptional climatic conditions, shall not be carried out:

(a) in wine-growing zone C referred to in the Appendix to Annex XIb after 1 January;

(b) in wine-growing zones A and B referred to in the Appendix to Annex XIb after 16 March, and they shall be carried out only for products of the grape harvest immediately preceding those dates.

7. Notwithstanding paragraph 6, concentration by cooling and acidification and de-acidification of wines may be practised throughout the year.

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ANNEX XVb

RESTRICTIONS

A. General

1. All authorised oenological practices shall exclude the addition of water, except where required on account of a specific technical necessity.

2. All authorised oenological practices shall exclude the addition of alcohol, except for practices related to obtaining fresh grape must with fermentation arrested by the addition of alcohol, liqueur wine, sparkling wine, wine fortified for distillation and semi-sparkling wine.

3. Wine fortified for distillation shall only be used for distillation.

B. Fresh grapes, grape must and grape juice

1. Fresh grape must in which fermentation is arrested by the addition of alcohol shall be used only during the stage of preparation of products which do not fall under CN codes 220410, 220421 and 220429. This is without prejudice to any stricter provisions which Member States may apply to the preparation in their territory of products which do not fall under CN codes 220410, 220421 and 220429.

2. Grape juice and concentrated grape juice shall not be made into wine or added to wine. They shall not undergo alcoholic fermentation in the territory of the Community.

3. The provisions of paragraphs 1 and 2 shall not apply to products intended for the production, in the United Kingdom, Ireland and Poland, of products falling within CN code 220600 for which Member States may allow the use of a composite name, including the sales designation "wine".

4. Grape must in fermentation extracted from raisined grapes shall be put on the market only for the manufacture of liqueur wines only in the wine-growing regions where this usage was traditional on 1 January 1985, and for the manufacture of wine of overripe grapes.

5. Unless otherwise decided by the Council in accordance with the international obligations of the Community, fresh grapes, grape must, grape must in fermentation, concentrated grape must, rectified concentrated grape must, grape must with fermentation arrested by the addition of alcohol, grape juice, concentrated grape juice and wine, or mixtures of those products, originating in third countries, may not be turned into products referred to in Annex XIb or added to such products in the territory of the Community.

C. Blending of wines

Unless otherwise decided by the Council in accordance with the international obligations of the Community, coupage of a wine originating in a third country with a Community wine and coupage between wines originating in third countries shall be prohibited in the Community.

D. By-products

1. The over-pressing of grapes shall be prohibited. Member States shall decide, taking account of local and technical conditions, the minimum quantity of alcohol that shall be contained in the marc and the lees after the pressing of grapes.

The quantity of alcohol contained in those by-products shall be decided by Member States at a level at least equal to 5 % in relation to the volume of alcohol contained in the wine produced.

2. Except for alcohol, spirits and piquette, wine or any other beverage intended for direct human consumption shall not be produced from wine lees or grape marc. The pouring of wine onto lees or grape marc or pressed aszú pulp shall be allowed under conditions to be determined by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4) where this practice is traditionally used for the production of "Tokaji fordítás" and "Tokaji máslás" in Hungary and "Tokajský forditáš" and "Tokajský mášláš" in Slovakia.

3. The pressing of wine lees and the re-fermentation of grape marc for purposes other than distillation or production of piquette is prohibited. The filtering and centrifuging of wine lees shall not be considered as pressing where the products obtained are of sound, genuine and merchantable quality.

4. Piquette, where its production is authorised by the Member State concerned, shall be used only for distillation or for consumption in wine-producers’ households.

5. Without prejudice to the possibility for Member States to decide to require disposal of by-products by way of distillation, any natural or legal persons or groups of persons who hold by-products shall be required to dispose of them subject to conditions to be determined by the Commission in accordance with the procedure referred to in Article 195(4).

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ANNEX V

"47. Regulation (EC) No 479/2008

Regulation (EC) No 479/2008 | This Regulation |

Article 1 | Article 1(1)(l) |

Article 2 | Article 2 and Part IIIa of Annex III |

Article 3 | Article 103i |

Article 4 | Article 103j |

Article 5 | Article 103k |

Article 6 | Article 103l |

Article 7 | Article 103m |

Article 8 | Article 103n |

Article 9 | Article 103o |

Article 10 | Article 103p |

Article 11 | Article 103q |

Article 12 | Article 103r |

Article 13 | Article 103s |

Article 14 | Article 103t |

Article 15 | Article 103u |

Article 16 | Article 103v |

Article 17 | Article 103w |

Article 18 | Article 103x |

Article 19 | Article 103y |

Article 20 | Article 103z |

Article 21(1) | Article 188a(5) |

Article 21(2) first subparagraph | Article 188a(6) |

Article 21(2) second subparagraph | Article 184 point (5) |

Article 22 first paragraph and points (a) to (d) of the second paragraph | Article 103za |

Article 22 second paragraph point (e) | Article 188a(7) |

Article 23 | Article 190a |

Article 24 | Article 120a(2) to (6) |

Article 25(1) | Article 120a(1) |

Article 25(2), (3) and (4) | Article 113d |

Article 26 | Article 120b |

Article 27 | Article 120c |

Article 28 | Article 120d |

Article 29 | Article 120e |

Article 30 | Article 120f |

Article 31 | Article 120g |

Article 32 | Article 121 third and fourth paragraphs |

Article 33 | Article 118a |

Article 34 | Article 118b |

Article 35 | Article 118c |

Article 36 | Article 118d |

Article 37 | Article 118e |

Article 38 | Article 118f |

Article 39 | Article 118g |

Article 40 | Article 118h |

Article 41 | Article 118i |

Article 42 | Article 118j |

Article 43 | Article 118k |

Article 44 | Article 118l |

Article 45 | Article 118m |

Article 46 | Article 118n |

Article 47 | Article 118o |

Article 48 | Article 118p |

Article 49 | Article 118q |

Article 50 | Article 118r |

Article 51 | Article 118s |

Article 52 | Article 121 first paragraph point (k) |

Article 53 | Article 118t |

Article 54 | Article 118u |

Article 55 | Article 118v |

Article 56 | Article 121 first paragraph point (l) |

Article 57 | Article 118w |

Article 58 | Article 118x |

Article 59 | Article 118y |

Article 60 | Article 118z |

Article 61 | Article 118za |

Article 62 | Article 118zb |

Article 63 | Article 121 first paragraph point (m) |

Article 64(1)(a), (b) and (c)(i) to (iv) | Article 122 second paragraph |

Article 64(1)(c)(v) to (viii) | Article 122 third paragraph |

Article 64(1)(d) | Article 122 third paragraph |

Article 64(1)(e) | Article 125o(1)(a) |

Article 64(2) | Article 125o(2) |

Article 65(1)(a), (b) and (c) | Article 123(3) |

Article 65(1)(d) | Article 125o(1)(b) |

Article 65(2) | Article 125o(2) second subparagraph |

Article 66(1) | — |

Article 66(2) | Article 125o(3) |

Article 67 | Article 113c(1) and (2) |

Article 68 | Article 125o(3) |

Article 69 | Articles 113c(3) and 125o(3) |

Article 70(1) | Article 135 |

Article 70(2) | Article 128 |

Article 71 | Article 129 |

Article 72 | Articles 130 and 161 |

Article 73 | Articles 131 and 161(2) |

Article 74 | Articles 132 and 161(2) |

Article 75 | Articles 133 and 161(2) |

Article 76 | Article 133a |

Article 77 | Articles 134 and 170 |

Article 78 | Article 159 |

Article 79 | Article 141(1) first subparagraph |

Article 80 | Articles 160 and 174 |

Article 81 | Article 143 |

Article 82 | Article 158a |

Article 83 | Article 144 |

Article 84(a) | Article 158a(4) |

Article 84(b) and (c) | Article 148(a) and (b) |

Article 85(1) to (3) and (5) | Article 85a |

Article 85(4) | Article 188a(1) |

Article 86(1) to (4) and (6) | Article 85b |

Article 86(5) | Article 188a(2) |

Article 87 | Article 85c |

Article 88 | Article 85d |

Article 89 | Article 85e |

Article 90 | Article 85g |

Article 91 | Article 85h |

Article 92 | Article 85i |

Article 93 | Article 85j |

Article 94 | Article 85k |

Article 95 | Article 85l |

Article 96 | Article 85m |

Article 97 | Article 85n |

Article 98 | Article 85p |

Article 99 | Article 85o |

Article 100 | Article 85q |

Article 101 | Article 85r |

Article 102(1) to (4) and (5) first subparagraph | Article 85s |

Article 102(5) second subparagraph and (6) | Article 188a(3) |

Article 103 | Article 85t |

Article 104(1) to (7) and (9) | Article 85u |

Article 104(8) | Article 188a(4) |

Article 105 | Article 85v |

Article 106 | Article 85w |

Article 107 | Article 85x |

Article 108 | Article 185a(1) and (2) |

Article 109 | Article 185a(3) |

Article 110 | Article 185a(4) second subparagraph |

Article 111 | Article 185b |

Article 112 | Article 185c |

Article 113(1) | Article 195(2) |

Article 113(2) | Article 195(3) and (4) |

Article 114 | Article 190 |

Article 115 | Article 192 |

Article 116 | Article 194 fourth and fifth paragraphs |

Article 117(a) | Article 194 third paragraph |

Article 117(b) to (e) | Article 194 first paragraph |

Article 118 | Article 185d |

Article 119 | Article 182a(1) to (5) |

Article 120 | Article 184 point (8) |

Article 121(a), (b) and (c) | Article 185a(4) first subparagraph and Article 194 third paragraph |

Article 121(d) and (e) | Article 185b(4) |

Article 121(f) | Article 185c(3) |

Article 121(g) | Article 182a(6) |

Article 122 to 125 | — |

Article 126(a) | Article 203b |

Article 126(b) | Article 191 |

Article 127(1) | Article 180 first paragraph |

Article 127(2) | Article 180 second paragraph |

Article 129(3) | Article 85f" |

Reglamento (CE) no 491/2009 del Consejo

de 25 de mayo de 2009

que modifica el Reglamento (CE) no 1234/2007 por el que se crea una organización común de mercados agrícolas y se establecen disposiciones específicas para determinados productos agrícolas (Reglamento único para las OCM)

EL CONSEJO DE LA UNIÓN EUROPEA,

Visto el Tratado constitutivo de la Comunidad Europea y, en particular, sus artículos 36 y 37,

Vista la propuesta de la Comisión,

Visto el dictamen del Parlamento Europeo [1],

Considerando lo siguiente:

(1) Con el fin de simplificar el entorno normativo de la política agrícola común (PAC), el Reglamento (CE) no 1234/2007 (Reglamento único para las OCM) [2] deroga y sustituye por un acto jurídico único todos los reglamentos que el Consejo ha adoptado desde el establecimiento de la PAC en el marco de la creación de las organizaciones comunes de mercado para los productos o grupos de productos agrícolas.

(2) Tal como se resaltaba en el Reglamento único para las OCM, la simplificación no significaba poner en tela de juicio las decisiones políticas adoptadas a lo largo de los años con respecto a la PAC y, por lo tanto, no planteaba el establecimiento de nuevos instrumentos o medidas. El Reglamento único para las OCM refleja, pues, las decisiones políticas adoptadas hasta el momento en que la Comisión propuso el texto de dicho Reglamento.

(3) Paralelamente a las negociaciones y la adopción del Reglamento único para las OCM, el Consejo comenzó a negociar también una reforma normativa en el sector vitivinícola que acaba de concluir con la adopción del Reglamento (CE) no 479/2008 del Consejo, de 29 de abril de 2008, por el que se establece la organización común del mercado vitivinícola [3]. En el Reglamento único para las OCM se explicita que únicamente se incorporaron inicialmente en dicho Reglamento las disposiciones del sector vitivinícola que no eran objeto de ninguna reforma normativa y que las que eran objeto de modificaciones normativas debían incorporarse en ese Reglamento una vez que hubiesen sido aprobadas. Dado que esa es la situación actual, procede incorporar totalmente el sector vitivinícola en el Reglamento único para las OCM introduciendo en él las decisiones normativas adoptadas en el Reglamento (CE) no 479/2008.

(4) Para la incorporación de esas disposiciones en el Reglamento único para las OCM debe aplicarse el mismo planteamiento que se siguió al adoptar dicho Reglamento, a saber, no poner en tela de juicio ni las decisiones políticas tomadas cuando el Consejo adoptó esas disposiciones ni la motivación de aquellas, tal como se refleja en los considerandos pertinentes de los respectivos reglamentos.

(5) Procede, por tanto, modificar el Reglamento único para las OCM en consecuencia.

(6) El Reglamento único para las OCM incorpora las disposiciones referentes a la aplicabilidad de las normas sobre competencia del Tratado con respecto a los sectores regulados por dicho Reglamento. Hasta ahora, esas disposiciones se recogían en el Reglamento (CE) no 1184/2006 del Consejo, de 24 de julio de 2006, sobre aplicación de determinadas normas sobre la competencia a la producción y al comercio de determinados productos agrícolas [4]. Así pues, el artículo 200 del Reglamento único para las OCM adapta el ámbito de aplicación del Reglamento (CE) no 1184/2006. Teniendo en cuenta que el sector vitivinícola se ha incorporado plenamente en el Reglamento único para las OCM y que las normas sobre competencia establecidas en él se hacen extensivas a dicho sector, procede excluir el sector vitivinícola del ámbito de aplicación del Reglamento (CE) no 1184/2006.

(7) Es importante dejar claro que cualquier elemento de las ayudas estatales que pueda ser incluido en los programas nacionales de apoyo a que se refiere el presente Reglamento se evaluará a la luz de las normas de la Comunidad sobre ayudas estatales. Dado que el procedimiento establecido por el presente Reglamento para la adopción de dichos programas de apoyo permite a la Comisión garantizar el respeto de dichas normas de la Comunidad sobre ayudas estatales y en particular las de las "Directrices comunitarias sobre ayudas estatales al sector agrario y forestal 2007-2013" [5], no se exigirá otra notificación en virtud del artículo 88 del Tratado o de Reglamento (CE) no 659/1999 del Consejo, de 22 de marzo de 1999, por el que se establecen disposiciones de aplicación del artículo 93 del Tratado CE [6].

(8) En aras de la seguridad jurídica conviene recordar que la derogación del Reglamento (CE) no 479/2008 no afecta a la validez de los actos adoptados basándose en dicho acto derogado.

(9) Para garantizar que el paso de las disposiciones del Reglamento (CE) no 479/2008 a las establecidas en el presente Reglamento no afecte a la campaña vitícola 2008/09 en curso, conviene que el presente Reglamento se aplique a partir del 1 de agosto de 2009.

HA ADOPTADO EL PRESENTE REGLAMENTO:

Artículo 1

El Reglamento (CE) no 1234/2007 queda modificado como sigue:

1) En el artículo 1, se suprime el apartado 2.

2) En el artículo 3, párrafo primero, después de la letra c) se inserta la letra siguiente:

"c bis)del 1 de agosto al 31 de julio del año siguiente, en el sector vitivinícola;".

3) El artículo 55 se modifica como sigue:

a) el título se sustituye por el siguiente:

"Artículo 55Sistemas de cuotas y potencial productivo";

b) se añade el apartado siguiente:

"2bis. Con relación al sector vitivinícola, las normas sobre el potencial productivo referentes a las plantaciones ilegales, a los derechos de plantación transitorios y al régimen de arranque se aplicarán de conformidad con lo dispuesto en la sección IV bis.".

4) El título de la sección IV del capítulo III del título I de la parte II se sustituye por el siguiente:

"Sección IV

Disposiciones de procedimiento referentes a las cuotas de azúcar, lácteas y fécula de patata".

5) En el artículo 85, el texto introductorio se sustituye por el siguiente:

"La Comisión adoptará las normas de desarrollo de las secciones I a III bis, que podrán comprender, en particular:".

6) En el capítulo III del título I de la parte II, después de la sección IV se añade la sección:

"Sección IV bis

Potencial productivo en el sector vitivinícola

Subsección I

Plantaciones ilegales

Artículo 85 bis

Plantaciones ilegales posteriores al 31 de agosto de 1998

1. Los productores arrancarán a expensas suyas las parcelas plantadas de vid sin disponer de los correspondientes derechos de plantación, en su caso, después del 31 de agosto de 1998.

2. Hasta tanto se efectúen los arranques contemplados en el apartado 1, las uvas y los productos elaborados a partir de uvas de las parcelas a que se refiere el citado apartado únicamente podrán destinarse a destilación, corriendo el productor con todos los gastos. Los productos resultantes de la destilación no podrán utilizarse para la elaboración de alcohol con un grado alcohólico volumétrico adquirido igual o inferior al 80 %.

3. Sin perjuicio, en su caso, de las sanciones impuestas con anterioridad por los Estados miembros, estos impondrán a los productores que no hayan cumplido la obligación de arranque sanciones proporcionales a la gravedad, alcance y duración de la infracción.

4. El final de la prohibición transitoria de efectuar nuevas plantaciones, fijado para el 31 de diciembre de 2015 por el artículo 85 octies, apartado 1, no afectará a las obligaciones dispuestas en el presente artículo.

Artículo 85 ter

Regularización obligatoria de las plantaciones ilegales anteriores al 1 de septiembre de 1998

1. Los productores regularizarán, mediante el pago de una tasa y no más tarde del 31 de diciembre de 2009, las parcelas plantadas de vid sin disponer del correspondiente derecho de plantación, en su caso, antes del 1 de septiembre de 1998.

Sin perjuicio de los procedimientos correspondientes a la liquidación de cuentas, el párrafo primero no se aplicará a las parcelas regularizadas en virtud del artículo 2, apartado 3, del Reglamento (CE) no 1493/1999.

2. El importe de la tasa contemplada en el apartado 1 será fijado por los Estados miembros. Equivaldrá como mínimo al doble del valor medio de los correspondientes derechos de plantación en la región de que se trate.

3. Hasta que la regularización indicada en el apartado 1 no haya tenido lugar, las uvas y los productos elaborados a partir de uvas de las parcelas a que se refiere el citado apartado únicamente podrán destinarse a destilación, corriendo el productor con todos los gastos. Los productos resultantes de la destilación no podrán utilizarse para la elaboración de alcohol con un grado alcohólico volumétrico adquirido igual o inferior al 80 %.

4. Los productores arrancarán a expensas suyas las parcelas ilegales contempladas en el apartado 1 que no hayan sido regularizadas a más tardar el 31 de diciembre de 2009 conforme a lo dispuesto en dicho apartado.

Los Estados miembros impondrán sanciones proporcionales a la gravedad, alcance y duración de la infracción a los productores que no cumplan la obligación de arranque.

Hasta que no se efectúe el arranque a que se refiere el párrafo primero, se aplicará mutatis mutandis el apartado 3.

5. El final de la prohibición transitoria de efectuar nuevas plantaciones, fijado para el 31 de diciembre de 2015 por el artículo 85 octies, apartado 1, no afectará a las obligaciones dispuestas en los apartados 3 y 4.

Artículo 85 quater

Verificación de la no circulación o destilación

1. En relación con lo dispuesto en el artículo 85 bis, apartado 2, y en el artículo 85 ter, apartados 3 y 4, los Estados miembros exigirán que se demuestre la no circulación de los productos en cuestión o, en caso de que los productos sean destilados, que se presenten los contratos de destilación.

2. Los Estados miembros se cerciorarán de la no circulación y destilación a que se refiere el apartado 1. Aplicarán sanciones en caso de incumplimiento.

3. Los Estados miembros comunicarán a la Comisión las superficies objeto de destilación y los volúmenes de alcohol que correspondan a ellas.

Artículo 85 quinquies

Medidas de acompañamiento

Las parcelas a que se refiere el artículo 85 ter, apartado 1, párrafo primero, mientras no estén regularizadas, y las parcelas a que se refiere el artículo 85 bis, apartado 1, no podrán causar derecho a medidas de apoyo nacionales o comunitarias.

Artículo 85 sexies

Medidas de ejecución

La Comisión adoptará las normas de desarrollo de la presente subsección.

Las normas podrán incluir:

a) disposiciones en materia de comunicación por parte de los Estados miembros, incluidas posibles reducciones de las dotaciones presupuestarias indicadas en el anexo X ter en caso de incumplimiento de las mismas;

b) disposiciones en relación con las sanciones que deban aplicar los Estados miembros en caso de incumplimiento de las obligaciones establecidas en los artículos 85 bis, 85 ter y 85 quater.

Subsección II

Régimen transitorio de derechos de plantación

Artículo 85 septies

Duración

La presente subsección se aplicará hasta el 31 de diciembre de 2015.

Artículo 85 octies

Prohibición transitoria de plantar vides

1. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 120 bis, apartados 1 a 6, y, en particular, en su apartado 4, estará prohibido plantar vides de las variedades de uva de vinificación que sean clasificables conforme a lo dispuesto en el artículo 120 bis, apartado 2.

2. Estará prohibido sobreinjertar las variedades de uva de vinificación que sean clasificables conforme a lo dispuesto en el artículo 120 bis, apartado 2, en variedades de uva que no sean las de vinificación contempladas en el citado artículo.

3. No obstante lo dispuesto en los apartados 1 y 2, se autorizarán las plantaciones y sobreinjertos contemplados en esos apartados cuando se realicen al amparo de:

a) un derecho de nueva plantación concedido en virtud del artículo 85 nonies;

b) un derecho de replantación concedido en virtud del artículo 85 decies;

c) un derecho de plantación procedente de una reserva concedido en virtud de lo dispuesto en los artículos 85 undecies y 85 duodecies.

4. Los derechos de plantación contemplados en el apartado 3 se concederán en hectáreas.

5. Los Estados miembros podrán decidir mantener la prohibición establecida en el apartado 1 en sus respectivos territorios o en parte de ellos hasta el 31 de diciembre de 2018 a más tardar. En ese caso, las normas que regulan el régimen transitorio de derechos de plantación establecido en la presente subsección, y en particular este artículo, se aplicarán en coherencia en el Estado miembro de que se trate.

Artículo 85 nonies

Derechos de nueva plantación

1. Los Estados miembros podrán conceder a los productores derechos de nueva plantación en superficies:

a) destinadas a nuevas plantaciones en el marco de medidas de concentración parcelaria o de medidas de expropiación por causa de utilidad pública adoptadas en aplicación de la legislación nacional;

b) destinadas a fines experimentales;

c) destinadas al cultivo de viñas madres de injertos, o

d) cuyo vino o cuyos productos vitivinícolas estén destinados exclusivamente al autoconsumo.

2. Los derechos de nueva plantación deberán ser utilizados:

a) por el productor al que hayan sido concedidos;

b) antes de que finalice la segunda campaña vitícola siguiente a aquella en la que se hayan concedido;

c) para los fines para los que se hayan concedido.

Artículo 85 decies

Derechos de replantación

1. Los Estados miembros concederán derechos de replantación a los productores que hayan procedido al arranque en una superficie plantada de vid.

No obstante, las superficies arrancadas respecto de las cuales se conceda una prima de arranque con arreglo a la subsección III no generarán derechos de replantación.

2. Los Estados miembros podrán conceder derechos de replantación a los productores que se comprometan a proceder al arranque en una superficie plantada de vid. En tales casos, el arranque deberá llevarse a cabo como muy tarde al término de la tercera campaña siguiente a la plantación de las nuevas vides para las que se hayan concedido los derechos de replantación.

3. Los derechos de replantación se concederán por una superficie equivalente en cultivo puro a la superficie arrancada.

4. Los derechos de replantación se ejercerán dentro de la explotación para la que se concedan. Los Estados miembros podrán prever que dichos derechos solo se ejerzan en la superficie en la que se haya procedido al arranque.

5. No obstante lo dispuesto en el apartado 4, los Estados miembros podrán permitir que los derechos de replantación se transfieran total o parcialmente a otra explotación dentro del mismo Estado miembro en los siguientes casos:

a) cuando parte de la explotación se transfiera a esa otra explotación;

b) cuando se destinen parcelas de esa otra explotación a:

i) la producción de vinos acogidos a una denominación de origen protegida o a una indicación geográfica protegida, o

ii) el cultivo de viñas madres de injertos.

Los Estados miembros velarán por que la aplicación de las excepciones establecidas en el párrafo primero no acarree un aumento global del potencial productivo en su territorio, en particular cuando la transferencia sea de tierras de secano a tierras de regadío.

6. Los apartados 1 a 5 se aplicarán mutatis mutandis a los derechos similares a derechos de replantación adquiridos en virtud de disposiciones comunitarias o nacionales anteriores.

7. Los derechos de replantación adquiridos en virtud del artículo 4, apartado 5, del Reglamento (CE) no 1493/1999 deberán utilizarse en los plazos previstos en esa disposición.

Artículo 85 undecies

Reserva nacional y regional de derechos de plantación

1. Con el fin de mejorar la gestión del potencial productivo, los Estados miembros crearán una reserva nacional, o reservas regionales, de derechos de plantación.

2. Los Estados miembros que hayan creado reservas nacionales o regionales de derechos de plantación en virtud del Reglamento (CE) no 1493/1999 podrán mantenerlas siempre que apliquen el régimen transitorio de derechos de plantación con arreglo a lo dispuesto en la presente subsección.

3. Se asignarán a las reservas nacionales o regionales los siguientes derechos de plantación que no hayan sido utilizados en los plazos establecidos:

a) derechos de nueva plantación;

b) derechos de replantación;

c) derechos de plantación procedentes de la reserva.

4. Los productores podrán transferir derechos de replantación a las reservas nacionales o regionales. Los Estados miembros determinarán las condiciones de esa transferencia, que, en caso necesario, se efectuará a cambio de una contrapartida financiera con fondos nacionales, teniendo en cuenta los intereses legítimos de las partes.

5. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, los Estados miembros podrán optar por no aplicar el sistema de reservas siempre que puedan demostrar que tienen en todo su territorio un sistema alternativo eficaz de gestión de los derechos de plantación. Dicho sistema podrá establecer excepciones, si ha lugar, a las disposiciones pertinentes de la presente subsección.

El párrafo primero se aplicará también a los Estados miembros en los que dejen de funcionar las reservas nacionales o regionales creadas en virtud del Reglamento (CE) no 1493/1999.

Artículo 85 duodecies

Concesión de derechos de plantación procedentes de reservas

1. Los Estados miembros podrán conceder derechos de una reserva:

a) sin contrapartida financiera, a los productores de menos de 40 años que posean una capacidad profesional suficiente y se establezcan por primera vez en calidad de jefe de explotación;

b) a cambio de una contrapartida financiera pagada a la hacienda pública nacional o, en su caso, regional, a los productores que vayan a utilizar los derechos para plantar viñedos cuya producción tenga una salida garantizada.

Los Estados miembros establecerán los criterios para determinar el importe de la contrapartida financiera a que se refiere la letra b), que podrá variar según el producto final de los viñedos y del período transitorio residual durante el cual se aplique la prohibición de nuevas plantaciones establecida en el artículo 85 octies, apartados 1 y 2.

2. Cuando se utilicen derechos de plantación procedentes de una reserva, los Estados miembros velarán por que:

a) el lugar, las variedades y las técnicas de cultivo utilizadas garanticen que la consiguiente producción se adecue a la demanda del mercado;

b) el rendimiento sea representativo de la media de la región, en particular cuando los derechos de plantación procedan de superficies de secano y se utilicen en superficies de regadío.

3. Los derechos de plantación procedentes de una reserva que no se utilicen antes del final de la segunda campaña vitícola siguiente a aquella en que se hayan concedido serán retirados y asignados nuevamente a la reserva.

4. Los derechos de plantación de una reserva que no se hayan concedido antes del final de la quinta campaña vitícola siguiente a aquella en que se hayan asignado a la reserva quedarán extinguidos.

5. Cuando un Estado miembro cree reservas regionales, podrá establecer normas que permitan la transferencia de derechos de plantación entre ellas. En el caso de que coexistan reservas regionales y nacionales en un Estado miembro, este podrá autorizar transferencias entre ellas.

Podrá aplicarse un coeficiente de reducción a las transferencias.

Artículo 85 terdecies

Regla de minimis

La presente subsección no se aplicará en los Estados miembros que no aplicaban el régimen comunitario de derechos de plantación en la fecha del 31 de diciembre de 2007.

Artículo 85 quaterdecies

Disposiciones nacionales más restrictivas

Los Estados miembros podrán adoptar disposiciones nacionales más restrictivas en materia de concesión de derechos de nueva plantación o de replantación. Podrán disponer que las solicitudes y la información que deben contener se completen con otras indicaciones necesarias para el seguimiento de la evolución del potencial productivo.

Artículo 85 quindecies

Medidas de ejecución

La Comisión adoptará las normas de desarrollo de la presente subsección.

Esas normas podrán incluir:

a) disposiciones para evitar cargas administrativas excesivas al aplicar las disposiciones de la presente subsección;

b) disposiciones en materia de coexistencia de vides conforme al artículo 85 decies, apartado 2;

c) la aplicación del coeficiente de reducción indicado en el artículo 85 duodecies, apartado 5.

Subsección III

Régimen de arranque

Artículo 85 sexdecies

Duración

Las disposiciones de la presente subsección se aplicarán hasta el término de la campaña vitícola 2010/11.

Artículo 85 septdecies

Ámbito de aplicación y definición

La presente subsección establece las condiciones en las que los viticultores podrán recibir una prima por arranque de viñas (denominada en lo sucesivo "prima por arranque").

Artículo 85 octodecies

Requisitos de admisibilidad

Únicamente podrá concederse la prima por arranque cuando la superficie se ajuste a los requisitos siguientes:

a) no haya recibido ayudas comunitarias ni nacionales para medidas de reestructuración y reconversión en las diez campañas vitícolas anteriores a la solicitud de arranque;

b) no haya recibido ayuda comunitaria alguna en virtud de cualquier otra organización común de mercado en las cinco campañas vitícolas anteriores a la solicitud de arranque;

c) esté cuidada;

d) no tenga una superficie inferior a 0,1 hectáreas; no obstante, cuando un Estado miembro así lo decida, esta superficie mínima podrá ser de 0,3 hectáreas en determinadas regiones administrativas de dicho Estado miembro en las que, por término medio, la superficie plantada de vid en una explotación vitícola sea superior a una hectárea;

e) no se haya plantado infringiendo la legislación comunitaria o nacional, y

f) esté plantada con una variedad de uva de vinificación que sea clasificable conforme a lo dispuesto en el artículo 120 bis, apartado 2.

No obstante lo dispuesto en la letra e) del primer párrafo, las superficies regularizadas en aplicación del artículo 2, apartado 3, del Reglamento (CE) no 1493/1999 y el artículo 85 ter, apartado 1, del presente Reglamento podrán causar derecho a la prima por arranque.

Artículo 85 novodecies

Cuantía de la prima por arranque

1. La Comisión establecerá baremos de primas por arranque.

2. Los Estados miembros fijarán la cuantía específica de la prima por arranque basándose en los baremos indicados en el apartado 1 y en los rendimientos históricos de la explotación.

Artículo 85 vicies

Procedimiento y presupuesto

1. Los productores interesados presentarán las solicitudes de prima por arranque a las autoridades competentes del Estado miembro no más tarde del 15 de septiembre de cada año. Los Estados miembros podrán fijar una fecha anterior al 15 de septiembre siempre que sea posterior al 30 de junio y que tengan debidamente en cuenta, en su caso, la aplicación por su parte de las exenciones establecidas en el artículo 85 duovicies.

2. Los Estados miembros llevarán a cabo un control administrativo de las solicitudes recibidas, tramitarán las solicitudes admisibles y notificarán a la Comisión, a más tardar el 15 de octubre de cada año, la superficie y el importe totales que supongan esas solicitudes, desglosadas por regiones y niveles de rendimiento.

3. En el anexo X quinquies se fija el presupuesto anual máximo del régimen de arranque.

4. No más tarde del 15 de noviembre de cada año, la Comisión fijará un porcentaje único de aceptación de los importes que le hayan notificado los Estados miembros si totalizan un importe superior a los recursos presupuestarios disponibles, teniendo en cuenta, en su caso, la aplicación de lo dispuesto en el artículo 85 duovicies, apartados 2 y 3.

5. A más tardar el 1 de febrero de cada año, los Estados miembros aceptarán las solicitudes:

a) correspondientes a la totalidad de las superficies, si la Comisión no ha fijado porcentaje alguno en aplicación del apartado 4, o

b) correspondientes a las superficies que se deriven de la aplicación del porcentaje indicado en el apartado 4 según criterios objetivos y no discriminatorios y conforme a las prioridades siguientes:

i) los Estados miembros darán prioridad a los solicitantes cuyas solicitudes de prima por arranque incluyan todo su viñedo,

ii) los Estados miembros darán prioridad a los solicitantes que tengan por lo menos 55 años si así lo dispone el Estado miembro.

Artículo 85 unvicies

Condicionalidad

Si se constata que un agricultor, en cualquier momento a lo largo de los tres años siguientes al pago de la prima por arranque, no ha respetado en su explotación los requisitos legales de gestión y las buenas condiciones agrarias y medioambientales a que se refieren los artículos 3 a 7 del Reglamento (CE) no 1782/2003, el importe de la prima, en caso de que el incumplimiento se deba a una acción u omisión achacable directamente al agricultor, se reducirá o cancelará, parcial o totalmente, dependiendo de la gravedad, alcance, persistencia y repetición del incumplimiento, y el agricultor deberá reintegrarla, si procede, con arreglo a lo establecido en las citadas disposiciones.

Artículo 85 duovicies

Exenciones

1. Un Estado miembro podrá decidir rechazar toda nueva solicitud conforme al artículo 85 vicies, apartado 1, una vez que la superficie total arrancada en su territorio alcance el 8 % de la superficie plantada de vid contemplada en el anexo X sexies.

Un Estado miembro podrá decidir rechazar toda nueva solicitud conforme al artículo 85 vicies, apartado 1, para una región una vez que la superficie total arrancada en dicha región alcance el 10 % de la superficie plantada de vid de la región.

2. La Comisión podrá decidir suspender la aplicación del régimen de arranque en un Estado miembro si, teniendo en cuenta las solicitudes pendientes, de continuar con el arranque la superficie total arrancada superaría el 15 % de la superficie total plantada de vid del Estado miembro contemplada en el anexo X sexies.

3. La Comisión podrá decidir suspender la aplicación del régimen de arranque en un Estado miembro durante un año determinado si, teniendo en cuenta las solicitudes pendientes, de continuar con el arranque la superficie total arrancada superaría el 6 % de la superficie total plantada de vid del Estado miembro contemplada en el anexo X sexies en ese año concreto de la ejecución del régimen.

4. Los Estados miembros podrán declarar no admisibles al régimen de arranque con arreglo a las condiciones que determine la Comisión las viñas situadas en zonas de montaña o terrenos muy inclinados.

5. Los Estados miembros podrán declarar no admisibles al régimen de arranque las zonas en las que la aplicación de este régimen resulte incompatible con consideraciones medioambientales. Las zonas declaradas no admisibles no podrán superar el 3 % de la superficie total plantada de vid contemplada en el anexo X sexies.

6. Grecia podrá declarar que las zonas plantadas de vid en las Islas del Mar Egeo y en las Islas Jónicas griegas, excepto Creta y Eubia, no son admisibles al régimen de arranque.

7. El régimen de arranque establecido en el presente capítulo no se aplicará ni a las Azores, ni a Madeira ni a las Islas Canarias.

8. Los Estados miembros darán prioridad a los productores de las zonas no admisibles o declaradas no admisibles al amparo de los apartados 4 a 7 cuando apliquen las demás medidas de apoyo establecidas en el presente Reglamento con respecto al sector vitivinícola, particularmente, si procede, la medida de reestructuración y reconversión de los programas de apoyo y las medidas de desarrollo rural.

Artículo 85 tervicies

Regla de minimis

La presente subsección no se aplicará en los Estados miembros cuya producción de vino no supere los 50000 hectolitros por campaña vitícola. Dicha producción se calculará sobre la base de la producción media de las cinco campañas anteriores.

Artículo 85 quatervicies

Ayuda nacional complementaria

Los Estados miembros podrán conceder una ayuda nacional complementaria no superior al 75 % de la prima por arranque aplicable, que se sumará a la prima por arranque.

Artículo 85 quinvicies

Medidas de ejecución

La Comisión adoptará las normas de desarrollo de la presente subsección.

Las normas podrán incluir:

a) disposiciones sobre las condiciones de admisibilidad mencionadas en el artículo 85 octodecies, en particular que se demuestre que las zonas estaban adecuadamente cuidadas en 2006 y 2007;

b) los baremos de prima y cuantías indicados en el artículo 85 novodecies;

c) los criterios de las exenciones contempladas en el artículo 85 duovicies;

d) disposiciones en materia de notificaciones de los Estados miembros sobre la aplicación del régimen de arranque, incluidas las penalizaciones por demora en las notificaciones y la información que dan los Estados miembros a los productores en relación con la disponibilidad del régimen;

e) disposiciones en materia de notificaciones en relación con la ayuda nacional complementaria;

f) los plazos de pago.".

7) En el capítulo IV del título I de la parte II, se inserta la sección siguiente:

"Sección IV ter

Programas de apoyo en el sector vitivinícola

Subsección I

Disposiciones introductorias

Artículo 103 decies

Ámbito de aplicación

La presente sección establece las normas que regulan la atribución de fondos comunitarios a los Estados miembros y su utilización por estos a través de programas nacionales de apoyo (denominados en adelante "programas de apoyo") para financiar medidas de apoyo específicas destinadas al sector vitivinícola.

Artículo 103 undecies

Compatibilidad y coherencia

1. Los programas de apoyo deberán ser compatibles con la normativa comunitaria y coherentes con las actividades, políticas y prioridades de la Comunidad.

2. Los Estados miembros se ocuparán de los programas de apoyo y se cerciorarán de que tengan coherencia interna y de que se elaboren y apliquen de manera objetiva, teniendo en cuenta la situación económica de los productores interesados y la necesidad de evitar un trato desigual injustificado entre productores.

Los Estados miembros se encargarán de prever y aplicar los controles y sanciones necesarios en caso de incumplimiento de los programas de apoyo.

3. No se concederá apoyo:

a) a los proyectos de investigación ni a las medidas de sostenimiento de los proyectos de investigación;

b) a las medidas recogidas en los programas de desarrollo rural al amparo del Reglamento (CE) no 1698/2005.

Subsección II

Presentación y contenido de los programas de apoyo

Artículo 103 duodecies

Presentación de los programas de apoyo

1. Cada Estado miembro productor mencionado en el anexo X ter presentará a la Comisión un proyecto de programa de apoyo de cinco años que comprenda medidas conformes con la presente sección.

Los programas de apoyo que sean aplicables de conformidad con el artículo 5, apartado 1, párrafo primero, del Reglamento (CE) no 479/2008 se seguirán aplicando en virtud del presente Reglamento.

Las medidas de apoyo incluidas en los programas de apoyo se elaborarán en el ámbito geográfico que los Estados miembros consideren más adecuado. Antes de su envío a la Comisión, el programa de apoyo deberá ser objeto de consulta con las autoridades y organizaciones competentes al nivel territorial adecuado.

Cada Estado miembro presentará un único proyecto de programa de apoyo, que podrá tener en cuenta las particularidades regionales.

2. Los programas de apoyo serán aplicables a los tres meses de su presentación a la Comisión.

No obstante, en caso de que el programa de apoyo presentado no cumpla las condiciones establecidas en la presente sección, la Comisión informará de ello al Estado miembro, que deberá presentarle un programa de apoyo corregido. El programa de apoyo corregido será aplicable a los dos meses de su notificación, salvo que persista la incompatibilidad, en cuyo caso se aplicará lo dispuesto en el presente párrafo.

3. El apartado 2 se aplicará mutatis mutandis a las modificaciones de los programas de apoyo presentados por los Estados miembros.

4. El artículo 103 terdecies no se aplicará cuando la única medida de un Estado miembro dentro de un programa de apoyo consista en la transferencia del régimen de pago único indicado en el artículo 103 sexdecies. En tal caso, el artículo 188 bis, apartado 5, se aplicará únicamente en relación con el año en que se efectúe la transferencia y el artículo 188 bis, apartado 6, no se aplicará.

Artículo 103 terdecies

Contenido de los programas de apoyo

Los programas de apoyo constarán de los elementos siguientes:

a) una descripción pormenorizada de las medidas propuestas y de los objetivos cuantificados;

b) los resultados de las consultas celebradas;

c) una evaluación en la que se presenten las repercusiones técnicas, económicas, medioambientales y sociales previstas;

d) el calendario de aplicación de las medidas;

e) un cuadro general de financiación en el que figuren los recursos que se vayan a utilizar y su distribución indicativa entre las medidas con arreglo a los límites previstos en el anexo X ter;

f) los criterios e indicadores cuantitativos que vayan a utilizarse para el seguimiento y la evaluación, así como las medidas adoptadas para garantizar una aplicación apropiada y eficaz de los programas de apoyo;

g) las autoridades y organismos competentes designados para aplicar el programa de apoyo.

Artículo 103 quaterdecies

Medidas admisibles

1. Los programas de apoyo incluirán al menos una de las medidas siguientes:

a) apoyo al régimen de pago único con arreglo al artículo 103 sexdecies;

b) promoción con arreglo al artículo 103 septdecies;

c) reestructuración y reconversión de viñedos conforme a lo dispuesto en el artículo 103 octodecies;

d) cosecha en verde conforme a lo dispuesto en el artículo 103 novodecies;

e) mutualidades conforme a lo dispuesto en el artículo 103 vicies;

f) seguros de cosechas conforme a lo dispuesto en el artículo 103 unvicies;

g) inversiones con arreglo al artículo 103 duovicies;

h) destilación de subproductos con arreglo al artículo 103 tervicies;

i) destilación de alcohol para usos de boca con arreglo al artículo 103 quatervicies;

j) destilación de crisis con arreglo al artículo 103 quinvicies;

k) utilización de mosto de uva concentrado de acuerdo con el artículo 103 sexvicies.

2. Los programas de apoyo no contendrán medidas distintas de las enumeradas en los artículos 103 sexdecies a 103 sexvicies.

Artículo 103 quindecies

Normas generales aplicables a los programas de apoyo

1. En el anexo X ter figuran la distribución de los fondos comunitarios disponibles así como los límites presupuestarios aplicables.

2. El apoyo comunitario tendrá por objeto únicamente el gasto subvencionable realizado tras la presentación del programa de apoyo pertinente a que se refiere el artículo 103 duodecies, apartado 1.

3. Los Estados miembros no podrán contribuir a los costes de las medidas financiadas por la Comunidad incluidas en los programas de apoyo.

4. No obstante lo dispuesto en el apartado 3, los Estados miembros podrán conceder ayudas nacionales para las medidas a que se refieren los artículos 103 septdecies, 103 unvicies y 103 duovicies de conformidad con las normas comunitarias pertinentes sobre ayudas estatales.

A la financiación pública global, incluidos los fondos comunitarios y nacionales, se le aplicará el importe máximo de la ayuda que fijan las normas comunitarias pertinentes sobre ayudas estatales.

Subsección III

Medidas de apoyo específicas

Artículo 103 sexdecies

Régimen de pago único y apoyo a los viticultores

1. Los Estados miembros podrán proporcionar ayuda a los viticultores concediéndoles derechos de ayuda con arreglo al capítulo 3 del título III del Reglamento (CE) no 1782/2003, de conformidad con el punto O del anexo VII de dicho Reglamento.

2. Los Estados miembros que tengan intención de hacer uso de la posibilidad a que se hace referencia en el apartado 1 preverán dicho apoyo en sus programas de apoyo, incluso, en lo que respecta a las subsiguientes transferencias de fondos al régimen de pago único, mediante modificaciones de dichos programas, de conformidad con el artículo 103 duodecies, apartado 3.

3. Una vez que sea efectivo, el apoyo a que se refiere el apartado 1 deberá:

a) permanecer en el régimen de pago único y no seguir estando disponible, o volver a estarlo, con arreglo al artículo 103 duodecies, apartado 3, para aquellas medidas que figuren en los artículos 103 septdecies a 103 sexvicies en los años posteriores de funcionamiento de los programas de apoyo;

b) reducir proporcionalmente en los programas de apoyo el importe de los fondos disponibles para las medidas enumeradas en los artículos 103 septdecies a 103 sexvicies.

Artículo 103 septdecies

Promoción en los mercados de terceros países

1. El apoyo previsto en virtud del presente artículo consistirá en medidas de información o promoción de los vinos comunitarios en terceros países, tendentes a mejorar su competitividad en estos últimos.

2. Las medidas a que se refiere el apartado 1 tendrán por objeto vinos con denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida o vinos en los que se indique la variedad de uva de vinificación.

3. Las medidas mencionadas en el apartado 1 solo podrán consistir en lo siguiente:

a) relaciones públicas y medidas de promoción y publicidad que destaquen en particular las ventajas de los productos comunitarios en términos de calidad, seguridad alimentaria y respeto del medio ambiente;

b) participación en manifestaciones, ferias y exposiciones de importancia internacional;

c) campañas de información, en particular sobre los sistemas comunitarios de denominaciones de origen, indicaciones geográficas y producción ecológica;

d) estudios de nuevos mercados, necesarios para la búsqueda de nuevas salidas comerciales;

e) estudios para evaluar los resultados de las medidas de promoción e información.

4. La contribución comunitaria para actividades de promoción no podrá ser superior al 50 % de los gastos subvencionables.

Artículo 103 octodecies

Reestructuración y reconversión de viñedos

1. Las medidas de reestructuración y reconversión de viñedos tienen como finalidad aumentar la competitividad de los productores vitivinícolas.

2. El apoyo para la reestructuración y reconversión de viñedos en virtud del presente artículo se prestará únicamente si los Estados miembros presentan el inventario de su potencial productivo con arreglo a lo dispuesto en el artículo 185 bis, apartado 3.

3. El apoyo para la reestructuración y reconversión de viñedos solo se podrá conceder para una o varias de las actividades siguientes:

a) reconversión varietal, incluso mediante sobreinjertos;

b) reimplantación de viñedos;

c) mejoras de las técnicas de gestión de viñedos.

No se prestará apoyo para la reposición normal de los viñedos que hayan llegado al término de su ciclo natural.

4. El apoyo para la reestructuración y reconversión de viñedos solo podrá adoptar las formas siguientes:

a) compensación a los productores por la pérdida de ingresos derivada de la aplicación de la medida;

b) contribución a los costes de reestructuración y reconversión.

5. La compensación a los productores por la pérdida de ingresos a que se refiere el apartado 4, letra a), podrá llegar hasta el 100 % de la pérdida en cuestión y adoptar una de las formas siguientes:

a) no obstante la subsección II de la sección IV bis del capítulo III del título I de la parte II que establece el régimen transitorio de derechos de plantación, la autorización para que coexistan vides viejas y nuevas durante un período fijo que no podrá exceder de tres años, hasta el final del régimen transitorio de derechos de plantación;

b) compensación financiera.

6. La contribución comunitaria para los costes reales de reestructuración y reconversión de viñedos no podrá exceder del 50 %. En las regiones de convergencia, según la clasificación del Reglamento (CE) no 1083/2006 del Consejo, de 11 de julio de 2006, por el que se establecen las disposiciones generales relativas al Fondo Europeo de Desarrollo Regional, al Fondo Social Europeo y al Fondo de Cohesión y se deroga el Reglamento (CE) no 1260/1999 [], la contribución comunitaria para los costes de reestructuración y reconversión no podrá exceder del 75 %.

Artículo 103 novodecies

Cosecha en verde

1. A efectos del presente artículo se entenderá por cosecha en verde la destrucción o eliminación total de los racimos de uvas cuando todavía están inmaduros, reduciendo así a cero el rendimiento de la zona en cuestión.

2. El apoyo a la cosecha en verde deberá contribuir a recobrar el equilibrio de la oferta y la demanda en el mercado vitivinícola comunitario con el fin de evitar las crisis de mercado.

3. El apoyo a la cosecha en verde podrá consistir en una compensación en forma de prima a tanto alzado por hectárea cuyo importe habrá de determinar el Estado miembro interesado.

La prima no podrá superar el 50 % de la suma de los costes directos de destrucción o eliminación de los racimos de uvas más la pérdida de ingresos vinculada a dicha destrucción o eliminación.

4. Los Estados miembros interesados crearán un sistema basado en criterios objetivos que les permita garantizar que la compensación que reciban los productores vitivinícolas por la cosecha en verde no supera los límites mencionados en el apartado 3, párrafo segundo.

Artículo 103 vicies

Mutualidades

1. El apoyo para el establecimiento de mutualidades se traducirá en la prestación de ayudas a los productores que deseen asegurarse contra las fluctuaciones del mercado.

2. El apoyo para el establecimiento de mutualidades podrá consistir en ayudas temporales y decrecientes destinadas a sufragar los costes administrativos correspondientes.

Artículo 103 unvicies

Seguro de cosecha

1. El apoyo al seguro de cosecha contribuirá a salvaguardar las rentas de los productores que se vean afectadas por catástrofes naturales, fenómenos meteorológicos adversos, enfermedades o infestaciones parasitarias.

2. El apoyo al seguro de cosecha podrá consistir en una contribución financiera comunitaria por un importe no superior:

a) al 80 % del coste de las primas de seguro pagadas por los productores en concepto de seguro contra las pérdidas debidas a fenómenos meteorológicos adversos asimilables a catástrofes naturales;

b) al 50 % del coste de las primas de seguro pagadas por los productores en concepto de seguro contra:

i) las pérdidas mencionadas en la letra a) y otras pérdidas causadas por fenómenos meteorológicos adversos,

ii) las pérdidas causadas por animales, enfermedades de las plantas o por infestaciones parasitarias.

3. El apoyo al seguro de cosecha solo podrá concederse si los importes que abonen los seguros a los productores no suponen una compensación superior al 100 % de la pérdida de renta sufrida, teniendo en cuenta todas las compensaciones que puedan haber recibido los productores de otros regímenes de ayuda vinculados al riesgo asegurado.

4. El apoyo al seguro de cosecha no deberá falsear la competencia en el mercado de los seguros.

Artículo 103 duovicies

Inversiones

1. Se concederá apoyo a inversiones tangibles o intangibles en instalaciones de transformación, infraestructura vinícola y comercialización de vino que mejoren el rendimiento global de la empresa y se refieran al menos a uno de los aspectos siguientes:

a) producción o comercialización de los productos mencionados en el anexo XI ter;

b) desarrollo de nuevos productos, procedimientos y tecnologías relacionados con los productos mencionados en el anexo XI ter.

2. El tipo máximo de apoyo con arreglo al apartado 1 se limitará a las microempresas, y a las pequeñas y medianas empresas según se definen en la Recomendación 2003/361/CE de la Comisión, de 6 de mayo de 2003, sobre la definición de microempresas, pequeñas y medianas empresas [] de la Comisión. Para los territorios de las Azores, Madeira, las Islas Canarias, las islas menores del Egeo según se definen en el Reglamento (CE) no 1405/2006 y los territorios franceses de ultramar no se aplicarán límites de tamaño para el tipo máximo. Para las empresas que no estén cubiertas por el título I, artículo 2, apartado 1, del anexo de la Recomendación 2003/361/CE con menos de 750 empleados o cuyo volumen de negocios sea inferior a 200 millones EUR, la intensidad máxima de la ayuda se reducirá a la mitad.

No se concederá ayuda a las empresas en dificultad según se define en las directrices comunitarias sobre ayudas estatales de salvamento y de reestructuración de empresas en crisis.

3. El gasto admisible excluirá los aspectos mencionados en el artículo 71, apartado 3, letras a), b) y c), del Reglamento (CE) no 1698/2005.

4. Se aplicarán a la contribución comunitaria los siguientes tipos máximos de ayuda en relación con los costes de inversión admisibles:

a) 50 % en regiones clasificadas como regiones de convergencia con arreglo al Reglamento (CE) no 1083/2006;

b) 40 % en regiones distintas de las regiones de convergencia;

c) 75 % en regiones ultraperiféricas con arreglo al Reglamento (CE) no 247/2006;

d) 65 % en las islas menores del Egeo con arreglo a la definición Reglamento (CE) no 1405/2006.

5. El artículo 72 del Reglamento (CE) no 1698/2005 se aplicará mutatis mutandis al apoyo mencionado en el apartado 1 del presente artículo.

Artículo 103 tervicies

Destilación de subproductos

1. Podrá concederse apoyo para la destilación voluntaria u obligatoria de subproductos de la viticultura que se haya realizado de acuerdo con las condiciones que se fijan en el punto D del anexo XV ter.

El importe de la ayuda se determinará en porcentaje volumétrico y por hectolitro de alcohol producido. No se pagará ninguna ayuda para el volumen de alcohol contenido en los subproductos que se vayan a destilar superior a un 10 % en relación con el volumen de alcohol contenido en el vino producido.

2. Los niveles de ayuda máximos aplicables atenderán a los costes de recogida y tratamiento y los fijará la Comisión.

3. El alcohol que resulte de la destilación a la que se haya concedido ayuda que se menciona en el apartado 1 se utilizará exclusivamente con fines industriales o energéticos con el fin de evitar distorsiones de la libre competencia.

Artículo 103 quatervicies

Destilación de alcohol para usos de boca

1. Hasta el 31 de julio de 2012 podrá concederse ayuda a los productores para el vino que se destile en alcohol para usos de boca en forma de ayuda por hectárea.

2. Antes de que se conceda la ayuda, deberán presentarse los correspondientes contratos para la destilación de vino, así como las correspondientes pruebas de entrega para la destilación.

Artículo 103 quinvicies

Destilación de crisis

1. Hasta el 31 de julio de 2012 podrán concederse ayudas para la destilación voluntaria u obligatoria de los excedentes de vino decidida por los Estados miembros en casos justificados de crisis, de forma que se reduzcan o eliminen dichos excedentes y, al mismo tiempo, se garantice la continuidad de suministro de una cosecha a la siguiente.

2. Los niveles de ayuda máximos aplicables los fijará la Comisión.

3. El alcohol que resulte de la destilación a la que se haya concedido ayuda que se menciona en el apartado 1 se utilizará exclusivamente con fines industriales o energéticos con el fin de evitar distorsiones de la libre competencia.

4. La parte proporcional del presupuesto disponible que se utilice para las medidas de destilación de crisis no superará los porcentajes siguientes, calculados con arreglo a los fondos disponibles globalmente que se fijan por Estado miembro en el anexo X ter en los correspondientes ejercicios presupuestarios:

- 20 % en 2009,

- 15 % en 2010,

- 10 % en 2011,

- 5 % en 2012.

5. Los Estados miembros podrán incrementar los fondos disponibles para las medidas de destilación de crisis por encima de los límites máximos anuales que figuran en el apartado 4 mediante la contribución de fondos nacionales de acuerdo con los límites siguientes (expresados en términos de tanto por ciento del correspondiente límite máximo anual que figura en el apartado 4):

- 5 % en la campaña vitícola 2010,

- 10 % en la campaña vitícola 2011,

- 15 % en la campaña vitícola 2012.

Los Estados miembros deberán notificar a la Comisión, en su caso, la contribución adicional al fondo nacional a que se refiere el párrafo anterior y la Comisión deberá aprobar la transacción antes de que puedan ponerse a disposición dichos fondos.

Artículo 103 sexvicies

Utilización de mosto de uva concentrado

1. Hasta el 31 de julio de 2012 podrán concederse ayudas a los viticultores que utilicen mosto de uva concentrado, incluido el mosto de uva concentrado rectificado para incrementar la riqueza alcohólica natural de los productos, de acuerdo con las condiciones que se fijan en el anexo XV bis.

2. El importe de la ayuda se fijará en porcentaje volumétrico de la riqueza alcohólica potencial y por hectolitro del mosto utilizado para el aumento artificial del grado alcohólico natural.

3. Los niveles de ayuda máximos aplicables en las distintas zonas vitivinícolas los fijará la Comisión.

Artículo 103 septvicies

Condicionalidad

Si se constata que un agricultor, en cualquier momento a lo largo de los tres años siguientes al pago de la ayuda recibida en virtud de los programas de apoyo a la reestructuración y reconversión o durante el año siguiente al pago de la ayuda recibida al amparo de los programas de apoyo a la cosecha en verde, no ha respetado en su explotación los requisitos legales de gestión y las buenas condiciones agrarias y medioambientales a que se refieren los artículos 3 a 7 del Reglamento (CE) no 1782/2003, el importe de la ayuda, en caso de que el incumplimiento se deba a una acción u omisión achacable directamente al agricultor, se reducirá o cancelará, parcial o totalmente, dependiendo de la gravedad, alcance, persistencia y repetición del incumplimiento, y el agricultor deberá reintegrarla, si procede, con arreglo a lo establecido en las citadas disposiciones.

Subsección IV

Disposiciones de procedimiento

Artículo 103 septvicies bis

Medidas de ejecución

Las medidas necesarias para la ejecución de la presente sección serán adoptadas por la Comisión.

Dichas medidas podrán incluir:

a) el modelo de presentación de los programas de apoyo;

b) normas sobre la modificación de los programas de apoyo una vez que sean aplicables;

c) normas de desarrollo de las medidas previstas en los artículos 103 septdecies a 103 sexvicies;

d) condiciones en que debe comunicarse y hacerse pública la ayuda de los fondos comunitarios.

8) El título del capítulo I del título II de la parte II se sustituye por el siguiente:

"CAPÍTULO I

Disposiciones aplicables a la comercialización y la producción".

9) El título de la sección I del capítulo I del título II de la parte II se sustituye por el siguiente:

"Sección I

Normas de comercialización".

10) Se insertan los artículos siguientes:

"Artículo 113 quater

Normas de comercialización para mejorar y estabilizar el funcionamiento del mercado común de los vinos

1. Con el fin de mejorar y estabilizar el funcionamiento del mercado común de los vinos, incluidas las uvas, los mostos y los vinos de los que procedan, los Estados miembros productores podrán establecer normas de comercialización para regular la oferta, en particular aplicando las decisiones adoptadas por las organizaciones interprofesionales a que se refieren los artículos 123, apartado 3, y 125 sexdecies.

Dichas normas serán acordes con el objetivo que se persiga y no podrán:

a) tener por objeto ninguna transacción posterior a la primera comercialización del producto de que se trate;

b) disponer la fijación de precios, incluyendo aquellos fijados con carácter indicativo o de recomendación;

c) bloquear un porcentaje excesivo de la cosecha anual normalmente disponible;

d) dar pie para negar la expedición de los certificados nacionales o comunitarios necesarios para la circulación y comercialización de los vinos, cuando dicha comercialización se ajuste a las normas antes mencionadas.

2. Las normas a que se refiere el apartado 1 deberán ponerse en conocimiento de los agentes económicos mediante su inclusión in extenso en una publicación oficial del Estado miembro de que se trate.

3. La obligación en materia de notificación a que se refiere el artículo 125 sexdecies, apartado 3, se aplicará también a las decisiones o medidas adoptadas por los Estados miembros con arreglo al presente artículo.

Artículo 113 quinquies

Disposiciones especiales para la comercialización de vino

1. Las categorías de productos vitícolas previstas en el anexo XI ter solo podrán utilizarse en la Comunidad para la comercialización de productos que se ajusten a las condiciones pertinentes establecidas en ese anexo.

No obstante, como excepción a lo dispuesto en el artículo 118 sexvicies, apartado 1, letra a), los Estados miembros podrán autorizar la utilización de la palabra "vino" si:

a) está acompañada de un nombre de fruta en forma de denominaciones compuestas, para la comercialización de productos obtenidos a partir de la fermentación de frutas distintas de la uva, o

b) está incluida en una denominación compuesta.

Se evitará toda posible confusión con los productos correspondientes a las categorías de vino del anexo XI ter.

2. La Comisión podrá modificar las categorías de productos vitícolas enumeradas en el anexo XI ter con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4.

3. Salvo los vinos embotellados de los que pueda suministrarse la prueba de que el embotellado es anterior al 1 de septiembre de 1971, el vino elaborado con variedades de uva de vinificación que figuren en las clasificaciones establecidas con arreglo al artículo 120 bis, apartado 2, párrafo primero, pero que no corresponda a ninguna de las categorías establecidas en el anexo XI ter, solo podrá utilizarse para el autoconsumo, la producción de vinagre de vino o la destilación.".

11) En el capítulo I del título II de la parte II, se insertan las secciones siguientes:

"Sección I bis

Denominaciones de origen, indicaciones geográficas y términos tradicionales en el sector vitivinícola

Artículo 118 bis

Ámbito de aplicación

1. Las normas relativas a las denominaciones de origen, las indicaciones geográficas y los términos tradicionales fijadas en la presente sección se aplicarán a los productos a que se refieren los puntos 1, 3 a 6, 8, 9, 11, 15 y 16 del anexo XI ter.

2. Las normas a que se refiere el apartado 1 se basarán en:

a) la protección de los intereses legítimos de:

i) los consumidores, y

ii) los productores;

b) la garantía del correcto funcionamiento del mercado común de los productos de que se trata, y

c) el fomento de la producción de productos de calidad, al tiempo que permiten las medidas nacionales de política de calidad.

Subsección I

Denominaciones de origen e indicaciones geográficas

Artículo 118 ter

Definiciones

1. A efectos de la presente subsección, se entenderá por:

a) "denominación de origen" :

el nombre de una región, de un lugar determinado o, en casos excepcionales, de un país, que sirve para designar un producto referido en el artículo 118 bis, apartado 1, que cumple los requisitos siguientes:

i) su calidad y sus características se deben básica o exclusivamente a un entorno geográfico particular, con los factores naturales y humanos inherentes a él,

ii) las uvas utilizadas en su elaboración proceden exclusivamente de esa zona geográfica,

iii) la elaboración tiene lugar en esa zona geográfica, y

iv) se obtiene de variedades de vid de la especie Vitis vinifera;

b) "indicación geográfica" :

una indicación que se refiere a una región, a un lugar determinado o, en casos excepcionales, a un país, que sirve para designar un producto referido en el artículo 118 bis, apartado 1, que cumple los requisitos siguientes:

i) posee una calidad, una reputación u otras características específicas atribuibles a su origen geográfico,

ii) al menos el 85 % de la uva utilizada en su elaboración procede exclusivamente de esa zona geográfica,

iii) la elaboración tiene lugar en esa zona geográfica, y

iv) se obtiene de variedades de vid de la especie Vitis vinifera o de un cruce entre esta especie y otras especies del género Vitis.

2. Ciertos nombres usados tradicionalmente constituirán una denominación de origen cuando:

a) designen un vino;

b) se refieran a un nombre geográfico;

c) reúnan los requisitos mencionados en el apartado 1, letra a), incisos i) a iv), y

d) se sometan al procedimiento de protección de las denominaciones de origen e indicaciones geográficas que se establece en la presente subsección.

3. Las denominaciones de origen y las indicaciones geográficas, incluidas las referentes a zonas geográficas de terceros países, podrán gozar de protección en la Comunidad con arreglo a lo dispuesto en la presente subsección.

Artículo 118 quater

Contenido de las solicitudes de protección

1. Las solicitudes en las que se pida la protección de ciertos nombres mediante su inclusión en la categoría de denominaciones de origen o indicaciones geográficas deberán ir acompañadas de un expediente técnico que facilite los datos siguientes:

a) nombre que se desee proteger;

b) nombre, apellidos y dirección del solicitante;

c) pliego de condiciones del producto mencionado en el apartado 2, y

d) un documento único en el que se resuma el pliego de condiciones del producto mencionado en el apartado 2.

2. El pliego de condiciones deberá permitir a las partes interesadas comprobar las condiciones pertinentes de producción de la denominación de origen o la indicación geográfica.

El pliego de condiciones constará, como mínimo, de lo siguiente:

a) nombre que se desee proteger;

b) descripción del vino o vinos:

i) para los vinos con denominación de origen, sus principales características analíticas y organolépticas,

ii) para los vinos con indicación geográfica, sus principales características analíticas así como una evaluación o indicación de sus características organolépticas;

c) en su caso, prácticas enológicas específicas utilizadas para elaborar el vino o vinos y restricciones pertinentes impuestas a su elaboración;

d) demarcación de la zona geográfica de que se trate;

e) rendimiento máximo por hectárea;

f) variedad o variedades de uva de las que proceden el vino o vinos;

g) explicación detallada que confirme el vínculo a que se refiere el artículo 118 ter, apartado 1, letra a), inciso i), o, en su caso, el artículo 118 ter, apartado 1, letra b), inciso i);

h) requisitos aplicables establecidos en las legislaciones comunitarias o nacionales o, cuando así lo prevean los Estados miembros, por un organismo que gestione la denominación de origen protegida o la indicación geográfica protegida, teniendo en cuenta que dichos requisitos deberán ser objetivos y no discriminatorios y compatibles con la normativa comunitaria;

i) nombre y dirección de las autoridades u organismos encargados de comprobar el cumplimiento de las disposiciones del pliego de condiciones y sus tareas específicas.

Artículo 118 quinquies

Solicitud de protección relativa a una zona geográfica de un tercer país

1. Cuando la solicitud de protección se refiera a una zona geográfica de un tercer país, además de los elementos previstos en el artículo 118 quater, deberá aportarse la prueba de que el nombre en cuestión está protegido en su país de origen.

2. La solicitud será enviada a la Comisión, bien directamente por el solicitante, bien por mediación de las autoridades de ese tercer país.

3. La solicitud de protección se presentará en una de las lenguas oficiales de la Comunidad o irá acompañada de una traducción certificada en una de esas lenguas.

Artículo 118 sexies

Solicitantes

1. Todo grupo de productores interesado o, en casos excepcionales, un solo productor podrá solicitar la protección de una denominación de origen o una indicación geográfica. En la solicitud podrán participar otras partes interesadas.

2. Los productores podrán presentar solicitudes de protección únicamente para los vinos que produzcan.

3. En el caso de un nombre que designe una zona geográfica transfronteriza o de un nombre tradicional vinculado a una zona geográfica transfronteriza, podrá presentarse una solicitud conjunta.

Artículo 118 septies

Procedimiento nacional preliminar

1. Las solicitudes de protección de las denominaciones de origen o las indicaciones geográficas de los vinos conformes con el artículo 118 ter originarios de la Comunidad deberán someterse a un procedimiento nacional preliminar con arreglo a lo dispuesto en el presente artículo.

2. La solicitud de protección se presentará en el Estado miembro de cuyo territorio se derive la denominación de origen o la indicación geográfica.

3. El Estado miembro examinará la solicitud de protección para verificar si cumple las condiciones establecidas en la presente subsección.

El Estado miembro incoará un procedimiento nacional que garantice una publicación adecuada de la solicitud y en el que se fije un plazo mínimo de dos meses desde la fecha de publicación, durante el cual cualquier persona física o jurídica que ostente un interés legítimo y resida o esté establecida en su territorio podrá impugnar la protección propuesta presentando una declaración debidamente motivada en el Estado miembro.

4. En caso de que el Estado miembro considere que la denominación de origen o la indicación geográfica no cumple los requisitos pertinentes o es incompatible con la normativa comunitaria en general, rechazará la solicitud.

5. En caso de que el Estado miembro considere que se cumplen los requisitos pertinentes:

a) publicará, al menos en Internet, el documento único y el pliego de condiciones del producto, y

b) enviará a la Comisión una solicitud de protección que incluya la siguiente información:

i) el nombre, los apellidos y la dirección del solicitante,

ii) el documento único mencionado en el artículo 118 quater, apartado 1, letra d),

iii) una declaración del Estado miembro en la que conste que la solicitud presentada por el interesado cumple las condiciones exigidas, y

iv) la referencia de la publicación a que se refiere la letra a).

Dicha información se presentará en una de las lenguas oficiales de la Comunidad o irá acompañada de una traducción certificada en una de esas lenguas.

6. Los Estados miembros pondrán en vigor las disposiciones legales, reglamentarias o administrativas necesarias para dar cumplimiento a lo dispuesto en el presente artículo a más tardar el 1 de agosto de 2009.

7. Si un Estado miembro carece de legislación nacional sobre protección de las denominaciones de origen e indicaciones geográficas, podrá, solo de manera transitoria, conceder la protección al nombre a nivel nacional conforme a los términos de la presente subsección con efectos a partir del día de la presentación de la solicitud a la Comisión. Esta protección nacional transitoria cesará en la fecha en que se haya adoptado una decisión de registro o de denegación de conformidad con la presente subsección.

Artículo 118 octies

Supervisión de la Comisión

1. La Comisión hará pública la fecha de presentación de la solicitud de protección de la denominación de origen o de la indicación geográfica.

2. La Comisión comprobará si las solicitudes de protección mencionadas en el artículo 118 septies, apartado 5, cumplen las condiciones establecidas en la presente subsección.

3. En caso de que la Comisión considere que se cumplen las condiciones establecidas en la presente subsección, publicará en el Diario Oficial de la Unión Europea el documento único mencionado en el artículo 118 quater, apartado 1, letra d), y la referencia de la publicación del pliego de condiciones del producto a que se refiere el artículo 118 septies, apartado 5.

En caso contrario, la Comisión decidirá rechazar la solicitud con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4.

Artículo 118 nonies

Procedimiento de oposición

En el plazo de dos meses a partir de la fecha de publicación prevista en el artículo 118 octies, apartado 3, párrafo primero, cualquier Estado miembro o tercer país, o cualquier persona física o jurídica que ostente un interés legítimo y esté establecida o resida en un Estado miembro distinto de aquel que solicita la protección o en un tercer país, podrá impugnar la protección propuesta presentando a la Comisión una declaración debidamente motivada en relación con las condiciones de admisibilidad establecidas en la presente subsección.

En el caso de personas físicas o jurídicas establecidas o que residan en un tercer país, esa declaración se presentará, bien directamente o por mediación de las autoridades de ese tercer país, en el plazo de dos meses mencionado en el párrafo primero.

Artículo 118 decies

Decisión con respecto a la protección

Sobre la base de la información que posea la Comisión, y con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4, esta deberá decidir bien proteger las denominaciones de origen o las indicaciones geográficas que cumplan las condiciones establecidas en la presente subsección y sean compatibles con la normativa comunitaria, bien rechazar las solicitudes cuando no se cumplan esas condiciones.

Artículo 118 undecies

Homónimos

1. Cuando se proceda a registrar una denominación, para la que se haya presentado una solicitud, que sea homónima o parcialmente homónima de una denominación ya registrada de acuerdo con lo dispuesto en el presente Reglamento sobre el sector vitivinícola se tendrán debidamente en cuenta los usos locales y tradicionales y los riesgos de confusión.

No se registrará una denominación homónima que induzca al consumidor a creer erróneamente que los productos son originarios de otro territorio, aunque sea exacta por lo que se refiere al territorio, la región o la localidad de la que son originarios los productos de que se trate.

El uso de una denominación homónima registrada solo se autorizará cuando las condiciones prácticas garanticen que la denominación homónima registrada ulteriormente se diferencia suficientemente de la ya registrada, habida cuenta de la necesidad de garantizar un trato equitativo a los productores interesados y de no inducir a error al consumidor.

2. El apartado 1 se aplicará mutatis mutandis en el caso de que una denominación, para la que se haya presentado una solicitud, sea homónima o parcialmente homónima de una indicación geográfica protegida al amparo de la legislación de los Estados miembros.

Los Estados miembros no registrarán con vistas a la protección indicaciones geográficas que no sean idénticas con arreglo a sus normativas respectivas en materia de indicaciones geográficas si una denominación de origen o indicación geográfica está protegida en la Comunidad en virtud de la legislación comunitaria sobre denominaciones de origen e indicaciones geográficas.

3. Salvo disposición en contrario de las normas de desarrollo de la Comisión, cuando una variedad de uva de vinificación contenga o consista en una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida, el nombre de esa variedad de uva de vinificación no podrá utilizarse para el etiquetado de los productos regulados por el presente Reglamento.

4. La protección de las denominaciones de origen e indicaciones geográficas para los productos contemplados en el artículo 118 ter no afectará a las indicaciones geográficas protegidas utilizadas para bebidas espirituosas con arreglo al Reglamento (CE) no 110/2008 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 15 de enero de 2008, relativo a la definición, designación, presentación, etiquetado y protección de la indicación geográfica de bebidas espirituosas [], ni viceversa.

Artículo 118 duodecies

Motivos de denegación de la protección

1. Las denominaciones que hayan pasado a ser genéricas no podrán protegerse como denominaciones de origen o indicaciones geográficas.

A efectos de la presente subsección, se entenderá por "denominación que ha pasado a ser genérica" la denominación de un vino que, si bien se refiere al lugar o la región en que este producto se elaboraba o comercializaba originalmente, se ha convertido en la denominación común de un vino en la Comunidad.

Para determinar si una denominación ha pasado a ser genérica, se deberán tener en cuenta todos los factores pertinentes y en especial:

a) la situación existente en la Comunidad, principalmente en las zonas de consumo;

b) las disposiciones legales nacionales o comunitarias pertinentes.

2. Una denominación no podrá protegerse como denominación de origen o indicación geográfica cuando, habida cuenta de la reputación y notoriedad de una marca registrada, su protección pueda inducir a error al consumidor en cuanto a la verdadera identidad del vino.

Artículo 118 terdecies

Relación con las marcas registradas

1. Cuando una denominación de origen o una indicación geográfica esté protegida en virtud del presente Reglamento, el registro de una marca que corresponda a una de las situaciones mencionadas en el artículo 118 quaterdecies, apartado 2, y se refiera a un producto perteneciente a una de las categorías enumeradas en el anexo XI ter se rechazará si la solicitud de registro de la marca se presenta con posterioridad a la fecha de presentación a la Comisión de la solicitud de protección de la denominación de origen o la indicación geográfica y la denominación de origen o indicación geográfica recibe posteriormente la protección.

Se anularán las marcas que se hayan registrado incumpliendo lo dispuesto en el párrafo primero.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 118 duodecies, apartado 2, una marca cuya utilización corresponda a una de las situaciones mencionadas en el artículo 118 quaterdecies, apartado 2, y que se haya solicitado, registrado o, en los casos en que así lo permita la legislación aplicable, establecido mediante el uso en el territorio comunitario antes de la fecha de presentación a la Comisión de la solicitud de protección de la denominación de origen o la indicación geográfica, podrá seguir utilizándose o renovándose no obstante la protección de la denominación de origen o la indicación geográfica, siempre que la marca no incurra en las causas de nulidad o revocación establecidas en la primera Directiva 89/104/CEE del Consejo, de 21 de diciembre de 1988, relativa a la aproximación de las legislaciones de los Estados miembros en materia de marcas [] o en el Reglamento (CE) no 40/94 del Consejo, de 20 de diciembre de 1993, sobre la marca comunitaria [].

En tales casos, se permitirá la utilización de la denominación de origen o la indicación geográfica junto con la de las marcas registradas pertinentes.

Artículo 118 quaterdecies

Protección

1. Las denominaciones de origen protegidas y las indicaciones geográficas protegidas podrán ser utilizadas por cualquier agente económico que comercialice vino elaborado de conformidad con el pliego de condiciones del producto correspondiente.

2. Las denominaciones de origen protegidas y las indicaciones geográficas protegidas, así como los vinos que utilicen esos nombres protegidos con arreglo al pliego de condiciones del producto, estarán protegidas de:

a) todo uso comercial directo o indirecto de un nombre protegido:

i) por parte de productos comparables que no se ajusten al pliego de condiciones del nombre protegido, o

ii) en la medida en que ese uso aproveche la reputación de una denominación de origen o una indicación geográfica;

b) toda usurpación, imitación o evocación, aunque se indique el origen verdadero del producto o el servicio o si el nombre protegido se traduce o va acompañado de los términos "estilo", "tipo", "método", "producido como", "imitación", "sabor", "parecido" u otros análogos;

c) cualquier otro tipo de indicación falsa o engañosa en cuanto a la procedencia, el origen, la naturaleza o las características esenciales del producto, en el envase o en el embalaje, en la publicidad o en los documentos relativos al producto vinícola de que se trate, así como la utilización de envases que por sus características puedan crear una impresión errónea acerca de su origen;

d) cualquier otra práctica que pueda inducir a error al consumidor acerca del verdadero origen del producto.

3. Las denominaciones de origen protegidas y las indicaciones geográficas protegidas no podrán pasar a ser genéricas en la Comunidad con arreglo al artículo 118 duodecies, apartado 1.

4. Los Estados miembros adoptarán las medidas necesarias para frenar la utilización ilegal de las denominaciones de origen protegidas y las indicaciones geográficas protegidas a que se refiere el apartado 2.

Artículo 118 quindecies

Registro

La Comisión creará y llevará un registro electrónico de las denominaciones de origen protegidas y las indicaciones geográficas protegidas de los vinos que deberá ser accesible al público.

Artículo 118 sexdecies

Designación de la autoridad de control competente

1. Los Estados miembros designarán la autoridad o autoridades competentes encargadas de controlar las obligaciones establecidas en la presente subsección de conformidad con los criterios establecidos en el artículo 4 del Reglamento (CE) no 882/2004 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 29 de abril de 2004, sobre los controles oficiales efectuados para garantizar la verificación del cumplimiento de la legislación en materia de piensos y alimentos y la normativa sobre salud animal y bienestar de los animales [].

2. Los Estados miembros garantizarán que los agentes económicos que cumplan lo dispuesto en la presente subsección puedan acogerse a un sistema de controles.

3. Los Estados miembros informarán a la Comisión sobre la autoridad o autoridades competentes a que se refiere el apartado 1. La Comisión dará a conocer públicamente sus nombres y direcciones y los actualizará de manera periódica.

Artículo 118 septdecies

Comprobación del cumplimiento del pliego de condiciones

1. Con relación a las denominaciones de origen protegidas y las indicaciones geográficas protegidas relativas a una zona geográfica de la Comunidad, la comprobación anual del cumplimiento del pliego de condiciones del producto, tanto durante la elaboración del vino, como en el momento del envasado o después de esta operación, deberá ser garantizada:

a) por la autoridad o autoridades competentes a que se refiere el artículo 118 sexdecies, apartado 1, o

b) por uno o varios de los organismos de control definidos en el artículo 2, párrafo segundo, punto 5, del Reglamento (CE) no 882/2004 que actúen como órganos de certificación de productos de conformidad con los criterios establecidos en el artículo 5 de dicho Reglamento.

Los costes de este tipo de comprobación correrán a cargo de los agentes económicos sometidos a ella.

2. Con relación a las denominaciones de origen protegidas y las indicaciones geográficas protegidas relativas a una zona geográfica de un tercer país, la comprobación anual del cumplimiento del pliego de condiciones del producto, tanto durante la elaboración del vino, como en el momento del envasado o después de esta operación, deberá ser garantizada:

a) por una o varias de las autoridades públicas designadas por el tercer país, o

b) por uno o varios organismos de certificación.

3. Los organismos de certificación mencionados en el apartado 1, letra b), y el apartado 2, letra b), deberán cumplir la norma europea EN 45011 o la Guía ISO/IEC 65 (Criterios generales relativos a los organismos de certificación de productos) y, a partir del 1 de mayo de 2010, estar acreditados de acuerdo con ella.

4. Cuando la autoridad o autoridades competentes a que se refiere el apartado 1, letra a), y el apartado 2, letra a), comprueben el cumplimiento del pliego de condiciones del producto, deberán ofrecer suficientes garantías de objetividad e imparcialidad y contar con el personal cualificado y los recursos necesarios para realizar sus tareas.

Artículo 118 octodecies

Modificación del pliego de condiciones del producto

1. Los interesados que cumplan las condiciones del artículo 118 sexies podrán solicitar autorización para modificar el pliego de condiciones de una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida, en particular para tener en cuenta la evolución de los conocimientos científicos y técnicos o para efectuar una nueva demarcación de la zona geográfica a que se refiere el artículo 118 quater, apartado 2, párrafo segundo, letra d). En las solicitudes se describirán las modificaciones propuestas y se expondrán los motivos alegados.

2. Cuando la modificación propuesta lleve aparejadas una o varias modificaciones del documento único mencionado en el artículo 118 quater, apartado 1, letra d), los artículos 118 septies a 118 decies se aplicarán mutatis mutandis a la solicitud de modificación. No obstante, en caso de que la modificación propuesta sea de poca importancia, la Comisión decidirá con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4, si aprueba la solicitud sin aplicar el procedimiento establecido en el artículo 118 octies, apartado 2, y el artículo 118 nonies y, en caso de aprobación, procederá a la publicación de los elementos mencionados en el artículo 118 octies, apartado 3.

3. Cuando la modificación propuesta no suponga ningún cambio del documento único, se aplicarán las normas siguientes:

a) cuando la zona geográfica se halle en un Estado miembro dado, ese Estado miembro manifestará su opinión sobre la modificación y, en caso de ser favorable, publicará el pliego de condiciones modificado, informando a la Comisión de las modificaciones aprobadas y los motivos en que se ha basado;

b) cuando la zona geográfica se encuentre en un tercer país, la Comisión determinará si aprueba la modificación propuesta.

Artículo 118 novodecies

Cancelación

La Comisión podrá cancelar la protección de una denominación de origen o una indicación geográfica, con arreglo al procedimiento mencionado en el artículo 195, apartado 4, bien por propia iniciativa o mediante solicitud debidamente justificada de un Estado miembro, de un tercer país o de una persona física o jurídica que ostente un interés legítimo, cuando ya no pueda garantizarse el cumplimiento del correspondiente pliego de condiciones del producto.

Los artículos 118 septies a 118 decies se aplicarán mutatis mutandis.

Artículo 118 vicies

Denominaciones de vinos protegidas existentes

1. Las denominaciones de vinos que estén protegidas de conformidad con los artículos 51 y 54 del Reglamento (CE) no 1493/1999 y con el artículo 28 del Reglamento (CE) no 753/2002 de la Comisión, de 29 de abril de 2002, que fija determinadas disposiciones de aplicación del Reglamento (CE) no 1493/1999 del Consejo en lo que respecta a la designación, denominación, presentación y protección de determinados productos vitivinícolas [] quedarán protegidas automáticamente en virtud del presente Reglamento. La Comisión las incorporará al registro previsto en el artículo 118 quindecies del presente Reglamento.

2. Los Estados miembros facilitarán a la Comisión los elementos siguientes con respecto a las denominaciones de vinos protegidas existentes a que se refiere el apartado 1:

a) los expedientes técnicos previstos en el artículo 118 quater, apartado 1;

b) las decisiones nacionales de aprobación.

3. Las denominaciones de vinos a que se refiere el apartado 1 respecto de las cuales no se presente la información a que se refiere el apartado 2 a más tardar, el 31 de diciembre de 2011, perderán la protección que brinda el presente Reglamento. La Comisión se encargará de suprimir oficialmente esas denominaciones del registro previsto en el artículo 118 quindecies.

4. El artículo 118 novodecies no se aplicará a las denominaciones de vinos protegidas existentes a que se refiere el apartado 1.

La Comisión podrá decidir, hasta el 31 de diciembre de 2014, por propia iniciativa y con arreglo al procedimiento mencionado en el artículo 195, apartado 4, cancelar la protección de las denominaciones de vinos protegidas existentes a que se refiere el apartado 1 en caso de que no cumplan las condiciones establecidas en el artículo 118 ter.

Artículo 118 unvicies

Tasas

Los Estados miembros podrán cobrar una tasa que cubra los costes en que hayan incurrido, incluidos los derivados del examen de las solicitudes de protección, las declaraciones de objeción, las solicitudes de modificación y las peticiones de cancelación al amparo de la presente subsección.

Subsección II

Términos tradicionales

Artículo 118 duovicies

Definiciones

1. Se entenderá por "término tradicional", una expresión tradicionalmente empleada en los Estados miembros para los productos que se mencionan en el artículo 118 bis, apartado 1, para indicar:

a) que el producto está acogido a una denominación de origen protegida o a una indicación geográfica protegida conforme a la legislación comunitaria o nacional;

b) el método de elaboración o de envejecimiento o la calidad, el color, el tipo de lugar, o un acontecimiento concreto vinculado a la historia del producto acogido a una denominación de origen protegida o a una indicación geográfica protegida.

2. La Comisión reconocerá, definirá y protegerá los términos tradicionales.

Artículo 118 tervicies

Protección

1. Los términos tradicionales protegidos solo podrán utilizarse en productos que hayan sido elaborados con arreglo a la definición a que se refiere el artículo 118 duovicies, apartado 1.

Los términos tradicionales estarán protegidos contra el uso ilícito.

Los Estados miembros tomarán las medidas necesarias para poner fin al uso ilícito de términos tradicionales.

2. Los términos tradicionales no podrán ser genéricos en la Comunidad.

Sección I ter

Etiquetado y presentación en el sector vitivinícola

Artículo 118 quatervicies

Definición

A efectos de la presente sección se entenderá por:

a) "etiquetado" : toda palabra, indicación, marca registrada, marca comercial, motivo ilustrado o símbolo colocados en cualquier envase, documento, aviso, etiqueta, anillo o collar que acompañe o haga referencia a un producto dado;

b) "presentación" : la información transmitida a los consumidores sobre el producto de que se trate, incluida la forma y el tipo de las botellas.

Artículo 118 quinvicies

Aplicabilidad de las normas horizontales

Salvo disposición en contrario del presente Reglamento, la Directiva 89/104/CEE, la Directiva 89/396/CEE del Consejo, de 14 de junio de 1989, relativa a las menciones o marcas que permitan identificar el lote al que pertenece un producto alimenticio [], la Directiva 2000/13/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 20 de marzo de 2000, relativa a la aproximación de las legislaciones de los Estados miembros en materia de etiquetado, presentación y publicidad de los productos alimenticios [] y la Directiva 2007/45/CE del Parlamento Europeo y del Consejo, de 5 de septiembre de 2007, por la que se establecen normas relativas a las cantidades nominales para productos preenvasados [] se aplicarán al etiquetado y la presentación de los productos que entren dentro de sus ámbitos de aplicación.

Artículo 118 sexvicies

Indicaciones obligatorias

1. El etiquetado y la presentación de los productos a que se refieren los puntos 1 a 11, 13, 15 y 16 del anexo XI ter, comercializados en la Comunidad o destinados a la exportación, deberán contener obligatoriamente las indicaciones siguientes:

a) categoría del producto vitícola de conformidad con el anexo XI ter;

b) en los vinos con denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida:

i) la expresión "denominación de origen protegida" o "indicación geográfica protegida", y

ii) el nombre de la denominación de origen protegida o la indicación geográfica protegida;

c) el grado alcohólico volumétrico adquirido;

d) la procedencia;

e) el embotellador o, en el caso del vino espumoso, el vino espumoso gasificado, el vino espumoso de calidad o el vino espumoso aromático de calidad, el nombre del productor o del vendedor;

f) el importador, en el caso de los vinos importados;

g) para el vino espumoso, el vino espumoso gasificado, el vino espumoso de calidad o el vino espumoso aromático de calidad, indicación del contenido de azúcar.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, letra a), la referencia a la categoría de producto vitivinícola podrá omitirse en los vinos en cuya etiqueta figure el nombre de una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida.

3. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, letra b), la referencia a las expresiones "denominación de origen protegida" o "indicación geográfica protegida" podrá omitirse en los casos siguientes:

a) cuando en la etiqueta aparezca un término tradicional conforme al artículo 118 duovicies, apartado 1, letra a);

b) cuando, en circunstancias excepcionales que habrá de determinar la Comisión, el nombre de la denominación de origen protegida o la indicación geográfica protegida aparezca en la etiqueta.

Artículo 118 septvicies

Indicaciones facultativas

1. El etiquetado y la presentación de los productos a que se refiere el artículo 118 sexvicies, apartado 1, podrán contener, en particular, las indicaciones facultativas siguientes:

a) el año de la cosecha;

b) el nombre de una o más variedades de uva de vinificación;

c) para los vinos distintos de los referidos en el artículo 118 sexvicies, apartado 1, letra g), términos que indiquen el contenido de azúcar;

d) cuando se trate de vinos con denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida, términos tradicionales conforme al artículo 118 duovicies, apartado 1, letra b);

e) el símbolo comunitario de denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida;

f) términos que se refieran a determinados métodos de producción;

g) en el caso de los vinos acogidos a una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida, el nombre de otra unidad geográfica menor o más amplia que la zona abarcada por la denominación de origen o la indicación geográfica.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el artículo 118 undecies, apartado 3, en lo que se refiere al uso de los datos mencionados en el apartado 1, letras a) y b), para los vinos sin una denominación de origen protegida ni una indicación geográfica protegida:

a) los Estados miembros introducirán disposiciones legales, reglamentarias o administrativas para velar por que los procedimientos de certificación, aprobación y control se lleven a cabo de modo que se garantice la veracidad de la información de que se trate;

b) para los vinos producidos en su territorio a partir de variedades de uva de vinificación, los Estados miembros podrán elaborar listas de variedades de uva de vinificación excluidas, basándose en criterios objetivos y no discriminatorios y velando debidamente por la competencia leal, en particular si:

i) existe riesgo de confusión para los consumidores sobre el auténtico origen del vino debido a que la variedad de uva de vinificación es parte integrante de una denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida existente,

ii) los correspondientes controles no fueran económicamente viables al representar la variedad de uva de vinificación en cuestión una muy pequeña parte de los viñedos del Estado miembro;

c) las mezclas de variedades de distintos Estados miembros no darán lugar al etiquetado de la variedad o variedades de uva de vinificación a menos que los Estados miembros de que se trate acuerden lo contrario y garanticen la viabilidad de los procedimientos de certificación, aprobación y control pertinentes.

Artículo 118 septvicies bis

Lenguas

1. Cuando las indicaciones obligatorias y facultativas a que se refieren los artículos 118 sexvicies y 118 septvicies se expresen con palabras, deberán figurar en una o varias de las lenguas oficiales de la Comunidad.

2. No obstante lo dispuesto en el apartado 1, el nombre de una denominación de origen protegida o de una indicación geográfica protegida o de un término tradicional con arreglo al artículo 118 duovicies, apartado 1, letra a), deberá figurar en la etiqueta en la lengua o lenguas a las que se aplica la protección.

En el caso de denominaciones de origen protegidas o de indicaciones geográficas protegidas o de denominaciones específicas nacionales que no estén escritas en alfabeto latino, el nombre también podrá figurar en una o más lenguas oficiales de la Comunidad.

Artículo 118 septvicies ter

Observancia

Las autoridades competentes de los Estados miembros adoptarán las medidas oportunas para garantizar que los productos mencionados en el artículo 118 sexvicies, apartado 1, que no estén etiquetados con arreglo a la presente sección no se comercialicen o sean retirados del mercado.

12) En el capítulo I del título II de la parte II, se inserta la sección siguiente:

"Sección II bis

Normas de producción en el sector vitivinícola

Subsección I

Variedades de uva de vinificación

Artículo 120 bis

Clasificación de las variedades de uva de vinificación

1. Los productos enumerados en el anexo XI ter y producidos en la Comunidad deberán elaborarse con variedades de uva de vinificación que sean clasificables conforme a lo dispuesto en el apartado 2.

2. Sin perjuicio de lo dispuesto en el apartado 3, los Estados miembros deberán clasificar las variedades de uva de vinificación que se podrán plantar, replantar o injertar en sus territorios para la producción de vino.

Los Estados miembros solo podrán incluir en la clasificación las variedades de uva de vinificación que cumplan las condiciones siguientes:

a) la variedad en cuestión pertenece a la especie Vitis vinifera o procede de un cruce entre la especie Vitis vinifera y otras especies del género Vitis;

b) la variedad no es una de las siguientes: Noah, Othello, Isabelle, Jacquez, Clinton y Herbemont.

En caso de que una variedad de uva de vinificación se suprima de la clasificación a que se refiere el párrafo primero, se procederá a su arranque en el plazo de quince años a partir de su supresión.

3. Los Estados miembros cuya producción vinícola no supere los 50000 hectolitros de vino por año, calculada en función de la producción media de las últimas cinco campañas vitícolas, no estarán obligados a efectuar la clasificación a que se refiere el apartado 2.

No obstante, también en los Estados miembros a que se refiere el párrafo primero solo se podrán plantar, replantar o injertar para la producción de vino variedades de uva de vinificación que sean conformes al apartado 2, letras a) y b).

4. No obstante lo dispuesto en los párrafos primero y segundo del apartado 2 y en el párrafo segundo del apartado 3, se autorizará la plantación, la replantación o el injerto de las siguientes variedades de uva de vinificación para experimentación y otros fines científicos:

a) variedades de uva de vinificación que no estén clasificadas, en lo que respecta a los Estados miembros a que se refiere el apartado 2;

b) variedades de uva de vinificación que no sean conformes con el apartado 2, letras a) y b), en lo que respecta a los Estados miembros a que se refiere el apartado 3.

5. Deberán arrancarse las superficies plantadas con variedades de uva de vinificación para la producción de vino contraviniendo lo dispuesto en los apartados 2, 3 y 4.

No obstante, el arranque de dichas superficies no será obligatorio en el caso de que la producción se destine exclusivamente al autoconsumo.

6. Los Estados miembros adoptarán las medidas necesarias para comprobar el cumplimiento por parte de los productores de lo dispuesto en los apartados 2 a 5.

Subsección II

Prácticas enológicas y restricciones

Artículo 120 ter

Ámbito de aplicación

La presente subsección tiene por objeto las prácticas enológicas autorizadas y las restricciones aplicables a la producción y comercialización de productos del sector vitivinícola, así como el procedimiento de toma de decisiones sobre esas prácticas y restricciones.

Artículo 120 quater

Prácticas enológicas y restricciones

1. Para la producción y conservación en la Comunidad de productos del sector vitivinícola, solo podrán utilizarse las prácticas enológicas autorizadas por la normativa comunitaria, de acuerdo con lo dispuesto en el anexo XV bis o conforme a lo que se decida con arreglo a los artículos 120 quinquies y 120 sexies.

El párrafo primero no se aplicará a:

a) el zumo de uva y el zumo de uva concentrado;

b) el mosto de uva y el mosto de uva concentrado destinados a la elaboración de zumo de uva.

2. Las prácticas enológicas autorizadas solo podrán utilizarse para garantizar una buena vinificación, una buena conservación o una crianza adecuada del producto.

3. Los productos del sector vitivinícola deberán producirse en la Comunidad con arreglo a las restricciones pertinentes establecidas en el anexo XV ter.

4. Los productos regulados por el presente Reglamento que se hayan sometido a prácticas enológicas comunitarias no autorizadas o, cuando proceda, prácticas enológicas nacionales no autorizadas o que infrinjan las restricciones establecidas en el anexo XV ter no podrán comercializarse en la Comunidad.

Artículo 120 quinquies

Normas más estrictas decididas por los Estados miembros

Los Estados miembros podrán limitar o excluir la utilización de determinadas prácticas enológicas y establecer restricciones más severas para los vinos autorizados por la normativa comunitaria producidos en su territorio, con el fin de asegurar el mantenimiento de las características esenciales de los vinos con denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida, de los vinos espumosos y los vinos de licor.

Los Estados miembros comunicarán esas limitaciones, exclusiones y restricciones a la Comisión, que las transmitirá a los demás Estados miembros.

Artículo 120 sexies

Autorización de prácticas enológicas y restricciones

1. Salvo las prácticas enológicas relativas al aumento artificial del grado alcohólico natural, la acidificación y la desacidificación que se indican en el anexo XV bis para los productos específicos que este contempla así como las restricciones que se enumeran en el anexo XV ter, la autorización de las prácticas enológicas y las restricciones referentes a la producción y conservación de los productos del sector vitivinícola las decidirá la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4.

2. Los Estados miembros podrán permitir el uso experimental de prácticas enológicas no autorizadas en condiciones que habrá de determinar la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4.

Artículo 120 septies

Criterios de autorización

Cuando autorice prácticas enológicas con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4, la Comisión:

a) se basará en las prácticas enológicas recomendadas y publicadas por la Organización Internacional de la Viña y el Vino (OIV) y en los resultados del uso experimental de prácticas enológicas todavía no autorizadas;

b) tendrá en cuenta la protección de la salud humana;

c) tendrá presentes los posibles riesgos de inducir a error al consumidor debido a las expectativas y percepciones que se haya creado, teniendo en cuenta la disponibilidad y viabilidad de los medios de información que permitan excluir esos riesgos;

d) permitirá la preservación de las características naturales y fundamentales del vino sin que se produzca una modificación importante en la composición del producto de que se trate;

e) garantizará un nivel mínimo aceptable de protección medioambiental;

f) respetará las normas generales sobre prácticas enológicas y restricciones establecidas en los anexos XV bis y XV ter, respectivamente.

Artículo 120 octies

Métodos de análisis

Los métodos de análisis para determinar la composición de los productos del sector vitivinícola y las normas que permitan demostrar si esos productos se han sometido a procesos contrarios a las prácticas enológicas autorizadas serán los recomendados y publicados por la OIV.

En caso de que no haya métodos y normas recomendados y publicados por la OIV, la Comisión adoptará los métodos y normas correspondientes con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4.

Hasta tanto se produzca la adopción de dichas normas, se utilizarán los métodos y normas autorizados por el Estado miembro de que se trate.".

13) El artículo 121 queda modificado como sigue:

a) se añaden las letras siguientes:

"k) las normas relativas a la denominación de origen y las indicaciones geográficas mencionadas en la subsección I de la sección I bis, en particular las excepciones a la aplicabilidad de las normas y requisitos establecidos en la presente subsección:

i) en lo que respecta a las solicitudes de protección de denominaciones de origen o indicaciones geográficas que se estén tramitando,

ii) en lo que respecta a la elaboración de determinados vinos con una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida en una zona geográfica cercana a la zona geográfica de la que proceden las uvas,

iii) en lo que respecta a las prácticas tradicionales de elaboración de determinados vinos con denominación de origen protegida;

l) las normas relativas a los términos tradicionales mencionados en la subsección II de la sección I bis, en especial, en lo que atañe:

i) al procedimiento de concesión de la protección,

ii) al nivel específico de protección;

m) las normas relativas al etiquetado y presentación a que se refiere la sección I ter, en particular:

i) disposiciones sobre la indicación de la procedencia del producto correspondiente,

ii) disposiciones sobre las condiciones de utilización de las indicaciones facultativas enumeradas en el artículo 118 septvicies,

iii) requisitos específicos para las indicaciones sobre el año de la cosecha y la variedad de uva de vinificación que figuren en las etiquetas con arreglo al artículo 118 septvicies, apartado 2,

iv) otras excepciones además de las indicadas en el artículo 118 sexvicies, apartado 2, que prevén la posibilidad de omitir la referencia a la categoría de producto vitivinícola,

v) normas que se refieran a la protección que deberá darse en relación con la presentación de un producto determinado.";

b) se añaden los párrafos siguientes:

"Las medidas necesarias para la ejecución de las disposiciones relativas a las prácticas enológicas y restricciones establecidas en la subsección II de la sección II bis y en los anexos XV bis y XV ter serán aprobadas por la Comisión, salvo disposición en contrario de dichos anexos, con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4.

Las medidas a que se refiere el párrafo tercero podrán incluir, en particular:

a) disposiciones que tengan como objeto que las prácticas enológicas comunitarias enumeradas en el anexo IV del Reglamento (CE) no 1493/1999 sean consideradas prácticas enológicas autorizadas;

b) prácticas enológicas autorizadas y restricciones, en particular el aumento artificial del grado alcohólico natural, la acidificación y desacidificación en relación con los vinos espumosos, los vinos espumosos de calidad y los vinos espumosos aromáticos de calidad;

c) prácticas enológicas autorizadas y restricciones relativas a los vinos de licor;

d) sin perjuicio de lo dispuesto en el punto C del anexo XV ter, disposiciones que regulen las mezclas de mostos y vinos;

e) cuando no se disponga de normas comunitarias sobre ese particular, las características de pureza e identidad de las sustancias que se utilicen en las prácticas enológicas;

f) disposiciones administrativas para la realización de las prácticas enológicas autorizadas;

g) las condiciones que regulen la posesión, la circulación y la utilización de productos que no cumplan el artículo 120 quater y posibles excepciones a los requisitos que se establecen en él, y el establecimiento de criterios con el fin de evitar en casos específicos un rigor excesivo;

h) las condiciones con arreglo a las cuales los Estados miembros pueden autorizar la posesión, circulación y utilización de productos que no cumplan las disposiciones de la subsección II de la sección II bis, salvo el artículo 120 quater, ni las disposiciones que desarrollen esa subsección.".

14) Se añaden los párrafos siguientes:

"Con relación al sector vitivinícola, los Estados miembros podrán reconocer, en condiciones idénticas a las de las letras b) y c) del apartado 1, las organizaciones de productores que apliquen unos estatutos que obliguen a sus miembros, en particular, a lo siguiente:

a) aplicar las normas adoptadas por la organización de productores en materia de notificación de la producción, producción, comercialización y protección del medio ambiente;

b) facilitar la información solicitada por la organización de productores con fines estadísticos, en concreto sobre las superficies cultivadas y la evolución del mercado;

c) pagar las sanciones pertinentes por el incumplimiento de las obligaciones previstas en los estatutos.

En el sector vitivinícola podrán perseguirse, en particular, los objetivos específicos siguientes con arreglo a la letra c) del apartado 1:

a) promover la ayuda técnica y prestar este tipo de ayuda para la utilización de prácticas de cultivo y técnicas de producción respetuosas con el medio ambiente;

b) fomentar iniciativas para la gestión de los subproductos de la vinificación y de los residuos, en particular con el fin de proteger la calidad del agua, el suelo y los entornos naturales; preservar y fomentar la biodiversidad;

c) realizar estudios sobre los métodos de producción sostenible y la evolución del mercado;

d) contribuir a la realización de los programas de apoyo a que se refiere la sección IV ter del capítulo IV del título I de la parte II.".

15) En el artículo 123, el apartado 3 se modifica como sigue:

a) el texto introductorio y las letras a) y b) se sustituyen por el texto siguiente:

"Como complemento a lo dispuesto en el apartado 1, los Estados miembros también reconocerán, con respecto al sector de las frutas y hortalizas, y podrán hacerlo en relación con el sector vitivinícola, a las organizaciones interprofesionales que:

a) estén integradas por representantes de actividades económicas vinculadas a la producción, el comercio o la transformación de productos de los sectores mencionados en el texto introductorio;

b) se creen por iniciativa de todos o algunos de los representantes mencionados en la letra a);";

b) la letra c) se modifica como sigue:

i) el texto introductorio se sustituye por el siguiente:

"lleven a cabo una, y en el sector de las frutas y hortalizas dos o más de las actividades siguientes, en una o varias regiones comunitarias, teniendo en cuenta los intereses de los consumidores, y, sin perjuicio de otros sectores, en el sector vitivinícola teniendo en cuenta la salud pública y los intereses de los consumidores:",

ii) el inciso ii) se sustituye por el siguiente:

"ii) contribución a una mejor coordinación de la puesta en el mercado de los productos de los sectores de las frutas y hortalizas y vitivinícola, en particular mediante trabajos de investigación y estudios de mercado,",

iii) el inciso iv) se sustituye por el siguiente:

"iv) revalorización al máximo del potencial de las frutas y hortalizas producidas, y del potencial de producción en el sector vitivinícola,",

iv) los incisos vii) y viii) se sustituyen por los siguientes:

"vii) desarrollo de métodos e instrumentos para mejorar la calidad de los productos en todas las fases de la producción y la comercialización y, con respecto al sector vitivinícola, también de la vinificación,

viii) revalorización del potencial de la agricultura orgánica y protección y promoción de dicha agricultura, así como de las denominaciones de origen, sellos de calidad e indicaciones geográficas,",

v) el inciso x) se sustituye por el siguiente:

"x) en relación con el sector de las frutas y hortalizas, establecimiento, con respecto a las normas de producción y comercialización enumeradas en los puntos 2 y 3 del anexo XVI bis, de normas más estrictas que las disposiciones de las normativas comunitarias o nacionales,",

vi) se añade el inciso siguiente:

"xi) con relación al sector vitivinícola:

- información sobre características especiales de los vinos con denominación de origen protegida o indicación geográfica protegida,

- estímulo de un consumo moderado y responsable de vino e información de los problemas asociados con sus patrones de consumo peligrosos,

- realización de campañas de promoción del vino, especialmente en terceros países.".

16) Se inserta la sección siguiente en el capítulo II del título II de la parte II:

"Sección I ter

Normas aplicables a las organizaciones de productores e interprofesionales en el sector vitivinícola

Artículo 125 sexdecies

Reconocimiento

1. Los Estados miembros podrán reconocer las organizaciones de productores e interprofesionales que hayan presentado una solicitud de reconocimiento en el Estado miembro de que se trate, en la que se aporten pruebas de que:

a) la organización de productores:

i) cumple los requisitos establecidos en el artículo 122,

ii) cuenta con un número mínimo de miembros que habrá de fijar el Estado miembro interesado,

iii) abarca un volumen mínimo de producción comercializable, que habrá de fijar el Estado miembro interesado, en su zona de actuación,

iv) puede realizar sus actividades correctamente, tanto desde el punto de vista temporal como del de la eficacia y concentración de la oferta,

v) permite efectivamente a sus miembros la obtención de ayuda técnica para la utilización de prácticas de cultivo respetuosas con el medio ambiente;

b) la organización interprofesional:

i) cumple los requisitos establecidos en el artículo 123, apartado 3,

ii) realiza sus actividades en una o varias regiones del territorio de que se trate,

iii) representa una parte importante de la producción o el comercio de los productos regulados por el presente Reglamento,

iv) no se dedica a la producción, transformación ni comercialización de productos del sector vitivinícola.

2. Las organizaciones de productores reconocidas de conformidad con el Reglamento (CE) no 1493/1999 se considerarán organizaciones de productores reconocidas al amparo del presente artículo.

Las organizaciones que reúnan los criterios recogidos en el artículo 123, apartado 3, y en el apartado 1, letra b), del presente artículo y que hayan sido reconocidas por los Estados miembros se considerarán organizaciones interprofesionales reconocidas al amparo de esas disposiciones.

3. El artículo 125 ter, apartado 2, y el artículo 125 duodecies, apartado 3, se aplicarán mutatis mutandis a las organizaciones de productores e interprofesionales, respectivamente, del sector vitivinícola. No obstante,

a) los períodos a que se refieren los artículos 125 ter, apartado 2, letra a), y 125 duodecies, apartado 3, letra c), respectivamente serán de cuatro meses;

b) las solicitudes de reconocimiento a que se refieren los artículos 125 ter, apartado 2, letra a), y 125 duodecies, apartado 3, letra c), se presentarán al Estado miembro en que la organización tiene su sede;

c) las notificaciones anuales mencionadas en el artículo 125 ter, apartado 2, letra c), y en el artículo 125 duodecies, apartado 3, letra d), deberán efectuarse a más tardar el 1 de marzo.".

17) En el artículo 129, la segunda frase se sustituye por la siguiente:

"La nomenclatura arancelaria que resulte de la aplicación del presente Reglamento, incluidas, en su caso, las definiciones que aparecen en el anexo III y el anexo XI ter, se incluirá en el arancel aduanero común.".

18) En el artículo 130, se inserta la letra siguiente:

"g bis) vino;".

19) El artículo siguiente se inserta después del artículo 133:

"Artículo 133 bis

Garantía especial en el sector vitivinícola

1. En el caso de los zumos y mostos de los códigos NC 200961, 200969 y 220430 para los que la aplicación de los derechos del arancel aduanero común dependa del precio de importación del producto, ese precio se verificará bien por control lote por lote, bien mediante un valor de importación a tanto alzado calculado por la Comisión sobre la base de las cotizaciones de dichos productos en los países de origen.

En caso de que el precio de entrada declarado del lote de que se trate sea superior al valor de importación a tanto alzado, en su caso, sumándole un margen fijado por la Comisión que no podrá ser superior al valor a tanto alzado en más del 10 %, deberá depositarse una garantía igual a los derechos de importación determinada sobre la base del valor de importación a tanto alzado.

Si no se declara el precio de entrada del lote correspondiente, la aplicación del arancel aduanero común dependerá del valor de importación a tanto alzado o de la aplicación, en las condiciones que determine la Comisión, de las disposiciones pertinentes de la normativa aduanera.

2. En caso de que se apliquen las excepciones del Consejo mencionadas en los puntos B.5 o C del anexo XV ter a productos importados, los importadores depositarán una garantía para esos productos ante las autoridades aduaneras designadas en el momento de su despacho a libre práctica. La garantía se liberará cuando el importador demuestre ante las autoridades aduaneras del Estado miembro de despacho a libre práctica que los mostos se han transformado en zumo de uva, utilizado en otros productos fuera del sector vinícola, o, si se han vinificado, se han etiquetado adecuadamente.".

20) En el artículo 141, apartado 1, el texto introductorio se sustituye por el siguiente:

"Con el fin de evitar o contrarrestar los efectos perjudiciales que puedan tener en el mercado comunitario las importaciones de uno o más productos de los sectores de los cereales, el arroz, el azúcar, las frutas y hortalizas, las frutas y hortalizas transformadas, la carne de vacuno, la leche y los productos lácteos, la carne de porcino, la carne de ovino y caprino, los huevos, las aves de corral y los plátanos, así como de zumos de uva y mostos de uva, se aplicará a dichas importaciones un derecho de importación adicional sujeto al tipo del derecho establecido en los artículos 135 a 140 bis, cuando:".

21) En la sección IV del capítulo II de la parte III, se añade la subsección siguiente:

"Subsección V

Disposiciones especiales para la importación de vino

Artículo 158 bis

Requisitos especiales para la importación de vino

1. Salvo disposición en contrario, en particular en acuerdos celebrados en virtud del artículo 300 del Tratado, las disposiciones sobre las denominaciones de origen, las indicaciones geográficas y el etiquetado establecidas en la subsección I de la sección I bis del capítulo I del título II de la parte II, y en el artículo 113 quinquies, apartado 1, del presente Reglamento se aplicarán a los productos de los códigos NC 200961, 200969 y 2204 que se importen en la Comunidad.

2. Salvo disposición en contrario de acuerdos celebrados en virtud del artículo 300 del Tratado, los productos contemplados en el apartado 1 de este artículo se producirán de acuerdo con las prácticas enológicas recomendadas y publicadas por la OIV o autorizadas por la Comunidad con arreglo al presente Reglamento y a sus medidas de ejecución.

3. La importación de los productos a que se refiere el apartado 1 estará supeditada a la presentación de:

a) un certificado que acredite el cumplimiento de las disposiciones indicadas en los apartados 1 y 2, expedido por un organismo competente del país de procedencia del producto que habrá de estar incluido en una lista que hará pública la Comisión;

b) si el producto se destina al consumo humano directo, un informe de análisis elaborado por un organismo o servicio designado por el país de procedencia del producto.

4. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo.".

22) En el artículo 160, apartado 1, el párrafo primero se sustituye por el siguiente:

"Cuando el mercado comunitario sufra perturbaciones o pueda sufrirlas debido al régimen de perfeccionamiento activo, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia, podrá suspender total o parcialmente la utilización del régimen de perfeccionamiento activo para los sectores de los cereales, el arroz, el azúcar, el aceite de oliva y las aceitunas de mesa, las frutas y hortalizas, las frutas y hortalizas transformadas, el vino, la carne de vacuno, la leche y los productos lácteos, la carne de porcino, la carne de ovino y de caprino, los huevos, la carne de aves de corral y el alcohol etílico agrícola. Cuando la Comisión reciba una solicitud de un Estado miembro, tomará una decisión al respecto en un plazo de cinco días hábiles desde la recepción de la solicitud.".

23) En el artículo 161, se añade la letra siguiente:

"d quater) vino;".

24) En el artículo 174, apartado 1, el párrafo primero se sustituye por el siguiente:

"Cuando el mercado comunitario sufra perturbaciones o pueda sufrirlas debido al régimen de perfeccionamiento activo, la Comisión, a petición de un Estado miembro o por iniciativa propia, podrá suspender total o parcialmente la utilización del régimen de perfeccionamiento activo para los sectores de los cereales, el arroz, las frutas y hortalizas, las frutas y hortalizas transformadas, el vino, la carne de vacuno, la carne de porcino, la carne de ovino y de caprino y la carne de aves de corral. Cuando la Comisión reciba una solicitud de un Estado miembro, tomará una decisión al respecto en un plazo de cinco días hábiles desde la recepción de la solicitud.".

25) El artículo 175 se sustituye por el siguiente:

"Artículo 175

Aplicación de los artículos 81 a 86 del Tratado

Salvo disposición en contrario del presente Reglamento, se aplicarán los artículos 81 a 86 del Tratado, así como sus disposiciones de ejecución, con sujeción a los artículos 176 a 177 del presente Reglamento, a todos los acuerdos, decisiones y prácticas contemplados en los artículos 81, apartado 1, y 82 del Tratado relativos a la producción o el comercio de los productos regulados por el presente Reglamento.".

26) El artículo 180 se sustituye por el siguiente:

"Artículo 180

Aplicación de los artículos 87, 88 y 89 del Tratado

Los artículos 87, 88 y 89 del Tratado se aplicarán a la producción y a los intercambios comerciales de los productos mencionados en el artículo 1.

No obstante, los artículos 87, 88 y 89 del Tratado no se aplicarán a los pagos efectuados por los Estados miembros de conformidad con el presente Reglamento en virtud de los artículos 44 a 48, 102, 102 bis, 103, 103 bis, 103 ter, 103 sexies, 103 octies bis, 104, 105, 182 y 182 bis, la subsección III de la sección IV bis del capítulo III del título I de la parte II y la sección IV ter del capítulo IV del título I de la parte II del presente Reglamento. Sin embargo respecto del artículo 103 quindecies, apartado 4, solamente el artículo 88 del Tratado no se aplicará.".

27) El artículo siguiente se añade en el capítulo II de la parte IV:

"Artículo 182 bis

Ayuda nacional para la destilación de vino en caso de crisis

1. A partir del 1 de agosto de 2012 los Estados miembros podrán conceder ayudas nacionales a los productores de vino para la destilación voluntaria u obligatoria de vino en casos justificados de crisis.

2. Las ayudas contempladas en el apartado 1 serán proporcionadas y permitirán hacer frente a la citada crisis.

3. El importe total de la ayuda disponible en un Estado miembro para un año dado en concepto de dicha ayuda no podrá ser superior al 15 % de los fondos totales disponibles por Estado miembro establecidos en el anexo X ter para ese año.

4. Los Estados miembros que deseen recurrir a la ayuda mencionada en el apartado 1 presentarán a la Comisión una notificación debidamente justificada. La Comisión adoptará la decisión relativa a la aprobación de la medida y a la posibilidad de conceder la ayuda.

5. El alcohol resultante de la destilación contemplada en el apartado 1 se utilizará exclusivamente para fines industriales o energéticos con el fin de evitar distorsiones de la libre competencia.

6. La Comisión podrá adoptar las normas de desarrollo del presente artículo.".

28) En el artículo 184, se añaden los puntos siguientes:

"7) no más tarde del 31 de diciembre de 2011, un informe al Parlamento Europeo y al Consejo sobre la aplicación de las medidas de promoción en el sector vitivinícola contempladas en el artículo 103 septdecies;

8) a más tardar a finales de 2012, un informe sobre el sector vitivinícola teniendo en cuenta, en particular, la experiencia adquirida en la aplicación de la reforma.".

29) Los artículos siguientes se insertan después del artículo 185:

"Artículo 185 bis

Registro vitícola e inventario

1. Los Estados miembros llevarán un registro vitícola con información actualizada del potencial productivo.

2. No estarán sujetos a la obligación prevista en el apartado 1 los Estados miembros en los que la superficie total plantada con vides de las variedades de uva de vinificación que sean clasificables conforme a lo dispuesto en el artículo 120 bis, apartado 2, sea inferior a 500 hectáreas.

3. Los Estados miembros que prevean la medida "reestructuración y reconversión de viñedos" en sus programas de apoyo de conformidad con el artículo 103 octodecies enviarán anualmente a la Comisión, no más tarde del 1 de marzo, un inventario actualizado de su potencial productivo basado en los datos del registro vitícola.

4. La Comisión adoptará disposiciones sobre el registro vitícola y el inventario, en particular con respecto a su utilización para la gestión y el control del potencial productivo y la medición de parcelas.

En cualquier fecha a partir del 1 de enero de 2016, la Comisión podrá decidir que dejen de aplicarse los apartados 1 a 3.

Artículo 185 ter

Declaraciones obligatorias en el sector vitivinícola

1. Los productores de uvas de vinificación, mosto y vino declararán cada año a las autoridades nacionales competentes las cantidades producidas en la última cosecha.

2. Los Estados miembros podrán exigir a los comerciantes de uvas de vinificación que declaren cada año las cantidades de la última cosecha comercializadas.

3. Los productores de mosto o vino y los comerciantes que no sean minoristas declararán cada año a las autoridades nacionales competentes las existencias de mosto y de vino que posean, tanto si proceden de la cosecha del año en curso como de cosechas anteriores. El mosto y el vino importados de terceros países se consignarán aparte.

4. La Comisión podrá adoptar las normas de desarrollo del presente artículo, que podrán incluir, en particular, disposiciones sobre las sanciones que deban aplicarse en caso de incumplimiento de los requisitos de notificación.

Artículo 185 quater

Documentos de acompañamiento y registro en el sector vitivinícola

1. Los productos del sector vitivinícola solo podrán circular en la Comunidad si van acompañados de un documento oficial.

2. Las personas físicas o jurídicas o las agrupaciones de personas que manejen los productos del sector vitivinícola en el ejercicio de su profesión, en particular los productores, embotelladores, transformadores, y los comerciantes que determine la Comisión, tendrán la obligación de llevar registros en los que consignen las entradas y salidas de los citados productos.

3. La Comisión podrá adoptar las normas de desarrollo del presente artículo.

Artículo 185 quinquies

Designación de autoridades nacionales competentes en el sector vitivinícola

1. Sin perjuicio de lo dispuesto en cualesquiera otras disposiciones del presente Reglamento sobre la determinación de las autoridades nacionales competentes, los Estados miembros designarán una o más autoridades a las que encomendarán el control de la observancia de las normas comunitarias en el sector vitivinícola. En particular, designarán los laboratorios autorizados para realizar análisis oficiales en el sector vitivinícola. Los laboratorios designados deberán ajustarse a los criterios generales de funcionamiento de los laboratorios de ensayos enunciados en la norma ISO/IEC 17025.

2. Los Estados miembros comunicarán a la Comisión el nombre y la dirección de las autoridades y laboratorios a que se refiere el apartado 1. La Comisión hará pública esa información sin la asistencia del Comité mencionado en el artículo 195, apartado 1.".

30) El artículo siguiente se inserta después del artículo 188:

"Artículo 188 bis

Notificación y evaluación en el sector vitivinícola

1. Con respecto a las plantaciones ilegales posteriores al 31 de agosto de 1998 mencionadas en el artículo 85 bis, los Estados miembros comunicarán anualmente a la Comisión a más tardar el 1 de marzo las superficies plantadas de vid después del 31 de agosto de 1998 sin los correspondientes derechos de plantación y las superficies arrancadas conforme a lo dispuesto en el apartado 1 de ese artículo.

2. Con respecto a la regularización obligatoria de las plantaciones ilegales anteriores al 1 de septiembre de 1998 mencionadas en el artículo 85 ter, los Estados miembros comunicarán a la Comisión a más tardar el 1 de marzo de cada uno de los años correspondientes:

a) las superficies plantadas de vid antes del 1 de septiembre de 1998 sin los correspondientes derechos de plantación;

b) las superficies regularizadas conforme al apartado 1 de ese artículo, las tasas percibidas en aplicación de ese apartado y el valor medio de los derechos regionales de plantación a que se refiere el apartado 2 de ese artículo.

Los Estados miembros comunicarán a la Comisión, por primera vez para el 1 de marzo de 2010, las superficies arrancadas en aplicación del artículo 85 ter, apartado 4, párrafo primero.

El final de la prohibición transitoria de efectuar nuevas plantaciones, fijado para el 31 de diciembre de 2015 por el artículo 85 octies, apartado 1, no afectará a las obligaciones dispuestas en el presente apartado.

3. Con respecto a las solicitudes de ayuda en el contexto del régimen de arranque previsto en la subsección III de la sección IV bis del capítulo III del título I de la parte II, los Estados miembros comunicarán anualmente a la Comisión, a más tardar el 1 de marzo, las solicitudes aceptadas, desglosadas por regiones y niveles de rendimiento, y el importe total de las primas por arranque pagadas en cada región.

A más tardar el 1 de diciembre de cada año, los Estados miembros comunicarán a la Comisión, con respecto a la campaña vitícola anterior:

a) las superficies arrancadas, desglosadas por regiones y niveles de rendimiento;

b) el importe total de las primas por arranque pagadas en cada región.

4. Con respecto a las exenciones a la admisibilidad de la participación en el régimen de arranque conforme a lo dispuesto en el artículo 85 duovicies, los Estados miembros que se acojan a la posibilidad prevista en los apartados 4 a 6 de ese artículo comunicarán a la Comisión, a más tardar el 1 de agosto de cada año, con relación a la medida de arranque que vaya a ejecutarse lo siguiente:

a) las zonas declaradas no admisibles;

b) los motivos de la declaración de no admisibilidad con arreglo al artículo 85 duovicies, apartados 4 y 5.

5. Los Estados miembros presentarán anualmente a la Comisión, a más tardar el 1 de marzo y por primera vez a más tardar el 1 de marzo de 2010, un informe sobre la aplicación de las medidas previstas en sus programas de apoyo a que se refiere la sección IV ter del capítulo IV del título I de la parte II durante el ejercicio anterior.

Dichos informes enumerarán y describirán las medidas que hayan recibido financiación comunitaria en virtud de los programas de apoyo y ofrecerán, en particular, detalles sobre la aplicación de las medidas de promoción contempladas en el artículo 103 septdecies.

6. A más tardar el 1 de marzo de 2011 y por segunda vez a más tardar el 1 de marzo de 2014, los Estados miembros presentarán a la Comisión una evaluación de los costes y beneficios de los programas de apoyo, en la que indicarán asimismo el modo de aumentar su eficacia.

7. La Comisión adoptará las normas de desarrollo del presente artículo.".

31) El artículo siguiente se inserta después del artículo 190:

"Artículo 190 bis

Transferencia de los importes disponibles en el sector vitivinícola para el desarrollo rural

1. Los importes fijados en el apartado 2 sobre la base del gasto histórico en virtud del Reglamento (CE) no 1493/1999 para las medidas de intervención destinadas a la regularización de los mercados agrarios a que se refiere el artículo 3, apartado 1, letra b), del Reglamento (CE) no 1290/2005, estarán disponibles como fondos comunitarios complementarios destinados a la aplicación, en las regiones vitivinícolas, de medidas incluidas en la programación del desarrollo rural y financiadas al amparo del Reglamento (CE) no 1698/2005.

2. Podrá disponerse de los importes siguientes en los años civiles que se citan:

- 40660000 EUR, en 2009,

- 82110000 EUR, en 2010,

- 122610000 EUR, a partir de 2011.

3. Los importes que figuran en el apartado 2 se distribuirán entre los Estados miembros según lo dispuesto en el anexo X quater.".

32) En el artículo 194, se añade el párrafo siguiente:

"La Comisión podrá decidir también las normas sobre medición de superficies en el sector vitivinícola que garanticen una aplicación uniforme de las disposiciones comunitarias establecidas en el presente Reglamento. Dichas normas podrán referirse, en particular, a los controles y las normas que regulen los procedimientos financieros específicos para la mejora de los controles.".

33) El artículo siguiente se añade a la parte VI:

"Artículo 194 bis

Compatibilidad con el sistema integrado de gestión y control

A efectos de la aplicación del presente Reglamento en el sector vitivinícola, los Estados miembros velarán por que los procedimientos de gestión y control a que se refieren los párrafos primero y tercero del artículo 194 relativos a las superficies sean compatibles con el sistema integrado de gestión y control (SIGC) en lo que respecta a los elementos siguientes:

a) la base de datos informática;

b) los sistemas de identificación de las parcelas agrarias a que se refiere el artículo 20, apartado 1, del Reglamento (CE) no 1782/2003;

c) los controles administrativos.

Los procedimientos deberán ser tales que resulte posible un funcionamiento común o el intercambio de datos con el SIGC sin que se planteen problemas o conflictos.".

34) El artículo 195 se modifica como sigue:

a) el apartado 1 se sustituye por el siguiente:

"1. La Comisión estará asistida por el Comité de gestión de la organización común de mercados agrícolas (denominado en lo sucesivo "el Comité de gestión").";

b) se añaden los apartados siguientes:

"3. La Comisión estará asistida asimismo por un Comité de reglamentación.

4. En los casos en que se haga referencia al presente apartado, serán de aplicación los artículos 5 y 7 de la Decisión 1999/468/CE.

El plazo contemplado en el artículo 5, apartado 6, de la Decisión 1999/468/CE queda fijado en tres meses.".

35) El artículo 196 se sustituye por el siguiente:

"Artículo 196

Organización del Comité de gestión

La organización de las reuniones del Comité de gestión a que se refiere el artículo 195, apartado 1, tendrá en cuenta, en particular, el alcance de sus competencias, las características específicas del tema de que se trate y la necesidad de contar con los conocimientos especializados adecuados.".

36) El artículo siguiente se inserta después del artículo 203 bis:

"Artículo 203 ter

Disposiciones transitorias en el sector vitivinícola

La Comisión podrá adoptar las medidas necesarias para facilitar el paso de las disposiciones establecidas en los Reglamentos (CE) no 1493/1999 y (CE) no 479/2008 a las del presente Reglamento.".

37) Los anexos quedan modificados como sigue:

a) en el anexo III, se inserta la parte III bis, cuyo texto figura en el anexo I del presente Reglamento;

b) se insertan los anexos X ter, X quater, X quinquies y X sexies, cuyo texto figura en el anexo II del presente Reglamento;

c) se inserta el anexo XI ter, cuyo texto figura en el anexo III del presente Reglamento;

d) se insertan los anexos XV bis y XV ter, cuyo texto figura en el anexo IV del presente Reglamento;

e) se añade el punto 47 al anexo XXII, cuyo texto figura en el anexo V del presente Reglamento.

Artículo 2

Modificación del Reglamento (CE) no 1184/2006

El artículo 1 del Reglamento (CE) no 1184/2006 se sustituye por el siguiente:

"Artículo 1

El presente Reglamento establece las normas sobre la aplicabilidad de los artículos 81 a 86 y de determinadas disposiciones del artículo 88 del Tratado a la producción y al comercio de los productos enumerados en el anexo I del Tratado, salvo los productos regulados por el Reglamento (CE) no 1234/2007 del Consejo, de 22 de octubre de 2007, por el que se crea una organización común de mercados agrícolas y se establecen disposiciones específicas para determinados productos agrícolas (Reglamento único para las OCM) [].

Artículo 3

Derogaciones y continuación de la aplicabilidad transitoria

1. Sin perjuicio de lo dispuesto en el apartado 2, queda derogado el Reglamento (CE) no 479/2008.

Las referencias al Reglamento derogado se entenderán hechas al Reglamento (CE) no 1234/2007 con arreglo al cuadro de correspondencias que figura en el anexo XXII de ese Reglamento.

2. El artículo 128, apartado 3, del Reglamento (CE) no 479/2008 se seguirá aplicando a las medidas y en las condiciones que en él se determinan.

Artículo 4

Entrada en vigor

El presente Reglamento entrará en vigor a los siete días de su publicación en el Diario Oficial de la Unión Europea.

El presente Reglamento será aplicable a partir del 1 de agosto de 2009.

El presente Reglamento será obligatorio en todos sus elementos y directamente aplicable en cada Estado miembro.

Hecho en Bruselas, el 25 de mayo de 2009.

Por el Consejo

El Presidente

J. Šebesta

[1] Dictamen de 20 de noviembre de 2008 (no publicado aún en el Diario Oficial).

[2] DO L 299 de 16.11.2007, p. 1.

[3] DO L 148 de 6.6.2008, p. 1.

[4] DO L 214 de 4.8.2006, p. 7.

[5] DO C 319 de 27.12.2006, p. 1.

[6] DO L 83 de 27.3.1999, p. 1.

[] DO L 210 de 31.7.2006, p. 25.

[] DO L 124 de 20.5.2003, p. 36.".

[] DO L 39 de 13.2.2008, p. 16.

[] DO L 40 de 11.2.1989, p. 1.

[] DO L 11 de 14.1.1994, p. 1.

[] DO L 165 de 30.4.2004, p. 1.

[] DO L 118 de 4.5.2002, p. 1.

[] DO L 186 de 30.6.1989, p. 21.

[] DO L 109 de 6.5.2000, p. 29.

[] DO L 247 de 21.9.2007, p. 17.".

[] DO L 299 de 16.11.2007, p. 1.".

--------------------------------------------------

ANEXO I

"Parte III bis: Definiciones relativas al sector vitivinícola

Términos relacionados con la vid

1. "Arranque": eliminación total de las cepas que se encuentren en una superficie plantada de vid.

2. "Plantación": colocación definitiva de plantones de vid o partes de plantones de vid, injertados o no, con vistas a la producción de uva o al cultivo de viñas madres de injertos.

3. "Sobreinjerto": el injerto efectuado sobre una vid ya injertada con anterioridad.

Términos relacionados con productos

4. "Uva fresca": el fruto de la vid utilizado en vinificación, maduro o incluso ligeramente pasificado, que puede ser estrujado o prensado con medios corrientes de bodega e iniciar espontáneamente una fermentación alcohólica.

5. "Mosto de uva fresca "apagado" con alcohol": el producto:

a) con un grado alcohólico adquirido igual o superior al 12 % vol. e inferior al 15 % vol.;

b) obtenido mediante adición a un mosto de uva no fermentado, con un grado alcohólico natural no inferior al 8,5 % vol. y procedente exclusivamente de variedades de uva de vinificación que sean clasificables conforme a lo dispuesto en el artículo 120 bis, apartado 2:

i) bien de alcohol neutro de origen vínico, incluido el alcohol procedente de la destilación de uvas pasas, con un grado alcohólico adquirido no inferior al 96 % vol.,

ii) o bien de un producto no rectificado procedente de la destilación de vino, con un grado alcohólico adquirido no inferior al 52 % vol. ni superior al 80 % vol.

6. "Zumo de uva": el producto líquido no fermentado, pero capaz de fermentar:

a) obtenido por métodos adecuados que lo hagan apto para ser consumido tal cual;

b) obtenido a partir de uva fresca o de mosto de uva o por reconstitución; si se obtiene por reconstitución, debe reconstituirse a partir de mosto de uva concentrado o de zumo de uva concentrado.

Se admite un grado alcohólico adquirido en el zumo de uva que no exceda del 1 % vol.

7. "Zumo de uva concentrado": el zumo de uva sin caramelizar obtenido por deshidratación parcial de zumo de uva, realizada por cualquier método autorizado, excepto el fuego directo, de modo que el valor numérico indicado por el refractómetro, utilizado según un método que se determinará, a la temperatura de 20 °C no sea inferior al 50,9 %.

Se admite un grado alcohólico adquirido en el zumo de uva concentrado que no exceda del 1 % vol.

8. "Lías de vino":

a) el residuo que se deposita en los recipientes que contienen vino después de la fermentación, durante el almacenamiento o después de un tratamiento autorizado;

b) el residuo obtenido mediante filtración o centrifugación del producto indicado en la letra a);

c) el residuo que se deposita en los recipientes que contienen mosto de uva durante el almacenamiento o después de un tratamiento autorizado, o

d) el residuo obtenido mediante filtración o centrifugación del producto indicado en la letra c).

9. "Orujo de uva": el residuo del prensado de uva fresca, fermentado o sin fermentar.

10. "Piqueta": el producto obtenido:

a) mediante fermentación de orujo fresco de uva macerado en agua;

b) por agotamiento con agua de orujo de uva fermentado.

11. "Vino alcoholizado": el producto:

a) con un grado alcohólico adquirido igual o superior al 18 % vol. e inferior al 24 % vol.;

b) obtenido exclusivamente mediante adición de un producto no rectificado, procedente de la destilación del vino y cuyo grado alcohólico volumétrico adquirido máximo sea del 86 % vol., a vino que no contenga azúcar residual, o

c) con una acidez volátil máxima de 1,50 gramos por litro, expresada en ácido acético.

12. "Vino base":

a) el mosto de uva,

b) el vino, o

c) la mezcla de mostos de uva o de vinos que tengan características distintas, destinados a obtener un determinado tipo de vino espumoso.

Grado alcohólico

13. "Grado alcohólico volumétrico adquirido": número de volúmenes de alcohol puro, a la temperatura de 20 °C, contenidos en 100 volúmenes del producto considerado a dicha temperatura.

14. "Grado alcohólico volumétrico en potencia": número de volúmenes de alcohol puro, a la temperatura de 20 °C, que pueden obtenerse por fermentación total de los azúcares contenidos en 100 volúmenes del producto considerado a dicha temperatura.

15. "Grado alcohólico volumétrico total": suma de los grados alcohólicos volumétricos adquirido y en potencia.

16. "Grado alcohólico volumétrico natural": grado alcohólico volumétrico total del producto considerado antes de cualquier aumento artificial del grado alcohólico natural.

17. "Grado alcohólico adquirido expresado en masa": número de kilogramos de alcohol puro contenido en 100 kilogramos del producto.

18. "Grado alcohólico en potencia expresado en masa": número de kilogramos de alcohol puro que pueden obtenerse por fermentación total de los azúcares contenidos en 100 kilogramos del producto.

19. "Grado alcohólico total expresado en masa": suma del grado alcohólico adquirido expresado en masa y del grado alcohólico en potencia expresado en masa.".

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ANEXO II

"

"

ANEXO X ter

PRESUPUESTO PARA PROGRAMAS DE APOYO (ARTÍCULO 103 quindecies, APARTADO 1)

en miles EUR |

Ejercicio presupuestario | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | A partir de 2014 |

BG | 15608 | 21234 | 22022 | 27077 | 26742 | 26762 |

CZ | 2979 | 4076 | 4217 | 5217 | 5151 | 5155 |

DE | 22891 | 30963 | 32190 | 39341 | 38867 | 38895 |

EL | 14286 | 19167 | 19840 | 24237 | 23945 | 23963 |

ES | 213820 | 284219 | 279038 | 358000 | 352774 | 353081 |

FR | 171909 | 226814 | 224055 | 284299 | 280311 | 280545 |

IT [1] | 238223 | 298263 | 294135 | 341174 | 336736 | 336997 |

CY | 2749 | 3704 | 3801 | 4689 | 4643 | 4646 |

LT | 30 | 37 | 45 | 45 | 45 | 45 |

LU | 344 | 467 | 485 | 595 | 587 | 588 |

HU | 16816 | 23014 | 23809 | 29455 | 29081 | 29103 |

MT | 232 | 318 | 329 | 407 | 401 | 402 |

AT | 8038 | 10888 | 11313 | 13846 | 13678 | 13688 |

PT | 37802 | 51627 | 53457 | 65989 | 65160 | 65208 |

RO | 42100 | 42100 | 42100 | 42100 | 42100 | 42100 |

SI | 3522 | 3770 | 3937 | 5119 | 5041 | 5045 |

SK | 2938 | 4022 | 4160 | 5147 | 5082 | 5085 |

UK | 0 | 61 | 67 | 124 | 120 | 120 |

""

ANEXO X quater

DOTACIÓN PRESUPUESTARIA PARA DESARROLLO RURAL A QUE SE REFIERE EL ARTÍCULO 190 bis, APARTADO 3

en miles EUR |

Ejercicio presupuestario | 2009 | 2010 | A partir de 2011 |

BG | — | — | — |

CZ | — | — | — |

DE | — | — | — |

EL | — | — | — |

ES | 15491 | 30950 | 46441 |

FR | 11849 | 23663 | 35512 |

IT | 13160 | 26287 | 39447 |

CY | — | — | — |

LT | — | — | — |

LU | — | — | — |

HU | — | — | — |

MT | — | — | — |

AT | — | — | — |

PT | — | — | — |

RO | — | — | — |

SI | — | 1050 | 1050 |

SK | — | — | — |

UK | 160 | 160 | 160 |

""

ANEXO X quinquies

PRESUPUESTO DEL RÉGIMEN DE ARRANQUE

El régimen de arranque establecido en el artículo 85 vicies, apartado 3, contará con un presupuesto de:

a) 464000000 EUR, en la campaña vitícola 2008/09 (ejercicio presupuestario 2009);

b) 334000000 EUR, en la campaña vitícola 2009/10 (ejercicio presupuestario 2010);

c) 276000000 EUR, en la campaña vitícola 2010/11 (ejercicio presupuestario 2011).

""

ANEXO X sexies

ZONAS QUE LOS ESTADOS MIEMBROS PUEDEN DECLARAR NO ADMISIBLES AL RÉGIMEN DE ARRANQUE (ARTÍCULO 85 duovicies, APARTADOS 1, 2 Y 5)

en hectáreas |

Estado miembro | Superficie total plantada de vid | Superficies contempladas en el artículo 85 duovicies, apartado 5 |

BG | 135760 | 4073 |

CZ | 19081 | 572 |

DE | 102432 | 3073 |

EL | 69907 | 2097 |

ES | 1099765 | 32993 |

FR | 879859 | 26396 |

IT | 730439 | 21913 |

CY | 15023 | 451 |

LU | 1299 | 39 |

HU | 85260 | 2558 |

MT | 910 | 27 |

AT | 50681 | 1520 |

PT | 238831 | 7165 |

RO | 178101 | 5343 |

SI | 16704 | 501 |

SK | 21531 | 646 |

"

"

[*] Los límites máximos nacionales para Italia, contemplados en el anexo VIII del Reglamento (CE) no 1782/2003, correspondientes a los años 2008, 2009 y 2010 se reducirán en 20 millones EUR y se han incluido en los importes del presupuesto destinados a Italia para los ejercicios presupuestarios de 2009, 2010 y 2011, tal como quedan establecidos en este cuadro.

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ANEXO III

"

"ANEXO XI ter

CATEGORÍAS DE PRODUCTOS VITÍCOLAS

1. Vino

Es el producto obtenido exclusivamente por fermentación alcohólica, total o parcial, de uva fresca, estrujada o no, o de mosto de uva.

El vino debe tener:

a) tanto si se han efectuado las operaciones señaladas en la letra B del anexo XV bis como si no, un grado alcohólico adquirido no inferior al 8,5 % vol., cuando proceda exclusivamente de uva cosechada en las zonas vitícolas A y B a que se refiere el apéndice del presente anexo, y no inferior al 9 % vol. en las restantes zonas vitícolas;

b) no obstante el grado alcohólico adquirido mínimo aplicable en general, un grado alcohólico adquirido no inferior al 4,5 % vol., si está acogido a una denominación de origen protegida o a una indicación geográfica protegida, tanto si se han efectuado las operaciones señaladas en la letra B del anexo XV bis como si no;

c) un grado alcohólico total no superior al 15 % vol.; sin embargo, a título excepcional:

- el límite máximo del grado alcohólico total podrá llegar al 20 % vol. para los vinos de determinadas zonas vitícolas de la Comunidad, a determinar por la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4, que se produzcan sin aumento artificial del grado alcohólico,

- el límite máximo del grado alcohólico total podrá superar el 15 % vol. para vinos con denominación de origen protegida que se produzcan sin aumento artificial del grado alcohólico;

d) una acidez total, expresada en ácido tartárico, no inferior a 3,5 gramos por litro o a 46,6 miliequivalentes por litro, salvo las excepciones que pueda adoptar la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4.

El vino "retsina" es el producido exclusivamente en el territorio geográfico de Grecia a partir de mosto de uva tratado con resina de Pinus halepensis. La utilización de resina de Pinus halepensis solo se permite para obtener vino "retsina" en las condiciones definidas por las disposiciones de Grecia en vigor.

Como excepción a lo dispuesto en la letra b), "Tokaji eszencia" y "Tokajská esencia" se consideran vinos.

2. Vino nuevo en proceso de fermentación

Es el producto cuya fermentación alcohólica aún no ha concluido y que aún no ha sido separado de las lías.

3. Vino de licor

Es el producto:

a) con un grado alcohólico adquirido no inferior al 15 % vol. ni superior al 22 % vol.;

b) con un grado alcohólico total no inferior al 17,5 % vol., con la excepción de determinados vinos de licor con una denominación de origen o una indicación geográfica que figuren en la lista que adopte la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4;

c) obtenido a partir de:

- mosto de uva parcialmente fermentado,

- vino,

- una mezcla de esos dos productos, o

- mosto de uva o una mezcla de este producto con vino, en el caso de los vinos de licor con una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida que figuren en la lista que adopte la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4;

d) que tenga un grado alcohólico natural inicial no inferior al 12 % vol., con la excepción de determinados vinos de licor con una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida que figuren en la lista que adopte la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4;

e) al que se haya añadido lo siguiente:

i) solos o mezclados:

- alcohol neutro de origen vínico, incluido el alcohol producido por destilación de pasas, con un grado alcohólico adquirido no inferior al 96 % vol.,

- destilado de vino o de pasas, con un grado alcohólico adquirido no inferior al 52 % vol. ni superior al 86 % vol.,

ii) así como, en su caso, uno o varios de los productos siguientes:

- mosto de uva concentrado,

- una mezcla de uno de los productos señalados en la letra e), inciso i), con uno de los mostos de uva señalados en el primer y cuarto guiones de la letra c);

f) en el caso de determinados vinos de licor con una denominación de origen protegida o una indicación geográfica protegida que figuren en la lista que adopte la Comisión con arreglo al procedimiento del artículo 195, apartado 4, al cual se hayan añadido, no obstante lo dispuesto en la letra e):

i) bien productos enunciados en la letra e), inciso i), solos o mezclados, o

ii) uno o varios de los productos siguientes:

- alcohol de vino o alcohol de pasas con un grado alcohólico adquirido que no sea inferior al 95 % vol. ni superior al 96 % vol.,

- aguardiente de vino o de orujo de uva con un grado alcohólico adquirido que no sea inferior al 52 % vol. ni superior al 86 % vol.,

- aguardiente de pasas con un grado alcohólico adquirido que no sea inferior al 52 % vol. e inferior al 94,5 % vol., y

iii) en su caso, uno o varios de los productos siguientes:

- mosto de uva parcialmente fermentado procedente de uva pasificada,

- mosto de uva concentrado obtenido por aplicación directa de calor que se ajuste, exceptuando por esta operación, a la definición de mosto de uva concentrado,

- mosto de uva concentrado,

- una mezcla de uno de los productos señalados en la letra f), inciso ii), con uno de los mostos de uva señalados en el primer y cuarto guiones de la letra c).

4. Vino espumoso

Es el producto:

a) obtenido mediante primera o segunda fermentación alcohólica:

- de uvas frescas,

- de mosto de uva, o

- de vino;

b) que, al descorchar el envase, desprende dióxido de carbono procedente exclusivamente de la fermentación;

c) que, conservado a una temperatura de 20 °C en envases cerrados, alcanza una sobrepresión debida al dióxido de carbono disuelto igual o superior a 3 bares, y

d) en el que el grado alcohólico volumétrico total del vino base destinado a su elaboración es de 8,5 % vol. como mínimo.

5. Vino espumoso de calidad

Es el producto:

a) obtenido mediante primera o segunda fermentación alcohólica:

- de uvas frescas,

- de mosto de uva, o

- de vino;

b) que, al descorchar el envase, desprende dióxido de carbono procedente exclusivamente de la fermentación;

c) que, conservado a una temperatura de 20 °C en envases cerrados, alcanza una sobrepresión debida al dióxido de carbono disuelto igual o superior a 3,5 bares, y

d) en el que el grado alcohólico volumétrico total del vino base destinado a la elaboración de vino espumoso de calidad es de 9 % vol. como mínimo.

6. Vino espumoso aromático de calidad

Por vino espumoso aromático de calidad se entenderá el vino espumoso de calidad:

a) obtenido, recurriendo, cuando constituya el vino base, únicamente a partir de mosto de uva o mosto de uva parcialmente fermentado procedentes de determinadas variedades de uva de vinificación que figure en una lista que elaborará la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4. Los vinos espumosos aromáticos de calidad tradicionalmente producidos utilizando vinos al constituirse el vino base, los determinará la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4;

b) con un exceso de presión debido al dióxido de carbono en solución no inferior a 3 bares si se mantiene a una temperatura de 20 °C en contenedores cerrados;

c) cuyo grado alcohólico volumétrico adquirido no puede ser inferior a 6 % vol., y

d) cuyo grado alcohólico volumétrico total no puede ser inferior a 10 % vol.

Las normas específicas relativas a otras características o condiciones adicionales de elaboración y circulación las determinará la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4.

7. Vino espumoso gasificado

Es el producto:

a) obtenido a partir de vino sin denominación de origen protegida ni indicación geográfica protegida;

b) que, al descorchar el envase, desprende dióxido de carbono procedente total o parcialmente de una adición de este gas, y

c) que, conservado a una temperatura de 20 °C en envases cerrados, alcanza una sobrepresión debida al dióxido de carbono disuelto igual o superior a 3 bares.

8. Vino de aguja

Es el producto:

a) obtenido a partir de vino que tenga un grado alcohólico volumétrico total no inferior al 9 % vol.;

b) con un grado alcohólico adquirido no inferior al 7 % vol.;

c) que, conservado a una temperatura de 20 °C en envases cerrados, alcanza una sobrepresión debida al dióxido de carbono endógeno disuelto no inferior a 1 bar ni superior a 2,5 bares, y

d) que se presente en recipientes de 60 litros o menos.

9. Vino de aguja gasificado

Es el producto:

a) obtenido a partir de vino;

b) con un grado alcohólico adquirido no inferior al 7 % vol. y un grado alcohólico total no inferior al 9 % vol.;

c) que, conservado a una temperatura de 20 °C en envases cerrados, alcanza una sobrepresión debida al dióxido de carbono disuelto, añadido total o parcialmente, no inferior a 1 bar ni superior a 2,5 bares, y

d) que se presente en recipientes de 60 litros o menos.

10. Mosto de uva

Es el producto líquido obtenido de uva fresca de manera natural o mediante procedimientos físicos. Se admite un grado alcohólico adquirido que no exceda del 1 % vol.

11. Mosto de uva parcialmente fermentado

Es el producto procedente de la fermentación de mosto de uva, con un grado alcohólico adquirido superior al 1 % vol. e inferior a las tres quintas partes de su grado alcohólico volumétrico total.

12. Mosto de uva parcialmente fermentado procedente de uva pasificada

Es el producto procedente de la fermentación parcial de mosto de uva obtenido a partir de uvas pasificadas, con un contenido total de azúcar antes de la fermentación de 272 gramos/litro como mínimo y con un grado alcohólico natural y adquirido no inferior al 8 % vol. No obstante, no se considerarán mostos de uva parcialmente fermentados procedentes de uva pasificada determinados vinos que tienen esas características que especificará la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4.

13. Mosto de uva concentrado

Es el mosto de uva sin caramelizar obtenido por deshidratación parcial de mosto de uva, efectuada por cualquier método autorizado, excepto el fuego directo, de modo que el valor numérico indicado por el refractómetro, utilizado según un método que se determinará con arreglo al artículo 120 octies, a la temperatura de 20 °C no sea inferior al 50,9 %.

Se admite un grado alcohólico adquirido que no exceda del 1 % vol.

14. Mosto de uva concentrado rectificado

Es el producto líquido sin caramelizar:

a) obtenido por deshidratación parcial de mosto de uva, efectuada por cualquier método autorizado, excepto el fuego directo, de modo que el valor numérico indicado por el refractómetro, utilizado según un método que se determinará con arreglo al artículo 120 octies, a la temperatura de 20 °C no sea inferior al 61,7 %;

b) que haya sido sometido a un tratamiento autorizado de desacidificación y de eliminación de componentes distintos del azúcar;

c) que tenga las siguientes características:

- pH no superior a 5 a 25 Brix,

- densidad óptica, a 425 nanómetros bajo un espesor de 1 cm, no superior a 0,100 en mosto de uva concentrado a 25 Brix,

- contenido en sacarosa no detectable por el método de análisis que se determine,

- índice Folin-Ciocalteau no superior a 6,00 a 25 Brix,

- acidez titulable no superior a 15 miliequivalentes por kilogramo de azúcares totales,

- contenido en anhídrido sulfuroso no superior a 25 miligramos por kilogramo de azúcares totales,

- contenido en cationes totales no superior a 8 miliequivalentes por kilogramo de azúcares totales,

- conductividad a 25 Brix y 20 °C no superior a 120 microsiemens por centímetro,

- contenido en hidroximetilfurfural no superior a 25 miligramos por kilogramo de azúcares totales,

- presencia de mesoinositol.

Se admite un grado alcohólico adquirido que no exceda del 1 % vol.

15. Vino de uvas pasificadas

Es el producto:

a) elaborado sin aumento artificial del grado alcohólico natural, a partir de uvas secadas al sol o a la sombra para su deshidratación parcial;

b) con un grado alcohólico total de al menos 16 % vol. y un grado alcohólico adquirido de al menos 9 % vol., y

c) con un grado alcohólico natural de al menos 16 % vol. (o un contenido de azúcar de 272 gramos/litro).

16. Vino de uvas sobremaduradas

Es el producto:

a) elaborado sin aumento artificial del grado alcohólico natural;

b) con un grado alcohólico natural superior al 15 % vol., y

c) con un grado alcohólico total no inferior al 15 % vol. y un grado alcohólico adquirido no inferior al 12 % vol.

Los Estados miembros pueden estipular un período de envejecimiento para este producto.

17. Vinagre de vino

Es el vinagre:

a) obtenido exclusivamente por fermentación acética de vino, y

b) con una acidez total, expresada en ácido acético, no inferior a 60 gramos por litro.

Apéndice del anexo XI ter

Zonas vitícolas

Las zonas vitícolas serán las siguientes:

1. La zona vitícola A comprenderá:

a) en Alemania : las superficies plantadas de vid no incluidas en el apartado 2, letra a);

b) en Luxemburgo : la región vitícola luxemburguesa;

c) en Bélgica, Dinamarca, Irlanda, los Países Bajos, Polonia, Suecia y el Reino Unido : las superficies vitícolas de estos países;

d) en la República Checa : la región vitícola de Čechy.

2. La zona vitícola B comprenderá:

a) en Alemania, las superficies plantadas de vid en la región determinada de Baden;

b) en Francia, las superficies plantadas de vid en los departamentos no indicados en el presente anexo, así como en los departamentos siguientes:

— en Alsacia : Bas-Rhin, Haut-Rhin,

— en Lorena : Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges,

— en Champaña : Aisne, Aube, Marne, Haut-Marne, Seine-et-Marne,

— en Jura : Ain, Doubs, Juras, Haute-Saône,

— en Saboya : Savoie, Haute-Savoie, Isère (municipio de Chapareillan),

— en el Val de Loire : Cher, Deux-Sèvres, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Loiret, Maine-et-Loire, Sarthe, Vendée, Vienne, y las superficies plantadas de vid del distrito de Cosne-sur-Loire, en el departamento de Nièvre;

c) en Austria, la superficie vitícola austriaca;

d) en la República Checa, la región vitícola de Morava y las superficies plantadas de vid que no están incluidas en el punto 1, letra d);

e) en Eslovaquia, las superficies plantadas de vid de las regiones siguientes: Malokarpatská vinohradnícka oblast’, Južnoslovenská vinohradnícka oblast’, Nitrianska vinohradnícka oblast’, Stredoslovenská vinohradnícka oblast’, Východoslovenská vinohradnícka oblast’ y las superficies vitícolas no incluidas en el punto 3, letra f);

f) en Eslovenia, las superficies plantadas de vid de las regiones siguientes:

— en la región de Podravje : Štajerska Slovenija, Prekmurje,

— en la región de Posavje : Bizeljsko Sremič, Dolenjska y Bela krajina, y las superficies plantadas de vid en las regiones no incluidas en el punto 4, letra d);

g) en Rumanía, la zona de Podișul Transilvaniei.

3. La zona vitícola C I comprenderá:

a) en Francia, las superficies plantadas de vid en:

- en los departamentos siguientes: Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Aveyron, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Côte-d’Or, Dordogne, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Isère (excepto el municipio de Chapareillan), Landes, Loire, Haute-Loire, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Nièvre (excepto el distrito de Cosne-sur-Loire), Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Rhône, Saône-et-Loire, Tarn, Tarn-et-Garonne, Haute-Vienne, Yonne,

- en los distritos de Valence y Die del departamento de Drôme (excepto los cantones de Dieulefit, Loriol, Marsanne y Montélimar),

- en el distrito de Tournon, en los cantones de Antraigues, Burzet, Coucouron, Montpezat-sous-Bauzon, Privas, Saint-Etienne de Lugdarès, Saint-Pierreville, Valgorge y la Voulte-sur-Rhône del departamento de Ardèche;

b) en Italia, las superficies plantadas de vid en la región del Valle de Aosta y en las provincias de Sondrio, Bolzano, Trento y Belluno;

c) en España, las superficies plantadas de vid en las provincias de A Coruña, Asturias, Cantabria, Guipúzcoa y Vizcaya;

d) en Portugal, las superficies plantadas de vid en la parte de la región del Norte que corresponde al área vitícola determinada de "Vinho Verde" y los "Concelhos de Bombarral, Lourinhã, Mafra e Torres Vedras" (excepto "Freguesias da Carvoeira e Dois Portos"), pertenecientes a la "Região viticola da Extremadura";

e) en Hungría, todas las superficies plantadas de vid;

f) en Eslovaquia, las superficies plantadas de vid en Tokajská vinohradnícka oblast’;

g) en Rumanía, las superficies plantadas de vid no incluidas en el punto 2, letra g), ni en el punto 4, letra f).

4. La zona vitícola C II comprenderá:

a) en Francia, las superficies plantadas de vid en:

- los departamentos siguientes: Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales (excepto los cantones de Olette y Arles-sur-Tech), Vaucluse,

- la parte del departamento de Var que linda al sur con el límite norte de los municipios de Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour y Sainte-Maxime,

- el distrito de Nyons y el cantón de Loriol-sur-Drôme, en el departamento de Drôme,

- las zonas del departamento de Ardèche no incluidas en el punto 3, letra a);

b) en Italia, las superficies plantadas de vid en las regiones siguientes: Abruzzo, Campania, Emilia-Romaña, Friul-Venecia Julia, Lacio, Liguria, Lombardía (excepto la provincia de Sondrio), Las Marcas, Molise, Piamonte, Toscana, Umbría, Véneto (excepto la provincia de Belluno), incluidas las islas pertenecientes a dichas regiones, como la isla de Elba y las restantes islas del archipiélago toscano, las islas Pontinas y las de Capri e Ischia;

c) en España, las superficies plantadas de vid en las provincias siguientes:

- Lugo, Orense, Pontevedra,

- Ávila (excepto los municipios que corresponden a la comarca vitícola determinada de Cebreros), Burgos, León, Palencia, Salamanca, Segovia, Soria, Valladolid, Zamora,

- La Rioja,

- Álava,

- Navarra,

- Huesca,

- Barcelona, Girona, Lleida,

- la parte de la provincia de Zaragoza situada al norte del río Ebro,

- los municipios de la provincia de Tarragona incluidos en la denominación de origen Penedés,

- la parte de la provincia de Tarragona que corresponde a la comarca vitícola determinada de Conca de Barberá;

d) en Eslovenia, las superficies plantadas de vid en las regiones siguientes: Brda o Goriška Brda, Vipavska dolina o Vipava, Kras y Slovenska Istra;

e) en Bulgaria, las superficies plantadas de vid en las regiones siguientes: Dunavska Ravnina (Дунавска равнина), Chernomorski Rayon (Черноморски район), Rozova Dolina (Розова долина);

f) en Rumanía, las superficies plantadas de vid en las regiones siguientes: Dealurile Buzăului, Dealu Mare, Severinului y Plaiurile Drâncei, Colinele Dobrogei, Terasele Dunării, la región vinícola del sur del país, incluidos los arenales y otras regiones favorables.

5. La zona vitícola C III.a) comprenderá:

a) en Grecia, las superficies plantadas de vid en los departamentos (nomos) siguientes: Florida, Imathia, Kilkis, Grevena, Larissa, Ioannina, Lefcada, Achaia, Messinia, Arcadia, Corinthia, Heraclion, Chania, Rethymno, Samos, Lassithi, así como de la isla de Santorini;

b) en Chipre, las superficies plantadas de vid situadas en cotas que superen los 600 metros de altitud;

c) en Bulgaria, las superficies plantadas de vid no incluidas en el punto 4, letra e).

6. La zona vitícola C III.b) comprenderá:

a) en Francia, las superficies plantadas de vid en:

- los departamentos de Córcega,

- la parte del departamento de Var situada entre el mar y una línea delimitada por los municipios de Evenos, Le Beausset, Solliès-Toucas, Cuers, Puget-Ville, Collobrières, La Garde-Freinet, Plan-de-la-Tour y Sainte-Maxime, que también están incluidos,

- los cantones de Olette y Arles-sur-Tech del departamento de Pirineos Orientales;

b) en Italia, las superficies plantadas de vid en las regiones siguientes: Calabria, Basilicata, Apulia, Cerdeña y Sicilia, incluidas las islas pertenecientes a dichas regiones, como Pantelaria, las islas Lípari, Égadas y Pelagias;

c) en Grecia, las superficies plantadas de vid no comprendidas en el punto 5, letra a);

d) en España, las superficies plantadas de vid no incluidas en el punto 3, letra c), ni en el punto 4, letra c);

e) en Portugal, las superficies plantadas de vid en las regiones no incluidas en el punto 3, letra d);

f) en Chipre, las superficies plantadas de vid situadas en cotas que no superen los 600 m de altitud;

g) en Malta, las superficies plantadas de vid.

7. La delimitación de los territorios de las unidades administrativas mencionadas en el presente anexo será la que resulte de las disposiciones nacionales vigentes el 15 de diciembre de 1981 y, en el caso de España, de las vigentes el 1 de marzo de 1986, y en el de Portugal, de las vigentes el 1 de marzo de 1998.

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ANEXO IV

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ANEXO XV bis

AUMENTO ARTIFICIAL DEL GRADO ALCOHÓLICO NATURAL, ACIDIFICACIÓN Y DESACIDIFICACIÓN EN DETERMINADAS ZONAS VITÍCOLAS

A. Límites del aumento artificial del grado alcohólico natural

1. Cuando las condiciones climáticas lo requieran en algunas de las zonas vitícolas comunitarias a que se refiere el apéndice del anexo XI ter, los Estados miembros podrán autorizar el aumento del grado alcohólico volumétrico natural de la uva fresca, del mosto de uva, del mosto de uva parcialmente fermentado, del vino nuevo en proceso de fermentación y del vino obtenido a partir de variedades de uva de vinificación que sean clasificables conforme a lo dispuesto al artículo 120 bis, apartado 2.

2. El aumento artificial del grado alcohólico volumétrico natural se llevará a cabo con arreglo a las prácticas enológicas indicadas en la letra B y no podrá sobrepasar los límites siguientes:

a) 3 % vol. en la zona vitícola A a que se refiere el apéndice del anexo XI ter;

b) 2 % vol. en la zona vitícola B a que se refiere el apéndice del anexo XI ter;

c) 1,5 % vol. en la zona vitícola C a que se refiere el apéndice del anexo XI ter.

3. En los años en que las condiciones climáticas hayan sido excepcionalmente desfavorables, los Estados miembros podrán solicitar que los límites establecidos en el punto 2 se aumenten en un 0,5 %. En respuesta a dicha solicitud, la Comisión presentará el proyecto de medida legislativa al Comité de Gestión previsto en el artículo 195, apartado 1, lo antes posible. La Comisión procurará adoptar una decisión dentro de las cuatro semanas siguientes a la presentación de dicha solicitud.

B. Operaciones para aumentar el grado alcohólico volumétrico natural

1. El aumento artificial del grado alcohólico volumétrico natural previsto en la letra A únicamente podrá llevarse a cabo:

a) en lo que se refiere a la uva fresca, al mosto de uva parcialmente fermentado y al vino nuevo en proceso de fermentación, mediante la adición de sacarosa, de mosto de uva concentrado o de mosto de uva concentrado rectificado;

b) en lo que se refiere al mosto de uva, mediante la adición de sacarosa, de mosto de uva concentrado, de mosto de uva concentrado rectificado, o mediante concentración parcial, incluida la ósmosis inversa;

c) en lo que se refiere al vino, mediante concentración parcial por frío.

2. Las operaciones mencionadas en el punto 1 se excluirán mutuamente, cuando se haya aumentado artificialmente el grado alcohólico volumétrico del vino o del mosto de uva con mosto de uva concentrado o mosto de uva concentrado rectificado y se haya abonado una ayuda con arreglo al artículo 103 sexvicies.

3. La adición de sacarosa prevista en el apartado 1, letras a) y b), solo podrá llevarse a cabo mediante adición de sacarosa en seco, y solamente en las siguientes regiones vitícolas:

a) zona vitícola A a que se refiere el apéndice del anexo XI ter;

b) zona vitícola B a que se refiere el apéndice del anexo XI ter;

c) zona vitícola C a que se refiere el apéndice del anexo XI ter, salvo los viñedos de Italia, Grecia, España, Portugal, Chipre y los viñedos de los departamentos franceses bajo jurisdicción de los Tribunales de Apelación de:

- Aix-en-Provence,

- Nîmes,

- Montpellier,

- Toulouse,

- Agen,

- Pau,

- Bordeaux,

- Bastia.

No obstante, la adición de sacarosa en seco únicamente podrá ser autorizada como una excepción por las autoridades nacionales en los Departamentos franceses mencionados. Francia notificará inmediatamente a la Comisión y a los demás Estados miembros dichas autorizaciones.

4. La adición de mosto de uva concentrado o de mosto de uva concentrado rectificado no podrá tener por efecto aumentar el volumen inicial de la uva fresca prensada, del mosto de uva, del mosto de uva parcialmente fermentado o del vino nuevo en proceso de fermentación en más del 11 % en la zona vitícola A, del 8 % en la zona vitícola B y del 6,5 % en la zona vitícola C a que se refiere el apéndice del anexo XI ter.

5. La concentración del mosto de uva o el vino sometidos a las operaciones indicadas en el punto 1:

a) no podrá tener por efecto reducir el volumen inicial de esos productos en más del 20 %;

b) no podrá aumentar el grado alcohólico natural de esos productos en más del 2 % vol., no obstante lo dispuesto en el punto A.2, letra c).

6. Las operaciones indicadas en los puntos 1 y 5 no podrán elevar el grado alcohólico total de la uva fresca, del mosto de uva, del mosto de uva parcialmente fermentado, del vino nuevo en proceso de fermentación o del vino:

a) a más del 11,5 % vol., en la zona vitícola A a que se refiere el apéndice del anexo XI ter;

b) a más del 12 % vol., en la zona vitícola B a que se refiere el apéndice del anexo XI ter;

c) a más del 12,5 % vol., en la zona vitícola C I a que se refiere el apéndice del anexo XI ter;

d) a más del 13 % vol., en la zona vitícola C II a que se refiere el apéndice del anexo XI ter, y

e) a más del 13,5 % vol., en la zona vitícola C III a que se refiere el apéndice del anexo XI ter.

7. No obstante lo dispuesto en el punto 6, los Estados miembros podrán:

a) en el caso del vino tinto, elevar el límite máximo del grado alcohólico total de los productos señalados en el punto 6 hasta el 12 % vol. en la zona vitícola A y hasta el 12,5 % vol. en la zona vitícola B a que se refiere el apéndice del anexo XI ter;

b) elevar el grado alcohólico total de los productos señalados en el punto 6 para la producción de vinos con una denominación de origen a un nivel que deberán fijar ellos mismos.

C. Acidificación y desacidificación

1. Las uvas frescas, el mosto de uva, el mosto de uva parcialmente fermentado, el vino nuevo en proceso de fermentación y el vino podrán someterse:

a) a una desacidificación en las zonas vitícolas A, B y C I a que se refiere el apéndice del anexo XI ter;

b) a acidificación y a desacidificación, en las zonas vitícolas C I, C II y C III.a) a que se refiere el apéndice del anexo XI ter, sin perjuicio del punto 7, o

c) a acidificación, en la zona vitícola C III.b) a que se refiere el apéndice del anexo XI ter.

2. La acidificación de los productos distintos del vino citados en el punto 1 solo podrá realizarse hasta el límite máximo de 1,50 gramos por litro, expresado en ácido tartárico, o 20 miliequivalentes por litro.

3. La acidificación de los vinos solo podrá efectuarse hasta el límite máximo de 2,50 gramos por litro, expresado en ácido tartárico o 33,3 miliequivalentes por litro.

4. La desacidificación de los vinos solo podrá efectuarse hasta el límite máximo de 1 gramo por litro, expresado en ácido tartárico, o 13,3 miliequivalentes por litro.

5. El mosto de uva destinado a la concentración podrá someterse a una desacidificación parcial.

6. No obstante lo dispuesto en el punto 1, en los años de condiciones climatológicas excepcionales, los Estados miembros podrán autorizar la acidificación de los productos citados en el punto 1 en las zonas vitícolas A y B, a que se refiere el apéndice del anexo XI ter, según las condiciones fijadas en los puntos 2 y 3.

7. La acidificación y el aumento artificial del grado alcohólico natural, salvo excepciones decididas por la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4, así como la acidificación y la desacidificación de un mismo producto, se excluyen mutuamente.

D. Operaciones

1. No se autorizará ninguna de las operaciones mencionadas en las letras B y C, excepto la acidificación y la desacidificación de vino, a menos que se efectúe, en las condiciones que determine la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4, del presente Reglamento, durante la transformación de la uva fresca, el mosto de uva, el mosto de uva parcialmente fermentado o el vino nuevo en proceso de fermentación en vino o cualquier otra bebida destinada al consumo humano directo indicada en el artículo 1, apartado 1, letra l), salvo el vino espumoso o el vino espumoso gasificado, en la zona vitícola donde se haya cosechado la uva fresca utilizada.

2. La concentración de vinos deberá realizarse en la zona vitícola donde se haya cosechado la uva fresca utilizada.

3. La acidificación y la desacidificación de vinos solo podrá realizarse en la empresa vinificadora y en la zona vitícola en que se haya cosechado la uva utilizada en la elaboración del vino de que se trate.

4. Cada una de las operaciones a que se refieren los puntos 1, 2 y 3 deberá declararse a las autoridades competentes. También deberán declararse las cantidades de mosto de uva concentrado de mosto de uva concentrado rectificado o de sacarosa que posean personas físicas o jurídicas o agrupaciones de personas para el ejercicio de su profesión, en particular los productores, embotelladores, transformadores y negociantes que determine la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4, al mismo tiempo y en el mismo lugar que uva fresca, mosto de uva, mosto de uva parcialmente fermentado o vino a granel. No obstante, podrá sustituirse la declaración de estas cantidades por su anotación en un registro de entradas y de utilización de existencias.

5. Cada una de las operaciones señaladas en las letras B y C deberá anotarse en el documento de acompañamiento contemplado en el artículo 185 quater al amparo del cual se pondrán en circulación los productos sometidos a ellas.

6. Salvo excepciones motivadas por condiciones climatológicas excepcionales, estas operaciones no podrán realizarse:

a) después del 1 de enero, en la zona vitícola C a que se refiere el apéndice del anexo XI ter;

b) después del 16 de marzo, en las zonas vitícolas A y B a que se refiere el apéndice del anexo XI ter, y únicamente podrán llevarse a cabo con productos procedentes de la vendimia inmediatamente anterior a esas fechas.

7. No obstante lo dispuesto en el punto 6, la concentración por frío y la acidificación y desacidificación de vinos podrán realizarse a lo largo de todo el año.

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ANEXO XV ter

RESTRICCIONES

A. Consideraciones generales

1. Todas las prácticas enológicas autorizadas excluirán la adición de agua, excepto por necesidades técnicas específicas.

2. Todas las prácticas enológicas autorizadas excluirán la adición de alcohol, excepto cuando estén dirigidas a la obtención de mosto de uva fresca "apagado" con alcohol, vinos de licor, vinos espumosos, vinos alcoholizados y vinos de aguja.

3. El vino alcoholizado solo podrá utilizarse para destilación.

B. Uva fresca, mosto de uva y zumo de uva

1. El mosto de uva fresca "apagado" con alcohol únicamente podrá utilizarse en la fase de elaboración de productos no incluidos en los códigos NC 220410, 220421 y 220429. Esta disposición se entiende sin perjuicio de cualesquiera otras disposiciones que puedan aplicar los Estados miembros a la elaboración en su territorio de productos no incluidos en los códigos NC 220410, 220421 y 220429.

2. El zumo de uva y el zumo de uva concentrado no podrán destinarse a vinificación ni añadirse a vino. Tampoco podrán someterse a fermentación alcohólica en el territorio de la Comunidad.

3. Las disposiciones de los puntos 1 y 2 no se aplicarán a los productos destinados a la elaboración, en el Reino Unido, Irlanda y Polonia, de productos del código NC 220600 para los cuales los Estados miembros puedan admitir la utilización de una denominación compuesta que incluya la palabra "vino".

4. El mosto de uva parcialmente fermentado procedente de uva pasificada solo podrá ser comercializado para la elaboración de vinos de licor, únicamente en las regiones vitícolas donde fuese tradicional este uso en la fecha del 1 de enero de 1985, y de vinos elaborados a partir de uvas sobremaduradas.

5. Salvo decisión en contrario adoptada por el Consejo en virtud de las obligaciones internacionales de la Comunidad, se prohíben en el territorio de la Comunidad la transformación en cualquiera de los productos a que se refiere el anexo XI ter o la adición a dichos productos de uvas frescas, mosto de uva, mosto de uva parcialmente fermentado, mosto de uva concentrado, mosto de uva concentrado rectificado, mosto de uva "apagado" con alcohol, zumo de uva, zumo de uva concentrado y vino o mezclas de estos productos, originarios de terceros países.

C. Mezcla de vinos

Salvo decisión en contrario adoptada por el Consejo en virtud de las obligaciones internacionales de la Comunidad, se prohíben en el territorio de la Comunidad tanto la mezcla de un vino originario de un tercer país con un vino de la Comunidad como la mezcla de vinos originarios de terceros países.

D. Subproductos

1. Se prohíbe el sobreprensado de uvas. Los Estados miembros decidirán, en función de las condiciones locales y de las condiciones técnicas, la cantidad mínima de alcohol que deberán tener el orujo de uva y las lías después del prensado de las uvas.

Los Estados miembros decidirán la cantidad de alcohol que han de tener estos subproductos en un nivel, como mínimo, igual al 5 % en relación con el volumen de alcohol del vino producido.

2. Exceptuando el alcohol, el aguardiente o la piqueta, con las lías de vino y el orujo de uva no podrá elaborarse vino ni ninguna otra bebida destinada al consumo humano directo. El vertido de vino en las lías, el orujo de uvas o la pulpa prensada de aszú se autorizará, en las condiciones que determine la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4, cuando se trate de una práctica tradicional para la producción de "Tokaji fordítás" y "Tokaji máslás" en Hungría, y de "Tokajský forditáš" y "Tokajský mášláš" en Eslovaquia.

3. Se prohíben el prensado de las lías de vino y la reanudación de la fermentación del orujo de uva con fines distintos de la destilación o la producción de piqueta. La filtración y la centrifugación de lías de vino no se considerarán prensado cuando los productos obtenidos sean de calidad sana, cabal y comercial.

4. La piqueta, siempre que su elaboración esté autorizada por el Estado miembro interesado, solo podrá utilizarse para la destilación o para el autoconsumo.

5. Sin perjuicio de la posibilidad de que los Estados decidan exigir la eliminación de estos subproductos mediante la destilación, cualquier persona física o jurídica o agrupaciones de personas que posean subproductos deberán eliminarlos en las condiciones que determine la Comisión con arreglo al procedimiento contemplado en el artículo 195, apartado 4.

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ANEXO V

"47. Reglamento (CE) no 479/2008

Reglamento (CE) no 479/2008 | Presente Reglamento |

Artículo 1 | Artículo 1, apartado 1, letra l) |

Artículo 2 | Artículo 2 y parte III bis del anexo III |

Artículo 3 | Artículo 103 decies |

Artículo 4 | Artículo 103 undecies |

Artículo 5 | Artículo 103 duodecies |

Artículo 6 | Artículo 103 terdecies |

Artículo 7 | Artículo 103 quaterdecies |

Artículo 8 | Artículo 103 quindecies |

Artículo 9 | Artículo 103 sexdecies |

Artículo 10 | Artículo 103 septdecies |

Artículo 11 | Artículo 103 octodecies |

Artículo 12 | Artículo 103 novodecies |

Artículo 13 | Artículo 103 vicies |

Artículo 14 | Artículo 103 unvicies |

Artículo 15 | Artículo 103 duovicies |

Artículo 16 | Artículo 103 tervicies |

Artículo 17 | Artículo 103 quatervicies |

Artículo 18 | Artículo 103 quinvicies |

Artículo 19 | Artículo 103 sexvicies |

Artículo 20 | Artículo 103 septvicies |

Artículo 21, apartado 1 | Artículo 188 bis, apartado 5 |

Artículo 21, apartado 2, párrafo primero | Artículo 188 bis, apartado 6 |

Artículo 21, apartado 2, párrafo segundo | Artículo 184, punto 5) |

Artículo 22, párrafo primero y párrafo segundo, letras a) a d) | Artículo 103 septvicies bis |

Artículo 22, párrafo segundo, letra e) | Artículo 188 bis, apartado 7 |

Artículo 23 | Artículo 190 bis |

Artículo 24 | Artículo 120 bis, apartados 2 a 6 |

Artículo 25, apartado 1 | Artículo 120 bis, apartado 1 |

Artículo 25, apartados 2, 3 y 4 | Artículo 113 quinquies |

Artículo 26 | Artículo 120 ter |

Artículo 27 | Artículo 120 quater |

Artículo 28 | Artículo 120 quinquies |

Artículo 29 | Artículo 120 sexies |

Artículo 30 | Artículo 120 septies |

Artículo 31 | Artículo 120 octies |

Artículo 32 | Artículo 121, párrafos tercero y cuarto |

Artículo 33 | Artículo 118 bis |

Artículo 34 | Artículo 118 ter |

Artículo 35 | Artículo 118 quater |

Artículo 36 | Artículo 118 quinquies |

Artículo 37 | Artículo 118 sexies |

Artículo 38 | Artículo 118 septies |

Artículo 39 | Artículo 118 octies |

Artículo 40 | Artículo 118 nonies |

Artículo 41 | Artículo 118 decies |

Artículo 42 | Artículo 118 undecies |

Artículo 43 | Artículo 118 duodecies |

Artículo 44 | Artículo 118 terdecies |

Artículo 45 | Artículo 118 quaterdecies |

Artículo 46 | Artículo 118 quindecies |

Artículo 47 | Artículo 118 sexdecies |

Artículo 48 | Artículo 118 septdecies |

Artículo 49 | Artículo 118 octodecies |

Artículo 50 | Artículo 118 novodecies |

Artículo 51 | Artículo 118 vicies |

Artículo 52 | Artículo 121, párrafo primero, letra k) |

Artículo 53 | Artículo 118 unvicies |

Artículo 54 | Artículo 118 duovicies |

Artículo 55 | Artículo 118 tervicies |

Artículo 56 | Artículo 121, párrafo primero, letra l) |

Artículo 57 | Artículo 118 quatervicies |

Artículo 58 | Artículo 118 quinvicies |

Artículo 59 | Artículo 118 sexvicies |

Artículo 60 | Artículo 118 septvicies |

Artículo 61 | Artículo 118 septvicies bis |

Artículo 62 | Artículo 118 septvicies ter |

Artículo 63 | Artículo 121, párrafo primero, letra m) |

Artículo 64, apartado 1, letras a), b) y c), incisos i) a iv) | Artículo 122, párrafo segundo |

Artículo 64, apartado 1, letra c), incisos v) a viii) | Artículo 122, párrafo tercero |

Artículo 64, apartado 1, letra d) | Artículo 122, párrafo tercero |

Artículo 64, apartado 1, letra e) | Artículo 125 sexdecies, apartado 1, letra a) |

Artículo 64, apartado 2 | Artículo 125 sexdecies, apartado 2 |

Artículo 65, apartado 1, letras a), b) y c) | Artículo 123, apartado 3 |

Artículo 65, apartado 1, letra d) | Artículo 125 sexdecies, apartado 1, letra b) |

Artículo 65, apartado 2 | Artículo 125 sexdecies, apartado 2, párrafo segundo |

Artículo 66, apartado 1 | — |

Artículo 66, apartado 2 | Artículo 125 sexdecies, apartado 3 |

Artículo 67 | Artículo 113 quater, apartados 1 y 2 |

Artículo 68 | Artículo 125 sexdecies, apartado 3 |

Artículo 69 | Artículo 113 quater, apartado 3, y artículo 125 sexdecies, apartado 3 |

Artículo 70, apartado 1 | Artículo 135 |

Artículo 70, apartado 2 | Artículo 128 |

Artículo 71 | Artículo 129 |

Artículo 72 | Artículos 130 y 161 |

Artículo 73 | Artículos 131 y 161, apartado 2 |

Artículo 74 | Artículos 132 y 161, apartado 2 |

Artículo 75 | Artículos 133 y 161, apartado 2 |

Artículo 76 | Artículo 133 bis |

Artículo 77 | Artículos 134 y 170 |

Artículo 78 | Artículo 159 |

Artículo 79 | Artículo 141, apartado 1, párrafo primero |

Artículo 80 | Artículos 160 y 174 |

Artículo 81 | Artículo 143 |

Artículo 82 | Artículo 158 bis |

Artículo 83 | Artículo 144 |

Artículo 84, letra a) | Artículo 158 bis, apartado 4 |

Artículo 84, letras b) y c) | Artículo 148, letras a) y b) |

Artículo 85, apartados 1 a 3 y 5 | Artículo 85 bis |

Artículo 85, apartado 4 | Artículo 188 bis, apartado 1 |

Artículo 86, apartados 1 a 4 y 6 | Artículo 85 ter |

Artículo 86, apartado 5 | Artículo 188 bis, apartado 2 |

Artículo 87 | Artículo 85 quater |

Artículo 88 | Artículo 85 quinquies |

Artículo 89 | Artículo 85 sexies |

Artículo 90 | Artículo 85 octies |

Artículo 91 | Artículo 85 nonies |

Artículo 92 | Artículo 85 decies |

Artículo 93 | Artículo 85 undecies |

Artículo 94 | Artículo 85 duodecies |

Artículo 95 | Artículo 85 terdecies |

Artículo 96 | Artículo 85 quaterdecies |

Artículo 97 | Artículo 85 quindecies |

Artículo 98 | Artículo 85 septdecies |

Artículo 99 | Artículo 85 sexdecies |

Artículo 100 | Artículo 85 octodecies |

Artículo 101 | Artículo 85 novodecies |

Artículo 102, apartados 1 a 4 y apartado 5, párrafo primero | Artículo 85 vicies |

Artículo 102, apartado 5, párrafo segundo, y apartado 6 | Artículo 188 bis, apartado 3 |

Artículo 103 | Artículo 85 unvicies |

Artículo 104, apartados 1 a 7 y 9 | Artículo 85 duovicies |

Artículo 104, apartado 8 | Artículo 188 bis, apartado 4 |

Artículo 105 | Artículo 85 tervicies |

Artículo 106 | Artículo 85 quatervicies |

Artículo 107 | Artículo 85 quinvicies |

Artículo 108 | Artículo 185 bis, apartados 1 y 2 |

Artículo 109 | Artículo 185 bis, apartado 3 |

Artículo 110 | Artículo 185 bis, apartado 4, párrafo segundo |

Artículo 111 | Artículo 185 ter |

Artículo 112 | Artículo 185 quater |

Artículo 113, apartado 1 | Artículo 195, apartado 2 |

Artículo 113, apartado 2 | Artículo 195, apartado 3 y 4 |

Artículo 114 | Artículo 190 |

Artículo 115 | Artículo 192 |

Artículo 116 | Artículo 194, párrafos cuarto y quinto |

Artículo 117, letra a) | Artículo 194, párrafo tercero |

Artículo 117, letras b) a e) | Artículo 194, párrafo primero |

Artículo 118 | Artículo 185 quinquies |

Artículo 119 | Artículo 182 bis, apartados 1 a 5 |

Artículo 120 | Artículo 184, punto 8 |

Artículo 121, letras a), b) y c) | Artículo 185 bis, apartado 4, párrafo primero y artículo 194, párrafo tercero |

Artículo 121, letras d) y e) | Artículo 185 ter, apartado 4 |

Artículo 121, letra f) | Artículo 185 quater, apartado 3 |

Artículo 121, letra g) | Artículo 182 bis, apartado 6 |

Artículos 122 a 125 | — |

Artículo 126, letra a) | Artículo 203 ter |

Artículo 126, letra b) | Artículo 191 |

Artículo 127, apartado 1 | Artículo 180, párrafo primero |

Artículo 127, apartado 2 | Artículo 180, párrafo segundo |

Artículo 129, apartado 3 | Artículo 85 septies" |

Règlement (CE) no 491/2009 du Conseil

du 25 mai 2009

modifiant le règlement (CE) no 1234/2007 portant organisation commune des marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur (règlement "OCM unique")

LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,

vu le traité instituant la Communauté européenne, et notamment ses articles 36 et 37,

vu la proposition de la Commission,

vu l’avis du Parlement européen [1],

considérant ce qui suit:

(1) En vue de simplifier le cadre réglementaire de la politique agricole commune (PAC), le règlement (CE) no 1234/2007 (règlement "OCM unique") [2] a abrogé et remplacé par un acte juridique unique tous les règlements que le Conseil avait adoptés depuis l’introduction de la PAC dans le cadre de la création des organisations communes des marchés pour les produits agricoles ou groupes de produits.

(2) Comme le précise le règlement OCM unique, cet acte de simplification ne devait pas se traduire par une remise en question des décisions politiques prises au fil des ans dans le domaine de la PAC. Dès lors, il n’a pas prévu de mesures ou instruments nouveaux. Le règlement OCM unique reflète donc les décisions politiques prises jusqu’au moment où son texte a été proposé par la Commission.

(3) Parallèlement aux négociations et à l’adoption du règlement OCM unique, le Conseil a également commencé à négocier une réforme du secteur vitivinicole, réforme qui a été achevée par l’adoption du règlement (CE) no 479/2008 du Conseil du 29 avril 2008 portant organisation commune du marché vitivinicole [3]. Comme l’indique le règlement OCM unique, seules les dispositions du secteur vitivinicole qui ne faisaient pas elles-mêmes l’objet d’une réforme ont été reprises dès le départ dans le règlement OCM unique. Ces dispositions de fond, qui ont fait l’objet de modifications, devaient être intégrées dans le règlement OCM unique après avoir été adoptées. Puisque lesdites dispositions ont été adoptées, il convient que le secteur vitivinicole soit maintenant totalement intégré dans le règlement OCM unique par l’introduction dans ledit règlement des décisions politiques prises dans le règlement (CE) no 479/2008.

(4) L’intégration de ces dispositions dans le règlement OCM unique devrait suivre la même approche que celle retenue pour l’adoption du règlement OCM unique, autrement dit ne pas remettre en question les décisions politiques prises lors de l’adoption desdites dispositions par le Conseil ni les motifs de ces décisions politiques énoncés dans les considérants pertinents des différents règlements.

(5) Il y a donc lieu de modifier le règlement OCM unique en conséquence.

(6) Le règlement OCM unique reprend les dispositions relatives à l’applicabilité des règles de concurrence prévues par le traité en ce qui concerne les secteurs relevant dudit règlement. Ces dispositions figuraient jusqu’à présent dans le règlement (CE) no 1184/2006 du Conseil du 24 juillet 2006 portant application de certaines règles de concurrence à la production et au commerce des produits agricoles [4]. Le règlement OCM unique a donc adapté le champ d’application du règlement (CE) no 1184/2006. En raison de l’incorporation de toutes les dispositions régissant le secteur vitivinicole dans le règlement OCM unique et de l’extension à ce secteur des règles de concurrence figurant dans ledit règlement, il y a lieu d’exclure le secteur vitivinicole du champ d’application du règlement (CE) no 1184/2006.

(7) Il y a lieu de préciser que tout élément des aides d’État susceptible d’être intégré aux programmes d’aide nationaux visés dans le présent règlement sera évalué eu égard aux règles communautaires de fond en matière d’aide d’État. Étant donné que la procédure établie par le présent règlement, en ce qui concerne l’approbation de ces programmes d’aides, autorise la Commission à veiller à ce que les règles communautaires de fond en matière d’aides d’État et, en particulier, celles figurant dans les "Lignes directrices de la Communauté concernant les aides d’État dans le secteur agricole et forestier 2007-2013" [5] soient respectées, aucune autre notification ne devrait être exigée au titre de l’article 88 du traité ou du règlement (CE) no 659/1999 du Conseil du 22 mars 1999 portant modalités d’application de l’article 93 du traité CE [6].

(8) Il y a donc lieu, dans un souci de sécurité juridique, de rappeler que l’abrogation du règlement (CE) no 479/2008 n’affecte pas la validité des actes juridiques adoptés sur la base de l’acte abrogé.

(9) Afin de garantir que la transition entre les dispositions du règlement (CE) no 479/2008 et les dispositions prévues au présent règlement ne perturbe pas la campagne viticole 2008/2009 en cours, il convient que le présent règlement s’applique à compter du 1er août 2009,

A ARRÊTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:

Article premier

Le règlement (CE) no 1234/2007 est modifié comme suit.

1) À l’article 1er, le paragraphe 2 est supprimé.

2) À l’article 3, premier alinéa, le point suivant est inséré:

"c bis) du 1er août au 31 juillet de l’année suivante pour le secteur du vin;"

3) L’article 55 est modifié comme suit:

a) l’intitulé est remplacé par le texte suivant:

"Article 55Régimes de quotas et potentiel de production";

b) le paragraphe suivant est inséré:

"2 bis. En ce qui concerne le secteur vitivinicole, les règles régissant le potentiel de production en ce qui concerne les plantations illégales, les droits de plantation transitoires ainsi que le régime d’arrachage s’appliquent conformément aux dispositions établies dans la section IV bis."

4) À la partie II, titre I, chapitre III, le titre de la section IV est remplacé par le texte suivant:

"Section IV

Règles de procédure concernant les quotas de sucre, les quotas laitiers et les quotas de fécule de pomme de terre".

5) À l’article 85, les termes introductifs sont remplacés par le texte suivant:

"La Commission adopte les modalités d’exécution des sections I à III bis, pouvant notamment porter sur les points suivants:"

6) À la partie II, titre I, chapitre III, la section suivante est ajoutée:

"Section IV bis

Potentiel de production du secteur vitivinicole

Sous-section I

Plantations illégales

Article 85 bis

Plantations illégales réalisées après le 31 août 1998

1. Les producteurs arrachent à leurs frais les superficies qui ont été plantées en vigne sans droit de plantation correspondant, le cas échéant, après le 31 août 1998.

2. Dans l’attente de l’arrachage prévu au paragraphe 1, les raisins et les produits issus des raisins provenant des superficies visées dans ce paragraphe ne peuvent être mis en circulation qu’à destination des distilleries aux frais exclusifs du producteur. Les produits résultant de la distillation ne peuvent entrer dans l’élaboration d’alcool ayant un titre alcoométrique volumique acquis égal ou inférieur à 80 % vol.

3. Sans préjudice, le cas échéant, des sanctions qu’ils ont imposées précédemment, les États membres imposent aux producteurs qui ne se sont pas conformés à cette obligation d’arrachage des sanctions modulées en fonction de la gravité, de l’étendue et de la durée du manquement.

4. La fin de l’interdiction transitoire des nouvelles plantations, fixée au 31 décembre 2015, conformément à l’article 85 octies, paragraphe 1, ne porte pas atteinte aux obligations établies dans le présent article.

Article 85 ter

Régularisation obligatoire des plantations illégales réalisées avant le 1er septembre 1998

1. Les producteurs régularisent, contre le paiement d’une redevance et à la date du 31 décembre 2009 au plus tard, les superficies qui ont été plantées en vigne sans droit de plantation correspondant, le cas échéant, avant le 1er septembre 1998.

Sans préjudice des procédures applicables dans le cadre de l’apurement des comptes, le premier alinéa ne s’applique pas aux superficies régularisées sur la base de l’article 2, paragraphe 3, du règlement (CE) no 1493/1999.

2. La redevance prévue au paragraphe 1 est fixée par les États membres. Elle est équivalente à au moins deux fois la valeur moyenne du droit de plantation correspondant dans la région concernée.

3. Dans l’attente de la régularisation prévue au paragraphe 1, les raisins ou les produits issus des raisins provenant des superficies visées dans ledit paragraphe ne peuvent être mis en circulation qu’à destination des distilleries, aux frais exclusifs du producteur. Ces produits ne peuvent entrer dans l’élaboration d’alcool ayant un titre alcoométrique volumique acquis égal ou inférieur à 80 % vol.

4. Les superficies illégales visées au paragraphe 1, qui ne sont pas régularisées conformément audit paragraphe le 31 décembre 2009 au plus tard, sont arrachées par les producteurs concernés, à leurs frais.

Les États membres imposent des sanctions, modulées en fonction de la gravité, de l’étendue et de la durée du manquement, aux producteurs qui ne se sont pas conformés à cette obligation d’arrachage.

Dans l’attente de l’arrachage visé au premier alinéa, le paragraphe 3 s’applique mutatis mutandis.

5. La fin de l’interdiction transitoire des nouvelles plantations, fixée au 31 décembre 2015, conformément à l’article 85 octies, paragraphe 1, ne porte pas atteinte aux obligations établies aux paragraphes 3 et 4.

Article 85 quater

Vérification du respect de l’interdiction de mise en circulation ou de la distillation

1. En liaison avec l’article 85 bis, paragraphe 2, et l’article 85 ter, paragraphes 3 et 4, les États membres exigent une preuve que les produits concernés n’ont pas été mis en circulation ou, lorsqu’il s’agit de produits distillés, demandent la présentation des contrats de distillation.

2. Les États membres vérifient le respect de l’interdiction de mise en circulation et des exigences relatives à la distillation visées au paragraphe 1. Ils imposent des sanctions en cas de manquement.

3. Les États membres notifient à la Commission les superficies soumises à la distillation et les volumes d’alcool correspondants.

Article 85 quinquies

Mesures d’accompagnement

Les superficies visées à l’article 85 ter, paragraphe 1, premier alinéa, tant qu’elles ne sont pas régularisées, et les superficies visées à l’article 85 bis, paragraphe 1, ne bénéficient d’aucune mesure d’aide nationale ou communautaire.

Article 85 sexies

Mesures d’exécution

Les modalités d’exécution de la présente sous-section sont arrêtées par la Commission.

Ces modalités peuvent porter sur:

a) des précisions concernant les exigences en matière de notification des États membres, y compris les éventuelles réductions des dotations budgétaires visées à l’annexe X ter en cas de manquement;

b) des précisions concernant les sanctions imposées par les États membres en cas de manquement aux obligations établies aux articles 85 bis, 85 ter et 85 quater.

Sous-section II

Régime transitoire des droits de plantation

Article 85 septies

Durée

La présente sous-section s’applique jusqu’au 31 décembre 2015.

Article 85 octies

Interdiction transitoire de plantation de vigne

1. Sans préjudice de l’article 120 bis, paragraphes 1 à 6, et notamment de son paragraphe 4, la plantation de vigne des variétés à raisins de cuve répondant aux conditions requises pour être classées au titre de l’article 120 bis, paragraphe 2, est interdite.

2. Est également interdit le surgreffage de variétés à raisins de cuve répondant aux conditions requises pour être classées au titre de l’article 120 bis, paragraphe 2, sur des variétés autres que les variétés à raisins de cuve visées dans cet article.

3. Nonobstant les paragraphes 1 et 2, les plantations et le surgreffage visés dans ces paragraphes sont autorisés s’ils sont couverts par:

a) un droit de plantation nouvelle, prévu à l’article 85 nonies;

b) un droit de replantation, prévu à l’article 85 decies;

c) un droit de plantation prélevé sur une réserve, prévu aux articles 85 undecies et 85 duodecies.

4. Les droits de plantation visés au paragraphe 3 sont octroyés en hectares.

5. Les États membres peuvent décider de maintenir sur leur territoire ou sur des parties de leur territoire l’interdiction visée au paragraphe 1 jusqu’au 31 décembre 2018 au plus tard. Dans ce cas, les règles applicables au régime transitoire des droits de plantation, exposé dans la présente sous-section, y compris le présent article, s’appliquent dans cet État membre en conséquence.

Article 85 nonies

Droits de plantation nouvelle

1. Les États membres peuvent octroyer aux producteurs des droits de plantation nouvelle pour les superficies:

a) destinées à des plantations nouvelles dans le cadre de mesures de remembrement ou de mesures d’expropriation pour cause d’utilité publique, arrêtées en application du droit national;

b) destinées à l’expérimentation;

c) destinées à la culture de vignes mères de greffons; ou

d) dont les produits vitivinicoles sont destinés uniquement à la consommation du ménage du viticulteur.

2. Les droits de plantation nouvelle attribués sont:

a) exercés par le producteur à qui ils ont été octroyés;

b) utilisés avant la fin de la deuxième campagne suivant celle durant laquelle ils ont été octroyés;

c) utilisés aux fins pour lesquelles ils ont été octroyés.

Article 85 decies

Droits de replantation

1. Les États membres octroient des droits de replantation aux producteurs qui ont procédé à l’arrachage d’une superficie plantée en vigne.

Toutefois, les superficies arrachées ayant fait l’objet d’une prime à l’arrachage en application de la sous-section III ne font pas nécessairement l’objet de droits de replantation.

2. Les États membres peuvent octroyer des droits de replantation aux producteurs qui s’engagent à arracher une superficie plantée en vigne. Dans ce cas, l’arrachage de la superficie concernée doit être effectué au plus tard à la fin de la troisième année suivant la plantation des nouvelles vignes pour lesquelles les droits de replantation ont été octroyés.

3. Les droits de replantation octroyés correspondent à une superficie équivalente à la superficie arrachée en culture pure.

4. Les droits de replantation sont exercés dans l’exploitation pour laquelle ils ont été octroyés. Les États membres peuvent en outre limiter l’exercice de ces droits à la superficie où l’arrachage a été effectué.

5. Par dérogation au paragraphe 4, les États membres peuvent décider qu’il est possible de transférer les droits de replantation, en tout ou en partie, à une autre exploitation à l’intérieur du même État membre dans les cas suivants:

a) lorsqu’une partie de l’exploitation concernée est transférée à cette autre exploitation;

b) lorsque des superficies de cette autre exploitation sont destinées à:

i) la production de vins bénéficiant d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée; ou

ii) la culture de vignes mères de greffons.

Les États membres veillent à ce que l’application des dérogations prévues au premier alinéa n’entraîne pas une augmentation globale du potentiel de production sur leur territoire, en particulier lorsque des transferts sont effectués de superficies non irriguées vers des superficies irriguées.

6. Les paragraphes 1 à 5 s’appliquent mutatis mutandis aux droits similaires aux droits de replantation acquis en vertu d’une législation communautaire ou nationale antérieure.

7. Les droits de replantation octroyés au titre de l’article 4, paragraphe 5, du règlement (CE) no 1493/1999 sont utilisés dans les délais y prévus.

Article 85 undecies

Réserve nationale et régionale de droits de plantation

1. Afin d’améliorer la gestion du potentiel de production, les États membres créent une réserve nationale ou des réserves régionales de droits de plantation.

2. Les États membres qui ont mis en place des réserves nationales ou régionales de droits de plantation conformément au règlement (CE) no 1493/1999 peuvent maintenir ces réserves pour autant qu’ils appliquent le régime transitoire des droits de plantation conformément à la présente sous-section.

3. Les droits de plantation suivants sont attribués aux réserves nationales ou régionales s’ils ne sont pas utilisés dans les délais prescrits:

a) les droits de plantation nouvelle;

b) les droits de replantation;

c) les droits de plantation prélevés sur la réserve.

4. Les producteurs peuvent transférer des droits de replantation aux réserves nationales ou régionales. Les conditions de ce transfert, le cas échéant moyennant une contrepartie financière de source nationale, sont déterminées par les États membres, en prenant en considération les intérêts légitimes des parties.

5. Par dérogation au paragraphe 1, les États membres peuvent décider de ne pas appliquer un système de réserve, à condition qu’ils puissent prouver qu’un autre système efficace de gestion des droits de plantation existe sur tout leur territoire. Cet autre système peut, si nécessaire, déroger aux dispositions pertinentes de la présente sous-section.

Le premier alinéa s’applique également aux États membres qui cessent de gérer les réserves nationales ou régionales prévues par le règlement (CE) no 1493/1999.

Article 85 duodecies

Octroi de droits de plantation prélevés sur la réserve

1. Les États membres peuvent octroyer des droits prélevés sur une réserve:

a) sans contrepartie financière, aux producteurs de moins de 40 ans, qui possèdent des qualifications et des compétences professionnelles suffisantes et qui s’installent pour la première fois, en qualité de chef d’exploitation;

b) moyennant une contrepartie financière versée à des caisses nationales ou, le cas échéant, régionales, aux producteurs qui ont l’intention d’utiliser les droits pour planter des vignobles dont la production a un débouché assuré.

Les États membres définissent les critères applicables à la fixation du montant de la contrepartie financière visée au premier alinéa, point b), qui peut varier en fonction du futur produit final des vignobles concernés et de la période transitoire résiduelle durant laquelle l’interdiction des nouvelles plantations prévue à l’article 85 octies, paragraphes 1 et 2, s’applique.

2. Lorsque des droits de plantation prélevés sur une réserve sont utilisés, les États membres veillent à ce que:

a) le lieu et les variétés et les techniques de culture utilisées garantissent l’adéquation de la production ultérieure à la demande du marché;

b) les rendements concernés soient représentatifs de la moyenne de la région, en particulier lorsque les droits de plantation provenant de superficies non irriguées sont utilisés dans des superficies irriguées.

3. Les droits de plantation prélevés sur une réserve qui ne sont pas utilisés avant la fin de la deuxième campagne suivant celle au cours de laquelle ils ont été prélevés, sont perdus et réattribués à la réserve.

4. Les droits de plantation d’une réserve s’éteignent s’ils ne sont pas octroyés avant la fin de la cinquième campagne suivant leur attribution à la réserve.

5. Si un État membre a mis en place des réserves régionales, il peut fixer des règles autorisant le transfert des droits de plantation entre les réserves régionales. Si un État membre a mis en place une réserve nationale ainsi que des réserves régionales, il peut également fixer des règles autorisant le transfert entre ces réserves.

Les transferts peuvent être affectés d’un coefficient de réduction.

Article 85 terdecies

Règle de minimis

La présente sous-section ne s’applique pas dans les États membres où le régime communautaire des droits de plantation n’était pas en vigueur à la date du 31 décembre 2007 au plus tard.

Article 85 quaterdecies

Réglementations nationales plus strictes

Les États membres peuvent adopter des réglementations nationales plus strictes en ce qui concerne l’octroi de droits de plantation nouvelle ou de replantation. Ils peuvent prescrire que les demandes respectives ou les informations pertinentes devant être fournies à cet égard soient complétées par des indications supplémentaires nécessaires aux fins du suivi de l’évolution du potentiel de production.

Article 85 quindecies

Mesures d’exécution

Les modalités d’exécution de la présente sous-section sont arrêtées par la Commission.

Ces modalités peuvent porter notamment sur:

a) des dispositions permettant d’éviter des charges administratives excessives lors de l’exécution de la présente sous-section;

b) la coexistence de vignes dans le cadre de l’article 85 decies, paragraphe 2;

c) l’application du coefficient de réduction visé à l’article 85 duodecies, paragraphe 5.

Sous-section III

Régime d’arrachage

Article 85 sexdecies

Durée

Les dispositions de la présente sous-section s’appliquent jusqu’à la fin de la campagne viticole 2010/2011.

Article 85 septdecies

Champ d’application et définition

La présente sous-section établit les conditions suivant lesquelles les viticulteurs reçoivent une prime en échange de l’arrachage de vigne (ci-après dénommée "prime à l’arrachage").

Article 85 octodecies

Conditions d’admissibilité

La prime à l’arrachage peut être octroyée uniquement si la superficie concernée respecte les conditions suivantes:

a) elle n’a pas bénéficié du soutien communautaire ou national en faveur de mesures de restructuration et de reconversion des vignobles au cours des dix campagnes précédant la demande d’arrachage;

b) elle n’a pas bénéficié du soutien communautaire octroyé dans le cadre d’une autre organisation commune de marché au cours des cinq campagnes précédant la demande d’arrachage;

c) elle est entretenue;

d) elle n’est pas inférieure à 0,1 hectare. Toutefois, un État membre peut, pour certaines unités administratives de son territoire dans lesquelles la superficie moyenne plantée en vigne est supérieure à un hectare, décider de porter la superficie minimale à 0,3 hectare.

e) elle n’a pas été plantée en violation de toute législation communautaire ou nationale qui lui est applicable; et

f) elle est plantée avec une variété à raisins de cuve répondant aux conditions requises pour être classée au titre de l’article 120 bis, paragraphe 2.

Nonobstant le premier alinéa, point e), les superficies régularisées conformément à l’article 2, paragraphe 3, du règlement (CE) no 1493/1999 et à l’article 85 ter, paragraphe 1, du présent règlement sont éligibles au bénéfice de la prime à l’arrachage.

Article 85 novodecies

Montant de la prime à l’arrachage

1. Les barèmes des primes à l’arrachage sont fixés par la Commission.

2. Le montant spécifique de la prime à l’arrachage est établi par les États membres dans les limites des barèmes visés au paragraphe 1 et sur la base des rendements historiques de l’exploitation concernée.

Article 85 vicies

Procédure et budget

1. Les producteurs intéressés présentent leurs demandes de prime à l’arrachage aux autorités dans leur État membre au plus tard le 15 septembre de chaque année. Les États membres peuvent fixer une date antérieure au 15 septembre à condition qu’elle soit postérieure au 30 juin et qu’ils tiennent dûment compte, le cas échéant, de leur application des exemptions prévues à l’article 85 duovicies.

2. Les États membres procèdent au contrôle administratif des demandes reçues, traitent les demandes éligibles et notifient à la Commission, le 15 octobre de chaque année au plus tard, la superficie et les montants totaux que représentent ces demandes, ventilées par régions et par fourchettes de rendements.

3. Le budget annuel maximal alloué au régime d’arrachage est fixé à l’annexe X quinquies.

4. Le 15 novembre de chaque année au plus tard, la Commission fixe un pourcentage unique d’acceptation des montants notifiés si le montant total qui lui est communiqué par les États membres excède les ressources budgétaires disponibles, compte tenu, le cas échéant, de l’application de l’article 85 duovicies, paragraphes 2 et 3.

5. Le 1er février de chaque année au plus tard, les États membres acceptent les demandes:

a) pour l’intégralité des superficies concernées si la Commission n’a pas fixé de pourcentage en application du paragraphe 4; ou

b) pour les superficies résultant de l’application du pourcentage prévu au paragraphe 4 sur la base de critères objectifs et non discriminatoires et conformément aux priorités suivantes:

i) les États membres accordent la priorité aux demandeurs qui introduisent une demande de prime à l’arrachage pour l’intégralité de leur vignoble;

ii) les États membres accordent en second lieu la priorité aux demandeurs qui sont âgés d’au moins 55 ans si les États membres le prévoient.

Article 85 unvicies

Conditionnalité

Lorsqu’il a été constaté qu’un agriculteur n’a pas respecté sur son exploitation, au cours des trois années qui ont suivi le paiement de la prime à l’arrachage, les exigences réglementaires en matière de gestion et les bonnes conditions agricoles et environnementales visées aux articles 3 à 7 du règlement (CE) no 1782/2003, le montant du paiement, lorsque le manquement résulte d’un acte ou d’une omission directement imputable à l’agriculteur, est réduit ou annulé, totalement ou partiellement selon la gravité, l’étendue, la persistance et la répétition du manquement et, le cas échéant, il est demandé à l’agriculteur de procéder à son remboursement conformément aux conditions établies dans lesdites dispositions.

Article 85 duovicies

Exemptions

1. Un État membre peut décider de rejeter les demandes qui seraient présentées en vertu de l’article 85 vicies, paragraphe 1, après que la superficie arrachée cumulée sur son territoire a atteint 8 % de sa superficie plantée en vigne visée à l’annexe X sexies.

Un État membre peut décider de rejeter les demandes qui seraient présentées en vertu de l’article 85 vicies, paragraphe 1, concernant une région déterminée, après que la superficie arrachée cumulée dans cette région a atteint 10 % de la superficie plantée en vigne de ladite région.

2. La Commission peut décider de mettre un terme à l’application du régime d’arrachage dans un État membre donné si, compte tenu des demandes en attente, il devait résulter de la poursuite de l’arrachage que la superficie arrachée cumulée dépasse 15 % de la superficie totale de l’État membre plantée en vigne visée à l’annexe X sexies.

3. La Commission peut décider de mettre un terme à l’application du régime d’arrachage dans un État membre pour une année donnée si, compte tenu des demandes en attente, il devait résulter de la poursuite de l’arrachage que la superficie arrachée dépasse 6 % de la superficie totale plantée en vigne de l’État membre visée à l’annexe X sexies au cours de ladite année d’application du régime.

4. Les États membres peuvent déclarer que les superficies plantées en vigne situées en zone de montagne ou de forte déclivité sont exclues du régime d’arrachage sur la base de conditions devant être déterminées par la Commission.

5. Les États membres peuvent déclarer que des superficies sont exclues du régime d’arrachage lorsque l’application du régime serait incompatible avec les préoccupations environnementales. Les superficies déclarées comme étant exclues n’excèdent pas 3 % de la superficie totale plantée en vigne visée à l’annexe X sexies.

6. La Grèce peut déclarer que les superficies plantées en vignes des îles de la mer Égée et des îles ioniennes, à l’exception de la Crète et de l’Eubée, sont exclues du régime d’arrachage.

7. Le régime d’arrachage prévu dans la présente sous-section ne s’applique pas aux Açores, à Madère et aux îles Canaries.

8. Les États membres donnent aux producteurs dans les superficies exclues ou déclarées comme étant exclues en application des paragraphes 4 à 7 la priorité pour bénéficier d’autres mesures d’aide définies dans le présent règlement en ce qui concerne le secteur vitivinicole, notamment, le cas échéant, la mesure de restructuration et de reconversion dans le cadre des programmes d’aide et les mesures de développement rural.

Article 85 tervicies

Règle de minimis

La présente sous-section ne s’applique pas dans les États membres où la production de vin ne dépasse pas 50000 hectolitres par campagne. Cette production est calculée sur la base de la production moyenne au cours des cinq campagnes précédentes.

Article 85 quatervicies

Aide nationale complémentaire

Les États membres peuvent octroyer une aide nationale complémentaire ne dépassant pas 75 % de la prime à l’arrachage, en plus de la prime à l’arrachage déjà attribuée.

Article 85 quinvicies

Mesures d’exécution

Les modalités d’exécution de la présente sous-section sont arrêtées par la Commission.

Ces modalités peuvent porter notamment sur:

a) des précisions sur les conditions d’admissibilité visées à l’article 85 octodecies, en particulier en ce qui concerne l’établissement de la preuve que ces superficies ont été convenablement entretenues en 2006 et 2007;

b) les barèmes et les montants de prime visés à l’article 85 novodecies;

c) les critères d’exemption visés à l’article 85 duovicies;

d) les obligations en matière d’établissement de rapports incombant aux États membres pour ce qui est de la mise en œuvre du régime d’arrachage, y compris les sanctions appliquées en cas de retard dans l’élaboration des rapports et la communication par les États membres d’informations aux producteurs quant à la disponibilité du régime;

e) les obligations en matière d’établissement de rapports pour ce qui est de l’aide nationale complémentaire;

f) les délais de paiement."

7) À la partie II, titre I, chapitre IV, la section suivante est insérée:

"Section IV ter

Programmes d’aide dans le secteur vitivinicole

Sous-section I

Dispositions préliminaires

Article 103 decies

Champ d’application

La présente section établit les règles régissant l’octroi de fonds communautaires aux États membres et l’utilisation de ces fonds par les États membres, par l’intermédiaire de programmes d’aide nationaux (ci-après dénommés "programmes d’aide"), afin de financer des mesures d’aide spécifiques visant à soutenir le secteur vitivinicole.

Article 103 undecies

Compatibilité et cohérence

1. Les programmes d’aide sont compatibles avec la législation communautaire et cohérents par rapport aux activités, politiques et priorités de la Communauté.

2. Les États membres assument la responsabilité des programmes d’aide et veillent à ce qu’ils soient cohérents sur le plan interne et à ce que leur conception et leur mise en œuvre se fassent avec objectivité en tenant compte de la situation économique des producteurs concernés et de la nécessité d’éviter des différences de traitement injustifiées entre producteurs.

Il incombe aux États membres de prévoir et d’appliquer les contrôles et les sanctions nécessaires en cas de manquement aux programmes d’aide.

3. Aucune aide n’est accordée:

a) au profit des projets de recherche et des mesures de soutien aux projets de recherche;

b) aux mesures qui figurent dans les programmes de développement rural des États membres en vertu du règlement (CE) no 1698/2005.

Sous-section II

Soumission et contenu des programmes d’aide

Article 103 duodecies

Soumission des programmes d’aide

1. Chaque État membre producteur visé à l’annexe X ter soumet à la Commission un projet de programme d’aide sur cinq ans contenant des mesures conformes aux dispositions de la présente section.

Les programmes d’aide devenus applicables en vertu de l’article 5, paragraphe 1, premier alinéa, du règlement (CE) no 479/2008 continuent de s’appliquer dans le cadre du présent règlement.

Les mesures d’aide dans le cadre des programmes d’aide sont établies au niveau géographique que l’État membre juge le plus approprié. Avant d’être soumis à la Commission, le programme d’aide fait l’objet d’une consultation avec les autorités et organismes compétents au niveau territorial approprié.

Chaque État membre soumet un unique projet de programme d’aide, lequel peut prendre en compte des particularités régionales.

2. Les programmes d’aide deviennent applicables trois mois après la date de leur soumission à la Commission.

Si, toutefois, le programme d’aide soumis ne répond pas aux conditions établies à la présente section, la Commission en informe l’État membre concerné. Dans ce cas, l’État membre soumet à la Commission une version révisée de son programme d’aide. Ce programme d’aide révisé devient applicable deux mois après la date de sa notification, sauf s’il subsiste une incompatibilité, auquel cas le présent alinéa s’applique.

3. Le paragraphe 2 s’applique mutatis mutandis aux modifications portant sur les programmes d’aide soumis par les États membres.

4. L’article 103 terdecies ne s’applique pas lorsque la seule mesure prévue dans le programme d’aide d’un État membre consiste en un transfert vers le régime de paiement unique visé à l’article 103 sexdecies. Dans ce cas, l’article 188 bis, paragraphe 5, ne s’applique que pour l’année au cours de laquelle le transfert a lieu et l’article 188 bis, paragraphe 6, ne s’applique pas.

Article 103 terdecies

Contenu des programmes d’aide

Les programmes d’aide comportent les éléments suivants:

a) une description détaillée des mesures proposées assortie d’objectifs quantifiés;

b) les résultats des consultations;

c) une évaluation des impacts attendus sur les plans économique, environnemental et social;

d) un calendrier de mise en œuvre des mesures;

e) un tableau financier global indiquant les ressources à déployer et un projet indicatif de répartition de ces ressources entre les mesures dans le respect des plafonds fixés à l’annexe X ter;

f) les indicateurs quantitatifs et les critères à utiliser à des fins de contrôle et d’évaluation ainsi que les mesures prises pour faire en sorte que les programmes d’aide soient correctement et efficacement mis en œuvre; et

g) la désignation des autorités compétentes et des organismes responsables de la mise en œuvre du programme d’aide.

Article 103 quaterdecies

Mesures éligibles

1. Les programmes d’aide comprennent une ou plusieurs des mesures suivantes:

a) soutien dans le cadre du régime de paiement unique conformément à l’article 103 sexdecies;

b) promotion conformément à l’article 103 septdecies;

c) restructuration et reconversion des vignobles, conformément à l’article 103 octodecies;

d) vendange en vert, conformément à l’article 103 novodecies;

e) fonds de mutualisation, conformément à l’article 103 vicies;

f) assurance-récolte, conformément à l’article 103 unvicies;

g) investissements conformément à l’article 103 duovicies;

h) distillation de sous-produits conformément à l’article 103 tervicies;

i) distillation d’alcool de bouche conformément à l’article 103 quatervicies;

j) distillation de crise conformément à l’article 103 quinvicies;

k) utilisation de moût de raisin concentré conformément à l’article 103 sexvicies.

2. Les programmes d’aide ne prévoient pas de mesures autres que celles énumérées aux articles 103 sexdecies à 103 sexvicies.

Article 103 quindecies

Règles générales applicables aux programmes d’aide

1. La répartition des fonds communautaires disponibles et les plafonds budgétaires applicables sont indiqués à l’annexe X ter.

2. L’aide communautaire porte exclusivement sur les dépenses éligibles encourues après la soumission du programme d’aide concerné prévue à l’article 103 duodecies, paragraphe 1.

3. Les États membres ne contribuent pas au coût des mesures financées par la Communauté dans le cadre des programmes d’aide.

4. Par dérogation au paragraphe 3, les États membres peuvent accorder une aide nationale, dans le respect des règles communautaires applicables en matière d’aides d’État, en faveur des mesures visées aux articles 103 septdecies, 103 unvicies et 103 duovicies.

Le taux maximal de l’aide, tel qu’il est fixé par la réglementation communautaire applicable en matière d’aides d’État, s’applique au financement public global (cumul des fonds communautaires et nationaux).

Sous-section III

Mesures d’aide spécifiques

Article 103 sexdecies

Régime de paiement unique et soutien aux viticulteurs

1. Les États membres peuvent apporter un soutien aux viticulteurs en leur allouant des droits à paiement au sens du titre III, chapitre 3, du règlement (CE) no 1782/2003 conformément à l’annexe VII, point O, dudit règlement.

2. Les États membres qui comptent recourir à la possibilité visée au paragraphe 1 prévoient un tel soutien dans leurs programmes d’aide, y compris en ce qui concerne les transferts ultérieurs de fonds vers le régime de paiement unique, en apportant des modifications à ces programmes conformément à l’article 103 duodecies, paragraphe 3.

3. Une fois effectif, le soutien visé au paragraphe 1:

a) reste dans le cadre du régime de paiement unique et n’est plus disponible ou mis à disposition au titre de l’article 103 duodecies, paragraphe 3, pour les mesures énumérées aux articles 103 septdecies à 103 sexvicies au cours des années suivant la mise en œuvre des programmes d’aide;

b) réduit proportionnellement le montant des fonds disponibles pour les mesures énumérées aux articles 103 septdecies à 103 sexvicies dans le cadre des programmes d’aide.

Article 103 septdecies

Promotion sur les marchés des pays tiers

1. L’aide accordée au titre du présent article porte sur des mesures d’information ou de promotion menées dans les pays tiers en faveur des vins de la Communauté afin d’améliorer leur compétitivité dans les pays concernés.

2. Les mesures visées au paragraphe 1 concernent des vins bénéficiant d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée, ou des vins dont le cépage est indiqué.

3. Les mesures visées au paragraphe 1 se présentent exclusivement sous les formes suivantes:

a) des actions de relations publiques, de promotion ou de publicité, visant en particulier à souligner les avantages des produits communautaires, sous l’angle, notamment, de la qualité, de la sécurité alimentaire ou du respect de l’environnement;

b) la participation à des manifestations, foires ou expositions d’envergure internationale;

c) des campagnes d’information, notamment sur les régimes communautaires relatifs aux appellations d’origine, aux indications géographiques et à la production biologique;

d) des études de marchés nouveaux, nécessaires à l’élargissement des débouchés;

e) des études d’évaluation des résultats des actions d’information et de promotion.

4. La participation communautaire aux actions de promotion n’excède pas 50 % de la dépense éligible.

Article 103 octodecies

Restructuration et reconversion des vignobles

1. L’objectif des mesures en matière de restructuration et de reconversion des vignobles est d’accroître la compétitivité des viticulteurs.

2. La restructuration et la reconversion des vignobles ne sont soutenues conformément au présent article que si les États membres ont soumis un inventaire de leur potentiel de production conformément à l’article 185 bis, paragraphe 3.

3. L’aide à la restructuration et à la reconversion des vignobles ne peut porter que sur une ou plusieurs des actions suivantes:

a) la reconversion variétale, y compris par surgreffage;

b) la réimplantation de vignobles;

c) l’amélioration des techniques de gestion des vignobles.

Le remplacement normal des vignobles parvenus au terme de leur cycle de vie naturel est exclu de l’aide.

4. L’aide à la restructuration et à la reconversion des vignobles ne peut prendre que les formes suivantes:

a) une indemnisation des producteurs pour les pertes de recettes consécutives à la mise en œuvre de la mesure;

b) une participation aux coûts de la restructuration et de la reconversion.

5. L’indemnisation des producteurs pour leurs pertes de recettes, visée au paragraphe 4, point a), peut couvrir jusqu’à 100 % des pertes concernées et prendre l’une des deux formes suivantes:

a) nonobstant la partie II, titre I, chapitre III, section IV bis, sous-section II, établissant le régime transitoire des droits de plantation, l’autorisation de faire coexister vignes anciennes et nouvelles pour une durée fixe maximale de trois ans, expirant, au plus tard, au terme du régime transitoire des droits de plantation;

b) une compensation financière.

6. La participation communautaire aux coûts réels de la restructuration et de la reconversion des vignobles ne dépasse pas 50 % desdits coûts. Dans les régions classées "régions de convergence" conformément au règlement (CE) no 1083/2006 du Conseil du 11 juillet 2006 portant dispositions générales sur le Fonds européen de développement régional, le Fonds social européen et le Fonds de cohésion [], la participation communautaire aux coûts de restructuration et de reconversion ne dépasse pas 75 % desdits coûts.

Article 103 novodecies

Vendange en vert

1. Aux fins du présent article, on entend par vendange en vert la destruction totale ou la suppression des grappes de raisins encore immatures de manière à réduire à zéro la production de la superficie concernée.

2. L’aide à la vendange en vert contribue à rétablir l’équilibre entre l’offre et la demande sur le marché vitivinicole de la Communauté en vue de prévenir les crises de marché.

3. L’aide à la vendange en vert peut consister en une indemnisation sous la forme d’un paiement forfaitaire à l’hectare dont le montant est déterminé par l’État membre concerné.

Ce paiement ne peut excéder 50 % de la somme des coûts directs de la destruction ou de la suppression des grappes de raisins et des pertes de recettes consécutives à ladite destruction ou suppression.

4. Les États membres concernés mettent en place un système fondé sur des critères objectifs pour faire en sorte que la mesure de vendange en vert ne conduise pas à indemniser des viticulteurs individuels au-delà des plafonds visés au paragraphe 3, deuxième alinéa.

Article 103 vicies

Fonds de mutualisation

1. L’aide à la constitution de fonds de mutualisation fournit une assistance aux producteurs qui cherchent à se prémunir contre les fluctuations du marché.

2. L’aide à la constitution de fonds de mutualisation peut être octroyée sous la forme d’un soutien temporaire et dégressif visant à couvrir les coûts administratifs des fonds.

Article 103 unvicies

Assurance-récolte

1. L’aide en faveur de l’assurance-récolte contribue à sauvegarder les revenus des producteurs lorsque ceux-ci sont affectés par des catastrophes naturelles, des phénomènes climatiques défavorables, des maladies ou des infestations parasitaires.

2. L’aide en faveur de l’assurance-récolte peut être octroyée sous la forme d’une participation financière de la Communauté qui ne doit pas excéder:

a) 80 % du coût des primes payées par les producteurs pour des assurances contre les dommages imputables à des phénomènes climatiques défavorables assimilables à des catastrophes naturelles;

b) 50 % du coût des primes payées par les producteurs pour des assurances contre:

i) les dommages visés au point a), ainsi que d’autres dommages causés par des phénomènes climatiques défavorables;

ii) les dommages causés par les animaux, des maladies végétales ou des infestations parasitaires.

3. L’aide en faveur de l’assurance-récolte ne peut être octroyée que si les indemnités d’assurances n’aboutissent pas à indemniser les producteurs au-delà de 100 % de la perte de revenus subie, compte tenu des montants qu’ils ont pu recevoir au titre d’autres régimes d’aide en rapport avec le risque assuré.

4. L’aide en faveur de l’assurance-récolte n’entraîne aucune distorsion de concurrence sur le marché de l’assurance.

Article 103 duovicies

Investissements

1. Un soutien peut être accordé pour des investissements matériels ou immatériels dans les installations de transformation, l’infrastructure de vinification, la commercialisation du vin qui améliorent les performances globales de l’entreprise et concernent un ou plusieurs des points suivants:

a) la production ou la commercialisation des produits visés à l’annexe XI ter;

b) l’élaboration de nouveaux produits, processus et technologies liés aux produits visés à l’annexe XI ter.

2. Le soutien prévu au paragraphe 1 est limité, à son taux maximal, aux micro, petites et moyennes entreprises au sens de la recommandation 2003/361/CE de la Commission du 6 mai 2003 concernant la définition des micro, petites et moyennes entreprises []. Pour les territoires des Açores, de Madère, des îles Canaries, des îles mineures de la mer Égée au sens du règlement (CE) no 1405/2006 et des départements français d’outre-mer, aucune limite de taille ne s’applique pour le taux maximal. Pour les entreprises qui ne sont pas couvertes par l’article 2, paragraphe 1, du titre I de l’annexe de la recommandation 2003/361/CE et qui comptent moins de 750 employés ou réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 200 millions d'EUR, l’intensité maximale de l’aide est réduite de moitié.

Il n’est pas accordé de soutien à des entreprises en difficulté au sens des lignes directrices communautaires concernant les aides d’État au sauvetage et à la restructuration d’entreprises en difficulté.

3. Les dépenses éligibles excluent les éléments visés à l’article 71, paragraphe 3, points a), b) et c), du règlement (CE) no 1698/2005.

4. Les taux d’aide maximaux ci-après liés aux coûts d’investissement éligibles s’appliquent à la contribution communautaire:

a) 50 % dans les régions classés comme régions de convergence conformément au règlement (CE) no 1083/2006;

b) 40 % dans les régions autres que les régions de convergence;

c) 75 % dans les régions ultrapériphériques au sens du règlement (CE) no 247/2006;

d) 65 % dans les îles mineures de la mer Égée au sens du règlement (CE) no 1405/2006.

5. L’article 72 du règlement (CE) no 1698/2005 s’applique mutatis mutandis au soutien visé au paragraphe 1 du présent article.

Article 103 tervicies

Distillation de sous-produits

1. Un soutien peut être accordé pour la distillation facultative ou obligatoire des sous-produits de la vinification qui a été effectuée conformément aux conditions énoncées à l’annexe XV ter, point D.

Le montant de l’aide est fixé par % vol et par hectolitre d’alcool produit. Aucune aide n’est versée pour le volume d’alcool qui est contenu dans les sous-produits devant être distillés et qui dépasse 10 % du volume d’alcool contenu dans le vin produit.

2. Les niveaux d’aide maximaux applicables sont fondés sur les coûts de collecte et de transformation et fixés par la Commission.

3. L’alcool qui résulte de la distillation bénéficiant du soutien visé au paragraphe 1 est utilisé exclusivement à des fins industrielles ou énergétiques de manière à éviter une distorsion de concurrence.

Article 103 quatervicies

Distillation d’alcool de bouche

1. Un soutien peut être accordé aux producteurs jusqu’au 31 juillet 2012 sous la forme d’une aide à l’hectare pour le vin qui est distillé en alcool de bouche.

2. Les contrats correspondants concernant la distillation du vin ainsi que les preuves correspondantes de livraison pour la distillation sont transmis avant que le soutien ne soit accordé.

Article 103 quinvicies

Distillation de crise

1. Un soutien peut être accordé jusqu’au 31 juillet 2012 pour la distillation facultative ou obligatoire des excédents de vin décidée par les États membres dans des cas de crise justifiés de façon à réduire ou éliminer les excédents et, dans le même temps, à assurer la continuité de l’offre d’une récolte à l’autre.

2. Les niveaux d’aide maximaux applicables sont fixés par la Commission.

3. L’alcool qui résulte de la distillation bénéficiant du soutien visé au paragraphe 1 est utilisé exclusivement à des fins industrielles ou énergétiques de manière à éviter une distorsion de concurrence.

4. La part du budget disponible utilisée pour la mesure concernant la distillation de crise n’excède pas les parts en pourcentage ci-après, calculées par rapport aux fonds globalement disponibles établis à l’annexe X ter, par État membre pour l’exercice considéré:

- 20 % en 2009,

- 15 % en 2010,

- 10 % en 2011,

- 5 % en 2012.

5. Les États membres peuvent augmenter les fonds disponibles pour la mesure concernant la distillation de crise au-delà des plafonds annuels prévus au paragraphe 4 grâce à une contribution des fonds nationaux selon les limites suivantes (exprimées en pourcentage du plafond annuel correspondant fixé au paragraphe 4):

- 5 % au cours de la campagne 2010,

- 10 % au cours de la campagne 2011,

- 15 % au cours de la campagne 2012.

Les États membres informent la Commission, lorsqu’il y a lieu, de l’ajout de fonds nationaux en application du premier alinéa et la Commission approuve la transaction avant que ces fonds ne soient mis à disposition.

Article 103 sexvicies

Utilisation du moût de raisin concentré

1. Un soutien peut être accordé jusqu’au 31 juillet 2012 aux producteurs de vin qui utilisent le moût de raisin concentré, y compris le moût de raisin concentré rectifié, pour accroître le titre alcoométrique naturel des produits conformément aux conditions fixées à l’annexe XV bis.

2. Le montant de l’aide est fixé par % vol en puissance et par hectolitre de moût utilisé pour l’enrichissement.

3. Les niveaux d’aide maximaux applicables pour la présente mesure dans les différentes zones viticoles sont fixés par la Commission.

Article 103 septvicies

Conditionnalité

S’il est constaté qu’un agriculteur n’a pas respecté sur son exploitation, au cours des trois années qui ont suivi le paiement de l’aide à la restructuration ou à la reconversion au titre du programme d’aide ou au cours de l’année qui a suivi le paiement de l’aide à la vendange en vert au titre du programme d’aide, les exigences réglementaires en matière de gestion et les bonnes conditions agricoles et environnementales visées aux articles 3 à 7 du règlement (CE) no 1782/2003, et que le manquement est la conséquence d’une action ou d’une omission directement imputable à l’agriculteur, le paiement est réduit ou annulé, totalement ou partiellement, selon la gravité, l’étendue, la persistance et la répétition du manquement, et il est exigé, le cas échéant, de l’agriculteur qu’il rembourse les montants perçus conformément aux conditions établies dans lesdites dispositions.

Sous-section IV

dispositions de procédure

Article 103 septvicies bis

Mesures d’exécution

Les mesures nécessaires à l’exécution de la présente sous-section sont arrêtées par la Commission.

Ces mesures peuvent porter notamment sur:

a) le modèle de présentation des programmes d’aide;

b) les conditions de modification des programmes d’aide une fois qu’ils sont devenus applicables;

c) les règles détaillées pour la mise en œuvre des mesures prévues aux articles 103 septdecies à 103 sexvicies;

d) les conditions applicables, en matière de communication et de publicité, à l’aide financée sur des fonds communautaires.

8) À la partie II, titre II, l’intitulé du chapitre I est remplacé par le texte suivant:

"

CHAPITRE I

Règles relatives à la commercialisation et à la production".

9) À la partie II, titre II, chapitre I, l’intitulé de la section I est remplacé par le texte suivant:

"Section I

Règles de commercialisation".

10) Les articles suivants sont insérés:

"Article 113 quater

Règles de commercialisation visant à améliorer et à stabiliser le fonctionnement du marché commun des vins

1. Afin d’améliorer et de stabiliser le fonctionnement du marché commun des vins, y compris les raisins, moûts et vins dont ils résultent, les États membres producteurs peuvent définir des règles de commercialisation portant sur la régulation de l’offre, notamment dans la mise en œuvre de décisions prises par des organisations interprofessionnelles visées à l’article 123, paragraphe 3, et à l’article 125 sexdecies.

Ces règles sont proportionnées par rapport à l’objectif poursuivi et ne doivent pas:

a) concerner des transactions après la première mise sur le marché du produit en question;

b) autoriser la fixation de prix, y compris à titre indicatif ou de recommandation;

c) bloquer un pourcentage excessif de la récolte normalement disponible;

d) permettre le refus de délivrance des attestations nationales et communautaires nécessaires à la circulation et à la commercialisation des vins, lorsque cette commercialisation est conforme aux règles susmentionnées.

2. Les règles prévues au paragraphe 1 doivent être portées in extenso à la connaissance des opérateurs par parution dans une publication officielle de l’État membre concerné.

3. L’obligation de rapports visée à l’article 125 sexdecies, paragraphe 3, s’applique également en ce qui concerne les décisions ou mesures prises par les États membres conformément au présent article.

Article 113 quinquies

Dispositions particulières applicables à la commercialisation du vin

1. Les dénominations de catégories de produits de la vigne répertoriées à l’annexe XI ter ne peuvent être utilisées dans la Communauté qu’aux fins de la commercialisation d’un produit répondant aux conditions correspondantes énoncées dans ladite annexe.

Toutefois, nonobstant l’article 118 sexvicies, paragraphe 1, point a), les États membres peuvent autoriser l’utilisation du terme "vin":

a) accompagné d’un nom de fruit, sous forme de nom composé, pour commercialiser des produits obtenus par fermentation de fruits autres que le raisin; ou

b) dans un nom composé.

Toute confusion avec les produits correspondant aux catégories de produits de la vigne énumérées à l’annexe XI ter doit être évitée.

2. Les catégories de produits de la vigne énumérées à l’annexe XI ter peuvent être modifiées par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4.

3. Exception faite des vins en bouteille dont il est possible de démontrer que la mise en bouteille est antérieure au 1er septembre 1971, tout vin élaboré à partir des variétés à raisins de cuve visées dans les classements établis en application de l’article 120 bis, paragraphe 2, premier alinéa, mais n’entrant dans aucune des catégories établies à l’annexe XI ter n’est utilisé que pour la consommation familiale du viticulteur, la production de vinaigre de vin ou la distillation."

11) À la partie II, titre II, chapitre I, les sections suivantes sont insérées:

"Section I bis

Appellations d’origine, indications géographiques et mentions traditionnelles dans le secteur vitivinicole

Article 118 bis

Champ d’application

1. Les règles relatives aux appellations d’origine, indications géographiques et mentions traditionnelles prévues dans la présente section s’appliquent aux produits visés aux paragraphes 1, 3 à 6, 8, 9, 11, 15 et 16 de l’annexe XI ter.

2. Les règles prévues au paragraphe 1 visent à:

a) protéger les intérêts légitimes:

i) des consommateurs; et

ii) des producteurs;

b) assurer le bon fonctionnement du marché commun des produits concernés; et

c) promouvoir la production de produits de qualité, tout en autorisant les mesures nationales en matière de qualité.

Sous-section I

Appellations d’origine et indications géographiques

Article 118 ter

Définitions

1. Aux fins de la présente sous-section, on entend par:

a) "appellation d’origine", le nom d’une région, d’un lieu déterminé ou, dans des cas exceptionnels, d’un pays, qui sert à désigner un produit visé à l’article 118 bis, paragraphe 1:

i) dont la qualité et les caractéristiques sont dues essentiellement ou exclusivement à un milieu géographique particulier et aux facteurs naturels et humains qui lui sont inhérents;

ii) élaboré exclusivement à partir de raisins provenant de la zone géographique considérée;

iii) dont la production est limitée à la zone géographique désignée; et

iv) obtenu exclusivement à partir de variétés de vigne de l’espèce Vitis vinifera;

b) "indication géographique", une indication renvoyant à une région, à un lieu déterminé ou, dans des cas exceptionnels, à un pays, qui sert à désigner un produit visé à l’article 118 bis, paragraphe 1:

i) possédant une qualité, une réputation ou d’autres caractéristiques particulières attribuables à cette origine géographique;

ii) produit à partir de raisins dont au moins 85 % proviennent exclusivement de la zone géographique considérée;

iii) dont la production est limitée à la zone géographique désignée; et

iv) obtenu à partir de variétés de vigne de l’espèce Vitis vinifera ou issues d’un croisement entre ladite espèce et d’autres espèces du genre Vitis.

2. Certaines dénominations employées de manière traditionnelle constituent une appellation d’origine lorsqu’elles:

a) désignent un vin;

b) font référence à un nom géographique;

c) remplissent les conditions visées au paragraphe 1, point a i) à iv); et

d) sont soumises à la procédure d’octroi d’une protection aux appellations d’origine et aux indications géographiques au sens de la présente sous-section.

3. Les appellations d’origine et les indications géographiques, y compris celles qui se rapportent à des zones géographiques situées dans des pays tiers, peuvent prétendre à une protection dans la Communauté conformément aux règles établies dans la présente sous-section.

Article 118 quater

Teneur des demandes de protection

1. Les demandes de protection de dénominations en tant qu’appellations d’origine ou indications géographiques sont accompagnées d’un dossier technique comportant:

a) la dénomination à protéger;

b) le nom et l’adresse du demandeur;

c) le cahier des charges visé au paragraphe 2; et

d) un document unique résumant le cahier des charges visé au paragraphe 2.

2. Le cahier des charges permet aux parties intéressées de vérifier le respect des conditions de production associées à l’appellation d’origine ou à l’indication géographique.

Il comporte au minimum les éléments suivants:

a) la dénomination à protéger;

b) la description du ou des vin(s):

i) pour un vin bénéficiant d’une appellation d’origine, ses principales caractéristiques analytiques et organoleptiques;

ii) pour un vin bénéficiant d’une indication géographique, ses principales caractéristiques analytiques ainsi qu’une évaluation ou une indication de ses caractéristiques organoleptiques;

c) le cas échéant, les pratiques œnologiques spécifiques employées pour élaborer le(s) vin(s) concerné(s) ainsi que les restrictions applicables à cette élaboration;

d) la délimitation de la zone géographique concernée;

e) les rendements maximaux à l’hectare;

f) l’indication de la variété ou des variétés de raisin à partir desquelles le vin est obtenu;

g) les éléments qui corroborent le lien visé à l’article 118 ter, paragraphe 1, point a) i), ou, selon le cas, à l’article 118 ter, paragraphe 1, point b) i);

h) les exigences applicables en vertu de la législation communautaire ou nationale ou, le cas échéant, prévues par les États membres ou une organisation responsable de la gestion de l’appellation d’origine protégée ou de l’indication géographique protégée, étant entendu que ces exigences doivent être objectives, non discriminatoires et compatibles avec la législation communautaire;

i) le nom et l’adresse des autorités ou des organismes contrôlant le respect des dispositions du cahier des charges ainsi qu’une description précise de leur mission.

Article 118 quinquies

Demande de protection en rapport avec une zone géographique située dans un pays tiers

1. Toute demande de protection concernant une zone géographique située dans un pays tiers comprend, outre les éléments prévus à l’article 118 quater, une preuve établissant que la dénomination en question est protégée dans son pays d’origine.

2. La demande est adressée à la Commission, soit directement par le demandeur, soit par l’intermédiaire des autorités du pays tiers concerné.

3. La demande de protection est rédigée dans une des langues officielles de la Communauté ou accompagnée d’une traduction certifiée conforme dans une de ces langues.

Article 118 sexies

Demandeurs

1. Tout groupement de producteurs intéressé ou, exceptionnellement, tout producteur isolé peut introduire une demande de protection pour une appellation d’origine ou une indication géographique. D’autres parties intéressées peuvent s’associer à la demande.

2. Les producteurs ne peuvent introduire une demande de protection que pour les vins qu’ils produisent.

3. Dans le cas d’une dénomination désignant une zone géographique transfrontalière ou d’une dénomination traditionnelle liée à une zone géographique transfrontalière, il est possible de présenter une demande conjointe.

Article 118 septies

Procédure préliminaire au niveau national

1. Toute demande de protection au titre de l’article 118 ter pour une appellation d’origine ou une indication géographique de vin, émanant de la Communauté, fait l’objet d’une procédure préliminaire au niveau national conformément au présent article.

2. La demande de protection est introduite dans l’État membre au territoire duquel se rattache l’appellation d’origine ou l’indication géographique.

3. L’État membre procède à l’examen de la demande de protection en vue de vérifier si elle remplit les conditions établies dans la présente sous-section.

L’État membre mène une procédure nationale garantissant une publicité suffisante de la demande et prévoyant une période d’au moins deux mois à compter de la date de publication pendant laquelle toute personne physique ou morale ayant un intérêt légitime et résidant ou établie sur son territoire peut formuler son opposition à la proposition de protection en déposant, auprès de l’État membre, une déclaration dûment motivée.

4. Si l’État membre estime que l’appellation d’origine ou l’indication géographique ne satisfait pas aux exigences applicables ou qu’elle est incompatible avec la législation communautaire en général, il rejette la demande.

5. S’il estime que les exigences applicables sont satisfaites, l’État membre:

a) publie le document unique et le cahier des charges au minimum sur internet; et

b) fait parvenir à la Commission une demande de protection comportant les informations suivantes:

i) le nom et l’adresse du demandeur;

ii) le document unique visé à l’article 118 quater, paragraphe 1, point d);

iii) une déclaration de l’État membre indiquant qu’il estime que la demande qui lui a été présentée remplit les conditions requises; et

iv) la référence de la publication visée au point a).

Ces informations sont fournies dans une des langues officielles de la Communauté ou accompagnées d’une traduction certifiée conforme dans une de ces langues.

6. Les États membres adoptent, au plus tard le 1er août 2009, les dispositions législatives, réglementaires ou administratives nécessaires pour se conformer aux dispositions du présent article.

7. Lorsqu’un État membre ne possède pas de législation nationale en matière de protection des appellations d’origine et des indications géographiques, il peut, à titre provisoire uniquement, octroyer une protection à une dénomination conformément aux dispositions de la présente sous-section au niveau national, avec effet à la date du dépôt de la demande d’enregistrement auprès de la Commission. Cette protection nationale provisoire prend fin à la date à laquelle il est décidé d’accepter ou de refuser l’enregistrement au titre de la présente sous-section.

Article 118 octies

Examen par la Commission

1. La Commission porte à la connaissance du public la date de dépôt de la demande de protection de l’appellation d’origine ou de l’indication géographique.

2. La Commission examine si les demandes de protection visées à l’article 118 septies, paragraphe 5, remplissent les conditions établies dans la présente sous-section.

3. Si la Commission estime que les conditions établies dans la présente sous-section sont remplies, elle publie au Journal officiel de l’Union européenne le document unique visé à l’article 118 quater, paragraphe 1, point d), et la référence de la publication du cahier des charges visée à l’article 118 septies, paragraphe 5.

Dans le cas contraire, la Commission décide, conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, de rejeter la demande.

Article 118 nonies

Procédure d’opposition

Dans un délai de deux mois à compter de la date de la publication prévue à l’article 118 octies, paragraphe 3, premier alinéa, tout État membre ou pays tiers ou toute personne physique ou morale ayant un intérêt légitime, résidant ou établie dans un État membre autre que celui qui a demandé la protection ou dans un pays tiers, peut s’opposer à la protection envisagée, en déposant auprès de la Commission une déclaration dûment motivée concernant les conditions d’admissibilité fixées dans la présente sous-section.

Dans le cas des personnes physiques ou morales résidant ou établies dans un pays tiers, cette déclaration est adressée soit directement, soit par l’intermédiaire des autorités du pays tiers concerné, dans le délai de deux mois visé au paragraphe 1.

Article 118 decies

Décision de protection

Sur la base des informations dont elle dispose, la Commission décide, conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, soit d’accorder une protection à l’appellation d’origine ou à l’indication géographique, dès lors qu’elle remplit les conditions établies dans la présente sous-section et qu’elle est compatible avec le droit communautaire, soit de rejeter la demande si lesdites conditions ne sont pas remplies.

Article 118 undecies

Homonymie

1. Lors de l’enregistrement d’une dénomination homonyme ou partiellement homonyme d’une dénomination déjà enregistrée conformément au présent règlement dans le secteur vitivinicole, il est dûment tenu compte des usages locaux et traditionnels et de tout risque de confusion.

Une dénomination homonyme, qui laisse penser à tort au consommateur que les produits sont originaires d’un autre territoire, n’est pas enregistrée, même si elle est exacte pour ce qui est du territoire, de la région ou de la localité dont les produits en question sont originaires.

L’usage d’une dénomination homonyme enregistrée n’est autorisé que si la dénomination homonyme enregistrée postérieurement est dans les faits suffisamment différenciée de celle déjà enregistrée, compte tenu de la nécessité d’assurer un traitement équitable aux producteurs concernés et de la nécessité de ne pas induire en erreur le consommateur.

2. Le paragraphe 1 s’applique mutatis mutandis lorsqu’une dénomination dont l’enregistrement est demandé est homonyme ou partiellement homonyme d’une indication géographique protégée en tant que telle aux termes de la législation des États membres.

Les États membres n’enregistrent pas d’indications géographiques non identiques en vue d’une protection au titre de leur législation respective en matière d’indications géographiques si une appellation d’origine ou une indication géographique est protégée dans la Communauté en vertu de la législation communautaire pertinente en matière d’appellations d’origine et d’indications géographiques.

3. Sauf disposition contraire dans les mesures d’exécution de la Commission, lorsque le nom d’une variété à raisins de cuve contient ou consiste en une appellation d’origine protégée ou une indication géographique protégée, ce nom n’apparaît pas dans l’étiquetage des produits relevant du présent règlement.

4. La protection des appellations d’origine et des indications géographiques relatives aux produits relevant de l’article 118 ter est sans préjudice des indications géographiques protégées qui s’appliquent en ce qui concerne les boissons spiritueuses au sens du règlement (CE) no 110/2008 du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2008 concernant la définition, la désignation, la présentation, l’étiquetage et la protection des indications géographiques des boissons spiritueuses [] et vice versa.

Article 118 duodecies

Motifs de refus de la protection

1. Les dénominations devenues génériques ne peuvent prétendre à une protection en tant qu’appellation d’origine ou indication géographique.

Aux fins de la présente sous-section, on entend par "dénomination devenue générique", un nom de vin qui, bien qu’il se rapporte au lieu ou à la région où ce produit a été initialement élaboré ou commercialisé, est devenu dans la Communauté le nom commun d’un vin.

Pour déterminer si une dénomination est devenue générique, il est tenu compte de tous les facteurs pertinents et notamment:

a) de la situation constatée dans la Communauté, notamment dans les zones de consommation;

b) de la législation nationale ou communautaire pertinente.

2. Aucune dénomination n’est protégée en tant qu’appellation d’origine ou indication géographique si, compte tenu de la réputation et de la notoriété d’une marque commerciale, la protection est susceptible d’induire le consommateur en erreur quant à la véritable identité du vin en question.

Article 118 terdecies

Liens avec les marques commerciales

1. Lorsqu’une appellation d’origine ou une indication géographique est protégée au titre du présent règlement, l’enregistrement d’une marque commerciale correspondant à l’une des situations visées à l’article 118 quaterdecies, paragraphe 2, et concernant un produit relevant d’une des catégories répertoriées à l’annexe XI ter est refusé si la demande d’enregistrement de la marque commerciale est présentée après la date de dépôt auprès de la Commission de la demande de protection de l’appellation d’origine ou de l’indication géographique et que cette demande aboutit à la protection de l’appellation d’origine ou l’indication géographique.

Toute marque commerciale enregistrée en violation du premier alinéa est annulée.

2. Sans préjudice de l’article 118 duodecies, paragraphe 2, une marque commerciale dont l’utilisation relève d’une des situations visées à l’article 118 quaterdecies, paragraphe 2, et qui a été demandée, enregistrée ou établie par l’usage, si cette possibilité est prévue dans la législation concernée, sur le territoire de la Communauté, avant la date du dépôt auprès de la Commission de la demande de protection relative à l’appellation d’origine ou à l’indication géographique, peut continuer à être utilisée et renouvelée nonobstant la protection d’une appellation d’origine ou indication géographique, pourvu qu’il n’y ait aucun motif de nullité ou de déchéance, au sens de la première directive 89/104/CEE du Conseil du 21 décembre 1988 rapprochant les législations des États membres sur les marques [] ou du règlement (CE) no 40/94 du Conseil du 20 décembre 1993 sur la marque communautaire [].

Dans ce type de cas, il est permis d’utiliser conjointement l’appellation d’origine ou l’indication géographique et les marques commerciales correspondantes.

Article 118 quaterdecies

Protection

1. Les appellations d’origine protégées et les indications géographiques protégées peuvent être utilisées par tout opérateur commercialisant un vin produit conformément au cahier des charges correspondant.

2. Les appellations d’origine protégées, les indications géographiques protégées et les vins qui font usage de ces dénominations protégées en respectant les cahiers des charges correspondants sont protégés contre:

a) toute utilisation commerciale directe ou indirecte d’une dénomination protégée:

i) pour des produits comparables ne respectant pas le cahier des charges lié à la dénomination protégée; ou

ii) dans la mesure où ladite utilisation exploite la réputation d’une appellation d’origine ou indication géographique;

b) toute usurpation, imitation ou évocation, même si l’origine véritable du produit est indiquée ou si la dénomination protégée est traduite ou accompagnée d’une expression telle que "genre", "type", "méthode", "façon", "imitation", "goût", "manière" ou d’une expression similaire;

c) toute autre indication fausse ou fallacieuse quant à la provenance, l’origine, la nature ou les qualités substantielles du produit figurant sur le conditionnement ou l’emballage, sur la publicité ou sur des documents afférents au produit vitivinicole concerné, ainsi que contre l’utilisation pour le conditionnement d’un contenant de nature à créer une impression erronée sur l’origine du produit;

d) toute autre pratique susceptible d’induire le consommateur en erreur quant à la véritable origine du produit.

3. Les appellations d’origine protégées et les indications géographiques protégées ne deviennent pas génériques dans la Communauté au sens de l’article 118 duodecies, paragraphe 1.

4. Les États membres prennent les mesures nécessaires pour empêcher l’utilisation illicite des appellations d’origine protégées et des indications géographiques protégées visée au paragraphe 2.

Article 118 quindecies

Registre

La Commission établit et tient à jour un registre électronique, accessible au public, des appellations d’origine protégées et des indications géographiques protégées relatives aux vins.

Article 118 sexdecies

Désignation des autorités compétentes en matière de contrôle

1. Les États membres désignent les autorités compétentes qui sont responsables des contrôles relatifs aux exigences établies dans la présente sous-section conformément aux critères énoncés à l’article 4 du règlement (CE) no 882/2004 du Parlement européen et du Conseil du 29 avril 2004 relatif aux contrôles officiels effectués pour s’assurer de la conformité avec la législation sur les aliments pour animaux et les denrées alimentaires et avec les dispositions relatives à la santé animale et au bien-être des animaux [].

2. Les États membres veillent à ce que tout opérateur qui respecte les dispositions de la présente sous-section soit en droit d’être couvert par un système de contrôles.

3. Les États membres informent la Commission des autorités visées au paragraphe 1. La Commission assure la publicité des noms et adresses correspondants ainsi que leur actualisation périodique.

Article 118 septdecies

Contrôle du respect du cahier des charges

1. Pour ce qui est des appellations d’origine protégées et des indications géographiques protégées relatives à une zone géographique située dans la Communauté, le contrôle annuel du respect du cahier des charges, au cours de la production du vin ainsi que pendant ou après son conditionnement, est assuré par:

a) les autorités compétentes visées à l’article 118 sexdecies, paragraphe 1; ou

b) un ou plusieurs organismes de contrôle au sens de l’article 2, second alinéa, point 5, du règlement (CE) no 882/2004 agissant en tant qu’organisme de certification de produits en conformité avec les critères énoncés à l’article 5 dudit règlement.

Les frais de ces contrôles sont à la charge des opérateurs qui en font l’objet.

2. Pour ce qui est des appellations d’origine protégées et des indications géographiques protégées relatives à une zone géographique située dans un pays tiers, le contrôle annuel du respect du cahier des charges, au cours de la production du vin ainsi que pendant ou après son conditionnement, est assuré par:

a) une ou plusieurs instances publiques désignées par le pays tiers; ou

b) un ou plusieurs organismes de certification.

3. Les organismes de certification visés au paragraphe 1, point b), et au paragraphe 2, point b), se conforment à la norme européenne EN 45011 ou au guide ISO/IEC 65 (Exigences générales relatives aux organismes procédant à la certification de produits); à partir du 1er mai 2010, ils sont aussi accrédités conformément à cette norme ou à ce guide.

4. Lorsque les autorités visées au paragraphe 1, point a), et au paragraphe 2, point a), contrôlent le respect du cahier des charges, elles offrent des garanties adéquates d’objectivité et d’impartialité et disposent du personnel qualifié ainsi que des ressources nécessaires pour s’acquitter de leur mission.

Article 118 octodecies

Modification du cahier des charges

1. Tout demandeur satisfaisant aux conditions énoncées à l’article 118 sexies peut demander l’approbation d’une modification du cahier des charges relatif à une appellation d’origine protégée ou à une indication géographique protégée, notamment pour tenir compte de l’évolution des connaissances scientifiques et techniques ou pour revoir la délimitation de la zone géographique visée à l’article 118 quater, paragraphe 2, deuxième alinéa, point d). La demande décrit les modifications sollicitées et leur justification.

2. Si la proposition de modification implique de modifier un ou plusieurs éléments du document unique visé à l’article 118 quater, paragraphe 1, point d), les articles 118 septies à 118 decies s’appliquent mutatis mutandis à la demande de modification. Cependant, si la modification proposée n’est que mineure, la Commission décide, conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, d’approuver ou non la modification sans suivre la procédure énoncée à l’article 118 octies, paragraphe 2, et à l’article 118 nonies. En cas d’approbation, la Commission publie les éléments visés à l’article 118 octies, paragraphe 3.

3. Si la proposition de modification n’implique aucune modification du document unique, les règles qui s’appliquent sont les suivantes:

a) dans le cas où la zone géographique est située dans un État membre, ce dernier se prononce sur l’approbation de la modification et, en cas d’avis positif, publie le cahier des charges modifié et informe la Commission des modifications approuvées et de leur justification;

b) dans le cas où la zone géographique est située dans un pays tiers, il appartient à la Commission d’approuver ou non la modification proposée.

Article 118 novodecies

Annulation

La Commission peut décider, conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, de sa propre initiative ou sur demande dûment motivée d’un État membre, d’un pays tiers ou d’une personne physique ou morale pouvant justifier d’un intérêt légitime, de retirer la protection accordée à une appellation d’origine ou à une indication géographique si le respect du cahier des charges correspondant n’est plus assuré.

Les articles 118 septies à 118 decies s’appliquent mutatis mutandis.

Article 118 vicies

Dénominations de vins bénéficiant actuellement d’une protection

1. Les dénominations de vins protégées conformément aux articles 51 et 54 du règlement (CE) no 1493/1999 et à l’article 28 du règlement (CE) no 753/2002 de la Commission du 29 avril 2002 fixant certaines modalités d’application du règlement (CE) no 1493/1999 du Conseil en ce qui concerne la désignation, la dénomination, la présentation et la protection de certains produits vitivinicoles [] sont automatiquement protégées au titre du présent règlement. La Commission les inscrit au registre prévu à l’article 118 quindecies du présent règlement.

2. En ce qui concerne les dénominations de vins protégées visées au paragraphe 1, les États membres transmettent à la Commission:

a) les dossiers techniques prévus à l’article 118 quater, paragraphe 1;

b) les décisions nationales d’approbation.

3. Les dénominations de vins visées au paragraphe 1 pour lesquelles les éléments visés au paragraphe 2 n’ont pas été présentés au 31 décembre 2011 perdent toute protection au titre du présent règlement. La Commission prend alors les mesures administratives nécessaires pour les supprimer du registre prévu à l’article 118 quindecies.

4. L’article 118 novodecies ne s’applique pas à l’égard des dénominations de vins protégées visées au paragraphe 1.

La Commission peut décider, jusqu’au 31 décembre 2014, de sa propre initiative et conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, de retirer la protection accordée aux dénominations de vins protégées visées au paragraphe 1 si elles ne remplissent pas les conditions énoncées à l’article 118 ter.

Article 118 unvicies

Redevances

Les États membres peuvent exiger le paiement d’une redevance destinée à couvrir leurs frais, y compris ceux supportés lors de l’examen des demandes de protection, des déclarations d’opposition, des demandes de modification et des demandes d’annulation présentées au titre de la présente sous-section.

Sous-section II

Mentions traditionnelles

Article 118 duovicies

Définitions

1. On entend par "mention traditionnelle" une mention employée de manière traditionnelle dans un État membre pour les produits visés à l’article 118 bis, paragraphe 1:

a) pour indiquer que le produit bénéficie d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée en vertu du droit communautaire ou national; ou

b) pour désigner la méthode de production ou de vieillissement ou la qualité, la couleur, le type de lieu ou un événement particulier lié à l’histoire du produit bénéficiant d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée.

2. Les mentions traditionnelles sont répertoriées, définies et protégées par la Commission.

Article 118 tervicies

Protection

1. Les mentions traditionnelles protégées peuvent être utilisées exclusivement pour un produit qui a été élaboré en conformité avec la définition visée à l’article 118 duovicies, paragraphe 1.

Les mentions traditionnelles sont protégées contre toute utilisation illicite.

Les États membres prennent les mesures nécessaires pour empêcher l’utilisation illicite des mentions traditionnelles protégées.

2. Les mentions traditionnelles ne deviennent pas génériques dans la Communauté.

Section I ter

Étiquetage et présentation dans le secteur vitivinicole

Article 118 quatervicies

Définition

Aux fins de la présente section, on entend par:

a) "étiquetage", les mentions, indications, marques de fabrique ou de commerce, images ou signes figurant sur tout emballage, document, écriteau, étiquette, bague ou collerette accompagnant ou se référant à un produit donné;

b) "présentation", les informations transmises au consommateur par le biais de l’emballage du produit concerné, y compris la forme et le type des bouteilles.

Article 118 quinvicies

Conditions d’application des règles horizontales

Sauf dispositions contraires du présent règlement, la directive 89/104/CEE, la directive 89/396/CEE du Conseil du 14 juin 1989 relative aux mentions ou marques permettant d’identifier le lot auquel appartient une denrée alimentaire [], la directive 2000/13/CE du Parlement européen et du Conseil du 20 mars 2000 relative au rapprochement des législations des États membres concernant l’étiquetage et la présentation des denrées alimentaires ainsi que la publicité faite à leur égard [] et la directive 2007/45/CE du Parlement européen et du Conseil du 5 septembre 2007 fixant les règles relatives aux quantités nominales des produits en préemballages [] s’appliquent à l’étiquetage et à la présentation des produits couverts par leurs champs d’application.

Article 118 sexvicies

Indications obligatoires

1. L’étiquetage et la présentation des produits visés à l’annexe XI ter, paragraphes 1 à 11, 13, 15 et 16, commercialisés dans la Communauté ou destinés à l’exportation, comportent les indications obligatoires suivantes:

a) la dénomination de la catégorie de produit de la vigne conformément à l’annexe XI ter;

b) pour les vins bénéficiant d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée:

i) le terme "appellation d’origine protégée" ou "indication géographique protégée"; et

ii) la dénomination de l’appellation d’origine protégée ou de l’indication géographique protégée;

c) le titre alcoométrique volumique acquis;

d) la provenance;

e) l’identité de l’embouteilleur ou, dans le cas des vins mousseux, des vins mousseux gazéifiés, des vins mousseux de qualité ou des vins mousseux de qualité de type aromatique, le nom du producteur ou du vendeur;

f) l’identité de l’importateur dans le cas des vins importés; et

g) dans le cas des vins mousseux, des vins mousseux gazéifiés, des vins mousseux de qualité ou des vins mousseux de qualité de type aromatique, la teneur en sucre.

2. Par dérogation au paragraphe 1, point a), la référence à la catégorie de produit de la vigne peut être omise pour les vins dont l’étiquette comporte le nom d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée.

3. Par dérogation au paragraphe 1, point b), les termes "appellation d’origine protégée" et "indication géographique protégée" peuvent être omis dans les cas suivants:

a) lorsqu’une mention traditionnelle visée à l’article 118 duovicies, paragraphe 1, point a), figure sur l’étiquette;

b) lorsque, dans des cas exceptionnels à déterminer par la Commission, la dénomination de l’appellation d’origine protégée ou de l’indication géographique protégée figure sur l’étiquette.

Article 118 septvicies

Indications facultatives

1. L’étiquetage et la présentation des produits visés à l’article 118 sexvicies, paragraphe 1, peuvent notamment comporter les indications facultatives suivantes:

a) l’année de récolte;

b) le nom d’une ou plusieurs variétés à raisins de cuve;

c) dans le cas de vins autres que ceux visés à l’article 118 sexvicies, paragraphe 1, point g), les mentions indiquant la teneur en sucre;

d) pour les vins bénéficiant d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée, les mentions traditionnelles visées à l’article 118 duovicies, paragraphe 1, point b);

e) le symbole communautaire indiquant l’appellation d’origine protégée ou l’indication géographique protégée;

f) les mentions relatives à certaines méthodes de production;

g) pour les vins bénéficiant d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée, le nom d’une autre unité géographique plus petite ou plus grande que la zone qui est à la base de l’appellation d’origine ou de l’indication géographique.

2. Sans préjudice de l’article 118 undecies, paragraphe 3, en ce qui concerne l’utilisation des indications visées au paragraphe 1, points a) et b), pour des vins sans appellation d’origine protégée ni indication géographique protégée:

a) les États membres introduisent des dispositions législatives, réglementaires ou administratives en vue de s’assurer que des procédures de certification, d’approbation et de contrôle permettent de garantir la véracité des informations concernées;

b) les États membres peuvent, en ce qui concerne les vins élaborés sur leur territoire à partir des variétés à raisins de cuve, sur la base de critères objectifs et non discriminatoires et sans préjudice des conditions d’une concurrence équitable, établir des listes de variétés à raisins de cuve à exclure, notamment:

i) s’il existe pour le consommateur un risque de confusion concernant l’origine réelle du vin parce que la variété à raisins de cuve concernée fait partie intégrante d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée existante;

ii) si les contrôles nécessaires n’étaient pas rentables parce que la variété à raisins de cuve concernée ne représente qu’une toute petite partie du vignoble de l’État membre;

c) les mélanges de vins de différents États membres ne donnent pas lieu à l’étiquetage de la (des) variété(s) à raisins de cuve, à moins que les États membres concernés n’en décident autrement et n’assurent la faisabilité des procédures pertinentes de certification, d’approbation et de contrôle.

Article 118 septvicies bis

Langues

1. Les indications obligatoires ou facultatives visées aux articles 118 sexvicies et 118 septvicies, lorsqu’elles sont exprimées en toutes lettres, apparaissent dans une ou plusieurs des langues officielles de la Communauté.

2. Nonobstant le paragraphe 1, la dénomination d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée ou une mention traditionnelle visée à l’article 118 duovicies, paragraphe 1, point a), apparaissent sur l’étiquette dans la ou les langues pour lesquelles la protection s’applique.

Dans le cas des appellations d’origine protégées ou des indications géographiques protégées ou des dénominations nationales spécifiques qui sont épelées dans un alphabet autre que le latin, la dénomination peut aussi figurer dans une ou plusieurs langues officielles de la Communauté.

Article 118 septvicies ter

Application de la législation

Les autorités compétentes des États membres prennent les mesures nécessaires pour empêcher la mise sur le marché d’un produit visé à l’article 118 sexvicies, paragraphe 1, dont l’étiquetage n’est pas conforme aux dispositions de la présente section, ou pour en assurer le retrait.

12) À la partie II, titre II, chapitre I, la section suivante est insérée:

"Section II bis

Règles applicables à la production dans le secteur vitivinicole

Sous-section I

Variétés à raisins de cuve

Article 120 bis

Classement des variétés à raisins de cuve

1. Les produits dont la liste figure à l’annexe XI ter et qui sont fabriqués dans la Communauté sont élaborés à partir de raisin des variétés répondant aux conditions requises pour être classées conformément au paragraphe 2.

2. Sous réserve du paragraphe 3, il incombe aux États membres de décider des variétés à raisins de cuve qu’il est autorisé de planter, de replanter ou de greffer sur leur territoire aux fins de la production vitivinicole.

Seules les variétés à raisins de cuve répondant aux conditions suivantes peuvent être classées par les États membres:

a) la variété considérée appartient à l’espèce Vitis vinifera ou provient d’un croisement entre ladite espèce et d’autres espèces du genre Vitis;

b) la variété n’est pas l’une des variétés suivantes: Noah, Othello, Isabelle, Jacquez, Clinton et Herbemont.

Lorsqu’une variété à raisins de cuve est éliminée du classement visé au premier alinéa, elle est arrachée dans un délai de quinze ans suivant son élimination.

3. Les États membres dont la production de vin ne dépasse pas 50000 hectolitres par campagne, calculés sur la base de la production moyenne au cours des cinq campagnes précédentes, sont dispensés de l’obligation de classement visée au paragraphe 2.

Toutefois, dans les États membres visés au premier alinéa également, seules les variétés répondant aux conditions énoncées au paragraphe 2, points a) et b), peuvent être plantées, replantées ou greffées aux fins de la production de vin.

4. Par dérogation au paragraphe 2, premier et deuxième alinéas, et au paragraphe 3, deuxième alinéa, la plantation, la replantation ou la greffe de variétés à raisins de cuve suivantes sont autorisées à des fins expérimentales et de recherche scientifique:

a) les variétés à raisins de cuve qui n’ont pas été classées par les États membres visés au paragraphe 2;

b) les variétés à raisins de cuve qui ne répondent pas aux conditions énoncées au paragraphe 2, points a) et b), pour ce qui est des États membres visés au paragraphe 3.

5. Les vignes des superficies encépagées en variétés à raisins de cuve aux fins de la production de vin en violation des paragraphes 2, 3 et 4 sont arrachées.

Toutefois, il n’y a pas d’obligation de procéder à l’arrachage des vignes de ces superficies lorsque la production concernée est destinée exclusivement à la consommation familiale du producteur.

6. Les États membres prennent les mesures qui s’imposent pour vérifier le respect par les producteurs des dispositions énoncées aux paragraphes 2 à 5.

Sous-section II

Pratiques œnologiques et restrictions

Article 120 ter

Champ d’application

La présente sous-section porte sur les pratiques œnologiques autorisées et les restrictions qui s’appliquent à la production et à la commercialisation des produits du secteur vitivinicole, et établit la procédure à suivre pour décider de ces pratiques et restrictions.

Article 120 quater

Pratiques œnologiques et restrictions

1. Seules les pratiques œnologiques autorisées par la législation communautaire, telles qu’elles sont prévues à l’annexe XV bis ou arrêtées conformément aux articles 120 quinquies et 120 sexies, sont utilisées pour l’élaboration et la conservation dans la Communauté de produits du secteur vitivinicole.

Les dispositions du premier alinéa ne s’appliquent pas:

a) aux jus de raisins et jus de raisins concentrés;

b) aux moûts de raisins et moûts de raisins concentrés destinés à l’élaboration de jus de raisins.

2. Les pratiques œnologiques autorisées ne sont utilisées qu’aux fins d’une bonne vinification, d’une bonne conservation ou d’un bon élevage du produit.

3. Les produits du secteur vitivinicole sont élaborés dans la Communauté conformément aux restrictions applicables, telles qu’elles sont énoncées à l’annexe XV ter.

4. Les produits relevant du présent règlement qui sont élaborés selon des pratiques œnologiques non autorisées à l’échelon communautaire ou, le cas échéant, à l’échelon national, ou qui contreviennent aux restrictions établies à l’annexe XV ter, ne sont pas commercialisables dans la Communauté.

Article 120 quinquies

Règles plus restrictives imposées par les États membres

Les États membres peuvent limiter ou exclure l’utilisation de certaines pratiques œnologiques autorisées par la législation communautaire, et prévoir des restrictions plus sévères, pour des vins produits sur leur territoire, et ce en vue de renforcer la préservation des caractéristiques essentielles des vins bénéficiant d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée, des vins mousseux et des vins de liqueur.

Les États membres communiquent ces limitations, exclusions et restrictions à la Commission, qui les porte à la connaissance des autres États membres.

Article 120 sexies

Autorisation des pratiques œnologiques et des restrictions

1. Sauf dans le cas des pratiques œnologiques liées à l’enrichissement, à l’acidification et à la désacidification qui sont exposées à l’annexe XV bis et des produits particuliers qui y sont visés ainsi que des restrictions énumérées à l’annexe XV ter, l’autorisation des pratiques œnologiques et des restrictions en rapport avec l’élaboration et la conservation des produits du secteur vitivinicole est décidée conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4.

2. Les États membres peuvent autoriser l’utilisation, à titre expérimental, de pratiques œnologiques non autorisées par ailleurs, et ce dans des conditions à définir par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4.

Article 120 septies

Critères d’autorisation

Lorsqu’elle autorise des pratiques œnologiques selon la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, la Commission:

a) se fonde sur les pratiques œnologiques recommandées et publiées par l’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) ainsi que sur les résultats de l’utilisation expérimentale des pratiques œnologiques non encore autorisées;

b) prend en compte la question de la protection de la santé publique;

c) prend en compte les risques éventuels que le consommateur soit induit en erreur, en raison de sa perception bien établie du produit et des attentes correspondantes, et eu égard à la disponibilité et à la faisabilité des moyens d’information sur le plan international pour supprimer ces risques;

d) veille à ce que soient préservées les caractéristiques naturelles et essentielles du vin et à ce que la composition du produit concerné ne subisse aucune modification importante;

e) veille à garantir un niveau minimal acceptable de protection de l’environnement;

f) observe les règles générales en matière de pratiques œnologiques et de restrictions qui sont établies aux annexes XV bis et XV ter respectivement.

Article 120 octies

Méthodes d’analyse

Les méthodes d’analyse permettant d’établir la composition des produits du secteur vitivinicole et les règles permettant d’établir si ces produits ont fait l’objet de traitements en violation des pratiques œnologiques autorisées sont celles qui sont recommandées et publiées par l’OIV.

En l’absence de méthodes ou de règles recommandées et publiées par l’OIV, les méthodes et les règles à appliquer sont adoptées par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4.

En attendant l’adoption des dispositions précitées, les méthodes et les règles à appliquer sont celles autorisées par l’État membre concerné."

13) L’article 121 est modifié comme suit:

a) au premier alinéa, les points suivants sont ajoutés:

"k) les règles relatives aux appellations d’origine et indications géographiques visées à la section I bis, sous-section I, en particulier les dérogations aux conditions d’application des règles et des exigences établies dans cette sous-section en ce qui concerne:

i) les demandes en cours de protection des appellations d’origine ou des indications géographiques;

ii) la production de certains vins portant une appellation d’origine protégée ou une indication géographique protégée dans une zone géographique située à proximité de la zone géographique d’origine du raisin;

iii) les pratiques de production traditionnelles de certains vins bénéficiant d’une appellation d’origine protégée;

l) les règles relatives aux mentions traditionnelles visées à la section I bis, sous-section II, et notamment:

i) à la procédure d’octroi d’une protection;

ii) au niveau de protection spécifique;

m) les règles relatives à l’étiquetage et à la présentation visés à la section I ter, et notamment:

i) les précisions concernant l’indication de la provenance du produit concerné;

ii) les conditions d’utilisation des indications facultatives énumérées à l’article 118 septvicies;

iii) les exigences spécifiques liées aux indications relatives à l’année de récolte et à la variété à raisins de cuve figurant sur les étiquettes, conformément à l’article 118 septvicies, paragraphe 2;

iv) les autres dérogations venant s’ajouter à celles visées à l’article 118 sexvicies, paragraphe 2, en vertu desquelles la référence à la catégorie de produit de la vigne peut être omise;

v) les règles concernant la protection à assurer en rapport avec la présentation d’un produit donné."

b) les alinéas suivants sont ajoutés:

"Les mesures nécessaires à la mise en œuvre des dispositions concernant les pratiques œnologiques et les restrictions établies à la section II bis, sous-section II, et aux annexes XV bis et XV ter sont arrêtées, sauf dispositions contraires prévues dans ces annexes, selon la procédure visée à l’article 195, paragraphe 4.

Les mesures visées au troisième alinéa peuvent comprendre, en particulier:

a) les dispositions prévoyant que les pratiques œnologiques de la Communauté énumérées à l’annexe IV du règlement (CE) no 1493/1999 sont réputées être des pratiques œnologiques autorisées;

b) les pratiques œnologiques autorisées et les restrictions, y compris en matière d’enrichissement, d’acidification et de désacidification, concernant les vins mousseux, les vins mousseux de qualité et les vins mousseux de qualité de type aromatique;

c) les pratiques œnologiques autorisées et les restrictions concernant les vins de liqueur;

d) sous réserve de l’annexe XV ter, point C, les dispositions régissant l’assemblage et le coupage des moûts et des vins;

e) en l’absence de règles communautaires en la matière, les spécifications de pureté et d’identité des substances utilisées dans les pratiques œnologiques;

f) les règles administratives d’exécution des pratiques œnologiques autorisées;

g) les conditions de détention, de circulation et d’utilisation des produits non conformes aux exigences de l’article 120 quater et les éventuelles dérogations à ces exigences, ainsi que la détermination des critères permettant d’éviter une rigueur excessive dans certains cas individuels;

h) les conditions dans lesquelles les États membres peuvent autoriser la détention, la circulation et l’utilisation de produits non conformes aux dispositions de la section II bis, sous-section II, autres que celles de l’article 120 quater, ou aux dispositions d’application de cette sous-section."

14) À l’article 122, les alinéas suivants sont ajoutés:

"Les États membres peuvent, en ce qui concerne le secteur vitivinicole, reconnaître les organisations de producteurs répondant aux mêmes conditions que celles prévues au paragraphe 1, points b) et c), et qui appliquent des statuts obligeant leurs membres, notamment, à:

a) appliquer, en matière de notification de la production, de production, de commercialisation et de protection de l’environnement, les règles adoptées par l’organisation de producteurs;

b) fournir les renseignements qui sont demandés par l’organisation de producteurs à des fins statistiques et qui peuvent concerner notamment les superficies et l’évolution du marché;

c) s’acquitter de pénalités en cas de manquement aux obligations statutaires.

Les buts précis suivants au sens du paragraphe 1, point c), peuvent être poursuivis, en particulier, dans le secteur vitivinicole:

a) promouvoir et fournir l’assistance technique nécessaire pour la mise en œuvre de pratiques culturales et de techniques de production respectueuses de l’environnement;

b) promouvoir des initiatives concernant la gestion des sous-produits de la vinification et la gestion des déchets, en vue notamment de la protection de la qualité de l’eau, du sol et du paysage, et préserver ou stimuler la biodiversité;

c) réaliser des études sur les méthodes de production durables et sur l’évolution du marché;

d) contribuer à la réalisation des programmes d’aide visés à la partie II, titre I, chapitre IV, section IV ter."

15) L’article 123, paragraphe 3, est modifié comme suit:

a) les termes introductifs et les points a) et b) sont remplacés par le texte suivant:

"En complément du paragraphe 1, les États membres reconnaissent également, en ce qui concerne le secteur des fruits et légumes, et peuvent reconnaître également, en ce qui concerne le secteur vitivinicole, les organisations interprofessionnelles qui:

a) rassemblent des représentants des activités économiques liées à la production, au commerce ou à la transformation des produits des secteurs visés dans les termes introductifs;

b) sont constituées à l’initiative de la totalité ou d’une partie des représentants visés au point a);"

b) le point c) est modifié comme suit:

i) les termes introductifs sont remplacés par le texte suivant:

"appliquent une, et dans le cas du secteur des fruits et légumes, deux ou plusieurs des mesures ci-après, dans une ou plusieurs régions de la Communauté, en prenant en compte les intérêts des consommateurs, et, sans préjudice des autres secteurs, en tenant compte de la santé publique et des intérêts des consommateurs pour ce qui concerne le secteur vitivinicole:"

ii) le point ii) est remplacé par le texte suivant:

"ii) contribution à une meilleure coordination de la mise sur le marché des produits du secteur des fruits et légumes et du secteur vitivinicole, notamment par des recherches ou des études de marché;"

iii) le point iv) est remplacé par le texte suivant:

"iv) développement plus poussé de la mise en valeur des produits des fruits et légumes et de la mise en valeur des produits du secteur vitivinicole;"

iv) les points vii) et viii) sont remplacés par le texte suivant:

"vii) mise au point de méthodes et d’instruments pour améliorer la qualité des produits à tous les stades de la production et de la commercialisation et, en ce qui concerne le secteur vitivinicole, de la vinification également;

viii) développement de la mise en valeur de l’agriculture biologique et de la protection et de la promotion de cette agriculture ainsi que des dénominations d’origine, des labels de qualité et des indications géographiques;"

v) le point x) est remplacé par le texte suivant:

"x) pour ce qui est du secteur des fruits et légumes, définition, en ce qui concerne les règles de production et de commercialisation visées à l’annexe XVI bis, points 2 et 3, de règles plus strictes que les dispositions des réglementations communautaires ou nationales;"

vi) le point suivant est ajouté:

"xi) en ce qui concerne le secteur vitivinicole:

- communication d’informations sur les caractéristiques spécifiques du vin bénéficiant d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée,

- promotion d’une consommation de vin modérée et responsable et diffusion d’informations sur les méfaits des modes de consommation dangereux,

- réalisation d’actions de promotion en faveur du vin, notamment dans les pays tiers."

16) À la partie II, titre II, chapitre II, la section suivante est insérée:

"Section I ter

Règles applicables aux organisations de producteurs et organisations interprofessionnelles dans le secteur vitivinicole

Article 125 sexdecies

Reconnaissance

1. Les États membres peuvent reconnaître les organisations de producteurs et organisations interprofessionnelles qui ont déposé une demande de reconnaissance auprès de l’État membre concerné, dans laquelle figurent des éléments attestant que l’entité:

a) en ce qui concerne les organisations de producteurs:

i) répond aux exigences fixées à l’article 122;

ii) réunit un nombre minimal de membres, devant être fixé par l’État membre concerné;

iii) couvre, dans le domaine d’activité de l’organisation, un volume minimal de production commercialisable, devant être fixé par l’État membre concerné;

iv) peut mener ses activités correctement, tant du point de vue de la durée que du point de vue de l’efficacité et de la concentration de l’offre;

v) permet effectivement à ses membres d’obtenir l’assistance technique nécessaire pour la mise en œuvre de pratiques culturales respectueuses de l’environnement;

b) en ce qui concerne les organisations interprofessionnelles:

i) répond aux exigences fixées à l’article 123, paragraphe 3;

ii) réalise ses activités dans une ou plusieurs régions du territoire concerné;

iii) représente une part significative de la production ou du commerce des produits relevant du présent règlement;

iv) ne participe pas elle-même à la production, à la transformation ou à la commercialisation des produits du secteur vitivinicole.

2. Les organisations de producteurs qui sont reconnues en vertu du règlement (CE) no 1493/1999 sont réputées être reconnues en tant que telles en vertu du présent article.

Les organisations remplissant les critères énoncés à l’article 123, paragraphe 3, et au paragraphe 1, point b), du présent article, qui ont été reconnues par les États membres, sont réputées être reconnues en tant qu’organisations interprofessionnelles au titre de ces dispositions.

3. Les articles 125 ter, paragraphe 2, et 125 duodecies, paragraphe 3, s’appliquent mutatis mutandis aux organisations de producteurs et organisations interprofessionnelles du secteur vitivinicole, respectivement. Toutefois:

a) les délais visés aux articles 125 ter, paragraphe 2, point a), et 125 duodecies, paragraphe 3, point c, respectivement, sont de quatre mois;

b) les demandes de reconnaissance visée aux articles 125 ter, paragraphe 2, point a, et 125 duodecies, paragraphe 3, point c, sont introduites auprès de l’État membre dans lequel l’organisation a son siège;

c) les communications annuelles visées aux articles 125 ter, paragraphe 2, point c), et 125 duodecies, paragraphe 3, point d), respectivement, sont effectuées au plus tard le 1er mars de chaque année."

17) À l’article 129, la deuxième phrase est remplacée par le texte suivant:

"La nomenclature tarifaire résultant de l’application du présent règlement, y compris, le cas échéant, les définitions de l’annexe III et de l’annexe XI ter, est reprise dans le tarif douanier commun."

18) À l’article 130, paragraphe 1, le point suivant est inséré:

"g bis) vin;"

19) L’article suivant est inséré:

"Article 133 bis

Garantie particulière dans le secteur vitivinicole

1. En ce qui concerne les jus et les moûts relevant des codes NC 200961, 200969 et 220430 pour lesquels l’application des droits du tarif douanier commun dépend du prix à l’importation du produit importé, la réalité de ce prix est vérifiée soit sur la base d’un contrôle lot par lot, soit à l’aide d’une valeur forfaitaire à l’importation, calculée par la Commission sur la base des cours des mêmes produits dans les pays d’origine.

Au cas où le prix d’entrée déclaré du lot concerné est supérieur à la valeur forfaitaire à l’importation, augmentée d’une marge arrêtée par la Commission et qui ne peut pas dépasser la valeur forfaitaire de plus de 10 %, le dépôt d’une garantie égale aux droits à l’importation déterminée sur la base de la valeur forfaitaire à l’importation est requis.

Si le prix d’entrée du lot concerné n’est pas déclaré, l’application du tarif douanier commun dépend de la valeur forfaitaire à l’importation ou de l’application, dans les conditions à déterminer par la Commission, des dispositions pertinentes de la législation douanière.

2. Lorsque les dérogations du Conseil visées à l’annexe XV ter, points B.5 ou C, sont appliquées à des produits importés, les importateurs déposent une garantie pour ces produits auprès des autorités douanières désignées au moment de la mise en libre pratique. Elle est restituée sur présentation par l’importateur de la preuve, acceptée par les autorités douanières de l’État membre de la mise en libre pratique, que les moûts ont été transformés en jus de raisins, utilisés dans d’autres produits en dehors du secteur vinicole ou, s’ils ont été vinifiés, qu’ils ont été dûment étiquetés."

20) À l’article 141, paragraphe 1, les termes introductifs sont remplacés par le texte suivant:

"Un droit à l’importation additionnel est appliqué aux importations, effectuées aux taux de droit établis aux articles 135 à 140 bis, d’un ou de plusieurs produits des secteurs des céréales, du riz, du sucre, des fruits et légumes, des fruits et légumes transformés, de la viande bovine, du lait et des produits laitiers, de la viande porcine, des viandes ovine et caprine, des œufs, de la volaille et de la banane, ainsi que du jus de raisins et du moût de raisins, afin d’éviter ou de neutraliser les effets préjudiciables sur le marché communautaire qui pourraient résulter de ces importations, si:"

21) À la partie III, chapitre II, section IV, la sous-section suivante est ajoutée:

"Sous-section V

Dispositions particulières relatives aux importations de vin

Article 158 bis

Exigences particulières applicables à l’importation de vin

1. Sauf dispositions contraires, contenues notamment dans les accords conclus conformément à l’article 300 du traité, les dispositions relatives aux appellations d’origine et aux indications géographiques et à l’étiquetage figurant à la partie II, titre II, chapitre I, section I bis, sous-section I, ainsi que l’article 113 quinquies, paragraphe 1, du présent règlement s’appliquent aux produits relevant des codes NC 200961, 200969 et 2204 qui sont importés dans la Communauté.

2. Sauf si les accords conclus conformément à l’article 300 du traité en disposent autrement, les produits visés au paragraphe 1 du présent article sont produits selon les pratiques œnologiques recommandées et publiées par l’OIV ou autorisées par la Communauté sur la base du présent règlement et de ses mesures d’exécution.

3. L’importation des produits visés au paragraphe 1 est soumise à la présentation:

a) d’une attestation confirmant le respect des dispositions visées aux paragraphes 1 et 2, devant être établie par un organisme compétent figurant sur une liste rendue publique par la Commission dans le pays d’origine du produit;

b) d’un rapport d’analyse établi par un organisme ou service désigné par le pays d’origine du produit, dans la mesure où le produit est destiné à la consommation humaine directe.

4. Les modalités d’exécution du présent article sont arrêtées par la Commission."

22) L’article 160, paragraphe 1, premier alinéa, est remplacé par le texte suivant:

"Lorsque le marché communautaire est perturbé ou risque d’être perturbé en raison de l’application du régime de perfectionnement actif, la Commission peut, à la demande d’un État membre ou de sa propre initiative, suspendre totalement ou partiellement le recours au régime de perfectionnement actif en ce qui concerne les produits des secteurs des céréales, du riz, du sucre, de l’huile d’olive et des olives de table, des fruits et légumes, des fruits et légumes transformés, du vin, de la viande bovine, du lait et des produits laitiers, de la viande porcine, des viandes ovine et caprine, des œufs, de la viande de volaille et de l’alcool éthylique d’origine agricole. Si la Commission est saisie d’une demande par un État membre, elle prend une décision dans les cinq jours ouvrables qui suivent la réception de cette demande."

23) À l’article 161, paragraphe 1, le point suivant est inséré:

"d quater) vin;".

24) L’article 174, paragraphe 1, premier alinéa, est remplacé par le texte suivant:

"Lorsque le marché communautaire est perturbé ou risque d’être perturbé en raison de l’application du régime de perfectionnement passif, la Commission peut, à la demande d’un État membre ou de sa propre initiative, suspendre totalement ou partiellement le recours au régime de perfectionnement passif en ce qui concerne les produits des secteurs des céréales, du riz, des fruits et légumes, des fruits et légumes transformés, du vin, de la viande bovine, de la viande porcine, des viandes ovine et caprine et de la viande de volaille. Si la Commission est saisie d’une demande par un État membre, elle prend une décision dans les cinq jours ouvrables qui suivent la réception de cette demande."

25) L’article 175 est remplacé par le texte suivant:

"Article 175

Application des articles 81 à 86 du traité

Sauf si le présent règlement en dispose autrement, les articles 81 à 86 du traité et leurs modalités d’exécution s’appliquent, sous réserve des dispositions des articles 176 à 177 du présent règlement, à l’ensemble des accords, décisions et pratiques visés à l’article 81, paragraphe 1, et à l’article 82 du traité se rapportant à la production ou au commerce des produits relevant du présent règlement."

26) L’article 180 est remplacé par le texte suivant:

"Article 180

Application des articles 87, 88 et 89 du traité

Les articles 87, 88 et 89 du traité s’appliquent à la production et au commerce des produits visés à l’article 1er.

Toutefois, les articles 87, 88 et 89 du traité ne s’appliquent pas aux paiements effectués au titre des articles 44 à 48, 102, 102 bis, 103, 103 bis, 103 ter, 103 sexies, 103 octies bis, 104, 105, 182 et 182 bis, ainsi qu’au titre de la partie II, titre I, chapitre III, section IV bis, sous-section III et de la partie II, titre I, chapitre IV, section IV ter, du présent règlement, par les États membres, conformément au présent règlement. Néanmoins, eu égard à l’article 103 quindecies, paragraphe 4, seul l’article 88 du traité ne s’applique pas."

27) À la partie IV, chapitre II, l’article suivant est inséré:

"Article 182 bis

Aides nationales à la distillation de vin en cas de crise

1. À partir du 1er août 2012, les États membres peuvent accorder des aides nationales aux producteurs de vin pour la distillation facultative ou obligatoire du vin dans des cas de crise justifiés.

2. Les aides visées au paragraphe 1 sont proportionnées et permettent de faire face à la crise.

3. Le montant total des aides disponibles dans un État membre au cours d’une année donnée pour ces aides ne peut dépasser 15 % des fonds globalement disponibles pour chaque État membre, fixés à l’Annexe X ter pour l’année considérée.

4. Les États membres qui souhaitent user de la possibilité d’accorder des aides, prévue au paragraphe 1, soumettent une notification dûment motivée à la Commission. La Commission décide de l’approbation de la mesure et de l’octroi de l’aide.

5. L’alcool provenant de la distillation visée au paragraphe 1 est utilisé exclusivement à des fins industrielles ou énergétiques de manière à éviter une distorsion de concurrence.

6. Les modalités d’exécution du présent article peuvent être arrêtées par la Commission."

28) À l’article 184, les points suivants sont ajoutés:

"7) au Parlement européen et au Conseil, au plus tard le 31 décembre 2011, sur la mise en œuvre des mesures de promotion dans le secteur vitivinicole visées à l’article 103 septdecies;

8) avant la fin de 2012, sur le secteur vitivinicole, en tenant compte en particulier de l’expérience acquise dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme."

29) Les articles suivants sont insérés:

"Article 185 bis

Casier viticole et inventaire

1. Les États membres tiennent un casier viticole contenant des informations mises à jour sur le potentiel de production.

2. Les États membres dans lesquels la superficie totale plantée en vigne des variétés à raisins de cuve répondant aux conditions requises pour être classées au titre de l’article 120 bis, paragraphe 2, est inférieure à 500 hectares ne sont pas soumis à l’obligation prévue au paragraphe 1.

3. Les États membres qui prévoient dans leur programme d’aide des mesures de restructuration et de reconversion des vignobles en application de l’article 103 octodecies soumettent à la Commission, le 1er mars de chaque année au plus tard, un inventaire à jour de leur potentiel de production, sur la base du casier viticole.

4. La Commission arrête des modalités d’exécution concernant le casier viticole et l’inventaire, notamment quant à leur utilisation pour ce qui est du suivi et du contrôle du potentiel de production et de la mesure des superficies.

Après le 1er janvier 2016, la Commission peut décider à tout moment que les paragraphes 1, 2 et 3 ne s’appliquent plus.

Article 185 ter

Déclarations obligatoires dans le secteur vitivinicole

1. Les producteurs de raisins destinés à la vinification ainsi que les producteurs de moût et de vin déclarent chaque année aux autorités nationales compétentes les quantités de produits issus de la dernière récolte.

2. Les États membres peuvent obliger les marchands de raisin destiné à la production de vin à déclarer chaque année les quantités de produits issus de la dernière récolte qui ont été commercialisées.

3. Les producteurs de moût et de vin et les commerçants autres que les détaillants déclarent chaque année aux autorités nationales compétentes les quantités de moût et de vin qu’ils détiennent, que celles-ci proviennent de la récolte de l’année ou de récoltes antérieures. Les moûts et les vins importés des pays tiers font l’objet d’une mention particulière.

4. La Commission peut arrêter les modalités d’exécution du présent article, qui peuvent comprendre en particulier des règles quant aux sanctions à appliquer en cas de non-respect des exigences de communication.

Article 185 quater

Documents d’accompagnement et registre dans le secteur vitivinicole

1. Les produits du secteur vitivinicole sont mis en circulation à l’intérieur de la Communauté uniquement s’ils sont accompagnés d’un document officiellement agréé.

2. Les personnes physiques ou morales ou les groupements de personnes détenant des produits relevant du secteur vitivinicole pour l’exercice de leur profession, notamment les producteurs, les embouteilleurs et les transformateurs ainsi que les négociants à déterminer par la Commission, tiennent des registres indiquant les entrées et les sorties desdits produits.

3. Les modalités d’exécution du présent article peuvent être arrêtées par la Commission.

Article 185 quinquies

Désignation des instances nationales responsables dans le secteur vitivinicole

1. Sans préjudice de toute autre disposition du présent règlement concernant la détermination des instances nationales responsables, les États membres désignent une ou plusieurs instances qu’ils chargent de contrôler le respect des dispositions communautaires dans le secteur vitivinicole. Ils désignent notamment les laboratoires autorisés à effectuer des analyses, à titre officiel, dans le secteur vitivinicole. Les laboratoires désignés respectent les exigences générales concernant la compétence des laboratoires d’essais établies dans la norme ISO/IEC 17025.

2. Les États membres communiquent à la Commission les noms et adresses des instances et laboratoires visés au paragraphe 1. La Commission, sans l’assistance du comité visé à l’article 195, paragraphe 1, rend ces informations publiques."

30) L’article suivant est inséré:

"Article 188 bis

Rapports et évaluation dans le secteur vitivinicole

1. En ce qui concerne les plantations illégales effectuées après le 31 août 1998 visées à l’article 85 bis, les États membres communiquent à la Commission, le 1er mars de chaque année au plus tard, les superficies qui ont été plantées en vigne sans droit de plantation correspondant après le 31 août 1998, ainsi que les superficies où les vignes ont été arrachées conformément au paragraphe 1 dudit article.

2. En ce qui concerne la régularisation obligatoire des plantations illégales effectuées avant le 1er septembre 1998 visées à l’article 85 ter, les États membres communiquent à la Commission, le 1er mars de chacune des années concernées au plus tard:

a) les superficies qui ont été plantées en vigne sans droit de plantation correspondant avant le 1er septembre 1998;

b) les superficies régularisées conformément au paragraphe 1 de cet article, les redevances prévues dans ce même paragraphe, ainsi que la valeur moyenne des droits de plantation régionaux visée au paragraphe 2 de ce même article.

Les États membres communiquent à la Commission, pour la première fois le 1er mars 2010 au plus tard, les superficies arrachées en application de l’article 85 ter, paragraphe 4, premier alinéa.

La fin de l’interdiction transitoire des nouvelles plantations, fixée au 31 décembre 2015, conformément à l’article 85 octies, paragraphe 1, ne porte pas atteinte aux obligations établies au présent paragraphe.

3. En ce qui concerne les demandes d’aide effectuées dans le cadre du régime d’arrachage prévu à la partie II, titre I, chapitre III, section IV bis, sous-section III, les États membres notifient à la Commission, le 1er mars de chaque année au plus tard, les demandes acceptées, ventilées par régions et par fourchettes de rendement, et le montant total des primes à l’arrachage versées par région.

Pour la campagne viticole qui précède, les États membres notifient à la Commission le 1er décembre de chaque année au plus tard:

a) les superficies arrachées, ventilées par régions et par fourchettes de rendement;

b) le montant total des primes à l’arrachage versées par région.

4. En ce qui concerne les exemptions au régime d’arrachage établies à l’article 85 duovicies, les États membres qui ont décidé d’user de la possibilité prévue aux paragraphes 4, 5 et 6 de cet article communiquent à la Commission, le 1er août de chaque année au plus tard, en ce qui concerne la mesure d’arrachage à appliquer:

a) les superficies déclarées comme étant exclues;

b) la justification de cette exclusion au titre de l’article 85 duovicies, paragraphes 4 et 5.

5. Le 1er mars de chaque année au plus tard, et pour la première fois le 1er mars 2010 au plus tard, les États membres soumettent à la Commission un rapport sur la mise en œuvre, au cours de l’exercice budgétaire précédent, des mesures prévues dans leurs programmes d’aide visés à la partie II, titre I, chapitre IV, section IV ter.

Ces rapports énumèrent et décrivent les mesures pour lesquelles le soutien financé par la Communauté dans le cadre des programmes d’aide a été octroyé et fournissent notamment des précisions en ce qui concerne la mise en œuvre des mesures de promotion visées à l’article 103 septdecies.

6. Le 1er mars 2011 au plus tard, puis à nouveau le 1er mars 2014 au plus tard, les États membres soumettent à la Commission une évaluation des coûts et bénéfices des programmes d’aide, ainsi qu’une indication de la manière d’en accroître l’efficacité.

7. Les modalités d’exécution du présent article sont arrêtées par la Commission."

31) L’article suivant est inséré:

"Article 190 bis

Transferts de montants disponibles dans le secteur vitivinicole vers le développement rural

1. Les montants fixés au paragraphe 2 sur la base de l’historique des dépenses au titre du règlement (CE) no 1493/1999 pour des mesures d’intervention destinées à la régulation des marchés agricoles, telles qu’elles sont prévues à l’article 3, paragraphe 1, point b), du règlement (CE) no 1290/2005, sont libérés afin d’apporter des fonds communautaires supplémentaires destinés à financer, dans les régions viticoles, des mesures relevant des programmes de développement rural financés au titre du règlement (CE) no 1698/2005.

2. Les montants à libérer pour chaque année civile sont les suivants:

- 2009: 40660000 EUR,

- 2010: 82110000 EUR,

- à partir de 2011: 122610000 EUR.

3. Les montants indiqués au paragraphe 2 sont répartis entre les États membres concernés selon les modalités prévues à l’annexe X quater."

32) À l’article 194, le paragraphe suivant est ajouté:

"La Commission peut également arrêter les règles relatives à la mesure des superficies dans le secteur vitivinicole, destinées à garantir l’application uniforme des dispositions communautaires établies dans le présent règlement. Ces règles peuvent en particulier porter sur les contrôles et les règles relatives aux procédures financières spécifiques établies en vue de l’amélioration des contrôles."

33) À la partie VI, l’article suivant est ajouté:

"Article 194 bis

Compatibilité avec le système intégré de gestion et de contrôle

Aux fins de l’application du présent règlement dans le secteur vitivinicole, les États membres veillent à ce que les procédures de gestion et de contrôle, visées à l’article 194, premier et troisième alinéas, qui ont trait aux superficies considérées soient compatibles avec le système intégré de gestion et de contrôle (SIGC) en ce qui concerne les points suivants:

a) la base de données informatisée;

b) le système d’identification des parcelles agricoles visé à l’article 20, paragraphe 1, du règlement (CE) no 1782/2003;

c) les contrôles administratifs.

Les procédures permettent, sans problèmes ni heurts, un fonctionnement conjoint ou l’échange de données grâce au SIGC."

34) L’article 195 est modifié comme suit:

a) le paragraphe 1 est remplacé par le texte suivant:

"1. La Commission est assistée par le comité de gestion de l’organisation commune des marchés agricoles (ci-après dénommé "le comité de gestion")."

b) les paragraphes suivants sont ajoutés:

"3. La Commission est également assistée par un comité de réglementation.

4. Lorsqu’il est fait référence au présent paragraphe, les articles 5 et 7 de la décision 1999/468/CE s’appliquent.

La période prévue à l’article 5, paragraphe 6, de la décision 1999/468/CE est fixée à trois mois."

35) L’article 196 est remplacé par le texte suivant:

"Article 196

Organisation du comité de gestion

L’organisation des réunions du comité de gestion visé à l’article 195, paragraphe 1, tient compte, notamment, de son domaine de compétence, des particularités des questions à traiter et de la nécessité de disposer d’une expertise appropriée."

36) L’article suivant est inséré:

"Article 203 ter

Règles transitoires applicables dans le secteur vitivinicole

La Commission peut adopter les mesures nécessaires pour faciliter le passage des dispositions des règlements (CE) no 1493/1999 et (CE) no 479/2008 à celles du présent règlement."

37) Les annexes sont modifiées comme suit:

a) à l’annexe III, la partie III bis, dont le texte figure à l’annexe I du présent règlement, est insérée;

b) les annexes X ter, X quater, X quinquies et X sexies, dont le texte figure à l’annexe II du présent règlement, sont insérées;

c) l’annexe XI ter, dont le texte figure à l’annexe III du présent règlement, est insérée;

d) les annexes XV bis et XV ter, dont le texte figure à l’annexe IV du présent règlement, sont insérées;

e) à l’annexe XXII, le point 47, dont le texte figure à l’annexe V du présent règlement, est ajouté.

Article 2

Modification du règlement (CE) no 1184/2006

L’article 1er du règlement (CE) no 1184/2006 est remplacé par le texte suivant:

"Article premier

Le présent règlement établit les règles relatives à l’applicabilité des articles 81 à 86 et de certaines dispositions de l’article 88 du traité en ce qui concerne la production ou le commerce des produits énumérés à l’annexe I du traité, à l’exception des produits entrant dans le champ d’application du règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil du 22 octobre 2007 portant organisation commune des marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur (règlement "OCM unique") [].

Article 3

Abrogations et maintien de l’applicabilité à titre transitoire

1. Sous réserve des dispositions du paragraphe 2, le règlement (CE) no 479/2008 est abrogé.

Les références faites au règlement abrogé s’entendent comme faites au règlement (CE) no 1234/2007 et sont à lire selon les tableaux de correspondance respectifs figurant à l’annexe XXII dudit règlement.

2. L’article 128, paragraphe 3, du règlement (CE) no 479/2008 continue de s’appliquer aux mesures et dans les conditions qui y sont prévues.

Article 4

Entrée en vigueur

Le présent règlement entre en vigueur le septième jour suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.

Il s’applique à compter du 1er août 2009.

Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

Fait à Bruxelles, le 25 mai 2009.

Par le Conseil

Le président

J. Šebesta

[1] Avis du 20 novembre 2008 (non encore paru au Journal officiel).

[2] JO L 299 du 16.11.2007, p. 1.

[3] JO L 148 du 6.6.2008, p. 1.

[4] JO L 214 du 4.8.2006, p. 7.

[5] JO C 319 du 27.12.2006, p. 1.

[6] JO L 83 du 27.3.1999, p. 1.

[] JO L 210 du 31.7.2006, p. 25.

[] JO L 124 du 20.5.2003, p. 36."

[] JO L 39 du 13.2.2008, p. 16.

[] JO L 40 du 11.2.1989, p. 1.

[] JO L 11 du 14.1.1994, p. 1.

[] JO L 165 du 30.4.2004, p. 1.

[] JO L 118 du 4.5.2002, p. 1.

[] JO L 186 du 30.6.1989, p. 21.

[] JO L 109 du 6.5.2000, p. 29.

[] JO L 247 du 21.9.2007, p. 17."

[] JO L 299 du 16.11.2007, p. 1."

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ANNEXE I

"Partie III bis: Définitions applicables au secteur vitivinicole

Termes relatifs à la vigne

1. "Arrachage": élimination complète des souches se trouvant sur une superficie plantée en vigne.

2. "Plantation": mise en place définitive de plants de vigne ou de parties de plants de vigne, greffés ou non, en vue de la production de raisins ou d’une culture de vignes mères de greffons.

3. "Surgreffage": greffage d’une vigne qui a déjà fait l’objet d’une greffe.

Termes relatifs aux produits

4. "Raisins frais": fruit de la vigne utilisé en vinification, mûr ou même légèrement passerillé, susceptible d’être foulé ou pressé avec des moyens ordinaires de cave et d’engendrer spontanément une fermentation alcoolique.

5. "Moût de raisins frais muté à l’alcool": produit:

a) ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 12 % vol et non supérieur à 15 % vol;

b) obtenu par addition à un moût de raisins non fermenté, ayant un titre alcoométrique naturel non inférieur à 8,5 % vol et provenant exclusivement de variétés de vigne répondant aux conditions requises pour être classées au titre de l’article 120 bis, paragraphe 2:

i) soit d’alcool neutre d’origine vinique, y compris l’alcool issu de la distillation de raisins secs, ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 96 % vol;

ii) soit d’un produit non rectifié provenant de la distillation du vin ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 52 % vol et non supérieur à 80 % vol.

6. "Jus de raisins": produit liquide non fermenté mais fermentescible obtenu:

a) par des traitements appropriés afin d’être consommé en l’état;

b) à partir de raisins frais, de moût de raisins ou par reconstitution. Dans ce dernier cas, le produit est reconstitué à partir de moût de raisins concentré ou de jus de raisins concentré.

Un titre alcoométrique acquis n’excédant pas 1 % vol est admis pour le jus de raisins.

7. "Jus de raisins concentré": jus de raisins non caramélisé obtenu par déshydratation partielle de jus de raisins effectuée par toute méthode autorisée autre que le feu direct de telle sorte que l’indication chiffrée fournie à la température de 20 °C par le réfractomètre, utilisé selon une méthode à définir, ne soit pas inférieure à 50,9 %.

Un titre alcoométrique acquis n’excédant pas 1 % vol est admis pour le jus de raisins concentré.

8. "Lie de vin": résidu:

a) se déposant dans les récipients contenant du vin après la fermentation ou lors du stockage ou après un traitement autorisé;

b) issu de la filtration ou de la centrifugation du produit visé au point a);

c) se déposant dans les récipients contenant du moût de raisins lors du stockage ou après un traitement autorisé; ou

d) obtenu lors de la filtration ou de la centrifugation du produit visé au point c).

9. "Marc de raisins": résidu du pressurage des raisins frais, fermenté ou non.

10. "Piquette": produit obtenu par:

a) la fermentation de marcs de raisins vierges macérés dans l’eau; ou

b) épuisement avec de l’eau des marcs de raisins fermentés.

11. "Vin viné": produit:

a) ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 18 % vol et non supérieur à 24 % vol;

b) obtenu exclusivement par adjonction à un vin ne contenant pas de sucre résiduel d’un produit non rectifié, provenant de la distillation du vin et présentant un titre alcoométrique acquis maximal de 86 % vol;

c) ayant une acidité volatile maximale de 1,5 gramme par litre, exprimée en acide acétique.

12. "Cuvée":

a) le moût de raisins;

b) le vin; ou

c) le mélange de moût de raisins et/ou de vins de caractéristiques différentes, destiné à l’élaboration d’un type particulier de vin pétillant.

Titre alcoométrique

13. "Titre alcoométrique volumique acquis": nombre de volumes d’alcool pur à une température de 20 °C contenus dans 100 volumes du produit considéré à cette température.

14. "Titre alcoométrique volumique en puissance": nombre de volumes d’alcool pur à une température de 20 °C susceptibles d’être produits par fermentation totale des sucres contenus dans 100 volumes du produit considéré à cette température.

15. "Titre alcoométrique volumique total": somme des titres alcoométriques acquis et en puissance.

16. "Titre alcoométrique volumique naturel": titre alcoométrique volumique total d’un produit avant tout enrichissement.

17. "Titre alcoométrique massique acquis": nombre de kilogrammes d’alcool pur contenus dans 100 kilogrammes du produit.

18. "Titre alcoométrique massique en puissance": nombre de kilogrammes d’alcool pur susceptibles d’être produits par fermentation totale des sucres contenus dans 100 kilogrammes du produit.

19. "Titre alcoométrique massique total": somme des titres alcoométriques massiques acquis et en puissance."

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ANNEXE II

"

"

ANNEXE X ter

DOTATION DES PROGRAMMES D’AIDE (ARTICLE 103 quindecies, PARAGRAPHE 1)

(en milliers d’EUR) |

Exercice budgétaire | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | À partir de 2014 |

BG | 15608 | 21234 | 22022 | 27077 | 26742 | 26762 |

CZ | 2979 | 4076 | 4217 | 5217 | 5151 | 5155 |

DE | 22891 | 30963 | 32190 | 39341 | 38867 | 38895 |

EL | 14286 | 19167 | 19840 | 24237 | 23945 | 23963 |

ES | 213820 | 284219 | 279038 | 358000 | 352774 | 353081 |

FR | 171909 | 226814 | 224055 | 284299 | 280311 | 280545 |

IT [1] | 238223 | 298263 | 294135 | 341174 | 336736 | 336997 |

CY | 2749 | 3704 | 3801 | 4689 | 4643 | 4646 |

LT | 30 | 37 | 45 | 45 | 45 | 45 |

LU | 344 | 467 | 485 | 595 | 587 | 588 |

HU | 16816 | 23014 | 23809 | 29455 | 29081 | 29103 |

MT | 232 | 318 | 329 | 407 | 401 | 402 |

AT | 8038 | 10888 | 11313 | 13846 | 13678 | 13688 |

PT | 37802 | 51627 | 53457 | 65989 | 65160 | 65208 |

RO | 42100 | 42100 | 42100 | 42100 | 42100 | 42100 |

SI | 3522 | 3770 | 3937 | 5119 | 5041 | 5045 |

SK | 2938 | 4022 | 4160 | 5147 | 5082 | 5085 |

UK | 0 | 61 | 67 | 124 | 120 | 120 |

""

ANNEXE X quater

DOTATION BUDGÉTAIRE DES MESURES DE DÉVELOPPEMENT RURAL (VISÉE À L’ARTICLE 190 bis, PARAGRAPHE 3)

(en milliers d’EUR) |

Exercice budgétaire | 2009 | 2010 | À partir de 2011 |

BG | — | — | — |

CZ | — | — | — |

DE | — | — | — |

EL | — | — | — |

ES | 15491 | 30950 | 46441 |

FR | 11849 | 23663 | 35512 |

IT | 13160 | 26287 | 39447 |

CY | — | — | — |

LT | — | — | — |

LU | — | — | — |

HU | — | — | — |

MT | — | — | — |

AT | — | — | — |

PT | — | — | — |

RO | — | — | — |

SI | — | 1050 | 1050 |

SK | — | — | — |

UK | 160 | 160 | 160 |

""

ANNEXE X quinquies

DOTATION DU REGIME D’ARRACHAGE

La dotation du régime d’arrachage visée à l’article 85 vicies, paragraphe 3, est la suivante:

a) pour la campagne 2008/2009 (exercice budgétaire 2009): 464000000 EUR;

b) pour la campagne 2009/2010 (exercice budgétaire 2010): 334000000 EUR;

c) pour la campagne 2010/2011 (exercice budgétaire 2011): 276000000 EUR.

""

ANNEXE X sexies

SUPERFICIES QUE LES ÉTATS MEMBRES PEUVENT DECLARER COMME INELIGIBLES AU REGIME D’ARRACHAGE (VISEES A L’ARTICLE 85 duovicies, PARAGRAPHES 1, 2 ET 5)

(en ha) |

État membre | Superficie totale plantée en vigne | Superficies visées à l’article 85 duovicies, paragraphe 5 |

BG | 135760 | 4073 |

CZ | 19081 | 572 |

DE | 102432 | 3073 |

EL | 69907 | 2097 |

ES | 1099765 | 32993 |

FR | 879859 | 26396 |

IT | 730439 | 21913 |

CY | 15023 | 451 |

LU | 1299 | 39 |

HU | 85260 | 2558 |

MT | 910 | 27 |

AT | 50681 | 1520 |

PT | 238831 | 7165 |

RO | 178101 | 5343 |

SI | 16704 | 501 |

SK | 21531 | 646 |

"

"

[*] Les plafonds nationaux mentionnés à l’annexe VIII du règlement (CE) no 1782/2003 pour l’Italie, relatifs aux campagnes 2008, 2009 et 2010, sont réduits de 20 millions d'EUR et ces montants ont été inclus dans la dotation de l’Italie pour les exercices budgétaires 2009, 2010 et 2011 comme indiqué dans ce tableau.

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ANNEXE III

"

"ANNEXE XI ter

CATEGORIES DE PRODUITS DE LA VIGNE

1. Vin

On entend par "vin" le produit obtenu exclusivement par la fermentation alcoolique, totale ou partielle, de raisins frais, foulés ou non, ou de moûts de raisins.

Le vin:

a) a, après les opérations éventuelles mentionnées au point B de l’annexe XV bis, un titre alcoométrique acquis non inférieur à 8,5 % vol, pourvu que ce vin soit issu exclusivement de raisins récoltés dans les zones viticoles A et B visées à l’appendice de la présente annexe, et non inférieur à 9 % vol pour les autres zones viticoles;

b) a, s’il bénéficie d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée, par dérogation aux normes relatives au titre alcoométrique acquis minimal et après les opérations éventuelles mentionnées au point B de l’annexe XV bis, un titre alcoométrique acquis non inférieur à 4,5 % vol;

c) a un titre alcoométrique total non supérieur à 15 % vol. Toutefois, par dérogation:

- la limite maximale du titre alcoométrique total peut atteindre jusqu’à 20 % vol pour les vins obtenus sans aucun enrichissement dans certaines zones viticoles de la Communauté, à déterminer par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4,

- pour les vins bénéficiant d’une appellation d’origine protégée et obtenus sans aucun enrichissement, la limite maximale du titre alcoométrique total peut dépasser 15 % vol;

d) a, sous réserve des dérogations pouvant être arrêtées par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, une teneur en acidité totale non inférieure à 3,5 grammes par litre, exprimée en acide tartrique, soit de 46,6 milliéquivalents par litre.

Le vin appelé "retsina" est le vin produit exclusivement sur le territoire géographique de la Grèce à partir de moût de raisins traité à la résine de pin d’Alep. L’utilisation de résine de pin d’Alep n’est admise qu’afin d’obtenir un vin "retsina" dans les conditions définies par la réglementation grecque en vigueur.

Par dérogation au point b), les produits dénommés "Tokaji eszencia" et "Tokajská esencia" sont considérés comme des vins.

2. Vin nouveau encore en fermentation

On entend par "vin nouveau encore en fermentation" le produit dont la fermentation alcoolique n’est pas encore terminée et qui n’est pas encore séparé de ses lies.

3. Vin de liqueur

On entend par "vin de liqueur" le produit:

a) ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 15 % vol et non supérieur à 22 % vol;

b) ayant un titre alcoométrique total non inférieur à 17,5 % vol, à l’exception de certains vins de liqueur bénéficiant d’une appellation d’origine ou d’une indication géographique qui figurent sur une liste à établir par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4;

c) qui est obtenu à partir:

- de moût de raisins en cours de fermentation,

- de vin,

- du mélange des produits précités, ou

- de moût de raisins ou du mélange de ce produit avec du vin, pour ce qui est des vins de liqueur bénéficiant d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée, à définir par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4;

d) ayant un titre alcoométrique naturel initial non inférieur à 12 % vol, à l’exception de certains vins de liqueur bénéficiant d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée qui figurent sur une liste à établir par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4;

e) obtenu par addition:

i) seuls ou en mélange:

- d’alcool neutre d’origine viticole, y compris l’alcool issu de la distillation de raisins secs, ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 96 % vol,

- de distillat de vin ou de raisins secs, ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 52 % vol et non supérieur à 86 % vol;

ii) ainsi que, le cas échéant, d’un ou de plusieurs des produits suivants:

- moût de raisins concentré,

- mélange d’un des produits visés au point e) i), avec un moût de raisins visé au point c), premier et quatrième tirets;

f) obtenu, par dérogation au point e), pour certains vins de liqueur bénéficiant d’une appellation d’origine protégée ou d’une indication géographique protégée qui figurent sur une liste à établir par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, par addition:

i) des produits énumérés au point e) i), seuls ou en mélange; ou

ii) d’un ou de plusieurs des produits suivants:

- alcool de vin ou de raisins secs, ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 95 % vol et non supérieur à 96 % vol,

- eau-de-vie de vin ou de marc de raisins, ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 52 % vol et non supérieur à 86 % vol,

- eau-de-vie de raisins secs ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 52 % vol et inférieur à 94,5 % vol; et

iii) éventuellement d’un ou de plusieurs des produits suivants:

- moût de raisins partiellement fermenté issu de raisins passerillés,

- moût de raisins concentré, obtenu par l’action du feu direct, qui répond, à l’exception de cette opération, à la définition du moût de raisins concentré,

- moût de raisins concentré,

- un mélange d’un des produits énumérés au point f) ii) avec un moût de raisins visé au point c), premier et quatrième tirets.

4. Vin mousseux

On entend par "vin mousseux" le produit:

a) obtenu par première ou deuxième fermentation alcoolique:

- de raisins frais,

- de moût de raisins, ou

- de vin;

b) caractérisé au débouchage du récipient par un dégagement d’anhydride carbonique provenant exclusivement de la fermentation;

c) présentant, lorsqu’il est conservé à température de 20 °C dans des récipients fermés, une surpression due à l’anhydride carbonique en solution non inférieure à 3 bars; et

d) préparé à partir de cuvées dont le titre alcoométrique total n’est pas inférieur à 8,5 % vol.

5. Vin mousseux de qualité

On entend par "vin mousseux de qualité" le produit:

a) obtenu par première ou deuxième fermentation alcoolique:

- de raisins frais,

- de moût de raisins, ou

- de vin;

b) caractérisé au débouchage du récipient par un dégagement d’anhydride carbonique provenant exclusivement de la fermentation;

c) présentant, lorsqu’il est conservé à température de 20 °C dans des récipients fermés, une surpression due à l’anhydride carbonique en solution non inférieure à 3,5 bars; et

d) préparé à partir de cuvées dont le titre alcoométrique total n’est pas inférieur à 9 % vol.

6. Vin mousseux de qualité de type aromatique

On entend par "vin mousseux de qualité de type aromatique", le produit:

a) uniquement obtenu en utilisant, pour la constitution de la cuvée, des moûts de raisins ou des moûts de raisins fermentés qui sont issus de variétés de vigne spécifiques figurant sur une liste à établir par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4. Les vins mousseux de qualité de type aromatique produits de manière traditionnelle en utilisant des vins pour la constitution de la cuvée sont déterminés par la Commission conformément à la procédure visée à l’article 195, paragraphe 4;

b) présentant, lorsqu’il est conservé à température de 20 °C dans des récipients fermés, une surpression due à l’anhydride carbonique en solution non inférieure à 3 bars;

c) ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 6 % vol; et

d) ayant un titre alcoométrique total non inférieur à 10 % vol.

Des règles particulières concernant d’autres caractéristiques ou conditions de production et de circulation supplémentaires sont arrêtées par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4.

7. Vin mousseux gazéifié

On entend par "vin mousseux gazéifié" le produit:

a) obtenu à partir de vin ne bénéficiant pas d’une appellation d’origine protégée ni d’une indication géographique protégée;

b) caractérisé au débouchage du récipient par un dégagement d’anhydride carbonique provenant totalement ou partiellement d’une addition de ce gaz; et

c) présentant, lorsqu’il est conservé à la température de 20 °C dans des récipients fermés, une surpression due à l’anhydride carbonique en solution non inférieure à 3 bars.

8. Vin pétillant

On entend par "vin pétillant", le produit:

a) obtenu à partir de vin, pour autant que ce vin présente un titre alcoométrique total non inférieur à 9 % vol;

b) ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 7 % vol;

c) présentant, lorsqu’il est conservé à la température de 20 °C dans des récipients fermés, une surpression due à l’anhydride carbonique endogène en solution non inférieure à 1 bar et non supérieure à 2,5 bars; et

d) présenté en récipients de 60 litres ou moins.

9. Vin pétillant gazéifié

On entend par "vin pétillant gazéifié" le produit:

a) obtenu à partir de vin;

b) ayant un titre alcoométrique acquis non inférieur à 7 % vol et un titre alcoométrique total non inférieur à 9 % vol;

c) présentant, lorsqu’il est conservé à 20 °C dans des récipients fermés, une surpression, due à l’anhydride carbonique en solution ajoutée totalement ou partiellement, non inférieure à 1 bar et non supérieure à 2,5 bars; et

d) présenté en récipients de 60 litres ou moins.

10. Moût de raisin

On entend par "moût de raisins" le produit liquide obtenu naturellement ou par des procédés physiques à partir de raisins frais. Un titre alcoométrique acquis du moût de raisins n’excédant pas 1 % vol est admis.

11. Moût de raisins partiellement fermenté

On entend par "moût de raisins partiellement fermenté" le produit provenant de la fermentation d’un moût de raisins, ayant un titre alcoométrique acquis supérieur à 1 % vol et inférieur aux trois cinquièmes de son titre alcoométrique volumique total.

12. Moût de raisins partiellement fermenté issu de raisins passerillés

On entend par "moût de raisins partiellement fermenté issu de raisins passerillés" le produit provenant de la fermentation partielle d’un moût de raisins obtenu à partir de raisins passerillés, dont la teneur totale en sucre avant fermentation est au minimum de 272 grammes par litre et dont le titre alcoométrique naturel et acquis ne peut être inférieur à 8 % vol. Toutefois, certains vins, à définir par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, qui répondent à ces exigences ne sont pas considérés comme du moût de raisins partiellement fermenté issu de raisins passerillés.

13. Moût de raisins concentré

On entend par "moût de raisins concentré" le moût de raisins non caramélisé obtenu par déshydratation partielle du moût de raisins, effectuée par toute méthode autorisée autre que le feu direct, de telle sorte que l’indication chiffrée fournie à la température de 20 °C par le réfractomètre, utilisé selon une méthode à définir conformément à l’article 120 octies, ne soit pas inférieure à 50,9 %.

Un titre alcoométrique acquis du moût de raisins concentré n’excédant pas 1 % vol est admis.

14. Moût de raisins concentré rectifié

On entend par "moût de raisins concentré rectifié" le produit liquide non caramélisé:

a) obtenu par déshydratation partielle du moût de raisins, effectuée par toute méthode autorisée autre que le feu direct, de telle sorte que l’indication chiffrée fournie à la température de 20 °C par le réfractomètre, utilisé selon une méthode à définir conformément à l’article 120 octies, ne soit pas inférieure à 61,7 %;

b) ayant subi des traitements autorisés de désacidification et d’élimination des composants autres que le sucre;

c) présentant les caractéristiques suivantes:

- un pH non supérieur à 5 à 25 o Brix,

- une densité optique à 425 nanomètres sous épaisseur de 1 centimètre non supérieure à 0,100 sur moût de raisins concentré à 25 o Brix,

- une teneur en saccharose non décelable selon une méthode d’analyse à déterminer,

- un indice Folin-Ciocalteau non supérieur à 6,00 à 25 o Brix,

- une acidité de titration non supérieure à 15 milliéquivalents par kilogramme de sucres totaux,

- une teneur en anhydride sulfureux non supérieure à 25 milligrammes par kilogramme de sucres totaux,

- une teneur en cations totaux non supérieure à 8 milliéquivalents par kilogramme de sucres totaux,

- une conductivité à 25 o Brix et à 20 °C non supérieure à 120 micro-Siemens par centimètre,

- une teneur en hydroxyméthylfurfural non supérieure à 25 milligrammes par kilogramme de sucres totaux,

- présence de mésoinositol.

Un titre alcoométrique acquis du moût de raisins concentré rectifié n’excédant pas 1 % vol est admis.

15. Vin de raisins passerillés

On entend par "vin de raisins passerillés" le produit:

a) obtenu sans enrichissement à partir de raisins partiellement déshydratés au soleil ou à l’ombre;

b) ayant un titre alcoométrique total non inférieur à 16 % vol et un titre alcoométrique acquis non inférieur à 9 % vol; et

c) ayant un titre alcoométrique naturel non inférieur à 16 % vol (ou 272 g sucre/litre).

16. Vin de raisins surmûris

On entend par "vin de raisins surmûris" le produit:

a) fabriqué sans enrichissement;

b) ayant un titre alcoométrique naturel supérieur à 15 % vol; et

c) ayant un titre alcoométrique total non inférieur à 15 % vol et un titre alcoométrique volumique acquis non inférieur à 12 % vol.

Les États membres peuvent prévoir une période de vieillissement pour ce produit.

17. Vinaigre de vin

On entend par "vinaigre de vin" le vinaigre:

a) obtenu exclusivement par fermentation acétique du vin; et

b) ayant une teneur en acidité totale non inférieure à 60 grammes par litre, exprimée en acide acétique.

Appendice de l’Annexe XI ter

Zones viticoles

Les zones viticoles sont les suivantes:

1. la zone viticole A comprend:

a) en Allemagne : les superficies plantées en vigne autres que celles visées au point 2 a);

b) au Luxembourg : la région viticole luxembourgeoise;

c) en Belgique, au Danemark, en Irlande, aux Pays-Bas, en Pologne, en Suède et au Royaume-Uni : les superficies viticoles de ces pays;

d) en République tchèque : la région viticole de Čechy;

2. la zone viticole B comprend:

a) en Allemagne: les superficies plantées en vigne dans la région déterminée Baden;

b) en France, les superficies plantées en vigne dans les départements non mentionnés dans la présente annexe ainsi que dans les départements suivants:

— pour l’Alsace : Bas-Rhin, Haut-Rhin,

— pour la Lorraine : Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges,

— pour la Champagne : Aisne, Aube, Marne, Haute-Marne, Seine-et-Marne,

— pour le Jura : Ain, Doubs, Jura, Haute-Saône,

— pour la Savoie : Savoie, Haute-Savoie, Isère (commune de Chapareillan),

— pour le Val de Loire : Cher, Deux-Sèvres, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Loiret, Maine-et-Loire, Sarthe, Vendée, Vienne, ainsi que les superficies plantées en vigne dans l’arrondissement de Cosne-sur-Loire dans le département de la Nièvre;

c) en Autriche: l’aire viticole autrichienne;

d) en République tchèque, la région viticole Morava et les superficies plantées en vigne qui ne sont pas visées au point 1 d);

e) en Slovaquie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes: Malokarpatská vinohradnícka oblast’, Južnoslovenská vinohradnícka oblast’, Nitrianska vinohradnícka oblast’, Stredoslovenská vinohradnícka oblast’, Východoslovenská vinohradnícka oblast’ et les zones viticoles qui ne sont pas visées au point 3 f);

f) en Slovénie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes:

— dans la région de Podravje : Štajerska Slovenija, Prekmurje,

— dans la région de Posavje : Bizeljsko Sremič, Dolenjska et Bela krajina, ainsi que les superficies plantées en vigne qui ne sont pas visées au point 4 d);

g) en Roumanie, dans la région de Podișul Transilvaniei;

3. la zone viticole C I comprend:

a) en France, les superficies plantées en vigne:

- dans les départements suivants: Allier, Alpes-de-Haute-Provence, Hautes-Alpes, Alpes-Maritimes, Ariège, Aveyron, Cantal, Charente, Charente-Maritime, Corrèze, Côte d’Or, Dordogne, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Isère (à l’exception de la commune de Chapareillan), Landes, Loire, Haute-Loire, Lot, Lot-et-Garonne, Lozère, Nièvre (à l’exception de l’arrondissement de Cosne-sur-Loire), Puy-de-Dôme, Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Rhône, Saône-et-Loire, Tarn, Tarn-et-Garonne, Haute-Vienne, Yonne,

- dans les arrondissements de Valence et de Die du département de la Drôme (à l’exception des cantons de Dieulefit, Loriol, Marsanne et Montélimar),

- dans l’arrondissement de Tournon, dans les cantons d’Antraigues, de Burzet, de Coucouron, de Montpezat-sous-Bauzon, de Privas, de Saint-Étienne-de-Lugdarès, de Saint-Pierreville, de Valgorge et de La Voulte-sur-Rhône du département de l’Ardèche;

b) en Italie, les superficies plantées en vigne dans la région du Val d’Aoste ainsi que dans les provinces de Sondrio, Bolzano, Trento et Belluno;

c) en Espagne, les superficies plantées en vigne dans les provinces de A Coruña, Asturias, Cantabria, Guipúzcoa et Vizcaya;

d) au Portugal, les superficies plantées en vigne dans la partie de la région de Norte qui correspond à l’aire viticole déterminée de "Vinho Verde", ainsi que dans les "Concelhos de Bombarral, Lourinhã, Mafra e Torres Vedras" (à l’exception des "Freguesias da Carvoeira e Dois Portos"), faisant partie de la "Região viticola da Extremadura";

e) en Hongrie, toutes les superficies plantées en vigne;

f) en Slovaquie, les superficies plantées en vigne de la région Tokajská vinohradnícka oblast’;

g) en Roumanie, les superficies plantées en vigne non mentionnées aux points 2 g) ou 4 f);

4. la zone viticole C II comprend:

a) en France, les superficies plantées en vigne:

- dans les départements suivants: Aude, Bouches-du-Rhône, Gard, Hérault, Pyrénées-Orientales (à l’exception des cantons d’Olette et d'Arles-sur-Tech), Vaucluse,

- dans la partie du département du Var délimitée au sud par la limite nord des communes d’Evenos, de Le Beausset, de Solliès-Toucas, de Cuers, de Puget-Ville, de Collobrières, de La Garde-Freinet, de Plan-de-la-Tour et de Sainte-Maxime,

- dans l’arrondissement de Nyons et dans le canton de Loriol-sur-Drôme dans le département de la Drôme,

- dans les unités administratives du département de l’Ardèche non mentionnées au point 3 a);

b) en Italie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes: Abruzzo, Campania, Emilia-Romagna, Friuli-Venezia Giulia, Lazio, Liguria, Lombardia (à l’exception de la province de Sondrio), Marche, Molise, Piemonte, Toscana, Umbria et Veneto (à l’exception de la province de Belluno), y compris les îles appartenant à ces régions, telles que l’île d’Elbe et les autres îles de l’archipel toscan, les îles Pontines et les îles de Capri et d’Ischia;

c) en Espagne, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes:

- Lugo, Orense, Pontevedra,

- Ávila (à l’exception des communes qui correspondent à la "comarca" viticole déterminée de Cebreros), Burgos, León, Palencia, Salamanca, Segovia, Soria, Valladolid, Zamora,

- La Rioja,

- Álava,

- Navarra,

- Huesca,

- Barcelona, Girona, Lleida,

- dans la partie de la province de Zaragoza située au nord du Río Ebro,

- dans les communes de la province de Tarragona mentionnées dans l’appellation d’origine Penedés,

- dans la partie de la province de Tarragona qui correspond à la "comarca" viticole déterminée de Conca de Barberá;

d) en Slovénie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes: Brda ou Goriška Brda, Vipavska dolina ou Vipava, Kras et Slovenska Istra;

e) en Bulgarie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes: Dunavska Ravnina (Дунавска равнина), Chernomorski Rayon (Черноморски район), Rozova Dolina (Розова долина);

f) en Roumanie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes: Dealurile Buzăului, Dealu Mare, Severinului et Plaiurile Drâncei, Colinele Dobrogei, Terasele Dunării, la région viticole du sud du pays, y compris les zones sablonneuses et d’autres zones propices;

5. la zone viticole C III a) comprend:

a) en Grèce, les superficies plantées en vigne dans les nomoi (préfectures) suivantes: Florina, Imathia, Kilkis, Grevena, Larisa, Ioannina, Levkas, Akhaia, Messinia, Arkadia, Korinthia, Iraklio, Khania, Rethimni, Samos, Lasithi, ainsi que dans l’île de Thira (Santorin);

b) à Chypre, les superficies plantées en vigne situées à plus de 600 mètres d’altitude;

c) en Bulgarie, les superficies plantées en vigne qui ne sont pas visées au point 4 e);

6. la zone viticole C III b) comprend:

a) en France, les superficies plantées en vigne:

- dans les départements de la Corse,

- dans la partie du département du Var située entre la mer et une ligne délimitée par les communes (elles-mêmes comprises) d’Évenos, de Le Beausset, de Solliès-Toucas, de Cuers, de Puget-Ville, de Collobrières, de La Garde-Freinet, de Plan-de-la-Tour et de Sainte-Maxime,

- dans les cantons d’Olette et d’Arles-sur-Tech dans le département des Pyrénées-Orientales;

b) en Italie, les superficies plantées en vigne dans les régions suivantes: Calabria, Basilicata, Puglia, Sardegna et Sicilia, y compris les îles appartenant à ces régions, telles que l’île de Pantelleria, les îles Éoliennes, Égates et Pélages;

c) en Grèce, les superficies plantées en vigne qui ne sont pas visées au point 5 a);

d) en Espagne, les superficies plantées en vigne qui ne sont pas visées au point 3 c) ni au point 4 c);

e) au Portugal, les superficies plantées en vigne situées dans les régions qui ne sont pas visées au point 3 d);

f) à Chypre, les superficies plantées en vigne situées à moins de 600 mètres d’altitude;

g) à Malte, les superficies plantées en vigne.

7. La délimitation des territoires couverts par les unités administratives mentionnées à la présente annexe est celle qui résulte des dispositions nationales en vigueur au 15 décembre 1981 ainsi que, en ce qui concerne l’Espagne, des dispositions nationales en vigueur au 1er mars 1986 et, en ce qui concerne le Portugal, des dispositions nationales en vigueur au 1er mars 1998.

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ANNEXE IV

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ANNEXE XV bis

ENRICHISSEMENT, ACIDIFICATION ET DÉSACIDIFICATION DANS CERTAINES ZONES VITICOLES

A. Limites d’enrichissement

1. Lorsque les conditions climatiques le rendent nécessaire dans certaines zones viticoles de la Communauté visées à l’appendice de l’annexe XI ter, les États membres concernés peuvent autoriser l’augmentation du titre alcoométrique volumique naturel des raisins frais, du moût de raisins, du moût de raisins partiellement fermenté ainsi que du vin nouveau encore en fermentation et du vin issus des variétés à raisins de cuve répondant aux conditions requises pour être classées au titre de l’article 120 bis, paragraphe 2.

2. L’augmentation du titre alcoométrique volumique naturel est effectuée selon les pratiques œnologiques mentionnées au point B et ne peut dépasser les limites suivantes:

a) 3 % vol dans la zone viticole A visée à l’appendice de l’annexe XI ter;

b) 2 % vol dans la zone viticole B visée à l’appendice de l’annexe XI ter;

c) 1,5 % vol dans la zone viticole C visée à l’appendice de l’annexe XI ter.

3. Les années au cours desquelles les conditions climatiques ont été exceptionnellement défavorables, les États membres peuvent demander que la ou les limites fixées au paragraphe 2 soient augmentées de 0,5 %. En réponse à cette demande, la Commission présente, dans les meilleurs délais, un projet de mesure législative au comité de gestion visé à l’article 195, paragraphe 1. La Commission s’efforce de prendre une décision dans un délai de quatre semaines après la présentation de la demande.

B. Opérations d’enrichissement

1. L’augmentation du titre alcoométrique volumique naturel prévue au point A ne peut être obtenue:

a) en ce qui concerne les raisins frais, le moût de raisins partiellement fermenté ou le vin nouveau encore en fermentation, que par addition de saccharose, de moût de raisins concentré ou de moût de raisins concentré rectifié;

b) en ce qui concerne le moût de raisins, que par addition de saccharose, de moût de raisins concentré ou de moût de raisins concentré rectifié, ou par concentration partielle y compris l’osmose inverse;

c) en ce qui concerne le vin, que par concentration partielle par le froid.

2. Chacune des opérations visées au paragraphe 1 exclut le recours aux autres lorsque le vin ou le moût de raisins est enrichi avec du moût de raisins concentré ou du moût de raisins concentré rectifié et qu’une aide est octroyée en application de l’article 103 sexvicies.

3. L’addition de saccharose prévue au paragraphe 1, points a) et b), ne peut être effectuée que par sucrage à sec et seulement dans les zones suivantes:

a) la zone viticole A visée à l’appendice de l’annexe XI ter;

b) la zone viticole B visée à l’appendice de l’annexe XI ter;

c) la zone viticole C visée à l’appendice de l’annexe XI ter, exception faite des vignobles situés en Italie, en Grèce, en Espagne, au Portugal, à Chypre et dans les départements français relevant des cours d’appel de:

- Aix-en Provence,

- Nîmes,

- Montpellier,

- Toulouse,

- Agen,

- Pau,

- Bordeaux,

- Bastia.

Toutefois, l’enrichissement par sucrage à sec peut être autorisé par les autorités nationales à titre exceptionnel dans les départements français susmentionnés. La France informe immédiatement la Commission et les autres États membres de l’octroi éventuel de telles autorisations.

4. L’addition de moût de raisin concentré ou de moût de raisin concentré rectifié ne peut pas avoir pour effet d’augmenter le volume initial des raisins frais foulés, du moût de raisins, du moût de raisins partiellement fermenté ou du vin nouveau encore en fermentation de plus de 11 % dans la zone viticole A, 8 % dans la zone viticole B et 6,5 % dans la zone viticole C visées à l’appendice de l’annexe XI ter.

5. La concentration de moût de raisins ou de vin soumis aux opérations visées au paragraphe 1:

a) ne peut conduire à réduire de plus de 20 % le volume initial de ces produits;

b) ne peut, par dérogation au point A, 2 c), augmenter de plus de 2 % vol le titre alcoométrique naturel de ces produits.

6. Les opérations visées aux paragraphes 1 et 5 ne peuvent porter le titre alcoométrique total des raisins frais, du moût de raisins, du moût de raisins partiellement fermenté, du vin nouveau encore en fermentation ou du vin à plus de:

a) 11,5 % vol dans la zone viticole A visée à l’appendice de l’annexe XI ter;

b) 12 % vol dans la zone viticole B visée à l’appendice de l’annexe XI ter;

c) 12,5 % vol dans la zone viticole C I visée à l’appendice de l’annexe XI ter;

d) 13 % vol dans la zone viticole C II visée à l’appendice de l’annexe XI ter; et

e) 13,5 % vol dans la zone viticole C III visée à l’appendice de l’annexe XI ter.

7. Par dérogation au paragraphe 6, les États membres peuvent:

a) en ce qui concerne le vin rouge, porter la limite maximale du titre alcoométrique total des produits visés au paragraphe 6 à 12 % vol dans la zone viticole A et à 12,5 % vol dans la zone viticole B visées à l’appendice de l’annexe XI ter;

b) porter le titre alcoométrique volumique total des produits visés au paragraphe 6 pour la production de vins bénéficiant d’une appellation d’origine à un niveau qu’ils doivent déterminer.

C. Acidification et désacidification

1. Les raisins frais, le moût de raisins, le moût de raisins partiellement fermenté, le vin nouveau encore en fermentation et le vin peuvent faire l’objet:

a) dans les zones viticoles A, B et C I visées à l’appendice de l’annexe XI ter, d’une désacidification;

b) dans les zones viticoles C I, C II et C III a) visées à l’appendice de l’annexe XI ter, d’une acidification et d’une désacidification, sans préjudice du paragraphe 7; ou

c) dans la zone viticole C III b) visée à l’appendice de l’annexe XI ter, d’une acidification.

2. L’acidification des produits, autres que le vin, visés au paragraphe 1 ne peut être effectuée que dans la limite maximale de 1,50 gramme par litre exprimée en acide tartrique, soit 20 milliéquivalents par litre.

3. L’acidification des vins ne peut être effectuée que dans la limite maximale de 2,50 grammes par litre exprimée en acide tartrique, soit 33,3 milliéquivalents par litre.

4. La désacidification des vins ne peut être effectuée que dans la limite maximale de 1 gramme par litre exprimée en acide tartrique, soit 13,3 milliéquivalents par litre.

5. Le moût de raisins destiné à la concentration peut faire l’objet d’une désacidification partielle.

6. Nonobstant le point 1, les années au cours desquelles les conditions climatiques ont été exceptionnelles, les États membres peuvent autoriser l’acidification des produits visés au point 1 dans les zones viticoles A et B visées à l’appendice de l’annexe XI ter, selon les conditions visées aux paragraphes 2 et 3.

7. L’acidification et l’enrichissement, sauf dérogation à décider par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, ainsi que l’acidification et la désacidification d’un même produit, s’excluent mutuellement.

D. Opérations de traitements

1. Chacune des opérations mentionnées aux points B et C, à l’exception de l’acidification et de la désacidification des vins, n’est autorisée que si elle est effectuée, dans des conditions à déterminer par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, lors de la transformation des raisins frais, du moût de raisins, du moût de raisins partiellement fermenté ou du vin nouveau encore en fermentation, en vin ou en une autre boisson destinée à la consommation humaine directe visée à l’article 1er, paragraphe 1, point l), autre qu’un vin mousseux ou un vin mousseux gazéifié, dans la zone viticole où les raisins frais mis en œuvre ont été récoltés.

2. La concentration des vins doit avoir lieu dans la zone viticole où les raisins frais mis en œuvre ont été récoltés.

3. L’acidification et la désacidification des vins ne peuvent avoir lieu que dans l’entreprise de vinification ainsi que dans la zone viticole où les raisins mis en œuvre pour l’élaboration du vin en question ont été récoltés.

4. Chacune des opérations visées aux paragraphes 1, 2 et 3 doit faire l’objet d’une déclaration aux autorités compétentes. Il en est de même pour les quantités de moût de raisins concentré, de moût de raisins concentré rectifié ou de saccharose détenues, pour l’exercice de leur profession, par des personnes physiques ou morales ou par des groupements de personnes, notamment par les producteurs, les embouteilleurs, les transformateurs ainsi que les négociants à déterminer par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, en même temps et dans un même lieu que des raisins frais, du moût de raisins, du moût de raisins partiellement fermenté ou du vin en vrac. La déclaration de ces quantités peut toutefois être remplacée par l’inscription de celles-ci sur le registre d’entrée et d’utilisation.

5. Chacune des opérations visées aux points B et C doit faire l’objet d’une inscription sur le document d’accompagnement prévu à l’article 185 quater, sous le couvert duquel circulent les produits ainsi traités.

6. Ces opérations ne peuvent être effectuées, sauf dérogations motivées par des conditions climatiques exceptionnelles:

a) après le 1er janvier, dans la zone viticole C visée à l’appendice de l’annexe XI ter;

b) après le 16 mars, dans les zones viticoles A et B visées à l’appendice de l’annexe XI ter; et elles sont effectuées pour les seuls produits provenant de la vendange précédant immédiatement ces dates.

7. Par dérogation au paragraphe 6, la concentration par le froid ainsi que l’acidification et la désacidification des vins peuvent être pratiquées pendant toute l’année.

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ANNEXE XV ter

RESTRICTIONS

A. Dispositions générales

1. Toutes les pratiques œnologiques autorisées excluent l’adjonction d’eau, sauf du fait d’exigences techniques particulières.

2. Toutes les pratiques œnologiques autorisées excluent l’adjonction d’alcool, à l’exception des pratiques liées à l’obtention de moût de raisins frais muté à l’alcool, de vins de liqueur, de vins mousseux, de vins vinés et de vins pétillants.

3. Le vin viné ne peut être utilisé que pour la distillation.

B. Raisins frais, moût de raisins et jus de raisins

1. Le moût de raisins frais muté à l’alcool ne peut être utilisé que pour l’élaboration de produits ne relevant pas des codes NC 220410, 220421 et 220429. Cette disposition est sans préjudice de dispositions plus restrictives que peuvent appliquer les États membres pour l’élaboration sur leur territoire de produits ne relevant pas des codes NC 220410, 220421 et 220429.

2. Le jus de raisins et le jus de raisins concentré ne peuvent faire l’objet d’une vinification ni être ajoutés au vin. La mise en fermentation alcoolique de ces produits est interdite sur le territoire de la Communauté.

3. Les dispositions des paragraphes 1 et 2 ne s’appliquent pas aux produits destinés à la fabrication, au Royaume-Uni, en Irlande et en Pologne, de produits relevant du code NC 220600, pour lesquels l’utilisation d’une dénomination composée comportant le mot "vin" peut être admise par les États membres.

4. Le moût de raisins partiellement fermenté, issu de raisins passerillés, ne peut être mis en circulation que pour l’élaboration de vins de liqueur, dans les seules régions viticoles où cet usage était traditionnel à la date du 1er janvier 1985, et des vins produits à partir de raisins surmûris.

5. À moins que le Conseil n’en décide autrement afin de se conformer aux obligations internationales de la Communauté, les raisins frais, le moût de raisins, le moût de raisins partiellement fermenté, le moût de raisins concentré, le moût de raisins concentré rectifié, le moût de raisins muté à l’alcool, le jus de raisins, le jus de raisins concentré et le vin, ou les mélanges de ces produits, originaires de pays tiers, ne peuvent être transformés en produits visés à l’annexe XI ter ni ajoutés à ces produits sur le territoire de la Communauté.

C. Coupage des vins

À moins que le Conseil n’en décide autrement afin de se conformer aux obligations internationales de la Communauté, le coupage d’un vin originaire d’un pays tiers avec un vin de la Communauté et le coupage entre eux des vins originaires de pays tiers sont interdits dans la Communauté.

D. Sous-produits

1. Le surpressurage des raisins est interdit. Les États membres arrêtent, compte tenu des conditions locales et techniques, la quantité minimale d’alcool que devront présenter le marc et les lies après le pressurage des raisins.

La quantité d’alcool contenue dans ces sous-produits est fixée par les États membres à un niveau au moins égal à 5 % du volume d’alcool contenu dans le vin produit.

2. Sauf l’alcool, l’eau-de-vie ou la piquette, il ne peut être obtenu à partir de la lie de vin et du marc de raisins ni vin ni boisson destinés à la consommation humaine directe. L’addition de vin à des lies ou à du marc de raisins ou à de la pulpe d’Aszú pressée est autorisée sous des conditions à déterminer par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4, lorsque cette méthode est utilisée de manière traditionnelle aux fins de la production de "Tokaji fordítás" et de "Tokaji máslás" en Hongrie et de "Tokajský forditáš" et de "Tokajský mášláš" en Slovaquie.

3. Le pressurage des lies de vin et la remise en fermentation des marcs de raisins à des fins autres que la distillation ou la production de piquette sont interdits. La filtration et la centrifugation des lies de vin ne sont pas considérées comme pressurage lorsque les produits obtenus sont sains, loyaux et marchands.

4. La piquette, pour autant que sa fabrication soit autorisée par l’État membre concerné, ne peut être utilisée que pour la distillation ou la consommation familiale du viticulteur.

5. Sans préjudice de la faculté qu’ont les États membres de décider d’exiger que les sous-produits soient éliminés par distillation, les personnes physiques ou morales ou groupements de personnes qui détiennent des sous-produits sont tenus de les éliminer dans des conditions à définir par la Commission conformément à la procédure prévue à l’article 195, paragraphe 4.

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ANNEXE V

"47. Règlement (CE) no 479/2008

Règlement (CE) no 479/2008 | Présent règlement |

Article 1er | Article 1er, paragraphe 1, point l) |

Article 2 | Article 2 et annexe III, partie III bis |

Article 3 | Article 103 decies |

Article 4 | Article 103 undecies |

Article 5 | Article 103 duodecies |

Article 6 | Article 103 terdecies |

Article 7 | Article 103 quaterdecies |

Article 8 | Article 103 quindecies |

Article 9 | Article 103 sexdecies |

Article 10 | Article 103 septdecies |

Article 11 | Article 103 octodecies |

Article 12 | Article 103 novodecies |

Article 13 | Article 103 vicies |

Article 14 | Article 103 unvicies |

Article 15 | Article 103 duovicies |

Article 16 | Article 103 tervicies |

Article 17 | Article 103 quatervicies |

Article 18 | Article 103 quinvicies |

Article 19 | Article 103 sexvicies |

Article 20 | Article 103 septdecies |

Article 21, paragraphe 1 | Article 188 bis, paragraphe 5 |

Article 21, paragraphe 2, premier alinéa | Article 188 bis, paragraphe 6 |

Article 21, paragraphe 2, deuxième alinéa | Article 184, point 5) |

Article 22, premier alinéa, et deuxième alinéa, points a) à d) | Article 103 septvicies bis |

Article 22, deuxième alinéa, point e) | Article 188 bis, paragraphe 7 |

Article 23 | Article 190 bis |

Article 24 | Article 120 bis, paragraphes 2 à 6 |

Article 25, paragraphe 1 | Article 120 bis, paragraphe 1 |

Article 25, paragraphes 2, 3 et 4 | Article 113 quinquies |

Article 26 | Article 120 ter |

Article 27 | Article 120 quater |

Article 28 | Article 120 quinquies |

Article 29 | Article 120 sexies |

Article 30 | Article 120 septies |

Article 31 | Article 120 octies |

Article 32 | Article 121, troisième et quatrième alinéas |

Article 33 | Article 118 bis |

Article 34 | Article 118 ter |

Article 35 | Article 118 quater |

Article 36 | Article 118 quinquies |

Article 37 | Article 118 sexies |

Article 38 | Article 118 septies |

Article 39 | Article 118 octies |

Article 40 | Article 118 nonies |

Article 41 | Article 118 decies |

Article 42 | Article 118 undecies |

Article 43 | Article 118 duodecies |

Article 44 | Article 118 terdecies |

Article 45 | Article 118 quaterdecies |

Article 46 | Article 118 quindecies |

Article 47 | Article 118 sexdecies |

Article 48 | Article 118 septdecies |

Article 49 | Article 118 octodecies |

Article 50 | Article 118 novodecies |

Article 51 | Article 118 vicies |

Article 52 | Article 121, premier alinéa, point k) |

Article 53 | Article 118 unvicies |

Article 54 | Article 118 duovicies |

Article 55 | Article 118 tervicies |

Article 56 | Article 121, premier alinéa, point l) |

Article 57 | Article 118 quatervicies |

Article 58 | Article 118 quinvicies |

Article 59 | Article 118 sexvicies |

Article 60 | Article 118 septvicies |

Article 61 | Article 118 septvicies bis |

Article 62 | Article 118 septvicies ter |

Article 63 | Article 121, premier alinéa, point m) |

Article 64, paragraphe 1, points a), b), et c) i) à c) iv) | Article 122, deuxième alinéa |

Article 64, paragraphe 1, points c) v) à c) viii) | Article 122, troisième alinéa |

Article 64, paragraphe 1, point d) | Article 122, troisième alinéa |

Article 64, paragraphe 1, point e) | Article 125 sexdecies, paragraphe 1, point a) |

Article 64, paragraphe 2 | Article 125 sexdecies, paragraphe 2 |

Article 65, paragraphe 1, points a), b) et c) | Article 123, paragraphe 3 |

Article 65, paragraphe 1, point d) | Article 125 sexdecies, paragraphe 1, point b) |

Article 65, paragraphe 2 | Article 125 sexdecies, paragraphe 2, deuxième alinéa |

Article 66, paragraphe 1 | — |

Article 66, paragraphe 2 | Article 125 sexdecies, paragraphe 3 |

Article 67 | Article 113 quater, paragraphes 1 et 2 |

Article 68 | Article 125 sexdecies, paragraphe 3 |

Article 69 | Article 113 quater, paragraphe 3, et article 125 sexdecies, paragraphe 3 |

Article 70, paragraphe 1 | Article 135 |

Article 70, paragraphe 2 | Article 128 |

Article 71 | Article 129 |

Article 72 | Articles 130 et 161 |

Article 73 | Article 131 et article 161, paragraphe 2 |

Article 74 | Article 132 et article 161, paragraphe 2 |

Article 75 | Article 133 et article 161, paragraphe 2 |

Article 76 | Article 133 bis |

Article 77 | Articles 134 et 170 |

Article 78 | Article 159 |

Article 79 | Article 141, paragraphe 1, premier alinéa |

Article 80 | Articles 160 et 174 |

Article 81 | Article 143 |

Article 82 | Article 158 bis |

Article 83 | Article 144 |

Article 84, point a) | Article 158 bis, paragraphe 4 |

Article 84, points b) et c) | Article 148, points a) et b) |

Article 85, paragraphes 1, 2, 3 et 5 | Article 85 bis |

Article 85, paragraphe 4 | Article 188 bis, paragraphe 1 |

Article 86, paragraphes 1 à 4 et 6 | Article 85 ter |

Article 86, paragraphe 5 | Article 188 bis, paragraphe 2 |

Article 87 | Article 85 quater |

Article 88 | Article 85 quinquies |

Article 89 | Article 85 sexies |

Article 90 | Article 85 octies |

Article 91 | Article 85 nonies |

Article 92 | Article 85 decies |

Article 93 | Article 85 undecies |

Article 94 | Article 85 duodecies |

Article 95 | Article 85 terdecies |

Article 96 | Article 85 quaterdecies |

Article 97 | Article 85 quindecies |

Article 98 | Article 85 septdecies |

Article 99 | Article 85 sexdecies |

Article 100 | Article 85 octodecies |

Article 101 | Article 85 novodecies |

Article 102, paragraphes 1 à 4, et paragraphe 5, premier alinéa | Article 85 vicies |

Article 102, paragraphe 5, deuxième alinéa, et paragraphe 6 | Article 188 bis, paragraphe 3 |

Article 103 | Article 85 unvicies |

Article 104, paragraphes 1 à 7 et 9 | Article 85 duovicies |

Article 104, paragraphe 8 | Article 188 bis, paragraphe 4 |

Article 105 | Article 85 tervicies |

Article 106 | Article 85 quatervicies |

Article 107 | Article 85 quinvicies |

Article 108 | Article 185 bis, paragraphes 1 et 2 |

Article 109 | Article 185 bis, paragraphe 3 |

Article 110 | Article 185 bis, paragraphe 4, deuxième alinéa |

Article 111 | Article 185 ter |

Article 112 | Article 185 quater |

Article 113, paragraphe 1 | Article 195, paragraphe 2 |

Article 113, paragraphe 2 | Article 195, paragraphes 3 et 4 |

Article 114 | Article 190 |

Article 115 | Article 192 |

Article 116 | Article 194, quatrième et cinquième alinéas |

Article 117, point a) | Article 194, troisième alinéa |

Article 117, points b) à e) | Article 194, premier alinéa |

Article 118 | Article 185 quinquies |

Article 119 | Article 182 bis, paragraphes 1 à 5 |

Article 120 | Article 184, point 8) |

Article 121, points a), b) et c) | Article 185 bis, paragraphe 4, premier alinéa, et article 194, troisième alinéa |

Article 121, points d) et e) | Article 185 ter, paragraphe 4 |

Article 121, point f) | Article 185 quater, paragraphe 3 |

Article 121, point g) | Article 182 bis, paragraphe 6 |

Articles 122 à 125 | — |

Article 126, point a) | Article 203 ter |

Article 126, point b) | Article 191 |

Article 127, paragraphe 1 | Article 180, premier alinéa |

Article 127, paragraphe 2 | Article 180, deuxième alinéa |

Article 129, paragraphe 3 | Article 85 septies" |


Législation Se rapporte à (1 texte(s)) Se rapporte à (1 texte(s)) Est mis(e) en application par (2 texte(s)) Est mis(e) en application par (2 texte(s))
Versions historiques Abroge (1 texte(s)) Abroge (1 texte(s)) Référence du document de l'OMC
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Aucune donnée disponible

N° WIPO Lex EU137