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Règlement (UE) 2019/1753 du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2019 relatif à l'action de l'Union à la suite de son adhésion à l'acte de Genève de l'arrangement de Lisbonne sur les appellations d'origine et les indications géographiques, Union européenne

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Détails Détails Année de version 2019 Dates Entrée en vigueur: 13 novembre 2019 Adopté/e: 23 octobre 2019 Type de texte Principales lois de propriété intellectuelle Sujet Indications géographiques

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I

(Legislative acts)

REGULATIONS

REGULATION (EU) 2019/1753 OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL

of 23 October 2019

on the action of the Union following its accession to the Geneva Act of the Lisbon Agreement on Appellations of Origin and Geographical Indications

THE EUROPEAN PARLIAMENT AND THE COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION,

Having regard to the Treaty on the Functioning of the European Union, and in particular Article 207 thereof,

Having regard to the proposal from the European Commission,

After transmission of the draft legislative act to the national parliaments,

Having regard to the opinion of the European Economic and Social Committee (1),

Acting in accordance with the ordinary legislative procedure (2),

Whereas:

(1) In order for the Union to be fully able to exercise its exclusive competence in relation to its common commercial policy, and in full compliance with its commitments under the Agreement on the Trade-Related Aspects of Intel­ lectual Property Rights (TRIPS) of the World Trade Organization, it will become a Contracting Party to the Geneva Act of the Lisbon Agreement on Appellations of Origin and Geographical Indications (‘the Geneva Act’) pursuant to Council Decision (EU) 2019/1754 (3) which also authorises Member States to ratify the Geneva Act or accede to it in the interest of the Union. The contracting parties to the Geneva Act are members of a Special Union created by the Lisbon Agreement for the Protection of Appellations of Origin and their International Reg­ istration (‘Special Union’). In accordance with Decision (EU) 2019/1754, the Union and the Member States that have ratified the Geneva Act or acceded to it are to be represented by the Commission in the Special Union as regards the Geneva Act.

(2) It is appropriate to lay down rules allowing the Union to exercise the rights and to fulfil the obligations laid down in the Geneva Act, on its behalf and on behalf of the Member States which ratify or accede to that Act.

(3) The Geneva Act protects appellations of origin, including designations of origin within the meaning of Regula­ tions (EU) No 1151/2012 (4) and (EU) No 1308/2013 (5) of the European Parliament and of the Council, as well as geographical indications within the meaning of Regulations (EU) No 1151/2012, (EU) No 1308/2013, (EU) No 251/2014 (6) and (EU) 2019/787 (7) of the European Parliament and of the Council, which are together referred to as ‘geographical indications’ in this Regulation.

(1) OJ C 110, 22.3.2019, p. 55. (2) Position of the European Parliament of 16 April 2019 (not yet published in the Official Journal) and decision of the Council of

7 October 2019. (3) Council Decision (EU) 2019/1754 of 7 October 2019 on the accession of the European Union to the Geneva Act of the Lisbon Agree­

ment on Appellations of Origin and Geographical Indications (see page 12 of this Official Journal). (4) Regulation (EU) No 1151/2012 of the European Parliament and of the Council of 21 November 2012 on quality schemes for agricul­

tural products and foodstuffs (OJ L 343, 14.12.2012, p. 1). (5) Regulation (EU) No 1308/2013 of the European Parliament and of the Council of 17 December 2013 establishing a common organi­

sation of the markets in agricultural products and repealing Council Regulations (EEC) No 922/72, (EEC) No 234/79, (EC) No 1037/2001 and (EC) No 1234/2007 (OJ L 347, 20.12.2013, p. 671).

(6) Regulation (EU) No 251/2014 of the European Parliament and of the Council of 26 February 2014 on the definition, description, pre­ sentation, labelling and the protection of geographical indications of aromatised wine products and repealing Council Regulation (EEC) No 1601/91 (OJ L 84, 20.3.2014, p. 14).

(7) Regulation (EU) 2019/787 of the European Parliament and of the Council of 17 April 2019 on the definition, description, presenta­ tion and labelling of spirit drinks, the use of the names of spirit drinks in the presentation and labelling of other foodstuffs, the pro­ tection of geographical indications for spirit drinks, the use of ethyl alcohol and distillates of agricultural origin in alcoholic beverages, and repealing Regulation (EC) No 110/2008 (OJ L 130, 17.5.2019, p. 1).

24.10.2019 EN Official Journal of the European Union L 271/1

(4) Upon the accession of the Union to the Geneva Act and thereafter on a regular basis, the Commission should file with the International Bureau of the World Intellectual Property Organization (‘the International Bureau’) applications for the international registration of geographical indications originating and protected in the terri­ tory of the Union in the register of the International Bureau (‘the International Register’). Such applications should be based on notifications from Member States that act on their own initiative or at the request of a natural person or legal entity as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or of a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 thereof. When preparing the notifications, Member States should consider the economic interest in international protection of the geographical indications concerned and take into account, in particular, the production value and the export value, protection under other agreements, as well as current or potential misuse in third countries.

(5) The registration of geographical indications in the International Register should serve the purposes of providing quality products, fair competition and consumer protection. Given their significant cultural and economic value, the registration of geographical indications should be assessed with respect to the value created for local commu­ nities, with a view to supporting rural development and promoting new job opportunities in production, pro­ cessing and other related services.

(6) In order to establish an ongoing dialogue with relevant stakeholders, the Commission should use existing mecha­ nisms to consult Member States, trade associations and Union producers regularly.

(7) Appropriate procedures should be established for the Commission to assess geographical indications originating in the Contracting Parties to the Geneva Act that are not Member States (‘third Contracting Parties’), and regis­ tered in the International Register, in order to take decisions with regard to protection in the Union and to invali­ date such protection, where relevant.

(8) Enforcement by the Union of the protection of geographical indications that originate in third Contracting Par­ ties and that are registered in the International Register should be carried out in accordance with Chapter III of the Geneva Act, in particular with Article 14 thereof, which requires each Contracting Party to make effective legal remedies available for the protection of registered geographical indications and provide that legal proceed­ ings for ensuring protection of such indications can be brought by a public authority or by any interested party, whether a natural person or a legal entity, whether public or private, in accordance with that Contracting Party’s legal system and practice.

(9) With a view to ensuring the protection of Union, regional and national trade marks alongside geographical indi­ cations, having regard to the safeguard in respect of prior trade mark rights as set out in Article 13(1) of the Geneva Act, coexistence of prior trade marks and geographical indications registered in the International Register which are granted protection or used in the Union should be safeguarded.

(10) Given the exclusive competence of the Union in relation to the common commercial policy, Member States which are not already party to the Lisbon Agreement for the Protection of Appellations of Origin and their International Registration of 1958 as revised at Stockholm on July 14, 1967 and amended on September 28, 1979 (‘the Lisbon Agreement’), should not ratify or accede to that Agreement.

(11) The Member States which are already party to the Lisbon Agreement should be allowed to remain as such, in particular to ensure the continuity of rights granted under, and the fulfilment of obligations laid down in, that agreement. However, they should act solely in the interest of the Union and in full respect of the exclusive com­ petence of the Union. Those Member States should therefore exercise their rights and obligations under the Lis­ bon Agreement in full compliance with the authorisation granted by the Union pursuant to this Regulation. In order to respect the uniform protection system for geographical indications established in the Union as regards agricultural products and in order to further enhance harmonisation within the internal market, those Member States should not register under the Lisbon Agreement any new appellations of origin for products falling within the scope of Regulation (EU) No 1151/2012, (EU) No 1308/2013, (EU) No 251/2014 or (EU) 2019/787.

(12) The Member States which are already party to the Lisbon Agreement have registered appellations of origin under the Lisbon Agreement. Transitional arrangements should be provided for so as to make continued protection of those appellations of origin possible, subject to the requirements of that agreement, the Geneva Act and Union law.

L 271/2 EN Official Journal of the European Union 24.10.2019

(13) The Member States which are already party to the Lisbon Agreement protect appellations of origin of third par­ ties to that agreement. In order to provide them with the means to fulfil their international obligations assumed before the accession of the Union to the Geneva Act, a transitional arrangement, which should produce effects at national level only and have no effect on intra-Union or international trade, should be provided for.

(14) It is appropriate that the fees to be paid under the Geneva Act and the Common Regulations under the Lisbon Agreement and the Geneva Act of the Lisbon Agreement (the ‘Common Regulations’) for filing an application with the International Bureau for the international registration of a geographical indication, as well as the fees to be paid in respect of other entries in the International Register and for the supply of extracts, attestations, or other information concerning the contents of that international registration, should be borne by the Member State in which the geographical indication originates, by a natural person or legal entity as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or by a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 thereof. Member States should have the option of requiring that natural person, legal entity or beneficiary to pay some or all of the fees.

(15) In order to defray any shortfall in relation to the operating budget of the Special Union, the Union should be able to provide, within the means available for this purpose in the annual budget of the Union, for a special contribution as decided by the Assembly of the Special Union pursuant to Article 24(4) of the Geneva Act, given the economic and cultural value of geographical indications protection.

(16) In order to ensure uniform conditions for the implementation of the Union’s membership of the Special Union, implementing powers should be conferred on the Commission to establish a list of geographical indications to be included in the application to be filed for their international registration with the International Bureau upon accession to the Geneva Act and for any subsequent filing of an application, to reject an opposition, to decide whether to grant protection of a geographical indication registered in the International Register, to withdraw the refusal of the effects of an international registration, to request the cancellation of an international registration, to notify the invalidation of the protection in the Union of a geographical indication registered in the Interna­ tional Register, as well as to authorise Member States to provide for any necessary modifications in respect of the appellation of origin for a product which is protected under Regulation (EU) No 1151/2012, (EU) No 1308/2013, (EU) No 251/2014 or (EU) 2019/787 and to notify the International Bureau thereof. Those powers should be exercised in accordance with Regulation (EU) No 182/2011 of the European Parliament and of the Council (8).

(17) In accordance with the principle of proportionality, it is necessary and appropriate, for the achievement of the basic objective of enabling the Union to participate in the Special Union in a way which will ensure efficient protection of EU geographical indications at international level, to lay down rules and procedures concerning actions of the Union following its accession to the Geneva Act. This Regulation does not go beyond what is necessary in order to achieve the objective pursued, in accordance with Article 5(4) of the Treaty on European Union.

(18) It is important to ensure that the Commission monitors and evaluates the participation of the Union in the Geneva Act over time. In order to conduct such an evaluation, the Commission should, inter alia, take into account the number of geographical indications protected and registered under Union law for which applications for international registration have been submitted, cases where protection has been rejected by third Contracting Parties, the evolution of the number of third countries participating in the Geneva Act, the action taken by the Commission to increase that number, as well as the impact of the current state of Union law as regards geo­ graphical indications on the attractiveness of the Geneva Act to third countries, and the number and type of geographical indications that originate from third Contracting Parties and that have been rejected by the Union,

HAVE ADOPTED THIS REGULATION:

Article 1

Subject matter

1. This Regulation establishes rules and procedures concerning actions of the Union following its accession to the Geneva Act of the Lisbon Agreement on Appellations of Origin and Geographical Indications (‘the Geneva Act’).

(8) Regulation (EU) No 182/2011 of the European Parliament and of the Council of 16 February 2011 laying down the rules and general principles concerning mechanisms for control by Member States of the Commission’s exercise of implementing powers (OJ L 55, 28.2.2011, p. 13).

24.10.2019 EN Official Journal of the European Union L 271/3

2. For the purpose of this Regulation, the term ‘geographical indications’ covers appellations of origin within the meaning of the Geneva Act, including designations of origin within the meaning of Regulations (EU) No 1151/2012 and (EU) No 1308/2013, as well as geographical indications within the meaning of Regulations (EU) No 1151/2012, (EU) No 1308/2013, (EU) No 251/2014 and (EU) 2019/787.

Article 2

International registration of geographical indications

1. Upon the accession of the Union to the Geneva Act and thereafter on a regular basis, the Commission shall, in its capacity as Competent Authority within the meaning of Article 3 of the Geneva Act, file applications for the interna­ tional registration of geographical indications protected and registered under Union law and pertaining to products orig­ inating in the Union pursuant to Article 5(1) and (2) of the Geneva Act with the International Bureau of the World Intellectual Property Organization (‘the International Bureau’).

2. For the purpose of paragraph 1, Member States may request the Commission to register in the International Regis­ ter geographical indications that originate in their territory and that are protected and registered under Union law. Such requests shall be based on:

(a) a request by a natural person or legal entity as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or by a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 of the Geneva Act; or

(b) their own initiative.

3. On the basis of such requests, the Commission shall adopt implementing acts listing the geographical indications referred to in paragraph 1 of this Article. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 15(2).

Article 3

Cancellation of a geographical indication that originates in a Member State and is registered in the Interna­ tional Register

1. The Commission shall adopt an implementing act in order to request the International Bureau to cancel a registra­ tion in the International Register of a geographical indication originating in a Member State, in any of the following circumstances:

(a) the geographical indication is no longer protected in the Union;

(b) at the request of the Member State in which the geographical indication originates, based on:

(i) a request by a natural person or legal entity as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or by a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 of the Geneva Act; or

(ii) its own initiative.

2. The implementing act referred to in paragraph 1 of this Article shall be adopted in accordance with the examina­ tion procedure referred to in Article 15(2).

3. The Commission shall, without delay, notify the International Bureau of the request for cancellation.

Article 4

Publication of third country geographical indications registered in the International Register

1. The Commission shall publish any international registration notified by the International Bureau pursuant to Article 6(4) of the Geneva Act, that:

(a) concerns geographical indications registered in the International Register in respect of which the Contracting Party of Origin, as defined under point (xv) of Article 1 of the Geneva Act, is not a Member State; and

(b) relates to a product in respect of which protection at Union level of geographical indications is provided.

2. The international registration referred to in paragraph 1 shall be published in the C series of the Official Journal of the European Union. The publication shall include a reference to the product type and country of origin.

L 271/4 EN Official Journal of the European Union 24.10.2019

Article 5

Assessment of third country geographical indications registered in the International Register

1. The Commission shall assess any international registration notified by the International Bureau pursuant to Article 6(4) of the Geneva Act concerning the geographical indications registered in the International Register and in respect of which the Contracting Party of Origin, as defined under point (xv) of Article 1 of the Geneva Act, is not a Member State, in order to determine whether it includes the mandatory contents laid down in Rule 5(2) of the Com­ mon Regulations under the Lisbon Agreement and the Geneva Act (the ‘Common Regulations’), and the particulars concerning the quality, reputation or characteristics as laid down in Rule 5(3) of the Common Regulations, and to verify whether the publication referred to in Article 4 relates to a product in respect of which protection at Union level of geographical indications is provided.

2. The assessment referred to in paragraph 1 shall be carried out within four months from the date of the registra­ tion of the geographical indication in the International Register and shall not include an assessment of other specific Union provisions relating to the placing of products on the market and, in particular, to sanitary and phytosanitary standards, marketing standards or food labelling.

Article 6

Opposition procedure for third country geographical indications registered in the International Register

1. Within four months from the date of publication of the international registration in accordance with Article 4, the authorities of a Member State or of a third country other than the Contracting Party of Origin as defined under point (xv) of Article 1 of the Geneva Act, or a natural or legal person having a legitimate interest and established in the Union or in a third country other than the Contracting Party of Origin, may lodge an opposition with the Commission.

The opposition shall be in one of the official languages of the institutions of the Union.

2. The opposition referred to in paragraph 1 of this Article shall be admissible only if it is lodged within the time limit set out in paragraph 1 of this Article and if it is based upon one or more of the following grounds:

(a) the geographical indication registered in the International Register conflicts with a name of a plant variety or an animal breed and is likely to mislead the consumer as to the true origin of the product;

(b) the geographical indication registered in the International Register is wholly or partially homonymous with a geographical indication already protected in the Union and there is insufficient distinction in practice between the conditions of local and traditional usage and presentation of the geographical indication proposed for protection and the geographical indication already protected in the Union, taking into account the need to ensure equitable treatment of the producers concerned and not to mislead consumers;

(c) the protection in the Union of the geographical indication registered in the International Register would infringe a prior trade mark right at Union, regional or national level;

(d) the protection in the Union of the third country geographical indication would jeopardise the use of an entirely or partly identical name or the exclusive nature of a trade mark at Union, regional, or national level or the existence of products which have been legally placed on the market for at least five years preceding the date of the publication of the international registration in accordance with Article 4;

(e) the geographical indication registered in the International Register relates to a product in respect of which protec­ tion at Union level of geographical indications is not provided;

(f) the name for which registration is requested is a generic term in the territory of the Union;

(g) the conditions referred to in points (i) and (ii) of Article 2(1) of the Geneva Act are not complied with;

(h) the geographical indication registered in the International Register is a homonymous name which misleads the con­ sumer into believing that products come from another territory, even if the name is accurate as far as the actual territory, region or place of origin of the products in question is concerned.

3. The grounds for opposition set out in paragraph 2 shall be assessed by the Commission in relation to the territory of the Union or part thereof.

24.10.2019 EN Official Journal of the European Union L 271/5

Article 7

Decision on protection in the Union of third country geographical indications registered in the International Register

1. Where, based on the assessment carried out pursuant to Article 5, the conditions laid down in that Article are fulfilled and no opposition or no admissible opposition has been received, the Commission shall, as appropriate, by means of an implementing act, reject any inadmissible opposition and decide to grant protection of the geographical indication. That implementing act shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 15(2).

2. Where, based on the assessment carried out pursuant to Article 5, the conditions laid down in that Article are not fulfilled or an admissible opposition as set out in Article 6(2) has been received, the Commission shall, by means of an implementing act, decide whether to grant protection of a geographical indication registered in the International Regis­ ter. That implementing act shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 15(2). In respect of geographical indications covering products not falling within the competence of the committees provided in Article 15(1), the decision whether to grant protection shall be adopted by the Commission.

3. The decision to grant protection of a geographical indication in accordance with paragraph 1 or 2 of this Article shall set out the scope of protection granted and may include conditions which are compatible with the Geneva Act, and in particular grant a defined transitional period as specified in Article 17 of the Geneva Act and Rule 14 of the Common Regulations.

4. In accordance with Article 15(1) of the Geneva Act, the Commission shall notify the International Bureau of the refusal of the effects of the international registration concerned in the territory of the Union, within one year from the receipt of the notification of international registration in accordance with Article 6(4) of the Geneva Act, or, in the cases referred to in the first paragraph of Article 5 of Decision (EU) 2019/1754, within two years from the receipt of that notification.

5. The Commission may, on its own initiative or following a duly substantiated request by a Member State, a third country or a natural or legal person having a legitimate interest, withdraw, in whole or in part, by means of an imple­ menting act, a refusal previously notified to the International Bureau. That implementing act shall be adopted in accor­ dance with the examination procedure referred to in Article 15(2).

The Commission shall notify the International Bureau of such withdrawal without delay.

Article 8

Use of geographical indications

1. The implementing acts adopted by the Commission pursuant to Article 7 shall apply without prejudice to other specific Union provisions relating to the placing of products on the market and, in particular, to the common organisa­ tion of agricultural markets, sanitary and phytosanitary standards, and food labelling.

2. Subject to paragraph 1, geographical indications protected pursuant to this Regulation may be used by any opera­ tor marketing a product in accordance with the international registration of those geographical indications.

Article 9

Invalidation of effects in the Union of a third country geographical indication registered in the International Register

1. The Commission may, on its own initiative or following a duly substantiated request by a Member State, a third country or a natural or legal person having a legitimate interest, invalidate, in whole or in part, by means of an imple­ menting act, the effects of protection in the Union of a geographical indication, in one or more of the following circumstances:

(a) the geographical indication is no longer protected in the Contracting Party of Origin;

(b) the geographical indication is no longer registered in the International Register;

(c) compliance with the mandatory contents laid down in Rule 5(2) of the Common Regulations or with the particulars concerning the quality, reputation or characteristics as laid down in Rule 5(3) of the Common Regulations is no longer ensured.

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2. The implementing acts referred to in paragraph 1 of this Article shall be adopted in accordance with the examina­ tion procedure referred to in Article 15(2) and only after the natural persons or legal entities as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or the beneficiaries as defined in point (xvii) of Article 1 of the Geneva Act have been given an opportunity to defend their rights.

3. Where the invalidation is no longer subject to appeal, the Commission shall notify the International Bureau with­ out delay of the invalidation of the effects in the territory of the Union of the international registration of the geograph­ ical indication in accordance with point (a) or (c) of paragraph 1.

Article 10

Relationship with trade marks

1. The protection of a geographical indication shall not prejudice the validity of a prior trade mark at Union, regional or national level applied for or registered in good faith, or acquired through use in good faith in the territory of a Member State, regional union of Member States or the Union.

2. A geographical indication registered in the International Register shall not be protected in the territory of the Union where, in the light of a trade mark’s reputation and renown and the length of time it has been used, protection of that geographical indication in the territory of the Union would be liable to mislead the consumer as to the true identity of the product.

3. Without prejudice to paragraph 2, a trade mark which has been applied for or registered in good faith, or acquired through use, if that possibility is provided for by the applicable law, in good faith within the territory of a Member State, regional union of Member States or the Union, before the date on which the International Bureau has notified the Commission of the publication of the International Registration of the geographical indication, and the use of which would contravene the protection of the geographical indication, may continue to be used and renewed for the product concerned notwithstanding the protection of the geographical indication, provided that no grounds for invalid­ ity or revocation exist under Regulation (EU) 2017/1001 of the European Parliament and of the Council (9) or under Directive (EU) 2015/2436 of the European Parliament and the Council (10). In such cases, both the use of the geographi­ cal indication and the use of the trade mark concerned shall be permitted.

Article 11

Transitional provisions for appellations of origin originating in Member States already registered under the Lisbon Agreement

1. In respect of each appellation of origin originating in a Member State which is party to the Lisbon Agreement, for a product that is protected under one of the Regulations referred to in Article 1 of this Regulation, the Member State concerned shall, on the basis of a request by a natural person or legal entity as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 of the Geneva Act, or on its own initiative, choose to request either:

(a) the international registration of that appellation of origin under the Geneva Act, if the Member State concerned has ratified or acceded to the Geneva Act pursuant to the authorisation referred to in Article 3 of Decision (EU) 2019/1754; or

(b) the cancellation of the registration of that appellation of origin in the International Register.

The Member State concerned shall notify the Commission of the choice referred to in the first subparagraph by 14 November 2022.

In the situations referred to in point (a) of the first subparagraph, the Member State concerned shall, in coordination with the Commission, verify with the International Bureau whether there are any modifications to be made under Rule 7(4) of the Common Regulations for the purpose of registration under the Geneva Act.

The Commission shall, by means of an implementing act, authorise the Member State concerned to provide for the necessary modifications and to notify the International Bureau. That implementing act shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 15(2).

(9) Regulation (EU) 2017/1001 of the European Parliament and of the Council of 14 June 2017 on the European Union trade mark (OJ L 154, 16.6.2017, p. 1).

(10) Directive (EU) 2015/2436 of the European Parliament and the Council of 16 December 2015 to approximate the laws of the Mem­ ber States relating to trade marks (OJ L 336, 23.12.2015, p. 1).

24.10.2019 EN Official Journal of the European Union L 271/7

2. In respect of each appellation of origin originating in a Member State which is party to the Lisbon Agreement, for a product falling within the scope of one of the Regulations referred to in Article 1(2) of this Regulation, but not pro­ tected under any of those Regulations, the Member State concerned shall, on the basis of a request by a natural person or legal entity referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 of the Geneva Act, or on its own initiative, choose to request either:

(a) the registration of that appellation of origin under the Regulation concerned; or

(b) the cancellation of the registration of that appellation of origin in the International Register.

The Member State concerned shall notify the Commission of the choice referred to in the first subparagraph, and lodge the respective request, by 14 November 2022.

In the situations referred to in point (a) of the first subparagraph, the Member State concerned shall request the interna­ tional registration of that appellation of origin under the Geneva Act, if that Member State has ratified or acceded to the Geneva Act pursuant to the authorisation referred to in Article 3 of Decision (EU) 2019/1754, within one year from the date of registration of the geographical indication under the applicable Regulation. The third and fourth subparagraphs of paragraph 1 shall apply.

If the request for registration under the applicable Regulation is refused and related administrative and judicial remedies have been exhausted, or if the request for registration under the Geneva Act has not been made pursuant to the third subparagraph of this paragraph, the Member State concerned shall, without delay, request the cancellation of the regis­ tration of that appellation of origin in the International Register.

3. In respect of appellations of origin for products not falling within the scope of one of the Regulations referred to in Article 1(2) of this Regulation, in respect of which protection at Union level of geographical indications is not pro­ vided, a Member State which is already party to the Lisbon Agreement may maintain any existing registration in the International Register.

Such a Member State may also submit further applications for registration in the International Register under the Lisbon Agreement of such appellations of origin originating in its territory if the following conditions are met:

(a) the Member State concerned notified the Commission of the draft application for registration of such appellations of origin; such notification shall include evidence that the application satisfies the requirements for registration under the Lisbon Agreement; and

(b) the Commission has not issued a negative opinion within two months of such notification; a negative opinion may only be issued after consultation with the Member State concerned, and in the exceptional and duly justified cases where the evidence required under point (a) does not sufficiently substantiate that the requirements for registration under the Lisbon Agreement are met, or if the registration would have an adverse impact on the Union trade policy.

In the case of a request for further information from the Commission on the notification made under point (a) of the second subparagraph, the deadline for the Commission to act shall be one month from the receipt of the information requested.

The Commission shall immediately inform the other Member States about any notification made under point (a) of the second subparagraph.

Article 12

Transitional protection for appellations of origin originating in a third country registered under the Lisbon Agreement

1. The Member States which were party to the Lisbon Agreement before the accession of the Union to the Geneva Act may continue to protect appellations of origin originating in a third country which is party to the Lisbon Agree­ ment by means of a national protection system, with effect from the date on which the Union becomes a contracting party to the Geneva Act, as regards appellations of origin registered by that date under the Lisbon Agreement.

L 271/8 EN Official Journal of the European Union 24.10.2019

2. The protection referred to in paragraph 1 shall:

(a) be superseded by protection under the Union protection system for a particular appellation of origin if it is provided by a decision taken under Article 7 of this Regulation subsequent to the accession of the third country concerned to the Geneva Act, on condition that the protection provided by a decision taken under Article 7 of this Regulation preserves the continuity of protection of the respective appellation of origin in the respective Member State;

(b) cease for a particular appellation of origin when the effects of international registration end.

3. Where an appellation of origin originating in a third country is not registered under this Regulation, or the national protection is not superseded in accordance with point (a) of paragraph 2, the consequences of such national protection shall be the sole responsibility of the Member State concerned.

4. The measures taken by Member States under paragraph 1 shall have effects at national level only, and shall have no effect on intra-Union or international trade.

5. The Member States referred to in paragraph 1 shall transmit to the Commission any notification made by the International Bureau under the Lisbon Agreement. The Commission shall then transmit that notification to all other Member States.

6. The Member States referred to in paragraph 1 of this Article shall declare to the International Bureau that they cannot ensure national protection of an appellation of origin for a product falling within the scope of one of the Regu­ lations referred to in Article 1(2) of this Regulation, registered and notified to them under the Lisbon Agreement from the date on which the Union becomes a Contracting Party to the Geneva Act.

Article 13

Fees

Fees to be paid under Article 7 of the Geneva Act, as specified in the Common Regulations, shall be borne by the Member State in which the geographical indication originates, or by a natural person or legal entity as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or by a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 of the Geneva Act. Member States may require that natural person or legal entity or beneficiary to pay some or all of the fees.

Article 14

Special financial contribution

If the income from the Special Union is derived in accordance with point (v) of Article 24(2) of the Geneva Act, the Union may make a special contribution within the means available for that purpose from the annual budget of the Union.

Article 15

Committee procedure

1. The Commission shall be assisted by the following committees within the meaning of Regulation (EU) No 182/2011, in respect of the following products:

(a) for wine-sector products falling within the scope of Article 92(1) of Regulation (EU) No 1308/2013, by the Com­ mittee for the Common Organisation of the Agricultural Markets established by Article 229 of that Regulation;

(b) for aromatised wine products as defined in Article 3 of Regulation (EU) No 251/2014, by the Committee on aroma­ tised wine products established by Article 34 of that Regulation;

(c) for spirit drinks as defined in Article 2 of Regulation (EC) No 110/2008 of the European Parliament and of the Council (11), by the Committee for Spirit Drinks referred to in Article 47 of Regulation (EU) 2019/787;

(11) Regulation (EC) No 110/2008 of the European Parliament and of the Council of 15 January 2008 on the definition, description, pre­ sentation, labelling and the protection of geographical indications of spirit drinks and repealing Council Regulation (EEC) No 1576/89 (OJ L 39, 13.2.2008, p. 16), partly in force until 24 May 2021.

24.10.2019 EN Official Journal of the European Union L 271/9

(d) for agricultural products and foodstuffs falling within the scope of the first subparagraph of Article 2(1) of Regula­ tion (EU) No 1151/2012, by the Agricultural Product Quality Policy Committee established by Article 57 of that Regulation.

2. Where reference is made to this paragraph, Article 5 of Regulation (EU) No 182/2011 shall apply.

Article 16

Monitoring and review

By 14 November 2021, the Commission shall assess the participation of the Union in the Geneva Act and submit a report on the main findings to the European Parliament and to the Council. The assessment shall be based, inter alia, on the following aspects:

(a) the number of geographical indications which are protected and registered under Union law and for which applica­ tions for international registration have been submitted, and the cases in which the protection was rejected by third Contracting Parties;

(b) the evolution in the number of third countries participating in the Geneva Act and the action taken by the Commis­ sion to increase that number, as well as the impact of the current state of Union law as regards geographical indica­ tions on the attractiveness of the Geneva Act to third countries; and

(c) the number and type of third country geographical indications which have been rejected by the Union.

Article 17

Entry into force

This Regulation shall enter into force on the twentieth day following that of its publication in the Official Journal of the European Union.

This Regulation shall be binding in its entirety and directly applicable in all Member States.

Done at Strasbourg, 23 October 2019.

For the European Parliament

The President

D. M. SASSOLI

For the Council

The President

T. TUPPURAINEN

L 271/10 EN Official Journal of the European Union 24.10.2019

Statement by the Commission on the possible extension of EU geographical indication protection to non- agricultural products

The Commission takes note of the European Parliament resolution of 6 October 2015 on the possible extension of EU geographical indication protection to non-agricultural products.

The Commission launched a study in November 2018 to get further economic and legal evidence on the protection of non-agricultural GIs within the Single Market, as a complement to a study of 2013, and to obtain further data on issues such as competitiveness, unfair competition, counterfeiting, consumer perceptions, costs/benefits as well as on the effec­ tiveness of non-agricultural GI protection models in light of the proportionality principle.

In accordance with the principles of Better Regulation and to the commitments laid down in the Interinstitutional Agreement of 13 April 2016 on Better Law-Making, the Commission will examine the study as well as the report on the participation of the Union in the Geneva Act as referred to in the Article on monitoring and review of the Regula­ tion on the action of the Union following its accession to the Geneva Act of the Lisbon Agreement on Appellations of Origin and Geographical Indications and consider any possible next steps.

Statement by the Commission on the procedure set out in Article 11(3) of the Regulation

The Commission notes that whilst the procedure set out in Article 11(3) of the Regulation is a legal necessity given the exclusive competence of the Union it can nevertheless state that in the context of the current EU acquis any such inter­ vention of the Commission would be exceptional and duly justified. During consultations with a Member State, the Commission will make every effort in order to resolve together with the Member State any concerns in order to avoid the issuing of a negative opinion. The Commission notes that any negative opinion would be notified in writing to the Member State concerned and pursuant to Article 296 TFEU would state the reasons on which it was based. The Com­ mission would further note that a negative opinion would not preclude the submission of a further application concern­ ing the same appellation of origin, if the reasons for the negative opinion have been duly addressed thereafter or are no longer applicable.

24.10.2019 EN Official Journal of the European Union L 271/11

I

(Actos legislativos)

REGLAMENTOS

REGLAMENTO (UE) 2019/1753 DEL PARLAMENTO EUROPEO Y DEL CONSEJO

de 23 de octubre de 2019

sobre la actuación de la Unión tras su adhesión al Acta de Ginebra del Arreglo de Lisboa relativo a las Denominaciones de Origen y las Indicaciones Geográficas

EL PARLAMENTO EUROPEO Y EL CONSEJO DE LA UNIÓN EUROPEA,

Visto el Tratado de Funcionamiento de la Unión Europea, y en particular su artículo 207,

Vista la propuesta de la Comisión Europea,

Previa transmisión del proyecto de acto legislativo a los Parlamentos nacionales,

Visto el dictamen del Comité Económico y Social Europeo (1),

De conformidad con el procedimiento legislativo ordinario (2),

Considerando lo siguiente:

(1) Para poder ejercer plenamente su competencia exclusiva en el ámbito de la política comercial común, y en pleno cumplimiento de sus compromisos en virtud del Acuerdo sobre los Aspectos de los Derechos de Propiedad Inte­ lectual relacionados con el Comercio (ADPIC) de la Organización Mundial del Comercio, la Unión va a ser Parte contratante del Acta de Ginebra del Arreglo de Lisboa relativo a las Denominaciones de Origen y las Indicaciones Geográficas (en lo sucesivo, «Acta de Ginebra»), con arreglo a la Decisión (UE) 2019/1754 del Consejo (3), que también autoriza a los Estados miembros a ratificar el Acta de Ginebra o a adherirse a ella en interés de la Unión. Las Partes contratantes del Acta de Ginebra son miembros de una Unión particular creada por el Arreglo de Lisboa relativo a la Protección de las Denominaciones de Origen y su Registro Internacional (en lo sucesivo, «Unión particular»). De conformidad con lo dispuesto en la Decisión (UE) 2019/1754, la Unión y aquellos Esta­ dos miembros que hayan ratificado el Acta de Ginebra, o se hayan adherido a ella, han de ser representados por la Comisión en la Unión particular por lo que respecta al Acta de Ginebra.

(2) Procede establecer normas que permitan a la Unión ejercer los derechos y cumplir las obligaciones establecidas en el Acta de Ginebra, en su nombre y en el de los Estados miembros que la hayan ratificado o se hayan adhe­ rido a ella.

(3) El Acta de Ginebra protege las «denominaciones de origen», incluidas las denominaciones de origen en el sentido de los Reglamentos (UE) n.o 1151/2012 (4) y (UE) n.o 1308/2013 (5) del Parlamento Europeo y del Consejo, así como las indicaciones geográficas en el sentido de los Reglamentos (UE) n.o 1151/2012, (UE) n.o 1308/2013, (UE) n.o 251/2014 (6) y (UE) 2019/787 (7) del Parlamento Europeo y del Consejo, que, en el presente Reglamento, se denominan, conjuntamente, «indicaciones geográficas».

(1) DO C 110 de 22.3.2019, p. 55. (2) Posición del Parlamento Europeo de 16 de abril de 2019 (pendiente de publicación en el Diario Oficial) y Decisión del Consejo de

7 de octubre de 2019. (3) Decisión (UE) 2019/1754 del Consejo, de 7 de octubre de 2019, relativa a la adhesión de la Unión Europea al Acta de Ginebra del

Arreglo de Lisboa relativo a las Denominaciones de Origen y las Indicaciones Geográficas (véase la página 12 del presente Diario Oficial).

(4) Reglamento (UE) n.o 1151/2012 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 21 de noviembre de 2012, sobre los regímenes de calidad de los productos agrícolas y alimenticios (DO L 343 de 14.12.2012, p. 1).

(5) Reglamento (UE) n.o 1308/2013 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 17 de diciembre de 2013, por el que se crea la organiza­ ción común de mercados de los productos agrarios y por el que se derogan los Reglamentos (CEE) n.o 922/72, (CEE) n.o 234/79, (CE) n.o 1037/2001 y (CE) n.o 1234/2007 (DO L 347 de 20.12.2013, p. 671).

(6) Reglamento (UE) n.o 251/2014 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 26 de febrero de 2014, sobre la definición, descripción, pre­ sentación, etiquetado y protección de las indicaciones geográficas de los productos vitivinícolas aromatizados, y por el que se deroga el Reglamento (CEE) n.o 1601/91 del Consejo (DO L 84 de 20.3.2014, p. 14).

(7) Reglamento (UE) 2019/787 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 17 de abril de 2019, sobre la definición, designación, presenta­ ción y etiquetado de las bebidas espirituosas, la utilización de los nombres de las bebidas espirituosas en la presentación y etiquetado de otros productos alimenticios, la protección de las indicaciones geográficas de las bebidas espirituosas y la utilización de alcohol etí­

24.10.2019 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 271/1

(4) Con ocasión de la adhesión de la Unión al Acta de Ginebra, y a continuación periódicamente, la Comisión debe presentar a la Oficina Internacional de la Organización Mundial de la Propiedad Intelectual (en lo sucesivo, «Ofi­ cina Internacional») solicitudes de registro internacional en el Registro de la Oficina Internacional (en lo sucesivo, «Registro Internacional») de las indicaciones geográficas originarias del territorio de la Unión y protegidas en este. Tales solicitudes deben estar basadas en notificaciones efectuadas por los Estados miembros, que actúan por ini­ ciativa propia o a solicitud de una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o de un beneficiario tal como se define en su artículo 1, inciso xvii). Al preparar dichas notificaciones, los Estados miembros deben considerar el interés económico de la protección internacional de la indicación geográfica de que se trate, y tener en cuenta, en particular, el valor de producción y el valor de exportación, la protección en virtud de otros acuerdos, así como el uso indebido actual o potencial en los terce­ ros países.

(5) El registro de indicaciones geográficas en el Registro Internacional debe tener por objeto garantizar el suministro de productos de calidad, una competencia leal y la protección de los consumidores. Dado su significativo valor cultural y económico, el registro de las indicaciones geográficas debe evaluarse en función del valor creado para las comunidades locales, con vistas a apoyar el desarrollo rural e impulsar nuevas oportunidades de empleo en la producción, la transformación y otros servicios relacionados.

(6) Para entablar un diálogo permanente con las partes interesadas, la Comisión debe recurrir a los mecanismos existentes para consultar periódicamente a los Estados miembros, las asociaciones comerciales y los productores de la Unión.

(7) Deben establecerse procedimientos adecuados para que la Comisión evalúe las indicaciones geográficas origina­ rias de las Partes contratantes del Acta de Ginebra que no sean Estados miembros (en lo sucesivo, «terceras Partes contratantes») que estén registradas en el Registro Internacional, a fin de adoptar decisiones sobre la protección en la Unión y, en su caso, invalidarla.

(8) La protección efectiva por la Unión de las indicaciones geográficas originarias de terceras Partes contratantes y registradas en el Registro Internacional debe hacerse de conformidad con el capítulo III del Acta de Ginebra, en particular con su artículo 14, que obliga a las Partes contratantes a poner a disposición recursos jurídicos efica­ ces para la protección de las indicaciones geográficas registradas y precisa que las acciones legales destinadas a garantizar su protección pueden ser entabladas por un organismo público o por cualquier interesado, ya sea persona física o jurídica, pública o privada, conforme a sus respectivos sistemas y prácticas jurídicos.

(9) Con el fin de garantizar la protección de las marcas de la Unión, regionales y nacionales, así como de las indica­ ciones geográficas, teniendo en cuenta las salvaguardias respecto de los derechos de marcas anteriores, tal como se establece en el artículo 13, apartado 1, del Acta de Ginebra, debe protegerse la coexistencia de marcas anterio­ res y de indicaciones geográficas registradas en el Registro Internacional que gozan de protección o son utiliza­ das en la Unión Europea.

(10) Habida cuenta de la competencia exclusiva de la Unión en materia de política comercial común, los Estados miembros que no sean Partes contratantes del Arreglo de Lisboa relativo a la Protección de las Denominaciones de Origen y su Registro Internacional de 1958, en su versión revisada en Estocolmo el 14 de julio de 1967 y modificada el 28 de septiembre de 1979 (en lo sucesivo, «Arreglo de Lisboa»), no deben ratificar el Arreglo ni adherirse a él.

(11) Debe permitirse a los Estados miembros que ya sean Partes contratantes del Arreglo de Lisboa que sigan sién­ dolo, en particular para garantizar la continuidad de los derechos concedidos en virtud de dicho Arreglo y el cumplimiento de las obligaciones establecidas en él. No obstante, deben actuar únicamente en interés de la Unión y en pleno respeto de la competencia exclusiva de la Unión. Por lo tanto, esos Estados miembros deben ejercer sus derechos y obligaciones en virtud del Arreglo de Lisboa en pleno cumplimiento de la autorización concedida por la Unión con arreglo al presente Reglamento. Con objeto de respetar el sistema uniforme de protección de las indicaciones geográficas establecido en la Unión respecto de los productos agrícolas y de seguir mejorando la armonización en el mercado interior, esos Estados miembros no deben registrar en virtud del Arreglo de Lisboa ninguna denominación de origen nueva de productos incluidos en el ámbito de aplicación de los Reglamentos (UE) n.o 1151/2012, (UE) n.o 1308/2013, (UE) n.o 251/2014 o (UE) n.o 2019/787.

(12) Los Estados miembros que ya son Partes del Arreglo de Lisboa han registrado denominaciones de origen en virtud del Arreglo de Lisboa. Procede establecer regímenes transitorios para hacer posible la continuidad de la protección de esas denominaciones de origen, a reserva de los requisitos de ese arreglo, del Acta de Ginebra y del Derecho de la Unión.

lico y destilados de origen agrícola en las bebidas alcohólicas, y por el que se deroga el Reglamento (CE) n.o 110/2008(DO L 130 de 17.5.2019, p. 1).

L 271/2 ES Diario Oficial de la Unión Europea 24.10.2019

(13) Los Estados miembros que ya son Partes del Arreglo de Lisboa protegen las denominaciones de origen de terce­ ras Partes en él. A fin de proporcionarles los medios para cumplir sus obligaciones internacionales contraídas antes de la adhesión de la Unión al Acta de Ginebra, debe disponerse un régimen transitorio que únicamente produzca efectos a escala nacional, y no tenga efecto alguno en el comercio interior de la Unión ni en el comer­ cio internacional.

(14) Es apropiado que las tasas que hayan de abonarse en virtud del Acta de Ginebra y del Reglamento Común del Arreglo de Lisboa y del Acta de Ginebra del Arreglo de Lisboa (en lo sucesivo, «Reglamento Común») para pre­ sentar una solicitud en la Oficina Internacional para el registro internacional de una indicación geográfica, así como las tasas que hayan de abonarse por otras inscripciones en el Registro Internacional y por el suministro de extractos, certificados u otras informaciones relativas al contenido de dicho registro internacional deban ser abo­ nadas por el Estado miembro del que es originaria la indicación geográfica, por una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o por un beneficiario tal como se define en su artículo 1, inciso xvii). Los Estados miembros deben tener la opción de exigir a dicha persona física o jurídica o a dicho beneficiario el abono de parte o la totalidad de las tasas.

(15) Para sufragar cualquier déficit en relación con el presupuesto de funcionamiento de la Unión particular, la Unión debe estar en condiciones de prever, en función de los medios disponibles en su presupuesto anual para ese fin, una contribución especial tal como decida la Asamblea de la Unión particular con arreglo al artículo 24, apartado 4, del Acta de Ginebra, habida cuenta del valor económico y cultural de la protección de las indicacio­ nes geográficas.

(16) A fin de garantizar condiciones uniformes de aplicación de la condición de miembro de la Unión particular de la Unión, deben conferirse competencias de ejecución a la Comisión para elaborar una lista de indicaciones geográ­ ficas que deberán incluirse en la solicitud para su registro internacional en la Oficina Internacional a raíz de la adhesión al Acta de Ginebra y para cualquier presentación subsiguiente de una solicitud, para desestimar una oposición, para decidir si conceder protección a una indicación geográfica registrada en el Registro Internacional, para retirar la denegación de los efectos de un registro internacional, para solicitar la cancelación de un registro internacional, para notificar la invalidación de la protección en la Unión de una indicación geográfica registrada en el Registro Internacional, así como para autorizar a los Estados miembros a introducir toda modificación necesaria de la denominación de origen de un producto que goce de protección en virtud de los Reglamentos (UE) n.o 1151/2012, (UE) n.o 1308/2013, (UE) n.o 251/2014 o (UE) 2019/787 y notificarlo a la Oficina Interna­ cional. Dichas competencias deben ejercerse de conformidad con el Reglamento (UE) n.o 182/2011 del Parla­ mento Europeo y del Consejo (8).

(17) De acuerdo con el principio de proporcionalidad, es necesario y conveniente, para alcanzar el objetivo funda­ mental de permitir a la Unión participar en la Unión particular de manera que se garantice la protección eficaz de las indicaciones geográficas a escala internacional, establecer normas y procedimientos relativos a la actuación de la Unión tras su adhesión al Acta de Ginebra. El presente Reglamento no excede de lo necesario para alcanzar los objetivos perseguidos, de conformidad con lo dispuesto en el artículo 5, apartado 4, del Tratado de la Unión Europea.

(18) Es importante garantizar que la Comisión haga el seguimiento de la participación de la Unión en el Acta de Ginebra y la evalúe de forma continuada. Para llevar a cabo esa evaluación, la Comisión debe tener en cuenta, entre otros aspectos, el número de indicaciones geográficas protegidas y registradas en virtud del Derecho de la Unión para las que se hayan presentado solicitudes de registro internacional y los casos en que la protección haya sido rechazada por terceras Partes contratantes, la evolución del número de terceros países que participan en el Acta de Ginebra, las medidas adoptadas por la Comisión para aumentar ese número, así como los efectos del estado actual del Derecho de la Unión en materia de indicaciones geográficas en el atractivo que ejerce el Acta de Ginebra en terceros países, así como el número y el tipo de indicaciones geográficas originarias de terce­ ras Partes contratantes y que hayan sido rechazadas por la Unión.

HAN ADOPTADO EL PRESENTE REGLAMENTO:

Artículo 1

Objeto

1. El presente Reglamento establece normas y procedimientos relativos a la actuación de la Unión tras su adhesión al Acta de Ginebra del Arreglo de Lisboa relativo a las Denominaciones de Origen y las Indicaciones Geográficas (en lo sucesivo, «Acta de Ginebra»).

(8) Reglamento (UE) n.o 182/2011 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 16 de febrero de 2011, por el que se establecen las normas y los principios generales relativos a las modalidades de control por parte de los Estados miembros del ejercicio de las competencias de ejecución por la Comisión (DO L 55 de 28.2.2011, p. 13).

24.10.2019 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 271/3

2. A efectos del presente Reglamento, el término «indicaciones geográficas» comprende las denominaciones de origen en el sentido del Acta de Ginebra, incluidas las denominaciones de origen en el sentido de los Reglamentos (UE) n.o 1151/2012 y (UE) n.o 1308/2013, así como las «indicaciones geográficas» en el sentido de los Reglamentos (CE) n.o 110/2008, (UE) n.o 1151/2012, (UE) n.o 1308/2013, (UE) n.o 251/2014 y (UE) 2019/787.

Artículo 2

Registro internacional de las indicaciones geográficas

1. Con ocasión de la adhesión de la Unión al Acta de Ginebra, y a continuación periódicamente, la Comisión, en su calidad de autoridad competente en el sentido del artículo 3 del Acta de Ginebra, presentará ante la Oficina Internacio­ nal de la Organización Mundial de la Propiedad Intelectual (en lo sucesivo, «Oficina Internacional») las solicitudes de registro internacional de indicaciones geográficas protegidas y registradas en virtud del Derecho de la Unión y corres­ pondientes a productos originarios de la Unión con arreglo al artículo 5, apartados 1 y 2, del Acta de Ginebra.

2. A efectos del apartado 1, los Estados miembros podrán solicitar a la Comisión que registre en el Registro Interna­ cional las indicaciones geográficas originarias de sus respectivos territorios, y que estén protegidas y registradas en vir­ tud del Derecho de la Unión. Las solicitudes se efectuarán sobre la base de:

a) una solicitud de una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o de un beneficiario tal como se define en el artículo 1, inciso xvii), del Acta de Ginebra, o

b) su propia iniciativa.

3. Sobre la base de dichas solicitudes, la Comisión adoptará actos de ejecución que incluyan una lista de las indica­ ciones geográficas a las que se refiere el apartado 1 del presente artículo. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 15, apartado 2.

Artículo 3

Cancelación de una indicación geográfica originaria de un Estado miembro y registrada en el Registro Interna­ cional

1. La Comisión adoptará un acto de ejecución para solicitar a la Oficina Internacional la cancelación del registro en el Registro Internacional de una indicación geográfica originaria de un Estado miembro, en cualesquiera de las circuns­ tancias siguientes:

a) la indicación geográfica ya no está protegida en la Unión;

b) a solicitud del Estado miembro del que sea originaria la indicación geográfica, basada en:

i) la solicitud de una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o de un beneficiario tal como se define en el artículo 1, inciso xvii), del Acta de Ginebra, o

ii) su propia iniciativa.

2. El acto de ejecución previsto en el apartado 1 del presente artículo se adoptará de conformidad con el procedi­ miento de examen contemplado en el artículo 15, apartado 2.

3. La Comisión notificará sin demora a la Oficina Internacional la solicitud de cancelación.

Artículo 4

Publicación de las indicaciones geográficas de terceros países registradas en el Registro Internacional

1. La Comisión publicará todo registro internacional que haya sido notificado por la Oficina Internacional de confor­ midad con el artículo 6, apartado 4, del Acta de Ginebra que:

a) concierna a las indicaciones geográficas registradas en el Registro Internacional y respecto de las cuales la Parte con­ tratante de origen, tal como se define en el artículo 1, inciso xv), del Acta de Ginebra, no sea un Estado miembro, y

b) se refiera a un producto cuyas indicaciones geográficas gozan de protección a escala de la Unión.

2. El registro internacional a que se refiere el apartado 1 se publicará en el Diario Oficial de la Unión Europea, serie C. La publicación incluirá una referencia al tipo de producto y al país de origen.

L 271/4 ES Diario Oficial de la Unión Europea 24.10.2019

Artículo 5

Evaluación de las indicaciones geográficas de terceros países registradas en el Registro Internacional

1. La Comisión evaluará todo registro internacional notificado por la Oficina Internacional, de conformidad con el artículo 6, apartado 4, del Acta de Ginebra, relativo a las indicaciones geográficas registradas en el Registro Internacio­ nal y respecto de las cuales la Parte contratante de origen, tal como se define en el artículo 1, inciso xv), del Acta de Ginebra, no sea un Estado miembro, para determinar si dicha publicación incluye los contenidos obligatorios estableci­ dos en la regla 5, apartado 2, del Reglamento Común del Arreglo de Lisboa y del Acta de Ginebra (en lo sucesivo, «Reglamento Común»), y los detalles relativos a la calidad, la reputación o las características según se establece en la regla 5, apartado 3, del Reglamento Común, y para comprobar si la publicación a que se refiere el artículo 4 se refiere a un producto cuyas indicaciones geográficas gozan de protección a escala de la Unión.

2. La evaluación a que se refiere el apartado 1 se efectuará en un plazo de cuatro meses a partir de la fecha de registro de la indicación geográfica en el Registro Internacional y no incluirá una evaluación de otras disposiciones espe­ cíficas de la Unión relativas a la introducción de productos en el mercado y, en particular, a las normas sanitarias y fitosanitarias, las normas de comercialización o el etiquetado de los alimentos.

Artículo 6

Procedimiento de oposición para las indicaciones geográficas de terceros países registrada en el Registro Inter­ nacional

1. En un plazo de cuatro meses a partir de la fecha de publicación del registro internacional de conformidad con el artículo 4, las autoridades de un Estado miembro o de un tercer país que no sea la Parte Contratante de Origen tal como se define en el artículo 1, inciso xv), del Acta de Ginebra, o una persona física o jurídica que ostente un interés legítimo y esté establecida en la Unión o en un tercer país que no sea la Parte contratante de origen podrá formular oposición ante la Comisión.

La oposición se formulará en una de las lenguas oficiales de las instituciones de la Unión.

2. La oposición mencionada en el apartado 1 del presente artículo será admisible únicamente si se formula dentro del plazo establecido en el apartado 1 del presente artículo y si se basa en uno o varios de los siguientes motivos:

a) la indicación geográfica registrada en el Registro Internacional entra en conflicto con el nombre de una variedad vegetal o una raza animal y puede inducir a error al consumidor en cuanto al verdadero origen del producto;

b) la indicación geográfica registrada en el Registro Internacional es total o parcialmente homónima de una indicación geográfica ya protegida en la Unión y no existe suficiente distinción en la práctica entre las condiciones de uso local y tradicional y la presentación de la indicación geográfica propuesta para protección y la indicación geográfica ya protegida en la Unión, teniendo en cuenta la necesidad de garantizar un trato equitativo a los productores de que se trate y de no inducir a error al consumidor;

c) la protección en la Unión de la indicación geográfica registrada en el Registro Internacional vulneraría un derecho de marca anterior a escala de la Unión, regional o nacional;

d) la protección en la Unión de la indicación geográfica del tercer país comprometería el uso de un nombre total o parcialmente idéntico o la naturaleza exclusiva de una marca a escala de la Unión, regional o nacional o la existen­ cia de productos que han sido comercializados legalmente al menos durante los cinco años anteriores a la fecha de la publicación del registro internacional de conformidad con el artículo 4;

e) la indicación geográfica registrada en el Registro Internacional se refiere a un producto respecto del cual no está prevista ninguna protección a escala de la Unión de las indicaciones geográficas;

f) el nombre cuyo registro se solicita es un término genérico en el territorio de la Unión;

g) no se cumplen las condiciones establecidas en el artículo 2, apartado 1, incisos i) y ii), del Acta de Ginebra;

h) la indicación geográfica registrada en el Registro Internacional es un nombre homónimo que induce al consumidor a creer que los productos proceden de otro territorio, aun cuando dicho nombre sea exacto en lo que respecta al territorio, región o lugar efectivos de origen de los productos.

3. La Comisión valorará los motivos de oposición previstos en el apartado 2 en relación con el territorio de la Unión o una parte del mismo.

24.10.2019 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 271/5

Artículo 7

Decisión sobre la protección en la Unión de indicaciones geográficas de terceros países registradas en el Regis­ tro Internacional

1. En caso de que, sobre la base de la evaluación realizada con arreglo al artículo 5, se cumplan las condiciones establecidas en dicho artículo y no se haya recibido ninguna oposición, o no se haya recibido una oposición admisible, la Comisión desestimará, según corresponda, mediante un acto de ejecución, las oposiciones no admisibles recibidas y decidirá si concede protección a la indicación geográfica. Dicho acto de ejecución se adoptará de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 15, apartado 2.

2. En caso de que, sobre la base de la evaluación realizada con arreglo al artículo 5, no se cumplan las condiciones establecidas en dicho artículo o se haya recibido una oposición admisible como se contempla en el artículo 6, apartado 2, la Comisión decidirá, mediante un acto de ejecución, si concede protección a una indicación geográfica registrada en el Registro Internacional. Dicho acto de ejecución se adoptará de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 15, apartado 2. En el caso de las indicaciones geográficas de productos no incluidos en el ámbito de competencia de los comités previstos en el artículo 15, apartado 1, la decisión sobre si se concede la protección será adoptada por la Comisión.

3. La decisión de conceder protección a una indicación geográfica de conformidad con los apartados 1 o 2 del pre­ sente artículo determinará el alcance de la protección concedida y podrá incluir condiciones que sean compatibles con el Acta de Ginebra, y en particular conceder un período transitorio determinado, tal como se especifica en el artículo 17 del Acta de Ginebra y en la regla 14 del Reglamento Común.

4. De conformidad con el artículo 15, apartado 1, del Acta de Ginebra, la Comisión notificará a la Oficina Interna­ cional la denegación de los efectos del registro internacional de que se trate en el territorio de la Unión, en el plazo de un año a partir de la recepción de la notificación del registro internacional de conformidad con el artículo 6, apartado 4, del Acta de Ginebra, o, en los casos contemplados en el artículo 5, párrafo primero, de la Decisión (UE) 2019/1754, en el plazo de dos años a partir de la recepción de dicha notificación.

5. La Comisión, por iniciativa propia o a raíz de una solicitud debidamente motivada de un Estado miembro, de un tercer país o de una persona física o jurídica con interés legítimo, podrá retirar, en su totalidad o en parte, mediante un acto de ejecución, una denegación previamente notificada a la Oficina Internacional. Dicho acto de ejecución se adop­ tará de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 15, apartado 2.

La Comisión notificará sin demora dicha denegación a la Oficina Internacional.

Artículo 8

Uso de indicaciones geográficas

1. Los actos de ejecución adoptados por la Comisión en virtud del artículo 7 se aplicarán sin perjuicio de otras disposiciones específicas de la Unión relativas a la introducción de productos en el mercado y, en particular, a la organi­ zación común de los mercados agrícolas, a las normas sanitarias y fitosanitarias y al etiquetado de los alimentos.

2. A reserva de lo dispuesto en el apartado 1, las indicaciones geográficas protegidas en virtud del presente Regla­ mento podrán ser utilizadas por cualquier agente económico que comercialice un producto de conformidad con el regis­ tro internacional de dichas indicaciones geográficas.

Artículo 9

Invalidación de los efectos en la Unión de indicaciones geográficas de terceros países registradas en el Registro Internacional

1. La Comisión, por iniciativa propia o a raíz de una solicitud debidamente motivada de un Estado miembro, de un tercer país o de una persona física o jurídica con interés legítimo, podrá invalidar, en su totalidad o en parte, mediante un acto de ejecución, los efectos de la protección en la Unión de una indicación geográfica en una o varias de las circunstancias siguientes:

a) la indicación geográfica ya no está protegida en la Parte contratante de origen;

b) la indicación geográfica ya no está registrada en el Registro Internacional;

c) el cumplimiento de los contenidos obligatorios establecidos en la regla 5, apartado 2, del Reglamento Común o de los detalles relativos a la calidad, reputación o características establecidos en la regla 5, apartado 3, del Reglamento Común ya no está garantizado.

L 271/6 ES Diario Oficial de la Unión Europea 24.10.2019

2. Los actos de ejecución a que se refiere el apartado 1 del presente artículo se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen establecido en el artículo 15, apartado 2, y únicamente una vez que las personas físicas o jurídicas tal como se contemplan en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o los beneficiarios tal como se definen en el artículo 1, inciso xvii), del Acta de Ginebra hayan tenido oportunidad de defender sus derechos.

3. Cuando la invalidación ya no pueda ser recurrida, la Comisión notificará sin demora a la Oficina Internacional la invalidación de los efectos en el territorio de la Unión del registro internacional de la indicación geográfica de conformi­ dad con el apartado 1, letras a) o c).

Artículo 10

Relación con marcas

1. La protección de una indicación geográfica se entenderá sin perjuicio de la validez de una marca anterior a escala de la Unión, regional o nacional que haya sido solicitada o registrada de buena fe, o adquirida mediante el uso de buena fe en el territorio de un Estado miembro, de una unión regional de Estados miembros o de la Unión.

2. Una indicación geográfica registrada en el Registro Internacional no estará protegida en el territorio de la Unión cuando, a la vista de la reputación y notoriedad de una marca y del tiempo durante el que esta se haya venido utili­ zando, la protección de dicha indicación geográfica en el territorio de la Unión pueda inducir a error al consumidor en cuanto a la verdadera identidad del producto.

3. Sin perjuicio del apartado 2, una marca que haya sido solicitada o registrada de buena fe, o adquirida por el uso si tal posibilidad está prevista por el Derecho aplicable, de buena fe en el territorio de un Estado miembro, de una unión regional de Estados miembros o de la Unión antes de la fecha en que la Oficina Internacional haya notificado a la Comisión la publicación del registro internacional de la indicación geográfica, y cuya utilización pudiera vulnerar la protección de la indicación geográfica, podrá seguir utilizándose y renovándose para el producto en cuestión no obs­ tante la protección de la indicación geográfica, siempre que no incurra en las causas de nulidad o revocación estableci­ das en virtud del Reglamento (UE) 2017/1001 del Parlamento Europeo y del Consejo (9) o de la Directiva (UE) 2015/2436 del Parlamento Europeo y del Consejo (10). En tales casos, se permitirá tanto el uso de la indicación geográ­ fica como el uso de la marca de que se trate.

Artículo 11

Disposiciones transitorias para las denominaciones de origen originarias de Estados miembros ya registradas en virtud del Arreglo de Lisboa

1. En relación con cada una de las denominaciones de origen, originarias de un Estado miembro Parte en el Arreglo de Lisboa, de un producto que esté protegido en virtud de alguno de los Reglamentos a los que se refiere el artículo 1 del presente Reglamento, el Estado miembro de que se trate, sobre la base de la solicitud de una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o de un beneficiario tal como se define en el artículo 1, inciso xvii), o por su propia iniciativa, optará por solicitar bien:

a) el registro internacional de esa denominación de origen en virtud del Acta de Ginebra, si el Estado miembro de que se trate ha ratificado el Acta de Ginebra o se ha adherido a esta con arreglo a la autorización a que se refiere el artículo 3 de la Decisión (UE) 2019/1754, o bien

b) la cancelación de la inscripción de esa denominación de origen en el Registro Internacional.

Los Estados miembros de que se trate notificarán a la Comisión la opción a que se refiere el párrafo primero a más tardar el 14 de noviembre de 2022.

En las situaciones contempladas en la letra a) del párrafo primero, el Estado miembro de que se trate, en coordinación con la Comisión, comprobará con la Oficina Internacional si procede introducir alguna modificación en virtud de la regla 7, apartado 4, del Reglamento Común a los efectos de su registro en virtud del Acta de Ginebra.

La Comisión, mediante un acto de ejecución, autorizará al Estado miembro de que se trate a aportar las modificaciones necesarias y a notificarlo a la Oficina Internacional. Dicho acto de ejecución se adoptará de conformidad con el procedi­ miento de examen contemplado en el artículo 15, apartado 2.

(9) Reglamento (UE) 2017/1001 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 14 de junio de 2017, sobre la marca de la Unión Europea (DO L 154 de 16.6.2017, p. 1).

(10) Directiva (UE) 2015/2436 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 16 de diciembre de 2015, relativa a la aproximación de las legis­ laciones de los Estados miembros en materia de marcas (DO L 336 de 23.12.2015, p. 1).

24.10.2019 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 271/7

2. En relación con cada una de las denominaciones de origen originarias de un Estado miembro Parte en el Arreglo de Lisboa de un producto incluido en el ámbito de aplicación de alguno de los Reglamentos a los que se refiere el artículo 1, apartado 2, del presente Reglamento, pero no protegido por ninguno de ellos, el Estado miembro de que se trate, sobre la base de una solicitud de una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o de un beneficiario tal como se define en el artículo 1, inciso xvii), o por su propia iniciativa, optará por solicitar bien:

a) el registro de esa denominación de origen en virtud del Reglamento de que se trate, o bien

b) la cancelación de la inscripción de esa denominación de origen en el Registro Internacional.

Los Estados miembros de que se trate notificarán a la Comisión la opción a que se refiere el párrafo primero y presenta­ rán la correspondiente solicitud a más tardar el 14 de noviembre de 2022.

En las situaciones contempladas en la letra a) del párrafo primero, el Estado miembro de que se trate solicitará el regis­ tro internacional de esa denominación de origen en virtud del Acta de Ginebra, si ese Estado miembro ha ratificado el Acta de Ginebra o se ha adherido a esta con arreglo a la autorización a que se refiere el artículo 3 de la Decisión (UE) 2019/1754, en el plazo de un año a partir de la fecha de registro de la indicación geográfica en virtud del Reglamento aplicable. Serán de aplicación los párrafos tercero y cuarto del apartado 1.

En caso de que se deniegue la solicitud de registro en virtud del Reglamento aplicable y se hayan agotado las vías de recurso administrativas y judiciales, o cuando la solicitud de registro en virtud del Acta de Ginebra no se haya efectuado con arreglo al párrafo tercero del presente apartado, el Estado miembro de que se trate solicitará sin demora la cancela­ ción del registro de la denominación de origen en el Registro Internacional.

3. En el caso de las denominaciones de origen de productos no incluidos en el ámbito de aplicación de ninguno de los Reglamentos a los que se refiere el artículo 1, apartado 2, del presente Reglamento, cuyas indicaciones geográficas no gocen de protección a escala de la Unión, un Estado miembro que ya sea Parte del Arreglo de Lisboa podrá mante­ ner cualquier registro ya existente en el Registro Internacional.

El Estado miembro en cuestión podrá presentar además nuevas solicitudes de registro en el Registro Internacional en virtud del Arreglo de Lisboa de dichas denominaciones de origen originarias de su territorio cuando se cumplan las condiciones siguientes:

a) el Estado miembro de que se trate ha notificado a la Comisión el proyecto de solicitud de registro de dichas denomi­ naciones de origen; dicha notificación incluirá pruebas de que la solicitud cumple los requisitos para el registro en virtud del Arreglo de Lisboa, y

b) la Comisión no ha emitido un dictamen negativo en el plazo de dos meses a partir de dicha notificación; un dicta­ men negativo podrá únicamente emitirse previa consulta al Estado miembro de que se trate y, en casos excepcionales y debidamente justificados, cuando las pruebas a las que se refiere la letra a) no demuestren de manera suficiente que se cumplen las condiciones para el registro en virtud del Arreglo de Lisboa, o si el registro pudiera tener efectos adversos en la política comercial de la Unión.

En caso de que la Comisión solicite información adicional sobre la notificación efectuada en virtud de la letra a) del párrafo segundo, el plazo para que la Comisión actúe será de un mes a partir de la recepción de la información solicitada.

La Comisión informará de inmediato a los demás Estados miembros sobre cualquier notificación efectuada en virtud de la letra a) del párrafo segundo.

Artículo 12

Protección transitoria de las denominaciones de origen originarias de un país tercero registradas en virtud del Arreglo de Lisboa

1. Los Estados miembros que eran Partes del Arreglo de Lisboa antes de la adhesión de la Unión al Acta de Ginebra podrán seguir protegiendo las denominaciones de origen originarias de un país tercero que sea Parte del Arreglo de Lisboa mediante un sistema de protección nacional, con efecto a partir de la fecha en que la Unión sea Parte contratante del Acta de Ginebra, en lo que atañe a las denominaciones de origen registradas hasta dicha fecha en virtud del Arreglo de Lisboa.

L 271/8 ES Diario Oficial de la Unión Europea 24.10.2019

2. La protección a que se refiere el apartado 1:

a) se sustituirá por la protección al amparo del sistema de protección de la Unión para una denominación de origen determinada si se proporciona mediante una decisión adoptada en virtud del artículo 7 del presente Reglamento con posterioridad a la adhesión del país tercero de que se trate al Acta de Ginebra, a condición de que la protección proporcionada mediante una decisión adoptada en virtud del artículo 7 del presente Reglamento preserve la conti­ nuidad de la protección de la correspondiente denominación de origen en el Estado miembro de que se trate;

b) dejará de aplicarse para una denominación de origen determinada cuando finalicen los efectos del registro internacional.

3. Si una denominación de origen originaria de un país tercero no está registrada en virtud del presente Reglamento, o si no se ha sustituido la protección nacional de conformidad con lo dispuesto el apartado 2, letra a), las consecuencias de tal protección nacional serán responsabilidad exclusiva del Estado miembro de que se trate.

4. Las medidas que adopte un Estado miembro en aplicación del apartado 1 únicamente tendrán efectos a escala nacional y no tendrán incidencia alguna en el comercio interior de la Unión ni en el comercio internacional.

5. Los Estados miembros a los que se refiere el apartado 1 transmitirán a la Comisión toda notificación efectuada por la Oficina Internacional en virtud del Arreglo de Lisboa. La Comisión transmitirá a su vez dicha notificación a los demás Estados miembros.

6. Los Estados miembros a los que se refiere el apartado 1 del presente artículo declararán a la Oficina Internacional que no pueden garantizar protección nacional a una denominación de origen de un producto incluido en el ámbito de aplicación de alguno de los Reglamentos contemplados en el artículo 1, apartado 2, del presente Reglamento, que haya sido registrada y se les haya notificado en virtud del Arreglo de Lisboa a partir de la fecha en que la Unión sea Parte contratante del Acta de Ginebra.

Artículo 13

Tasas

Las tasas que han de pagarse en virtud del artículo 7 del Acta de Ginebra, tal como se especifican en el Reglamento Común, serán abonadas por el Estado miembro de origen de la indicación geográfica o por una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o por un beneficiario tal como se define en el artículo 1, inciso xvii), del Acta de Ginebra. Los Estados miembros podrán exigir a dicha persona física o jurídica o a dicho beneficiario el abono de parte o la totalidad de las tasas.

Artículo 14

Contribución financiera de la Unión

Si los ingresos de la Unión particular proceden de las contribuciones previstas en el artículo 24, apartado 2, letra v), del Acta de Ginebra, la Unión podrá efectuar una contribución especial a partir de su presupuesto anual en función de los medios disponibles para tal fin.

Artículo 15

Procedimiento de comité

1. La Comisión estará asistida por los siguientes comités en el sentido del Reglamento (UE) n.o 182/2011, en relación con los siguientes productos:

a) en el caso de los productos del sector vitivinícola incluidos en el ámbito de aplicación del artículo 92, apartado 1, del Reglamento (UE) n.o 1308/2013, por el Comité de la Organización Común de Mercados Agrícolas establecido por el artículo 229 de dicho Reglamento;

b) en el caso de los productos vitivinícolas aromatizados tal como se definen en el artículo 3 del Reglamento (UE) n.o 251/2014, por el Comité de Productos Vitivinícolas Aromatizados establecido por el artículo 34 de dicho Reglamento;

c) en el caso de las bebidas espirituosas tal como se definen en el artículo 2 del Reglamento (CE) n.o 110/2008 del Parlamento Europeo y del Consejo (11), por el Comité de las Bebidas Espirituosas contemplado en el artículo 47 del Reglamento (UE) 2019/787;

(11) Reglamento (CE) n.o 110/2008 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 15 de enero de 2008, relativo a la definición, designación, presentación, etiquetado y protección de las indicaciones geográficas de bebidas espirituosas y por el que se deroga el Reglamento (CEE) n.o 1576/89 del Consejo (DO L 39 de 13.2.2008, p. 16), parcialmente en vigor hasta el 24 de mayo de 2021.

24.10.2019 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 271/9

d) en el caso de los productos agrícolas y alimenticios incluidos en el ámbito de aplicación del artículo 2, apartado 1, párrafo primero, del Reglamento (UE) n.o 1151/2012, por el Comité de la Política de Calidad de los Productos Agrí­ colas establecido por el artículo 57 de dicho Reglamento.

2. En los casos en que se haga referencia al presente apartado, se aplicará el artículo 5 del Reglamento (UE) n.o 182/2011.

Artículo 16

Seguimiento y revisión

A más tardar el 14 de noviembre de 2021, la Comisión evaluará la participación de la Unión en el Acta de Ginebra y presentará un informe sobre las principales conclusiones al Parlamento Europeo y al Consejo. La evaluación se basará, entre otros, en los siguientes aspectos:

a) el número de indicaciones geográficas que están protegidas y registradas en virtud del Derecho de la Unión y para las que se han presentado solicitudes de registro internacional y los casos en que la protección fue rechazada por terce­ ras Partes contratantes;

b) la evolución del número de terceros países que participan en el Acta de Ginebra y las medidas adoptadas por la Comisión para aumentar ese número, así como los efectos del estado actual del Derecho de la Unión en materia de indicaciones geográficas en el atractivo que ejerce el Acta de Ginebra en terceros países, y

c) el número y el tipo de indicaciones geográficas procedentes de terceros países que han sido rechazadas por la Unión.

Artículo 17

Entrada en vigor

El presente Reglamento entrará en vigor a los veinte días de su publicación en el Diario Oficial de la Unión Europea.

El presente Reglamento será obligatorio en todos sus elementos y directamente aplicable en cada Estado miembro.

Hecho en Estrasburgo, el 23 de octubre de 2019.

Por el Parlamento Europeo

El Presidente

D. M. SASSOLI

Por el Consejo

La Presidenta

T. TUPPURAINEN

L 271/10 ES Diario Oficial de la Unión Europea 24.10.2019

Declaración de la Comisión sobre la posible ampliación de la protección de las indicaciones geográficas de la UE a productos no agrícolas

La Comisión toma nota de la Resolución del Parlamento Europeo, de 6 de octubre de 2015, sobre la posible ampliación de la protección de las indicaciones geográficas de la Unión Europea a productos no agrícolas.

En noviembre de 2018, la Comisión lanzó un estudio para obtener más pruebas económicas y jurídicas sobre la protec­ ción de las indicaciones geográficas no agrícolas en el mercado único, como complemento de un estudio de 2013, y para obtener más datos sobre cuestiones como la competitividad, la competencia desleal, la falsificación, las percepcio­ nes de los consumidores, los costes y beneficios, así como sobre la eficacia de los modelos de protección de las indica­ ciones geográficas no agrícolas a la luz del principio de proporcionalidad.

De conformidad con los principios de la iniciativa «Legislar mejor» y con los compromisos establecidos en el Acuerdo interinstitucional de 13 de abril de 2016 sobre la mejora de la legislación, la Comisión examinará el estudio, así como el informe acerca de la participación de la Unión en el Acta de Ginebra, tal como se contempla en el artículo relativo al seguimiento y la revisión del Reglamento sobre la acción de la Unión tras su adhesión al Acta de Ginebra del Arreglo de Lisboa relativo a las Denominaciones de Origen y las Indicaciones Geográficas, y valorará las posibles medidas futuras.

Declaración de la Comisión sobre el procedimiento establecido en el artículo 11, apartado 3, del Reglamento

La Comisión observa que, si bien el procedimiento establecido en el artículo 11, apartado 3, del Reglamento es una necesidad jurídica dada la competencia exclusiva de la Unión, puede sin embargo afirmar que, en el contexto del actual acervo de la UE, tal intervención de la Comisión sería excepcional y debidamente justificada. Durante las consultas con un Estado miembro, la Comisión redoblará sus esfuerzos para resolver, junto con el Estado miembro, cualquier inquie­ tud, a fin de evitar emitir un dictamen negativo. La Comisión señala que cualquier dictamen negativo sería notificado por escrito al Estado miembro y, de conformidad con el artículo 296 del TFUE, estaría motivado. La Comisión desea señalar, además, que un dictamen negativo no impediría la presentación de una nueva solicitud relativa a la misma denominación de origen, si los motivos del dictamen negativo han sido debidamente corregidos o han dejado de ser aplicables.

24.10.2019 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 271/11

I

(Actes législatifs)

RÈGLEMENTS

RÈGLEMENT (UE) 2019/1753 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL

du 23 octobre 2019

relatif à l’action de l’Union à la suite de son adhésion à l’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne sur les appellations d’origine et les indications géographiques

LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,

vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, et notamment son article 207,

vu la proposition de la Commission européenne,

après transmission du projet d’acte législatif aux parlements nationaux,

vu l’avis du Comité économique et social européen (1),

statuant conformément à la procédure législative ordinaire (2),

considérant ce qui suit:

(1) Afin que l’Union puisse exercer pleinement sa compétence exclusive en ce qui concerne sa politique commerciale commune, et puisse pleinement respecter ses engagements au titre de l’accord sur les aspects des droits de pro­ priété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) de l’Organisation mondiale du commerce, elle deviendra partie contractante à l’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne sur les appellations d’origine et les indica­ tions géographiques (ci-après dénommé «acte de Genève») en vertu de la décision (UE) 2019/1754 du Conseil (3) qui autorise également les États membres à ratifier l’acte de Genève ou à y adhérer dans l’intérêt de l’Union. Les parties contractantes à l’acte de Genève sont membres d’une Union particulière instituée par l’arrangement de Lisbonne concernant la protection des appellations d’origine et leur enregistrement international (ci-après dénommée «Union particulière»). Conformément à la décision (UE) 2019/1754, l’Union et les États membres qui ont ratifié l’acte de Genève ou y ont adhéré doivent être représentés par la Commission au sein de l’Union parti­ culière en ce qui concerne l’acte de Genève.

(2) Il convient d’établir des règles permettant à l’Union d’exercer les droits et de remplir les obligations prévues dans l’acte de Genève, en son nom et au nom des États membres qui ratifient ledit acte ou qui y adhèrent.

(3) L’acte de Genève protège les appellations d’origine, y compris les «appellations d’origine» au sens des règlements (UE) no 1151/2012 (4) et (UE) no 1308/2013 (5) du Parlement européen et du Conseil, ainsi que les indications géographiques au sens des règlements (UE) no 1151/2012, (UE) no 1308/2013, (UE) no 251/2014 (6) et (UE) 2019/787 (7) du Parlement européen et du Conseil, ci-après collectivement dénommées les «indications géogra­ phiques» dans le présent règlement.

(1) JO C 110 du 22.3.2019, p. 55. (2) Position du Parlement européen du 16 avril 2019 (non encore parue au Journal officiel) et décision du Conseil du 7 octobre 2019. (3) Décision (UE) 2019/1754 du Conseil du 7 octobre 2019 relative à l’adhésion de l’Union européenne à l’acte de Genève de l’arrange­

ment de Lisbonne sur les appellations d’origine et les indications géographiques (voir page 12 du présent Journal officiel). (4) Règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil du 21 novembre 2012 relatif aux systèmes de qualité applicables

aux produits agricoles et aux denrées alimentaires (JO L 343 du 14.12.2012, p. 1). (5) Règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant organisation commune des mar­

chés des produits agricoles et abrogeant les règlements (CEE) no 922/72, (CEE) no 234/79, (CE) no 1037/2001 et (CE) no 1234/2007 du Conseil (JO L 347 du 20.12.2013, p. 671).

(6) Règlement (UE) no 251/2014 du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 concernant la définition, la description, la pré­ sentation, l’étiquetage et la protection des indications géographiques des produits vinicoles aromatisés et abrogeant le règlement (CEE) no 1601/91 du Conseil (JO L 84 du 20.3.2014, p. 14).

(7) Règlement (UE) 2019/787 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019 concernant la définition, la désignation, la présenta­ tion et l’étiquetage des boissons spiritueuses, l’utilisation des noms de boissons spiritueuses dans la présentation et l’étiquetage d’autres denrées alimentaires, la protection des indications géographiques relatives aux boissons spiritueuses, ainsi que l’utilisation de l’alcool éthylique et des distillats d’origine agricole dans les boissons alcoolisées, et abrogeant le règlement (CE) no 110/2008 (JO L 130 du 17.5.2019, p. 1).

24.10.2019 FR Journal officiel de l'Union européenne L 271/1

(4) Dès l’adhésion de l’Union à l’acte de Genève et ensuite à intervalles réguliers, il convient que la Commission dépose auprès du Bureau international de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (ci-après dénommé «Bureau international») les demandes d’enregistrement international au registre du Bureau international (ci-après dénommé «registre international») des indications géographiques originaires de l’Union et protégées sur le territoire de celle-ci. Ces demandes devraient être fondées sur des notifications d’États membres agissant de leur propre initiative ou à la demande d’une personne physique ou morale visée à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou d’un bénéficiaire au sens de son article 1er, point xvii). Lorsqu’ils préparent les notifica­ tions, les États membres devraient prendre en considération l’intérêt économique que revêt la protection interna­ tionale des indications géographiques concernées et tenir compte notamment de la valeur de production et de la valeur à l’exportation, de la protection en vertu d’autres accords, ainsi que de l’utilisation abusive actuelle ou potentielle dans les pays tiers.

(5) L’enregistrement d’indications géographiques au registre international devrait avoir pour objectif d’offrir des pro­ duits de qualité, d’assurer une concurrence équitable et de protéger le consommateur. Étant donné leur impor­ tante valeur culturelle et économique, il convient d’évaluer l’enregistrement d’indications géographiques à l’aune de la valeur ajoutée créée pour les collectivités locales, en vue de soutenir le développement rural et d’encourager la création d’emplois dans la production, la transformation et les autres services y afférents.

(6) Afin d’instaurer un dialogue permanent avec les parties intéressées, la Commission devrait recourir régulièrement aux mécanismes existants de consultation des États membres, des associations professionnelles et des producteurs de l’Union.

(7) Il convient d’établir des procédures appropriées pour que la Commission puisse évaluer les indications géogra­ phiques originaires des parties contractantes à l’acte de Genève qui ne sont pas des États membres (ci-après dénommées «parties contractantes tierces»), et enregistrées au registre international, afin de prendre des décisions en matière de protection dans l’Union ou d’invalider cette protection, le cas échéant.

(8) Il convient que l’Union mette en œuvre la protection des indications géographiques originaires de parties contractantes tierces et enregistrées au registre international conformément au chapitre III de l’acte de Genève, en particulier son article 14, qui impose à chaque partie contractante de prévoir des moyens de recours effectifs pour la protection des indications géographiques enregistrées et de faire en sorte que les poursuites nécessaires pour assurer la protection de ces indications puissent être exercées par un organisme public ou par toute partie intéressée, personne physique ou morale, publique ou privée, conformément au système et à la pratique juri­ diques de ladite partie contractante.

(9) Afin d’assurer la protection des marques de l’Union, régionales et nationales, parallèlement à celle des indications géographiques, et considérant les garanties à l’égard des droits antérieurs sur des marques tel que l’énonce l’article 13, paragraphe 1, de l’acte de Genève, il a lieu de garantir la coexistence des marques antérieures et des indications géographiques enregistrées au registre international auxquelles la protection est accordée ou qui sont utilisées dans l’Union.

(10) Compte tenu de la compétence exclusive de l’Union en matière de politique commerciale commune, les États membres qui ne sont pas déjà parties à l’arrangement de Lisbonne concernant la protection des appellations d’origine et leur enregistrement international de 1958 tel que révisé à Stockholm le 14 juillet 1967 et modifié le 28 septembre 1979 (ci-après dénommé «arrangement de Lisbonne»), ne devraient pas le ratifier ou y adhérer.

(11) Les États membres qui sont déjà parties à l’arrangement de Lisbonne devraient être autorisés à le rester, notam­ ment pour garantir la continuité des droits qui leur sont accordés au titre de cet arrangement et le respect des obligations qui en découlent. Toutefois, ils ne devraient agir que dans l’intérêt de l’Union et dans le plein respect de la compétence exclusive de celle-ci. Il convient donc que lesdits États membres exercent leurs droits et obliga­ tions au titre de l’arrangement de Lisbonne dans le plein respect de l’autorisation accordée par l’Union en vertu du présent règlement. Afin de respecter le système de protection uniforme des indications géographiques qui a été mis en place dans l’Union concernant les produits agricoles et de continuer à renforcer l’harmonisation au sein du marché intérieur, il convient que ces États membres n’enregistrent pas, au titre de l’arrangement de Lis­ bonne, de nouvelles appellations d’origine concernant des produits relevant du champ d’application du règlement (UE) no 1151/2012, (UE) no 1308/2013, (UE) no 251/2014 ou (UE) 2019/787.

(12) Les États membres qui sont déjà parties à l’arrangement de Lisbonne ont enregistré des appellations d’origine au titre de l’arrangement de Lisbonne. Il y a lieu de mettre en place, de manière à permettre le maintien de la pro­ tection de ces appellations d’origine, un système transitoire respectant les exigences dudit arrangement, de l’acte de Genève et du droit de l’Union.

L 271/2 FR Journal officiel de l'Union européenne 24.10.2019

(13) Les États membres qui sont déjà parties à l’arrangement de Lisbonne protègent les appellations d’origine de parties tierces audit arrangement. Afin de leur donner les moyens de s’acquitter des obligations internationales qu’ils ont contractées avant l’adhésion de l’Union à l’acte de Genève, il convient de mettre en place un système transitoire qui devrait ne produire d’effets qu’au niveau national et n’avoir aucune incidence sur le commerce à l’intérieur de l’Union ou le commerce international.

(14) Il convient que les taxes à payer en vertu de l’acte de Genève et du règlement d’exécution commun à l’arrangement de Lisbonne et à l’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne (ci-après dénommé «règlement d’exécution commun») pour le dépôt, auprès du Bureau international, d’une demande d’enregistrement internatio­ nal d’une indication géographique, ainsi que les taxes à payer concernant d’autres inscriptions au registre interna­ tional et pour la fourniture d’extraits, d’attestations ou d’autres informations concernant le contenu de cet enre­ gistrement international, soient à la charge de l’État membre dont l’indication géographique est originaire, des personnes physiques ou morales visées à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou des bénéfi­ ciaires au sens de son article 1er, point xvii). Les États membres devraient avoir la faculté d’exiger des personnes physiques ou morales ou des bénéficiaires le paiement de l’intégralité ou d’une partie des taxes.

(15) Afin de couvrir tout déficit lié au budget de fonctionnement de l’Union particulière, il convient que l’Union soit en mesure de prévoir, dans les limites des moyens disponibles à cet effet dans le budget annuel de l’Union, une contribution spéciale décidée par l’assemblée de l’Union particulière en vertu de l’article 24, paragraphe 4, de l’acte de Genève, compte tenu de la valeur économique et culturelle de la protection des indications géographiques.

(16) Afin d’assurer des conditions uniformes d’exécution de l’adhésion de l’Union à l’Union particulière, il convient de conférer des compétences d’exécution à la Commission pour établir une liste des indications géographiques à inclure dans la demande à introduire pour leur enregistrement international auprès du Bureau international dès l’adhésion à l’acte de Genève et pour tout dépôt ultérieur d’une demande, pour rejeter une opposition, pour déci­ der d’accorder la protection à une indication géographique enregistrée au registre international, pour retirer un refus des effets d’un enregistrement international, pour demander l’annulation d’un enregistrement international, pour notifier l’invalidation de la protection dans l’Union d’une indication géographique enregistrée au registre international, ainsi que pour autoriser les États membres à procéder à toute modification nécessaire au sujet d’une appellation d’origine concernant un produit protégé au titre du règlement (UE) no 1151/2012, (UE) no 1308/2013, (UE) no 251/2014 ou (UE) 2019/787 et pour la notifier au Bureau international. Ces compé­ tences devraient être exercées en conformité avec le règlement (UE) no 182/2011 du Parlement européen et du Conseil (8).

(17) Conformément au principe de proportionnalité, il est nécessaire et approprié, pour mettre en œuvre l’objectif fondamental qui est de permettre à l’Union de participer à l’Union particulière d’une manière qui puisse assurer une protection efficace des indications géographiques de l’Union au niveau international, d’établir les règles et procédures relatives aux actions de l’Union à la suite de son adhésion à l’acte de Genève. Le présent règlement n’excède pas ce qui est nécessaire pour atteindre l’objectif poursuivi, conformément à l’article 5, paragraphe 4, du traité sur l’Union européenne.

(18) Il est important de veiller à ce que la Commission surveille et évalue la participation de l’Union à l’acte de Genève au cours du temps. Aux fins de cette évaluation, la Commission devrait, entre autres, tenir compte du nombre d’indications géographiques protégées et enregistrées en vertu du droit de l’Union pour lesquelles des demandes d’enregistrement international ont été déposées, des cas dans lesquels la protection a été rejetée par des parties contractantes tierces, de l’évolution du nombre de pays tiers participant à l’acte de Genève, des mesures prises par la Commission pour accroître ce nombre, ainsi que de l’impact de l’état actuel du droit de l’Union en matière d’indications géographiques sur l’attractivité de l’acte de Genève pour les pays tiers, et du nombre et du type d’indications géographiques qui sont originaires de parties contractantes tierces et qui ont été rejetées par l’Union,

ONT ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:

Article premier

Objet

1. Le présent règlement établit les règles et procédures relatives aux actions de l’Union à la suite de son adhésion à l’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne sur les appellations d’origine et les indications géographiques (ci-après dénommé «acte de Genève»).

(8) Règlement (UE) no 182/2011 du Parlement européen et du Conseil du 16 février 2011 établissant les règles et principes généraux rela­ tifs aux modalités de contrôle par les États membres de l’exercice des compétences d’exécution par la Commission (JO L 55 du 28.2.2011, p. 13).

24.10.2019 FR Journal officiel de l'Union européenne L 271/3

2. Aux fins du présent règlement, le terme «indications géographiques» comprend les appellations d’origine au sens de l’acte de Genève, y compris les appellations d’origine au sens des règlements (UE) no 1151/2012 et (UE) no 1308/2013, ainsi que les indications géographiques au sens des règlements (UE) no 1151/2012, (UE) no 1308/2013, (UE) no 251/2014 et (UE) 2019/787.

Article 2

Enregistrement international des indications géographiques

1. Dès l’adhésion de l’Union à l’acte de Genève et ensuite à intervalles réguliers, la Commission, en sa qualité d’admi­ nistration compétente au sens de l’article 3 de l’acte de Genève, dépose auprès du Bureau international de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (ci-après dénommé «Bureau international») des demandes relatives à l’enregistrement international d’indications géographiques protégées et enregistrées au titre du droit de l’Union et concernant des produits originaires de l’Union, en vertu de l’article 5, paragraphes 1 et 2, de l’acte de Genève.

2. Aux fins du paragraphe 1, les États membres peuvent demander à la Commission d’enregistrer au registre interna­ tional des indications géographiques qui sont originaires de leur territoire et qui sont protégées et enregistrées au titre du droit de l’Union. Ils peuvent formuler ces demandes sur la base:

a) d’une demande d’une personne physique ou morale visée à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou d’un bénéficiaire au sens de l’article 1er, point xvii), de l’acte de Genève; ou

b) de leur propre initiative.

3. Sur la base de telles demandes, la Commission adopte des actes d’exécution établissant la liste des indications géographiques visées au paragraphe 1 du présent article. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d’examen visée à l’article 15, paragraphe 2.

Article 3

Annulation d’une indication géographique originaire d’un État membre et enregistrée au registre international

1. La Commission adopte un acte d’exécution afin de demander au Bureau international d’annuler l’enregistrement au registre international d’une indication géographique originaire d’un État membre dans l’une des circonstances suivantes:

a) l’indication géographique n’est plus protégée dans l’Union;

b) à la demande de l’État membre dont l’indication géographique est originaire, sur la base:

i) d’une demande d’une personne physique ou morale visée à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou d’un bénéficiaire au sens de l’article 1er, point xvii), de l’acte de Genève; ou

ii) de sa propre initiative.

2. L’acte d’exécution visé au paragraphe 1 du présent article est adopté en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 15, paragraphe 2.

3. La Commission notifie, sans retard, la demande d’annulation au Bureau international.

Article 4

Publication des indications géographiques de pays tiers enregistrées au registre international

1. La Commission publie tout enregistrement international notifié par le bureau international en vertu de l’article 6, paragraphe 4, de l’acte de Genève, qui:

a) concerne des indications géographiques enregistrées au registre international à l’égard desquelles la partie contrac­ tante d’origine, au sens de l’article 1er, point xv), de l’acte de Genève, n’est pas un État membre; et

b) porte sur un produit à l’égard duquel une protection des indications géographiques est assurée au niveau de l’Union.

2. L’enregistrement international visé au paragraphe 1 est publié dans la série C du Journal officiel de l’Union euro­ péenne. La publication comprend une référence au type de produit et au pays d’origine.

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Article 5

Examen des indications géographiques de pays tiers enregistrées au registre international

1. La Commission examine tout enregistrement international notifié par le Bureau international en application de l’article 6, paragraphe 4, de l’acte de Genève concernant les indications géographiques enregistrées au registre internatio­ nal et à l’égard desquelles la partie contractante d’origine, au sens de l’article 1er, point xv), de l’acte de Genève, n’est pas un État membre, afin de déterminer s’il contient les éléments obligatoires énoncés à la règle 5, paragraphe 2, du règle­ ment d’exécution commun à l’arrangement de Lisbonne et à l’acte de Genève (ci-après dénommé «règlement d’exécution commun»), ainsi que les données concernant la qualité, la notoriété ou d’autres caractères énoncées à la règle 5, paragraphe 3, du règlement d’exécution commun, et afin de vérifier si la publication visée à l’article 4 porte sur un produit à l’égard duquel une protection des indications géographiques est assurée au niveau de l’Union.

2. L’examen visé au paragraphe 1 est effectué dans un délai de quatre mois à compter de la date d’enregistrement de l’indication géographique au registre international et ne comprend pas un examen d’autres dispositions spécifiques de l’Union relatives à la mise sur le marché de produits et, en particulier, aux normes sanitaires et phytosanitaires, aux normes de commercialisation ou à l’étiquetage des denrées alimentaires.

Article 6

Procédure d’opposition aux indications géographiques de pays tiers enregistrées au registre international

1. Dans un délai de quatre mois à compter de la date de publication de l’enregistrement international conformément à l’article 4, les autorités d’un État membre ou d’un pays tiers autre que la partie contractante d’origine au sens de l’article 1er, point xv), de l’acte de Genève, ou toute personne physique ou morale ayant un intérêt légitime et établie dans l’Union ou dans un pays tiers autre que la partie contractante d’origine, peuvent former opposition auprès de la Commission.

L’opposition est rédigée dans l’une des langues officielles des institutions de l’Union.

2. L’opposition visée au paragraphe 1 du présent article n’est recevable que si elle est formée dans le délai prévu au paragraphe 1 du présent article et si elle est fondée sur un ou plusieurs des motifs suivants:

a) l’indication géographique enregistrée au registre international entre en conflit avec le nom d’une variété végétale ou d’une race animale et est susceptible d’induire le consommateur en erreur quant à la véritable origine du produit;

b) l’indication géographique enregistrée au registre international est totalement ou partiellement homonyme avec une indication géographique déjà protégée dans l’Union et les conditions d’usages locaux et traditionnels et la présenta­ tion de l’indication géographique proposée ne sont pas suffisamment distinctes en pratique de celles liées à l’indication géographique déjà protégée dans l’Union, compte tenu de la nécessité d’assurer un traitement équitable des producteurs concernés et de ne pas induire les consommateurs en erreur;

c) la protection dans l’Union de l’indication géographique enregistrée au registre international porterait atteinte à un droit antérieur sur une marque au niveau de l’Union ou au niveau régional ou national;

d) la protection dans l’Union de l’indication géographique de pays tiers porterait préjudice à l’utilisation d’une dénomi­ nation totalement ou partiellement identique, à la nature exclusive d’une marque au niveau de l’Union ou au niveau régional ou national ou à l’existence de produits qui se trouvent légalement sur le marché depuis au moins cinq ans à la date de la publication de l’enregistrement international conformément à l’article 4;

e) l’indication géographique enregistrée au registre international porte sur un produit à l’égard duquel une protection des indications géographiques n’est pas assurée au niveau de l’Union;

f) la dénomination proposée à l’enregistrement a un caractère générique sur le territoire de l’Union;

g) les conditions énoncées à l’article 2, paragraphe 1, points i) et ii), de l’acte de Genève ne sont pas respectées;

h) l’indication géographique enregistrée au registre international est une dénomination homonyme qui induit le consommateur en erreur en lui laissant croire que les produits sont originaires d’un autre territoire, même si la déno­ mination est exacte pour ce qui est du territoire, de la région ou de la localité dont les produits en question sont originaires.

3. La Commission évalue les motifs d’opposition énoncés au paragraphe 2 par rapport au territoire de l’Union ou à une partie de celui-ci.

24.10.2019 FR Journal officiel de l'Union européenne L 271/5

Article 7

Décision de protection dans l’Union des indications géographiques de pays tiers enregistrées au registre inter­ national

1. Lorsque l’examen réalisé en vertu de l’article 5 fait apparaître que les conditions fixées audit article sont remplies et qu’aucune opposition ou opposition recevable n’a été formée, la Commission rejette, le cas échéant, par voie d’un acte d’exécution, toute opposition irrecevable et décide d’accorder la protection à l’indication géographique. Cet acte d’exécu­ tion est adopté en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 15, paragraphe 2.

2. Lorsque l’examen réalisé en vertu de l’article 5 fait apparaître que les conditions fixées audit article ne sont pas remplies ou qu’une opposition recevable au sens de l’article 6, paragraphe 2, a été formée, la Commission décide, par voie d’un acte d’exécution, d’accorder ou non la protection à une indication géographique enregistrée au registre interna­ tional. Cet acte d’exécution est adopté en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 15, paragraphe 2. Lorsque les indications géographiques portent sur des produits ne relevant pas de la compétence des comités visés à l’article 15, paragraphe 1, la décision d’accorder ou non la protection est adoptée par la Commission.

3. La décision d’accorder la protection à une indication géographique conformément au paragraphe 1 ou 2 du pré­ sent article définit le champ d’application de la protection accordée et peut inclure des conditions compatibles avec l’acte de Genève, et en particulier accorder une période de transition déterminée comme il est précisé à l’article 17 de l’acte de Genève et à la règle 14 du règlement d’exécution commun.

4. En vertu de l’article 15, paragraphe 1, de l’acte de Genève, la Commission notifie au Bureau international le refus des effets de l’enregistrement international concerné sur le territoire de l’Union, dans un délai d’un an à compter de la réception de la notification de l’enregistrement international, conformément à l’article 6, paragraphe 4, de l’acte de Genève, ou dans les cas visés à l’article 5, premier alinéa, de la décision (UE) 2019/1754, dans un délai de deux ans à compter de la réception de cette notification.

5. La Commission peut, de sa propre initiative ou à la suite d’une demande dûment motivée d’un État membre, d’un pays tiers ou d’une personne physique ou morale ayant un intérêt légitime, retirer, en tout ou en partie, au moyen d’un acte d’exécution, un refus précédemment notifié au Bureau international. Cet acte d’exécution est adopté en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 15, paragraphe 2.

La Commission notifie ce retrait au Bureau international sans retard.

Article 8

Utilisation des indications géographiques

1. Les actes d’exécution adoptés par la Commission en vertu de l’article 7 s’appliquent sans préjudice d’autres disposi­ tions spécifiques de l’Union relatives à la mise sur le marché de produits et, en particulier, à l’organisation commune des marchés agricoles, aux normes sanitaires et phytosanitaires et à l’étiquetage alimentaire.

2. Sous réserve du paragraphe 1, les indications géographiques protégées en vertu du présent règlement peuvent être utilisées par tout opérateur commercialisant un produit conformément à l’enregistrement international de ces indications géographiques.

Article 9

Invalidation des effets dans l’Union des indications géographiques de pays tiers enregistrées au registre interna­ tional

1. La Commission peut, de sa propre initiative ou à la suite d’une demande dûment motivée d’un État membre, d’un pays tiers ou d’une personne physique ou morale ayant un intérêt légitime, invalider, en tout ou en partie, au moyen d’un acte d’exécution, les effets de la protection dans l’Union d’une indication géographique, dans une ou plusieurs des circonstances suivantes:

a) l’indication géographique n’est plus protégée sur le territoire de la partie contractante d’origine;

b) l’indication géographique n’est plus enregistrée au registre international;

c) le respect des éléments obligatoires énoncés à la règle 5, paragraphe 2, du règlement d’exécution commun, ou des données concernant la qualité, la notoriété ou d’autres caractères énoncées à la règle 5, paragraphe 3, du règlement d’exécution commun, n’est plus assuré.

L 271/6 FR Journal officiel de l'Union européenne 24.10.2019

2. Les actes d’exécution visés au paragraphe 1 du présent article sont adoptés en conformité avec la procédure d’exa­ men visée à l’article 15, paragraphe 2, et uniquement après que les personnes physiques ou morales telles que visées à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou les bénéficiaires au sens de l’article 1er, point xvii), de l’acte de Genève se sont vu donner la possibilité de faire valoir leurs droits.

3. Lorsque l’invalidation n’est plus susceptible de recours, la Commission notifie sans retard au Bureau international l’invalidation des effets sur le territoire de l’Union de l’enregistrement international de l’indication géographique confor­ mément au paragraphe 1, point a) ou c).

Article 10

Relation avec les marques

1. La protection d’une indication géographique ne porte pas atteinte à la validité d’une marque antérieure au niveau de l’Union ou au niveau régional ou national qui a été déposée ou enregistrée de bonne foi, ou acquise par l’usage de bonne foi sur le territoire d’un État membre, d’une union régionale d’États membres ou de l’Union.

2. Une indication géographique enregistrée au registre international n’est pas protégée sur le territoire de l’Union lorsque, compte tenu de la réputation d’une marque, de sa renommée et de la durée de son usage, la protection de ladite indication géographique sur le territoire de l’Union est de nature à induire le consommateur en erreur quant à la véri­ table identité du produit.

3. Sans préjudice du paragraphe 2, une marque qui a été déposée ou enregistrée de bonne foi ou acquise par l’usage, lorsque cette possibilité est prévue par le droit applicable, de bonne foi sur le territoire d’un État membre, d’une union régionale d’États membres ou de l’Union, avant la date à laquelle le Bureau international a notifié à la Commission la publication de l’enregistrement international de l’indication géographique, et dont l’utilisation enfreindrait la protection de l’indication géographique, peut continuer à être utilisée et renouvelée pour le produit concerné, nonobstant la protec­ tion de l’indication géographique, pour autant qu’aucun motif de nullité ou de déchéance au titre du règlement (UE) 2017/1001 du Parlement européen et du Conseil (9) ou de la directive (UE) 2015/2436 du Parlement européen et du Conseil (10) ne pèse sur la marque. En pareil cas, tant l’utilisation de l’indication géographique que celle de la marque concernée sont autorisées.

Article 11

Dispositions transitoires pour les appellations d’origine originaires des États membres déjà enregistrées au titre de l’arrangement de Lisbonne

1. Pour chaque appellation d’origine originaire d’un État membre qui est partie à l’arrangement de Lisbonne concer­ nant un produit qui est protégée au titre d’un des règlements visés à l’article 1er du présent règlement, l’État membre concerné, sur la base d’une demande formulée par une personne physique ou morale visée à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou un bénéficiaire au sens de l’article 1er, point xvii), de l’acte de Genève, ou de sa propre initiative, choisit de demander:

a) l’enregistrement international de cette appellation d’origine au titre de l’acte de Genève, si l’État membre concerné a ratifié l’acte de Genève ou y a adhéré en vertu de l’autorisation visée à l’article 3 de la décision (UE) 2019/1754; ou

b) l’annulation de l’enregistrement de ladite appellation d’origine au registre international.

L’État membre concerné notifie à la Commission le choix visé au premier alinéa au plus tard le 14 novembre 2022.

Dans les situations visées au premier alinéa, point a), l’État membre concerné, en coordination avec la Commission, vérifie auprès du Bureau international si des modifications doivent être apportées conformément à la règle 7, point 4, du règlement d’exécution commun en vue d’un enregistrement au titre de l’acte de Genève.

La Commission autorise l’État membre concerné, par voie d’un acte d’exécution, à apporter les modifications nécessaires et à les notifier au Bureau international. Cet acte d’exécution est adopté en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 15, paragraphe 2.

(9) Règlement (UE) 2017/1001 du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2017 sur la marque de l’Union européenne (JO L 154 du 16.6.2017, p. 1).

(10) Directive (UE) 2015/2436 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2015 rapprochant les législations des États membres sur les marques (JO L 336 du 23.12.2015, p. 1).

24.10.2019 FR Journal officiel de l'Union européenne L 271/7

2. Pour chaque appellation d’origine originaire d’un État membre qui est partie à l’arrangement de Lisbonne, concer­ nant un produit qui relève du champ d’application d’un des règlements visés à l’article 1er, paragraphe 2, du présent règlement, mais qui n’est protégée par aucun desdits règlements, l’État membre concerné, sur la base d’une demande formulée par une personne physique ou morale visée à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou un bénéficiaire au sens de l’article 1er, point xvii), de l’acte de Genève, ou de sa propre initiative, choisit de demander:

a) l’enregistrement de cette appellation d’origine au titre du règlement concerné; ou

b) l’annulation de l’enregistrement de ladite appellation d’origine au registre international.

L’État membre concerné notifie à la Commission le choix visé au premier alinéa et dépose la demande correspondante au plus tard le 14 novembre 2022.

Dans les situations visées au premier alinéa, point a), l’État membre concerné demande l’enregistrement international de ladite appellation d’origine au titre de l’acte de Genève, si ledit État membre a ratifié l’acte de Genève ou y a adhéré en vertu de l’autorisation visée à l’article 3 de la décision (UE) 2019/1754, dans un délai d’un an à compter de la date d’enregistrement de l’indication géographique au titre du règlement applicable. Le paragraphe 1, troisième et quatrième alinéas, s’applique.

Si la demande d’enregistrement au titre du règlement applicable est refusée et si les voies de recours administratif et judiciaire y relatives ont été épuisées, ou si la demande d’enregistrement au titre de l’acte de Genève n’a pas été faite conformément au présent paragraphe, troisième alinéa, l’État membre concerné demande, sans retard, l’annulation de l’enregistrement de ladite appellation d’origine au registre international.

3. En ce qui concerne les appellations d’origine concernant des produits qui ne relèvent pas du champ d’application de l’un des règlements visés à l’article 1er, paragraphe 2, du présent règlement et à l’égard desquels une protection des indications géographiques n’est pas assurée au niveau de l’Union, un État membre qui est déjà partie à l’arrangement de Lisbonne peut maintenir tout enregistrement existant au registre international.

Ledit État membre peut également déposer de nouvelles demandes d’enregistrement de telles appellations d’origine origi­ naires de son territoire auprès du registre international au titre de l’arrangement de Lisbonne, si les conditions suivantes sont remplies:

a) l’État membre concerné a notifié à la Commission le projet de demande d’enregistrement desdites appellations d’ori­ gine; cette notification comprend des éléments de preuve démontrant que la demande satisfait aux exigences d’enre­ gistrement prévues dans l’arrangement de Lisbonne; et

b) la Commission n’a pas émis d’avis négatif dans les deux mois à compter de ladite notification; un avis négatif ne peut être émis qu’après consultation de l’État membre concerné, et dans les cas exceptionnels et dûment justifiés où les éléments de preuve requis en vertu du point a) ne suffisent pas à démontrer que les exigences d’enregistrement pré­ vues par l’arrangement de Lisbonne sont satisfaites, ou lorsque l’enregistrement aurait une incidence négative sur la politique commerciale de l’Union.

Lorsque la Commission demande un complément d’informations au sujet de la notification faite en vertu du deuxième alinéa, point a), le délai dont elle dispose pour agir est d’un mois à compter de la réception des informations demandées.

La Commission informe immédiatement les autres États membres au sujet de toute notification faite en vertu du deuxième alinéa, point a).

Article 12

Protection transitoire pour les appellations d’origine originaires de pays tiers enregistrées au titre de l’arrange­ ment de Lisbonne

1. Les États membres qui étaient parties à l’arrangement de Lisbonne avant l’adhésion de l’Union à l’acte de Genève peuvent, par le biais d’un système de protection national, continuer à protéger les appellations d’origine originaires d’un pays tiers qui est partie à l’arrangement de Lisbonne, avec effet à la date à laquelle l’Union devient partie contractante à l’acte de Genève, en ce qui concerne les appellations d’origine enregistrées au plus tard à cette date au titre de l’arran­ gement de Lisbonne.

L 271/8 FR Journal officiel de l'Union européenne 24.10.2019

2. La protection visée au paragraphe 1:

a) est remplacée par une protection dans le cadre du système de protection de l’Union pour une appellation d’origine donnée si elle est assurée par une décision prise au titre de l’article 7 du présent règlement à la suite de l’adhésion à l’acte de Genève du pays tiers concerné, à condition que la protection assurée par une décision prise au titre de l’article 7 du présent règlement préserve la continuité de la protection de l’appellation d’origine en question dans l’État membre concerné;

b) cesse d’exister pour une appellation d’origine donnée lorsque les effets de l’enregistrement international prennent fin.

3. Lorsqu’une appellation d’origine originaire d’un pays tiers n’est pas enregistrée conformément au présent règle­ ment, ou lorsque la protection nationale n’est pas remplacée conformément au paragraphe 2, point a), les conséquences de ladite protection nationale relèvent de la seule responsabilité de l’État membre concerné.

4. Les mesures prises par les États membres au titre du paragraphe 1 n’ont d’effets qu’au niveau national et n’ont aucune incidence sur le commerce à l’intérieur de l’Union ou le commerce international.

5. Les États membres visés au paragraphe 1 transmettent à la Commission toute notification faite par le Bureau inter­ national au titre de l’arrangement de Lisbonne. La Commission transmet ensuite cette notification à tous les autres États membres.

6. Les États membres visés au paragraphe 1 du présent article déclarent au Bureau international qu’ils ne peuvent pas assurer la protection nationale d’une appellation d’origine, concernant un produit relevant du champ d’application d’un des règlements visés à l’article 1er, paragraphe 2, du présent règlement, qui est enregistrée et qui leur est notifiée au titre de l’arrangement de Lisbonne à partir de la date à laquelle l’Union devient partie contractante à l’acte de Genève.

Article 13

Taxes

Les taxes à payer en vertu de l’article 7 de l’acte de Genève, et précisées dans le règlement d’exécution commun, sont à la charge de l’État membre dont l’indication géographique est originaire ou d’une personne physique ou morale visée à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou d’un bénéficiaire au sens de l’article 1er, point xvii), de l’acte de Genève. Les États membres ont la faculté d’exiger de ces personnes physiques ou morales ou de ces bénéficiaires le paiement de tout ou partie des taxes.

Article 14

Contribution financière spéciale

Si les recettes de l’Union particulière proviennent des ressources visées à l’article 24, paragraphe 2, point v), de l’acte de Genève, l’Union peut apporter une contribution spéciale, dans les limites des moyens disponibles à cet effet dans le budget annuel de l’Union.

Article 15

Comité

1. La Commission est assistée par les comités ci-après, au sens du règlement (UE) no 182/2011, à l’égard des produits suivants:

a) pour les produits vitivinicoles relevant du champ d’application de l’article 92, paragraphe 1, du règlement (UE) no 1308/2013, par le comité de l’organisation commune des marchés agricoles institué par l’article 229 dudit règlement;

b) pour les produits vinicoles aromatisés définis à l’article 3 du règlement (UE) no 251/2014, par le comité des produits vinicoles aromatisés institué par l’article 34 dudit règlement;

c) pour les boissons spiritueuses définies à l’article 2 du règlement (CE) no 110/2008 du Parlement européen et du Conseil (11), par le comité des boissons spiritueuses visé à l’article 47 du règlement (UE) 2019/787;

(11) Règlement (CE) no 110/2008 du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2008 concernant la définition, la désignation, la présentation, l’étiquetage et la protection des indications géographiques des boissons spiritueuses et abrogeant le règlement (CEE) no 1576/89 du Conseil (JO L 39 du 13.2.2008, p. 16), partiellement en vigueur jusqu’au 24 mai 2021.

24.10.2019 FR Journal officiel de l'Union européenne L 271/9

d) pour les produits agricoles et les denrées alimentaires relevant du champ d’application de l’article 2, paragraphe 1, premier alinéa, du règlement (UE) no 1151/2012, par le comité de la politique de qualité des produits agricoles insti­ tué par l’article 57 dudit règlement.

2. Lorsqu’il est fait référence au présent paragraphe, l’article 5 du règlement (UE) no 182/2011 s’applique.

Article 16

Suivi et réexamen

Au plus tard le 14 novembre 2021, la Commission évalue la participation de l’Union à l’acte de Genève et présente un rapport sur les conclusions principales de cette évaluation au Parlement européen et au Conseil. Cette évaluation est fondée, entre autres, sur les éléments suivants:

a) le nombre d’indications géographiques qui sont protégées et enregistrées en vertu du droit de l’Union et pour les­ quelles des demandes d’enregistrement international ont été déposées, et les cas dans lesquels la protection a été rejetée par des parties contractantes tierces;

b) l’évolution du nombre de pays tiers participant à l’acte de Genève et les mesures prises par la Commission pour accroître ce nombre, ainsi que l’impact de l’état actuel du droit de l’Union en ce qui concerne les indications géogra­ phiques sur l’attractivité de l’acte de Genève pour les pays tiers; et

c) le nombre et le type d’indications géographiques de pays tiers qui ont été rejetées par l’Union.

Article 17

Entrée en vigueur

Le présent règlement entre en vigueur le vingtième jour suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.

Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

Fait à Strasbourg, le 23 octobre 2019.

Par le Parlement européen

Le président

D. M. SASSOLI

Par le Conseil

La président

T. TUPPURAINEN

L 271/10 FR Journal officiel de l'Union européenne 24.10.2019

Déclaration de la Commission concernant l’éventuelle extension de la protection des indications géographiques de l’Union aux produits non agricoles

La Commission prend acte de la résolution du Parlement européen du 6 octobre 2015 sur l’éventuelle extension de la protection des indications géographiques de l’Union européenne aux produits non agricoles.

En novembre 2018, la Commission a lancé une étude afin de collecter des données économiques et juridiques supplé­ mentaires sur la protection des indications géographiques non agricoles au sein du marché unique, en complément d’une étude de 2013, et afin d’obtenir des informations complémentaires sur des questions telles que la compétitivité, la concurrence déloyale, la contrefaçon, la perception des consommateurs, le rapport coûts/bénéfices, ainsi que sur l’effica­ cité des modèles de protection des indications géographiques non agricoles à la lumière du principe de proportionnalité.

Conformément aux principes d’amélioration de la réglementation et aux engagements définis dans l’accord interinstitu­ tionnel «Mieux légiférer» du 13 avril 2016, la Commission examinera l’étude, ainsi que le rapport sur la participation de l’Union à l’acte de Genève visé à l’article relatif au suivi et au réexamen du règlement relatif à l’action de l’Union euro­ péenne à la suite de son adhésion à l’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne sur les appellations d’origine et les indications géographiques et envisagera les éventuelles étapes ultérieures.

Déclaration de la Commission relative à la procédure prévue à l’article 11, paragraphe 3, du règlement

La Commission fait observer que, bien que la procédure prévue à l’article 11, paragraphe 3, du règlement soit une nécessité juridique compte tenu de la compétence exclusive de l’Union, elle peut néanmoins affirmer que, dans le contexte de l’acquis actuel de l’UE, une telle intervention de la Commission serait exceptionnelle et dûment justifiée. Au cours des consultations avec un État membre, la Commission mettra tout en œuvre pour résoudre tous les problèmes éventuels, en coopération avec l’État membre concerné, afin d’éviter d’émettre un avis négatif. La Commission note que tout avis négatif serait notifié par écrit à l’État membre concerné et que, conformément à l’article 296 du TFUE, cet avis devrait être motivé. La Commission tient également à faire observer qu’un avis négatif ne ferait pas obstacle à l’introduction d’une nouvelle demande concernant la même appellation d’origine, si les motifs de l’avis négatif ont été dûment pris en considération par la suite ou sont devenus sans objet.

24.10.2019 FR Journal officiel de l'Union européenne L 271/11

Texte(s) supplémentaire(s) Page de couverture d’une notification de l’OMC (3 texte(s)) Page de couverture d’une notification de l’OMC (3 texte(s)) Français Règlement (UE) 2019/1753 du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2019 relatif à l'action de l'Union à la suite de son adhésion à l'acte de Genève de l'arrangement de Lisbonne sur les appellations d'origine et les indications géographiques Anglais Regulation (EU) 2019/1753 of the European Parliament and of the Council of 23 October 2019 on the action of the Union following its accession to the Geneva Act of the Lisbon Agreement on Appellations of Origin and Geographical Indications Espagnol Reglamento (UE) 2019/1753 del Parlamento Europeo y del Consejo de 23 de octubre de 2019 sobre la actuación de la Unión tras su adhesión al Acta de Ginebra del Arreglo de Lisboa relativo a las Denominaciones de Origen y las Indicaciones Geográficas

I

(Legislative acts)

REGULATIONS

REGULATION (EU) 2019/1753 OF THE EUROPEAN PARLIAMENT AND OF THE COUNCIL

of 23 October 2019

on the action of the Union following its accession to the Geneva Act of the Lisbon Agreement on Appellations of Origin and Geographical Indications

THE EUROPEAN PARLIAMENT AND THE COUNCIL OF THE EUROPEAN UNION,

Having regard to the Treaty on the Functioning of the European Union, and in particular Article 207 thereof,

Having regard to the proposal from the European Commission,

After transmission of the draft legislative act to the national parliaments,

Having regard to the opinion of the European Economic and Social Committee (1),

Acting in accordance with the ordinary legislative procedure (2),

Whereas:

(1) In order for the Union to be fully able to exercise its exclusive competence in relation to its common commercial policy, and in full compliance with its commitments under the Agreement on the Trade-Related Aspects of Intel­ lectual Property Rights (TRIPS) of the World Trade Organization, it will become a Contracting Party to the Geneva Act of the Lisbon Agreement on Appellations of Origin and Geographical Indications (‘the Geneva Act’) pursuant to Council Decision (EU) 2019/1754 (3) which also authorises Member States to ratify the Geneva Act or accede to it in the interest of the Union. The contracting parties to the Geneva Act are members of a Special Union created by the Lisbon Agreement for the Protection of Appellations of Origin and their International Reg­ istration (‘Special Union’). In accordance with Decision (EU) 2019/1754, the Union and the Member States that have ratified the Geneva Act or acceded to it are to be represented by the Commission in the Special Union as regards the Geneva Act.

(2) It is appropriate to lay down rules allowing the Union to exercise the rights and to fulfil the obligations laid down in the Geneva Act, on its behalf and on behalf of the Member States which ratify or accede to that Act.

(3) The Geneva Act protects appellations of origin, including designations of origin within the meaning of Regula­ tions (EU) No 1151/2012 (4) and (EU) No 1308/2013 (5) of the European Parliament and of the Council, as well as geographical indications within the meaning of Regulations (EU) No 1151/2012, (EU) No 1308/2013, (EU) No 251/2014 (6) and (EU) 2019/787 (7) of the European Parliament and of the Council, which are together referred to as ‘geographical indications’ in this Regulation.

(1) OJ C 110, 22.3.2019, p. 55. (2) Position of the European Parliament of 16 April 2019 (not yet published in the Official Journal) and decision of the Council of

7 October 2019. (3) Council Decision (EU) 2019/1754 of 7 October 2019 on the accession of the European Union to the Geneva Act of the Lisbon Agree­

ment on Appellations of Origin and Geographical Indications (see page 12 of this Official Journal). (4) Regulation (EU) No 1151/2012 of the European Parliament and of the Council of 21 November 2012 on quality schemes for agricul­

tural products and foodstuffs (OJ L 343, 14.12.2012, p. 1). (5) Regulation (EU) No 1308/2013 of the European Parliament and of the Council of 17 December 2013 establishing a common organi­

sation of the markets in agricultural products and repealing Council Regulations (EEC) No 922/72, (EEC) No 234/79, (EC) No 1037/2001 and (EC) No 1234/2007 (OJ L 347, 20.12.2013, p. 671).

(6) Regulation (EU) No 251/2014 of the European Parliament and of the Council of 26 February 2014 on the definition, description, pre­ sentation, labelling and the protection of geographical indications of aromatised wine products and repealing Council Regulation (EEC) No 1601/91 (OJ L 84, 20.3.2014, p. 14).

(7) Regulation (EU) 2019/787 of the European Parliament and of the Council of 17 April 2019 on the definition, description, presenta­ tion and labelling of spirit drinks, the use of the names of spirit drinks in the presentation and labelling of other foodstuffs, the pro­ tection of geographical indications for spirit drinks, the use of ethyl alcohol and distillates of agricultural origin in alcoholic beverages, and repealing Regulation (EC) No 110/2008 (OJ L 130, 17.5.2019, p. 1).

24.10.2019 EN Official Journal of the European Union L 271/1

(4) Upon the accession of the Union to the Geneva Act and thereafter on a regular basis, the Commission should file with the International Bureau of the World Intellectual Property Organization (‘the International Bureau’) applications for the international registration of geographical indications originating and protected in the terri­ tory of the Union in the register of the International Bureau (‘the International Register’). Such applications should be based on notifications from Member States that act on their own initiative or at the request of a natural person or legal entity as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or of a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 thereof. When preparing the notifications, Member States should consider the economic interest in international protection of the geographical indications concerned and take into account, in particular, the production value and the export value, protection under other agreements, as well as current or potential misuse in third countries.

(5) The registration of geographical indications in the International Register should serve the purposes of providing quality products, fair competition and consumer protection. Given their significant cultural and economic value, the registration of geographical indications should be assessed with respect to the value created for local commu­ nities, with a view to supporting rural development and promoting new job opportunities in production, pro­ cessing and other related services.

(6) In order to establish an ongoing dialogue with relevant stakeholders, the Commission should use existing mecha­ nisms to consult Member States, trade associations and Union producers regularly.

(7) Appropriate procedures should be established for the Commission to assess geographical indications originating in the Contracting Parties to the Geneva Act that are not Member States (‘third Contracting Parties’), and regis­ tered in the International Register, in order to take decisions with regard to protection in the Union and to invali­ date such protection, where relevant.

(8) Enforcement by the Union of the protection of geographical indications that originate in third Contracting Par­ ties and that are registered in the International Register should be carried out in accordance with Chapter III of the Geneva Act, in particular with Article 14 thereof, which requires each Contracting Party to make effective legal remedies available for the protection of registered geographical indications and provide that legal proceed­ ings for ensuring protection of such indications can be brought by a public authority or by any interested party, whether a natural person or a legal entity, whether public or private, in accordance with that Contracting Party’s legal system and practice.

(9) With a view to ensuring the protection of Union, regional and national trade marks alongside geographical indi­ cations, having regard to the safeguard in respect of prior trade mark rights as set out in Article 13(1) of the Geneva Act, coexistence of prior trade marks and geographical indications registered in the International Register which are granted protection or used in the Union should be safeguarded.

(10) Given the exclusive competence of the Union in relation to the common commercial policy, Member States which are not already party to the Lisbon Agreement for the Protection of Appellations of Origin and their International Registration of 1958 as revised at Stockholm on July 14, 1967 and amended on September 28, 1979 (‘the Lisbon Agreement’), should not ratify or accede to that Agreement.

(11) The Member States which are already party to the Lisbon Agreement should be allowed to remain as such, in particular to ensure the continuity of rights granted under, and the fulfilment of obligations laid down in, that agreement. However, they should act solely in the interest of the Union and in full respect of the exclusive com­ petence of the Union. Those Member States should therefore exercise their rights and obligations under the Lis­ bon Agreement in full compliance with the authorisation granted by the Union pursuant to this Regulation. In order to respect the uniform protection system for geographical indications established in the Union as regards agricultural products and in order to further enhance harmonisation within the internal market, those Member States should not register under the Lisbon Agreement any new appellations of origin for products falling within the scope of Regulation (EU) No 1151/2012, (EU) No 1308/2013, (EU) No 251/2014 or (EU) 2019/787.

(12) The Member States which are already party to the Lisbon Agreement have registered appellations of origin under the Lisbon Agreement. Transitional arrangements should be provided for so as to make continued protection of those appellations of origin possible, subject to the requirements of that agreement, the Geneva Act and Union law.

L 271/2 EN Official Journal of the European Union 24.10.2019

(13) The Member States which are already party to the Lisbon Agreement protect appellations of origin of third par­ ties to that agreement. In order to provide them with the means to fulfil their international obligations assumed before the accession of the Union to the Geneva Act, a transitional arrangement, which should produce effects at national level only and have no effect on intra-Union or international trade, should be provided for.

(14) It is appropriate that the fees to be paid under the Geneva Act and the Common Regulations under the Lisbon Agreement and the Geneva Act of the Lisbon Agreement (the ‘Common Regulations’) for filing an application with the International Bureau for the international registration of a geographical indication, as well as the fees to be paid in respect of other entries in the International Register and for the supply of extracts, attestations, or other information concerning the contents of that international registration, should be borne by the Member State in which the geographical indication originates, by a natural person or legal entity as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or by a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 thereof. Member States should have the option of requiring that natural person, legal entity or beneficiary to pay some or all of the fees.

(15) In order to defray any shortfall in relation to the operating budget of the Special Union, the Union should be able to provide, within the means available for this purpose in the annual budget of the Union, for a special contribution as decided by the Assembly of the Special Union pursuant to Article 24(4) of the Geneva Act, given the economic and cultural value of geographical indications protection.

(16) In order to ensure uniform conditions for the implementation of the Union’s membership of the Special Union, implementing powers should be conferred on the Commission to establish a list of geographical indications to be included in the application to be filed for their international registration with the International Bureau upon accession to the Geneva Act and for any subsequent filing of an application, to reject an opposition, to decide whether to grant protection of a geographical indication registered in the International Register, to withdraw the refusal of the effects of an international registration, to request the cancellation of an international registration, to notify the invalidation of the protection in the Union of a geographical indication registered in the Interna­ tional Register, as well as to authorise Member States to provide for any necessary modifications in respect of the appellation of origin for a product which is protected under Regulation (EU) No 1151/2012, (EU) No 1308/2013, (EU) No 251/2014 or (EU) 2019/787 and to notify the International Bureau thereof. Those powers should be exercised in accordance with Regulation (EU) No 182/2011 of the European Parliament and of the Council (8).

(17) In accordance with the principle of proportionality, it is necessary and appropriate, for the achievement of the basic objective of enabling the Union to participate in the Special Union in a way which will ensure efficient protection of EU geographical indications at international level, to lay down rules and procedures concerning actions of the Union following its accession to the Geneva Act. This Regulation does not go beyond what is necessary in order to achieve the objective pursued, in accordance with Article 5(4) of the Treaty on European Union.

(18) It is important to ensure that the Commission monitors and evaluates the participation of the Union in the Geneva Act over time. In order to conduct such an evaluation, the Commission should, inter alia, take into account the number of geographical indications protected and registered under Union law for which applications for international registration have been submitted, cases where protection has been rejected by third Contracting Parties, the evolution of the number of third countries participating in the Geneva Act, the action taken by the Commission to increase that number, as well as the impact of the current state of Union law as regards geo­ graphical indications on the attractiveness of the Geneva Act to third countries, and the number and type of geographical indications that originate from third Contracting Parties and that have been rejected by the Union,

HAVE ADOPTED THIS REGULATION:

Article 1

Subject matter

1. This Regulation establishes rules and procedures concerning actions of the Union following its accession to the Geneva Act of the Lisbon Agreement on Appellations of Origin and Geographical Indications (‘the Geneva Act’).

(8) Regulation (EU) No 182/2011 of the European Parliament and of the Council of 16 February 2011 laying down the rules and general principles concerning mechanisms for control by Member States of the Commission’s exercise of implementing powers (OJ L 55, 28.2.2011, p. 13).

24.10.2019 EN Official Journal of the European Union L 271/3

2. For the purpose of this Regulation, the term ‘geographical indications’ covers appellations of origin within the meaning of the Geneva Act, including designations of origin within the meaning of Regulations (EU) No 1151/2012 and (EU) No 1308/2013, as well as geographical indications within the meaning of Regulations (EU) No 1151/2012, (EU) No 1308/2013, (EU) No 251/2014 and (EU) 2019/787.

Article 2

International registration of geographical indications

1. Upon the accession of the Union to the Geneva Act and thereafter on a regular basis, the Commission shall, in its capacity as Competent Authority within the meaning of Article 3 of the Geneva Act, file applications for the interna­ tional registration of geographical indications protected and registered under Union law and pertaining to products orig­ inating in the Union pursuant to Article 5(1) and (2) of the Geneva Act with the International Bureau of the World Intellectual Property Organization (‘the International Bureau’).

2. For the purpose of paragraph 1, Member States may request the Commission to register in the International Regis­ ter geographical indications that originate in their territory and that are protected and registered under Union law. Such requests shall be based on:

(a) a request by a natural person or legal entity as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or by a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 of the Geneva Act; or

(b) their own initiative.

3. On the basis of such requests, the Commission shall adopt implementing acts listing the geographical indications referred to in paragraph 1 of this Article. Those implementing acts shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 15(2).

Article 3

Cancellation of a geographical indication that originates in a Member State and is registered in the Interna­ tional Register

1. The Commission shall adopt an implementing act in order to request the International Bureau to cancel a registra­ tion in the International Register of a geographical indication originating in a Member State, in any of the following circumstances:

(a) the geographical indication is no longer protected in the Union;

(b) at the request of the Member State in which the geographical indication originates, based on:

(i) a request by a natural person or legal entity as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or by a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 of the Geneva Act; or

(ii) its own initiative.

2. The implementing act referred to in paragraph 1 of this Article shall be adopted in accordance with the examina­ tion procedure referred to in Article 15(2).

3. The Commission shall, without delay, notify the International Bureau of the request for cancellation.

Article 4

Publication of third country geographical indications registered in the International Register

1. The Commission shall publish any international registration notified by the International Bureau pursuant to Article 6(4) of the Geneva Act, that:

(a) concerns geographical indications registered in the International Register in respect of which the Contracting Party of Origin, as defined under point (xv) of Article 1 of the Geneva Act, is not a Member State; and

(b) relates to a product in respect of which protection at Union level of geographical indications is provided.

2. The international registration referred to in paragraph 1 shall be published in the C series of the Official Journal of the European Union. The publication shall include a reference to the product type and country of origin.

L 271/4 EN Official Journal of the European Union 24.10.2019

Article 5

Assessment of third country geographical indications registered in the International Register

1. The Commission shall assess any international registration notified by the International Bureau pursuant to Article 6(4) of the Geneva Act concerning the geographical indications registered in the International Register and in respect of which the Contracting Party of Origin, as defined under point (xv) of Article 1 of the Geneva Act, is not a Member State, in order to determine whether it includes the mandatory contents laid down in Rule 5(2) of the Com­ mon Regulations under the Lisbon Agreement and the Geneva Act (the ‘Common Regulations’), and the particulars concerning the quality, reputation or characteristics as laid down in Rule 5(3) of the Common Regulations, and to verify whether the publication referred to in Article 4 relates to a product in respect of which protection at Union level of geographical indications is provided.

2. The assessment referred to in paragraph 1 shall be carried out within four months from the date of the registra­ tion of the geographical indication in the International Register and shall not include an assessment of other specific Union provisions relating to the placing of products on the market and, in particular, to sanitary and phytosanitary standards, marketing standards or food labelling.

Article 6

Opposition procedure for third country geographical indications registered in the International Register

1. Within four months from the date of publication of the international registration in accordance with Article 4, the authorities of a Member State or of a third country other than the Contracting Party of Origin as defined under point (xv) of Article 1 of the Geneva Act, or a natural or legal person having a legitimate interest and established in the Union or in a third country other than the Contracting Party of Origin, may lodge an opposition with the Commission.

The opposition shall be in one of the official languages of the institutions of the Union.

2. The opposition referred to in paragraph 1 of this Article shall be admissible only if it is lodged within the time limit set out in paragraph 1 of this Article and if it is based upon one or more of the following grounds:

(a) the geographical indication registered in the International Register conflicts with a name of a plant variety or an animal breed and is likely to mislead the consumer as to the true origin of the product;

(b) the geographical indication registered in the International Register is wholly or partially homonymous with a geographical indication already protected in the Union and there is insufficient distinction in practice between the conditions of local and traditional usage and presentation of the geographical indication proposed for protection and the geographical indication already protected in the Union, taking into account the need to ensure equitable treatment of the producers concerned and not to mislead consumers;

(c) the protection in the Union of the geographical indication registered in the International Register would infringe a prior trade mark right at Union, regional or national level;

(d) the protection in the Union of the third country geographical indication would jeopardise the use of an entirely or partly identical name or the exclusive nature of a trade mark at Union, regional, or national level or the existence of products which have been legally placed on the market for at least five years preceding the date of the publication of the international registration in accordance with Article 4;

(e) the geographical indication registered in the International Register relates to a product in respect of which protec­ tion at Union level of geographical indications is not provided;

(f) the name for which registration is requested is a generic term in the territory of the Union;

(g) the conditions referred to in points (i) and (ii) of Article 2(1) of the Geneva Act are not complied with;

(h) the geographical indication registered in the International Register is a homonymous name which misleads the con­ sumer into believing that products come from another territory, even if the name is accurate as far as the actual territory, region or place of origin of the products in question is concerned.

3. The grounds for opposition set out in paragraph 2 shall be assessed by the Commission in relation to the territory of the Union or part thereof.

24.10.2019 EN Official Journal of the European Union L 271/5

Article 7

Decision on protection in the Union of third country geographical indications registered in the International Register

1. Where, based on the assessment carried out pursuant to Article 5, the conditions laid down in that Article are fulfilled and no opposition or no admissible opposition has been received, the Commission shall, as appropriate, by means of an implementing act, reject any inadmissible opposition and decide to grant protection of the geographical indication. That implementing act shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 15(2).

2. Where, based on the assessment carried out pursuant to Article 5, the conditions laid down in that Article are not fulfilled or an admissible opposition as set out in Article 6(2) has been received, the Commission shall, by means of an implementing act, decide whether to grant protection of a geographical indication registered in the International Regis­ ter. That implementing act shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 15(2). In respect of geographical indications covering products not falling within the competence of the committees provided in Article 15(1), the decision whether to grant protection shall be adopted by the Commission.

3. The decision to grant protection of a geographical indication in accordance with paragraph 1 or 2 of this Article shall set out the scope of protection granted and may include conditions which are compatible with the Geneva Act, and in particular grant a defined transitional period as specified in Article 17 of the Geneva Act and Rule 14 of the Common Regulations.

4. In accordance with Article 15(1) of the Geneva Act, the Commission shall notify the International Bureau of the refusal of the effects of the international registration concerned in the territory of the Union, within one year from the receipt of the notification of international registration in accordance with Article 6(4) of the Geneva Act, or, in the cases referred to in the first paragraph of Article 5 of Decision (EU) 2019/1754, within two years from the receipt of that notification.

5. The Commission may, on its own initiative or following a duly substantiated request by a Member State, a third country or a natural or legal person having a legitimate interest, withdraw, in whole or in part, by means of an imple­ menting act, a refusal previously notified to the International Bureau. That implementing act shall be adopted in accor­ dance with the examination procedure referred to in Article 15(2).

The Commission shall notify the International Bureau of such withdrawal without delay.

Article 8

Use of geographical indications

1. The implementing acts adopted by the Commission pursuant to Article 7 shall apply without prejudice to other specific Union provisions relating to the placing of products on the market and, in particular, to the common organisa­ tion of agricultural markets, sanitary and phytosanitary standards, and food labelling.

2. Subject to paragraph 1, geographical indications protected pursuant to this Regulation may be used by any opera­ tor marketing a product in accordance with the international registration of those geographical indications.

Article 9

Invalidation of effects in the Union of a third country geographical indication registered in the International Register

1. The Commission may, on its own initiative or following a duly substantiated request by a Member State, a third country or a natural or legal person having a legitimate interest, invalidate, in whole or in part, by means of an imple­ menting act, the effects of protection in the Union of a geographical indication, in one or more of the following circumstances:

(a) the geographical indication is no longer protected in the Contracting Party of Origin;

(b) the geographical indication is no longer registered in the International Register;

(c) compliance with the mandatory contents laid down in Rule 5(2) of the Common Regulations or with the particulars concerning the quality, reputation or characteristics as laid down in Rule 5(3) of the Common Regulations is no longer ensured.

L 271/6 EN Official Journal of the European Union 24.10.2019

2. The implementing acts referred to in paragraph 1 of this Article shall be adopted in accordance with the examina­ tion procedure referred to in Article 15(2) and only after the natural persons or legal entities as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or the beneficiaries as defined in point (xvii) of Article 1 of the Geneva Act have been given an opportunity to defend their rights.

3. Where the invalidation is no longer subject to appeal, the Commission shall notify the International Bureau with­ out delay of the invalidation of the effects in the territory of the Union of the international registration of the geograph­ ical indication in accordance with point (a) or (c) of paragraph 1.

Article 10

Relationship with trade marks

1. The protection of a geographical indication shall not prejudice the validity of a prior trade mark at Union, regional or national level applied for or registered in good faith, or acquired through use in good faith in the territory of a Member State, regional union of Member States or the Union.

2. A geographical indication registered in the International Register shall not be protected in the territory of the Union where, in the light of a trade mark’s reputation and renown and the length of time it has been used, protection of that geographical indication in the territory of the Union would be liable to mislead the consumer as to the true identity of the product.

3. Without prejudice to paragraph 2, a trade mark which has been applied for or registered in good faith, or acquired through use, if that possibility is provided for by the applicable law, in good faith within the territory of a Member State, regional union of Member States or the Union, before the date on which the International Bureau has notified the Commission of the publication of the International Registration of the geographical indication, and the use of which would contravene the protection of the geographical indication, may continue to be used and renewed for the product concerned notwithstanding the protection of the geographical indication, provided that no grounds for invalid­ ity or revocation exist under Regulation (EU) 2017/1001 of the European Parliament and of the Council (9) or under Directive (EU) 2015/2436 of the European Parliament and the Council (10). In such cases, both the use of the geographi­ cal indication and the use of the trade mark concerned shall be permitted.

Article 11

Transitional provisions for appellations of origin originating in Member States already registered under the Lisbon Agreement

1. In respect of each appellation of origin originating in a Member State which is party to the Lisbon Agreement, for a product that is protected under one of the Regulations referred to in Article 1 of this Regulation, the Member State concerned shall, on the basis of a request by a natural person or legal entity as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 of the Geneva Act, or on its own initiative, choose to request either:

(a) the international registration of that appellation of origin under the Geneva Act, if the Member State concerned has ratified or acceded to the Geneva Act pursuant to the authorisation referred to in Article 3 of Decision (EU) 2019/1754; or

(b) the cancellation of the registration of that appellation of origin in the International Register.

The Member State concerned shall notify the Commission of the choice referred to in the first subparagraph by 14 November 2022.

In the situations referred to in point (a) of the first subparagraph, the Member State concerned shall, in coordination with the Commission, verify with the International Bureau whether there are any modifications to be made under Rule 7(4) of the Common Regulations for the purpose of registration under the Geneva Act.

The Commission shall, by means of an implementing act, authorise the Member State concerned to provide for the necessary modifications and to notify the International Bureau. That implementing act shall be adopted in accordance with the examination procedure referred to in Article 15(2).

(9) Regulation (EU) 2017/1001 of the European Parliament and of the Council of 14 June 2017 on the European Union trade mark (OJ L 154, 16.6.2017, p. 1).

(10) Directive (EU) 2015/2436 of the European Parliament and the Council of 16 December 2015 to approximate the laws of the Mem­ ber States relating to trade marks (OJ L 336, 23.12.2015, p. 1).

24.10.2019 EN Official Journal of the European Union L 271/7

2. In respect of each appellation of origin originating in a Member State which is party to the Lisbon Agreement, for a product falling within the scope of one of the Regulations referred to in Article 1(2) of this Regulation, but not pro­ tected under any of those Regulations, the Member State concerned shall, on the basis of a request by a natural person or legal entity referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 of the Geneva Act, or on its own initiative, choose to request either:

(a) the registration of that appellation of origin under the Regulation concerned; or

(b) the cancellation of the registration of that appellation of origin in the International Register.

The Member State concerned shall notify the Commission of the choice referred to in the first subparagraph, and lodge the respective request, by 14 November 2022.

In the situations referred to in point (a) of the first subparagraph, the Member State concerned shall request the interna­ tional registration of that appellation of origin under the Geneva Act, if that Member State has ratified or acceded to the Geneva Act pursuant to the authorisation referred to in Article 3 of Decision (EU) 2019/1754, within one year from the date of registration of the geographical indication under the applicable Regulation. The third and fourth subparagraphs of paragraph 1 shall apply.

If the request for registration under the applicable Regulation is refused and related administrative and judicial remedies have been exhausted, or if the request for registration under the Geneva Act has not been made pursuant to the third subparagraph of this paragraph, the Member State concerned shall, without delay, request the cancellation of the regis­ tration of that appellation of origin in the International Register.

3. In respect of appellations of origin for products not falling within the scope of one of the Regulations referred to in Article 1(2) of this Regulation, in respect of which protection at Union level of geographical indications is not pro­ vided, a Member State which is already party to the Lisbon Agreement may maintain any existing registration in the International Register.

Such a Member State may also submit further applications for registration in the International Register under the Lisbon Agreement of such appellations of origin originating in its territory if the following conditions are met:

(a) the Member State concerned notified the Commission of the draft application for registration of such appellations of origin; such notification shall include evidence that the application satisfies the requirements for registration under the Lisbon Agreement; and

(b) the Commission has not issued a negative opinion within two months of such notification; a negative opinion may only be issued after consultation with the Member State concerned, and in the exceptional and duly justified cases where the evidence required under point (a) does not sufficiently substantiate that the requirements for registration under the Lisbon Agreement are met, or if the registration would have an adverse impact on the Union trade policy.

In the case of a request for further information from the Commission on the notification made under point (a) of the second subparagraph, the deadline for the Commission to act shall be one month from the receipt of the information requested.

The Commission shall immediately inform the other Member States about any notification made under point (a) of the second subparagraph.

Article 12

Transitional protection for appellations of origin originating in a third country registered under the Lisbon Agreement

1. The Member States which were party to the Lisbon Agreement before the accession of the Union to the Geneva Act may continue to protect appellations of origin originating in a third country which is party to the Lisbon Agree­ ment by means of a national protection system, with effect from the date on which the Union becomes a contracting party to the Geneva Act, as regards appellations of origin registered by that date under the Lisbon Agreement.

L 271/8 EN Official Journal of the European Union 24.10.2019

2. The protection referred to in paragraph 1 shall:

(a) be superseded by protection under the Union protection system for a particular appellation of origin if it is provided by a decision taken under Article 7 of this Regulation subsequent to the accession of the third country concerned to the Geneva Act, on condition that the protection provided by a decision taken under Article 7 of this Regulation preserves the continuity of protection of the respective appellation of origin in the respective Member State;

(b) cease for a particular appellation of origin when the effects of international registration end.

3. Where an appellation of origin originating in a third country is not registered under this Regulation, or the national protection is not superseded in accordance with point (a) of paragraph 2, the consequences of such national protection shall be the sole responsibility of the Member State concerned.

4. The measures taken by Member States under paragraph 1 shall have effects at national level only, and shall have no effect on intra-Union or international trade.

5. The Member States referred to in paragraph 1 shall transmit to the Commission any notification made by the International Bureau under the Lisbon Agreement. The Commission shall then transmit that notification to all other Member States.

6. The Member States referred to in paragraph 1 of this Article shall declare to the International Bureau that they cannot ensure national protection of an appellation of origin for a product falling within the scope of one of the Regu­ lations referred to in Article 1(2) of this Regulation, registered and notified to them under the Lisbon Agreement from the date on which the Union becomes a Contracting Party to the Geneva Act.

Article 13

Fees

Fees to be paid under Article 7 of the Geneva Act, as specified in the Common Regulations, shall be borne by the Member State in which the geographical indication originates, or by a natural person or legal entity as referred to in point (ii) of Article 5(2) of the Geneva Act or by a beneficiary as defined in point (xvii) of Article 1 of the Geneva Act. Member States may require that natural person or legal entity or beneficiary to pay some or all of the fees.

Article 14

Special financial contribution

If the income from the Special Union is derived in accordance with point (v) of Article 24(2) of the Geneva Act, the Union may make a special contribution within the means available for that purpose from the annual budget of the Union.

Article 15

Committee procedure

1. The Commission shall be assisted by the following committees within the meaning of Regulation (EU) No 182/2011, in respect of the following products:

(a) for wine-sector products falling within the scope of Article 92(1) of Regulation (EU) No 1308/2013, by the Com­ mittee for the Common Organisation of the Agricultural Markets established by Article 229 of that Regulation;

(b) for aromatised wine products as defined in Article 3 of Regulation (EU) No 251/2014, by the Committee on aroma­ tised wine products established by Article 34 of that Regulation;

(c) for spirit drinks as defined in Article 2 of Regulation (EC) No 110/2008 of the European Parliament and of the Council (11), by the Committee for Spirit Drinks referred to in Article 47 of Regulation (EU) 2019/787;

(11) Regulation (EC) No 110/2008 of the European Parliament and of the Council of 15 January 2008 on the definition, description, pre­ sentation, labelling and the protection of geographical indications of spirit drinks and repealing Council Regulation (EEC) No 1576/89 (OJ L 39, 13.2.2008, p. 16), partly in force until 24 May 2021.

24.10.2019 EN Official Journal of the European Union L 271/9

(d) for agricultural products and foodstuffs falling within the scope of the first subparagraph of Article 2(1) of Regula­ tion (EU) No 1151/2012, by the Agricultural Product Quality Policy Committee established by Article 57 of that Regulation.

2. Where reference is made to this paragraph, Article 5 of Regulation (EU) No 182/2011 shall apply.

Article 16

Monitoring and review

By 14 November 2021, the Commission shall assess the participation of the Union in the Geneva Act and submit a report on the main findings to the European Parliament and to the Council. The assessment shall be based, inter alia, on the following aspects:

(a) the number of geographical indications which are protected and registered under Union law and for which applica­ tions for international registration have been submitted, and the cases in which the protection was rejected by third Contracting Parties;

(b) the evolution in the number of third countries participating in the Geneva Act and the action taken by the Commis­ sion to increase that number, as well as the impact of the current state of Union law as regards geographical indica­ tions on the attractiveness of the Geneva Act to third countries; and

(c) the number and type of third country geographical indications which have been rejected by the Union.

Article 17

Entry into force

This Regulation shall enter into force on the twentieth day following that of its publication in the Official Journal of the European Union.

This Regulation shall be binding in its entirety and directly applicable in all Member States.

Done at Strasbourg, 23 October 2019.

For the European Parliament

The President

D. M. SASSOLI

For the Council

The President

T. TUPPURAINEN

L 271/10 EN Official Journal of the European Union 24.10.2019

Statement by the Commission on the possible extension of EU geographical indication protection to non- agricultural products

The Commission takes note of the European Parliament resolution of 6 October 2015 on the possible extension of EU geographical indication protection to non-agricultural products.

The Commission launched a study in November 2018 to get further economic and legal evidence on the protection of non-agricultural GIs within the Single Market, as a complement to a study of 2013, and to obtain further data on issues such as competitiveness, unfair competition, counterfeiting, consumer perceptions, costs/benefits as well as on the effec­ tiveness of non-agricultural GI protection models in light of the proportionality principle.

In accordance with the principles of Better Regulation and to the commitments laid down in the Interinstitutional Agreement of 13 April 2016 on Better Law-Making, the Commission will examine the study as well as the report on the participation of the Union in the Geneva Act as referred to in the Article on monitoring and review of the Regula­ tion on the action of the Union following its accession to the Geneva Act of the Lisbon Agreement on Appellations of Origin and Geographical Indications and consider any possible next steps.

Statement by the Commission on the procedure set out in Article 11(3) of the Regulation

The Commission notes that whilst the procedure set out in Article 11(3) of the Regulation is a legal necessity given the exclusive competence of the Union it can nevertheless state that in the context of the current EU acquis any such inter­ vention of the Commission would be exceptional and duly justified. During consultations with a Member State, the Commission will make every effort in order to resolve together with the Member State any concerns in order to avoid the issuing of a negative opinion. The Commission notes that any negative opinion would be notified in writing to the Member State concerned and pursuant to Article 296 TFEU would state the reasons on which it was based. The Com­ mission would further note that a negative opinion would not preclude the submission of a further application concern­ ing the same appellation of origin, if the reasons for the negative opinion have been duly addressed thereafter or are no longer applicable.

24.10.2019 EN Official Journal of the European Union L 271/11

I

(Actos legislativos)

REGLAMENTOS

REGLAMENTO (UE) 2019/1753 DEL PARLAMENTO EUROPEO Y DEL CONSEJO

de 23 de octubre de 2019

sobre la actuación de la Unión tras su adhesión al Acta de Ginebra del Arreglo de Lisboa relativo a las Denominaciones de Origen y las Indicaciones Geográficas

EL PARLAMENTO EUROPEO Y EL CONSEJO DE LA UNIÓN EUROPEA,

Visto el Tratado de Funcionamiento de la Unión Europea, y en particular su artículo 207,

Vista la propuesta de la Comisión Europea,

Previa transmisión del proyecto de acto legislativo a los Parlamentos nacionales,

Visto el dictamen del Comité Económico y Social Europeo (1),

De conformidad con el procedimiento legislativo ordinario (2),

Considerando lo siguiente:

(1) Para poder ejercer plenamente su competencia exclusiva en el ámbito de la política comercial común, y en pleno cumplimiento de sus compromisos en virtud del Acuerdo sobre los Aspectos de los Derechos de Propiedad Inte­ lectual relacionados con el Comercio (ADPIC) de la Organización Mundial del Comercio, la Unión va a ser Parte contratante del Acta de Ginebra del Arreglo de Lisboa relativo a las Denominaciones de Origen y las Indicaciones Geográficas (en lo sucesivo, «Acta de Ginebra»), con arreglo a la Decisión (UE) 2019/1754 del Consejo (3), que también autoriza a los Estados miembros a ratificar el Acta de Ginebra o a adherirse a ella en interés de la Unión. Las Partes contratantes del Acta de Ginebra son miembros de una Unión particular creada por el Arreglo de Lisboa relativo a la Protección de las Denominaciones de Origen y su Registro Internacional (en lo sucesivo, «Unión particular»). De conformidad con lo dispuesto en la Decisión (UE) 2019/1754, la Unión y aquellos Esta­ dos miembros que hayan ratificado el Acta de Ginebra, o se hayan adherido a ella, han de ser representados por la Comisión en la Unión particular por lo que respecta al Acta de Ginebra.

(2) Procede establecer normas que permitan a la Unión ejercer los derechos y cumplir las obligaciones establecidas en el Acta de Ginebra, en su nombre y en el de los Estados miembros que la hayan ratificado o se hayan adhe­ rido a ella.

(3) El Acta de Ginebra protege las «denominaciones de origen», incluidas las denominaciones de origen en el sentido de los Reglamentos (UE) n.o 1151/2012 (4) y (UE) n.o 1308/2013 (5) del Parlamento Europeo y del Consejo, así como las indicaciones geográficas en el sentido de los Reglamentos (UE) n.o 1151/2012, (UE) n.o 1308/2013, (UE) n.o 251/2014 (6) y (UE) 2019/787 (7) del Parlamento Europeo y del Consejo, que, en el presente Reglamento, se denominan, conjuntamente, «indicaciones geográficas».

(1) DO C 110 de 22.3.2019, p. 55. (2) Posición del Parlamento Europeo de 16 de abril de 2019 (pendiente de publicación en el Diario Oficial) y Decisión del Consejo de

7 de octubre de 2019. (3) Decisión (UE) 2019/1754 del Consejo, de 7 de octubre de 2019, relativa a la adhesión de la Unión Europea al Acta de Ginebra del

Arreglo de Lisboa relativo a las Denominaciones de Origen y las Indicaciones Geográficas (véase la página 12 del presente Diario Oficial).

(4) Reglamento (UE) n.o 1151/2012 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 21 de noviembre de 2012, sobre los regímenes de calidad de los productos agrícolas y alimenticios (DO L 343 de 14.12.2012, p. 1).

(5) Reglamento (UE) n.o 1308/2013 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 17 de diciembre de 2013, por el que se crea la organiza­ ción común de mercados de los productos agrarios y por el que se derogan los Reglamentos (CEE) n.o 922/72, (CEE) n.o 234/79, (CE) n.o 1037/2001 y (CE) n.o 1234/2007 (DO L 347 de 20.12.2013, p. 671).

(6) Reglamento (UE) n.o 251/2014 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 26 de febrero de 2014, sobre la definición, descripción, pre­ sentación, etiquetado y protección de las indicaciones geográficas de los productos vitivinícolas aromatizados, y por el que se deroga el Reglamento (CEE) n.o 1601/91 del Consejo (DO L 84 de 20.3.2014, p. 14).

(7) Reglamento (UE) 2019/787 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 17 de abril de 2019, sobre la definición, designación, presenta­ ción y etiquetado de las bebidas espirituosas, la utilización de los nombres de las bebidas espirituosas en la presentación y etiquetado de otros productos alimenticios, la protección de las indicaciones geográficas de las bebidas espirituosas y la utilización de alcohol etí­

24.10.2019 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 271/1

(4) Con ocasión de la adhesión de la Unión al Acta de Ginebra, y a continuación periódicamente, la Comisión debe presentar a la Oficina Internacional de la Organización Mundial de la Propiedad Intelectual (en lo sucesivo, «Ofi­ cina Internacional») solicitudes de registro internacional en el Registro de la Oficina Internacional (en lo sucesivo, «Registro Internacional») de las indicaciones geográficas originarias del territorio de la Unión y protegidas en este. Tales solicitudes deben estar basadas en notificaciones efectuadas por los Estados miembros, que actúan por ini­ ciativa propia o a solicitud de una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o de un beneficiario tal como se define en su artículo 1, inciso xvii). Al preparar dichas notificaciones, los Estados miembros deben considerar el interés económico de la protección internacional de la indicación geográfica de que se trate, y tener en cuenta, en particular, el valor de producción y el valor de exportación, la protección en virtud de otros acuerdos, así como el uso indebido actual o potencial en los terce­ ros países.

(5) El registro de indicaciones geográficas en el Registro Internacional debe tener por objeto garantizar el suministro de productos de calidad, una competencia leal y la protección de los consumidores. Dado su significativo valor cultural y económico, el registro de las indicaciones geográficas debe evaluarse en función del valor creado para las comunidades locales, con vistas a apoyar el desarrollo rural e impulsar nuevas oportunidades de empleo en la producción, la transformación y otros servicios relacionados.

(6) Para entablar un diálogo permanente con las partes interesadas, la Comisión debe recurrir a los mecanismos existentes para consultar periódicamente a los Estados miembros, las asociaciones comerciales y los productores de la Unión.

(7) Deben establecerse procedimientos adecuados para que la Comisión evalúe las indicaciones geográficas origina­ rias de las Partes contratantes del Acta de Ginebra que no sean Estados miembros (en lo sucesivo, «terceras Partes contratantes») que estén registradas en el Registro Internacional, a fin de adoptar decisiones sobre la protección en la Unión y, en su caso, invalidarla.

(8) La protección efectiva por la Unión de las indicaciones geográficas originarias de terceras Partes contratantes y registradas en el Registro Internacional debe hacerse de conformidad con el capítulo III del Acta de Ginebra, en particular con su artículo 14, que obliga a las Partes contratantes a poner a disposición recursos jurídicos efica­ ces para la protección de las indicaciones geográficas registradas y precisa que las acciones legales destinadas a garantizar su protección pueden ser entabladas por un organismo público o por cualquier interesado, ya sea persona física o jurídica, pública o privada, conforme a sus respectivos sistemas y prácticas jurídicos.

(9) Con el fin de garantizar la protección de las marcas de la Unión, regionales y nacionales, así como de las indica­ ciones geográficas, teniendo en cuenta las salvaguardias respecto de los derechos de marcas anteriores, tal como se establece en el artículo 13, apartado 1, del Acta de Ginebra, debe protegerse la coexistencia de marcas anterio­ res y de indicaciones geográficas registradas en el Registro Internacional que gozan de protección o son utiliza­ das en la Unión Europea.

(10) Habida cuenta de la competencia exclusiva de la Unión en materia de política comercial común, los Estados miembros que no sean Partes contratantes del Arreglo de Lisboa relativo a la Protección de las Denominaciones de Origen y su Registro Internacional de 1958, en su versión revisada en Estocolmo el 14 de julio de 1967 y modificada el 28 de septiembre de 1979 (en lo sucesivo, «Arreglo de Lisboa»), no deben ratificar el Arreglo ni adherirse a él.

(11) Debe permitirse a los Estados miembros que ya sean Partes contratantes del Arreglo de Lisboa que sigan sién­ dolo, en particular para garantizar la continuidad de los derechos concedidos en virtud de dicho Arreglo y el cumplimiento de las obligaciones establecidas en él. No obstante, deben actuar únicamente en interés de la Unión y en pleno respeto de la competencia exclusiva de la Unión. Por lo tanto, esos Estados miembros deben ejercer sus derechos y obligaciones en virtud del Arreglo de Lisboa en pleno cumplimiento de la autorización concedida por la Unión con arreglo al presente Reglamento. Con objeto de respetar el sistema uniforme de protección de las indicaciones geográficas establecido en la Unión respecto de los productos agrícolas y de seguir mejorando la armonización en el mercado interior, esos Estados miembros no deben registrar en virtud del Arreglo de Lisboa ninguna denominación de origen nueva de productos incluidos en el ámbito de aplicación de los Reglamentos (UE) n.o 1151/2012, (UE) n.o 1308/2013, (UE) n.o 251/2014 o (UE) n.o 2019/787.

(12) Los Estados miembros que ya son Partes del Arreglo de Lisboa han registrado denominaciones de origen en virtud del Arreglo de Lisboa. Procede establecer regímenes transitorios para hacer posible la continuidad de la protección de esas denominaciones de origen, a reserva de los requisitos de ese arreglo, del Acta de Ginebra y del Derecho de la Unión.

lico y destilados de origen agrícola en las bebidas alcohólicas, y por el que se deroga el Reglamento (CE) n.o 110/2008(DO L 130 de 17.5.2019, p. 1).

L 271/2 ES Diario Oficial de la Unión Europea 24.10.2019

(13) Los Estados miembros que ya son Partes del Arreglo de Lisboa protegen las denominaciones de origen de terce­ ras Partes en él. A fin de proporcionarles los medios para cumplir sus obligaciones internacionales contraídas antes de la adhesión de la Unión al Acta de Ginebra, debe disponerse un régimen transitorio que únicamente produzca efectos a escala nacional, y no tenga efecto alguno en el comercio interior de la Unión ni en el comer­ cio internacional.

(14) Es apropiado que las tasas que hayan de abonarse en virtud del Acta de Ginebra y del Reglamento Común del Arreglo de Lisboa y del Acta de Ginebra del Arreglo de Lisboa (en lo sucesivo, «Reglamento Común») para pre­ sentar una solicitud en la Oficina Internacional para el registro internacional de una indicación geográfica, así como las tasas que hayan de abonarse por otras inscripciones en el Registro Internacional y por el suministro de extractos, certificados u otras informaciones relativas al contenido de dicho registro internacional deban ser abo­ nadas por el Estado miembro del que es originaria la indicación geográfica, por una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o por un beneficiario tal como se define en su artículo 1, inciso xvii). Los Estados miembros deben tener la opción de exigir a dicha persona física o jurídica o a dicho beneficiario el abono de parte o la totalidad de las tasas.

(15) Para sufragar cualquier déficit en relación con el presupuesto de funcionamiento de la Unión particular, la Unión debe estar en condiciones de prever, en función de los medios disponibles en su presupuesto anual para ese fin, una contribución especial tal como decida la Asamblea de la Unión particular con arreglo al artículo 24, apartado 4, del Acta de Ginebra, habida cuenta del valor económico y cultural de la protección de las indicacio­ nes geográficas.

(16) A fin de garantizar condiciones uniformes de aplicación de la condición de miembro de la Unión particular de la Unión, deben conferirse competencias de ejecución a la Comisión para elaborar una lista de indicaciones geográ­ ficas que deberán incluirse en la solicitud para su registro internacional en la Oficina Internacional a raíz de la adhesión al Acta de Ginebra y para cualquier presentación subsiguiente de una solicitud, para desestimar una oposición, para decidir si conceder protección a una indicación geográfica registrada en el Registro Internacional, para retirar la denegación de los efectos de un registro internacional, para solicitar la cancelación de un registro internacional, para notificar la invalidación de la protección en la Unión de una indicación geográfica registrada en el Registro Internacional, así como para autorizar a los Estados miembros a introducir toda modificación necesaria de la denominación de origen de un producto que goce de protección en virtud de los Reglamentos (UE) n.o 1151/2012, (UE) n.o 1308/2013, (UE) n.o 251/2014 o (UE) 2019/787 y notificarlo a la Oficina Interna­ cional. Dichas competencias deben ejercerse de conformidad con el Reglamento (UE) n.o 182/2011 del Parla­ mento Europeo y del Consejo (8).

(17) De acuerdo con el principio de proporcionalidad, es necesario y conveniente, para alcanzar el objetivo funda­ mental de permitir a la Unión participar en la Unión particular de manera que se garantice la protección eficaz de las indicaciones geográficas a escala internacional, establecer normas y procedimientos relativos a la actuación de la Unión tras su adhesión al Acta de Ginebra. El presente Reglamento no excede de lo necesario para alcanzar los objetivos perseguidos, de conformidad con lo dispuesto en el artículo 5, apartado 4, del Tratado de la Unión Europea.

(18) Es importante garantizar que la Comisión haga el seguimiento de la participación de la Unión en el Acta de Ginebra y la evalúe de forma continuada. Para llevar a cabo esa evaluación, la Comisión debe tener en cuenta, entre otros aspectos, el número de indicaciones geográficas protegidas y registradas en virtud del Derecho de la Unión para las que se hayan presentado solicitudes de registro internacional y los casos en que la protección haya sido rechazada por terceras Partes contratantes, la evolución del número de terceros países que participan en el Acta de Ginebra, las medidas adoptadas por la Comisión para aumentar ese número, así como los efectos del estado actual del Derecho de la Unión en materia de indicaciones geográficas en el atractivo que ejerce el Acta de Ginebra en terceros países, así como el número y el tipo de indicaciones geográficas originarias de terce­ ras Partes contratantes y que hayan sido rechazadas por la Unión.

HAN ADOPTADO EL PRESENTE REGLAMENTO:

Artículo 1

Objeto

1. El presente Reglamento establece normas y procedimientos relativos a la actuación de la Unión tras su adhesión al Acta de Ginebra del Arreglo de Lisboa relativo a las Denominaciones de Origen y las Indicaciones Geográficas (en lo sucesivo, «Acta de Ginebra»).

(8) Reglamento (UE) n.o 182/2011 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 16 de febrero de 2011, por el que se establecen las normas y los principios generales relativos a las modalidades de control por parte de los Estados miembros del ejercicio de las competencias de ejecución por la Comisión (DO L 55 de 28.2.2011, p. 13).

24.10.2019 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 271/3

2. A efectos del presente Reglamento, el término «indicaciones geográficas» comprende las denominaciones de origen en el sentido del Acta de Ginebra, incluidas las denominaciones de origen en el sentido de los Reglamentos (UE) n.o 1151/2012 y (UE) n.o 1308/2013, así como las «indicaciones geográficas» en el sentido de los Reglamentos (CE) n.o 110/2008, (UE) n.o 1151/2012, (UE) n.o 1308/2013, (UE) n.o 251/2014 y (UE) 2019/787.

Artículo 2

Registro internacional de las indicaciones geográficas

1. Con ocasión de la adhesión de la Unión al Acta de Ginebra, y a continuación periódicamente, la Comisión, en su calidad de autoridad competente en el sentido del artículo 3 del Acta de Ginebra, presentará ante la Oficina Internacio­ nal de la Organización Mundial de la Propiedad Intelectual (en lo sucesivo, «Oficina Internacional») las solicitudes de registro internacional de indicaciones geográficas protegidas y registradas en virtud del Derecho de la Unión y corres­ pondientes a productos originarios de la Unión con arreglo al artículo 5, apartados 1 y 2, del Acta de Ginebra.

2. A efectos del apartado 1, los Estados miembros podrán solicitar a la Comisión que registre en el Registro Interna­ cional las indicaciones geográficas originarias de sus respectivos territorios, y que estén protegidas y registradas en vir­ tud del Derecho de la Unión. Las solicitudes se efectuarán sobre la base de:

a) una solicitud de una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o de un beneficiario tal como se define en el artículo 1, inciso xvii), del Acta de Ginebra, o

b) su propia iniciativa.

3. Sobre la base de dichas solicitudes, la Comisión adoptará actos de ejecución que incluyan una lista de las indica­ ciones geográficas a las que se refiere el apartado 1 del presente artículo. Dichos actos de ejecución se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 15, apartado 2.

Artículo 3

Cancelación de una indicación geográfica originaria de un Estado miembro y registrada en el Registro Interna­ cional

1. La Comisión adoptará un acto de ejecución para solicitar a la Oficina Internacional la cancelación del registro en el Registro Internacional de una indicación geográfica originaria de un Estado miembro, en cualesquiera de las circuns­ tancias siguientes:

a) la indicación geográfica ya no está protegida en la Unión;

b) a solicitud del Estado miembro del que sea originaria la indicación geográfica, basada en:

i) la solicitud de una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o de un beneficiario tal como se define en el artículo 1, inciso xvii), del Acta de Ginebra, o

ii) su propia iniciativa.

2. El acto de ejecución previsto en el apartado 1 del presente artículo se adoptará de conformidad con el procedi­ miento de examen contemplado en el artículo 15, apartado 2.

3. La Comisión notificará sin demora a la Oficina Internacional la solicitud de cancelación.

Artículo 4

Publicación de las indicaciones geográficas de terceros países registradas en el Registro Internacional

1. La Comisión publicará todo registro internacional que haya sido notificado por la Oficina Internacional de confor­ midad con el artículo 6, apartado 4, del Acta de Ginebra que:

a) concierna a las indicaciones geográficas registradas en el Registro Internacional y respecto de las cuales la Parte con­ tratante de origen, tal como se define en el artículo 1, inciso xv), del Acta de Ginebra, no sea un Estado miembro, y

b) se refiera a un producto cuyas indicaciones geográficas gozan de protección a escala de la Unión.

2. El registro internacional a que se refiere el apartado 1 se publicará en el Diario Oficial de la Unión Europea, serie C. La publicación incluirá una referencia al tipo de producto y al país de origen.

L 271/4 ES Diario Oficial de la Unión Europea 24.10.2019

Artículo 5

Evaluación de las indicaciones geográficas de terceros países registradas en el Registro Internacional

1. La Comisión evaluará todo registro internacional notificado por la Oficina Internacional, de conformidad con el artículo 6, apartado 4, del Acta de Ginebra, relativo a las indicaciones geográficas registradas en el Registro Internacio­ nal y respecto de las cuales la Parte contratante de origen, tal como se define en el artículo 1, inciso xv), del Acta de Ginebra, no sea un Estado miembro, para determinar si dicha publicación incluye los contenidos obligatorios estableci­ dos en la regla 5, apartado 2, del Reglamento Común del Arreglo de Lisboa y del Acta de Ginebra (en lo sucesivo, «Reglamento Común»), y los detalles relativos a la calidad, la reputación o las características según se establece en la regla 5, apartado 3, del Reglamento Común, y para comprobar si la publicación a que se refiere el artículo 4 se refiere a un producto cuyas indicaciones geográficas gozan de protección a escala de la Unión.

2. La evaluación a que se refiere el apartado 1 se efectuará en un plazo de cuatro meses a partir de la fecha de registro de la indicación geográfica en el Registro Internacional y no incluirá una evaluación de otras disposiciones espe­ cíficas de la Unión relativas a la introducción de productos en el mercado y, en particular, a las normas sanitarias y fitosanitarias, las normas de comercialización o el etiquetado de los alimentos.

Artículo 6

Procedimiento de oposición para las indicaciones geográficas de terceros países registrada en el Registro Inter­ nacional

1. En un plazo de cuatro meses a partir de la fecha de publicación del registro internacional de conformidad con el artículo 4, las autoridades de un Estado miembro o de un tercer país que no sea la Parte Contratante de Origen tal como se define en el artículo 1, inciso xv), del Acta de Ginebra, o una persona física o jurídica que ostente un interés legítimo y esté establecida en la Unión o en un tercer país que no sea la Parte contratante de origen podrá formular oposición ante la Comisión.

La oposición se formulará en una de las lenguas oficiales de las instituciones de la Unión.

2. La oposición mencionada en el apartado 1 del presente artículo será admisible únicamente si se formula dentro del plazo establecido en el apartado 1 del presente artículo y si se basa en uno o varios de los siguientes motivos:

a) la indicación geográfica registrada en el Registro Internacional entra en conflicto con el nombre de una variedad vegetal o una raza animal y puede inducir a error al consumidor en cuanto al verdadero origen del producto;

b) la indicación geográfica registrada en el Registro Internacional es total o parcialmente homónima de una indicación geográfica ya protegida en la Unión y no existe suficiente distinción en la práctica entre las condiciones de uso local y tradicional y la presentación de la indicación geográfica propuesta para protección y la indicación geográfica ya protegida en la Unión, teniendo en cuenta la necesidad de garantizar un trato equitativo a los productores de que se trate y de no inducir a error al consumidor;

c) la protección en la Unión de la indicación geográfica registrada en el Registro Internacional vulneraría un derecho de marca anterior a escala de la Unión, regional o nacional;

d) la protección en la Unión de la indicación geográfica del tercer país comprometería el uso de un nombre total o parcialmente idéntico o la naturaleza exclusiva de una marca a escala de la Unión, regional o nacional o la existen­ cia de productos que han sido comercializados legalmente al menos durante los cinco años anteriores a la fecha de la publicación del registro internacional de conformidad con el artículo 4;

e) la indicación geográfica registrada en el Registro Internacional se refiere a un producto respecto del cual no está prevista ninguna protección a escala de la Unión de las indicaciones geográficas;

f) el nombre cuyo registro se solicita es un término genérico en el territorio de la Unión;

g) no se cumplen las condiciones establecidas en el artículo 2, apartado 1, incisos i) y ii), del Acta de Ginebra;

h) la indicación geográfica registrada en el Registro Internacional es un nombre homónimo que induce al consumidor a creer que los productos proceden de otro territorio, aun cuando dicho nombre sea exacto en lo que respecta al territorio, región o lugar efectivos de origen de los productos.

3. La Comisión valorará los motivos de oposición previstos en el apartado 2 en relación con el territorio de la Unión o una parte del mismo.

24.10.2019 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 271/5

Artículo 7

Decisión sobre la protección en la Unión de indicaciones geográficas de terceros países registradas en el Regis­ tro Internacional

1. En caso de que, sobre la base de la evaluación realizada con arreglo al artículo 5, se cumplan las condiciones establecidas en dicho artículo y no se haya recibido ninguna oposición, o no se haya recibido una oposición admisible, la Comisión desestimará, según corresponda, mediante un acto de ejecución, las oposiciones no admisibles recibidas y decidirá si concede protección a la indicación geográfica. Dicho acto de ejecución se adoptará de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 15, apartado 2.

2. En caso de que, sobre la base de la evaluación realizada con arreglo al artículo 5, no se cumplan las condiciones establecidas en dicho artículo o se haya recibido una oposición admisible como se contempla en el artículo 6, apartado 2, la Comisión decidirá, mediante un acto de ejecución, si concede protección a una indicación geográfica registrada en el Registro Internacional. Dicho acto de ejecución se adoptará de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 15, apartado 2. En el caso de las indicaciones geográficas de productos no incluidos en el ámbito de competencia de los comités previstos en el artículo 15, apartado 1, la decisión sobre si se concede la protección será adoptada por la Comisión.

3. La decisión de conceder protección a una indicación geográfica de conformidad con los apartados 1 o 2 del pre­ sente artículo determinará el alcance de la protección concedida y podrá incluir condiciones que sean compatibles con el Acta de Ginebra, y en particular conceder un período transitorio determinado, tal como se especifica en el artículo 17 del Acta de Ginebra y en la regla 14 del Reglamento Común.

4. De conformidad con el artículo 15, apartado 1, del Acta de Ginebra, la Comisión notificará a la Oficina Interna­ cional la denegación de los efectos del registro internacional de que se trate en el territorio de la Unión, en el plazo de un año a partir de la recepción de la notificación del registro internacional de conformidad con el artículo 6, apartado 4, del Acta de Ginebra, o, en los casos contemplados en el artículo 5, párrafo primero, de la Decisión (UE) 2019/1754, en el plazo de dos años a partir de la recepción de dicha notificación.

5. La Comisión, por iniciativa propia o a raíz de una solicitud debidamente motivada de un Estado miembro, de un tercer país o de una persona física o jurídica con interés legítimo, podrá retirar, en su totalidad o en parte, mediante un acto de ejecución, una denegación previamente notificada a la Oficina Internacional. Dicho acto de ejecución se adop­ tará de conformidad con el procedimiento de examen contemplado en el artículo 15, apartado 2.

La Comisión notificará sin demora dicha denegación a la Oficina Internacional.

Artículo 8

Uso de indicaciones geográficas

1. Los actos de ejecución adoptados por la Comisión en virtud del artículo 7 se aplicarán sin perjuicio de otras disposiciones específicas de la Unión relativas a la introducción de productos en el mercado y, en particular, a la organi­ zación común de los mercados agrícolas, a las normas sanitarias y fitosanitarias y al etiquetado de los alimentos.

2. A reserva de lo dispuesto en el apartado 1, las indicaciones geográficas protegidas en virtud del presente Regla­ mento podrán ser utilizadas por cualquier agente económico que comercialice un producto de conformidad con el regis­ tro internacional de dichas indicaciones geográficas.

Artículo 9

Invalidación de los efectos en la Unión de indicaciones geográficas de terceros países registradas en el Registro Internacional

1. La Comisión, por iniciativa propia o a raíz de una solicitud debidamente motivada de un Estado miembro, de un tercer país o de una persona física o jurídica con interés legítimo, podrá invalidar, en su totalidad o en parte, mediante un acto de ejecución, los efectos de la protección en la Unión de una indicación geográfica en una o varias de las circunstancias siguientes:

a) la indicación geográfica ya no está protegida en la Parte contratante de origen;

b) la indicación geográfica ya no está registrada en el Registro Internacional;

c) el cumplimiento de los contenidos obligatorios establecidos en la regla 5, apartado 2, del Reglamento Común o de los detalles relativos a la calidad, reputación o características establecidos en la regla 5, apartado 3, del Reglamento Común ya no está garantizado.

L 271/6 ES Diario Oficial de la Unión Europea 24.10.2019

2. Los actos de ejecución a que se refiere el apartado 1 del presente artículo se adoptarán de conformidad con el procedimiento de examen establecido en el artículo 15, apartado 2, y únicamente una vez que las personas físicas o jurídicas tal como se contemplan en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o los beneficiarios tal como se definen en el artículo 1, inciso xvii), del Acta de Ginebra hayan tenido oportunidad de defender sus derechos.

3. Cuando la invalidación ya no pueda ser recurrida, la Comisión notificará sin demora a la Oficina Internacional la invalidación de los efectos en el territorio de la Unión del registro internacional de la indicación geográfica de conformi­ dad con el apartado 1, letras a) o c).

Artículo 10

Relación con marcas

1. La protección de una indicación geográfica se entenderá sin perjuicio de la validez de una marca anterior a escala de la Unión, regional o nacional que haya sido solicitada o registrada de buena fe, o adquirida mediante el uso de buena fe en el territorio de un Estado miembro, de una unión regional de Estados miembros o de la Unión.

2. Una indicación geográfica registrada en el Registro Internacional no estará protegida en el territorio de la Unión cuando, a la vista de la reputación y notoriedad de una marca y del tiempo durante el que esta se haya venido utili­ zando, la protección de dicha indicación geográfica en el territorio de la Unión pueda inducir a error al consumidor en cuanto a la verdadera identidad del producto.

3. Sin perjuicio del apartado 2, una marca que haya sido solicitada o registrada de buena fe, o adquirida por el uso si tal posibilidad está prevista por el Derecho aplicable, de buena fe en el territorio de un Estado miembro, de una unión regional de Estados miembros o de la Unión antes de la fecha en que la Oficina Internacional haya notificado a la Comisión la publicación del registro internacional de la indicación geográfica, y cuya utilización pudiera vulnerar la protección de la indicación geográfica, podrá seguir utilizándose y renovándose para el producto en cuestión no obs­ tante la protección de la indicación geográfica, siempre que no incurra en las causas de nulidad o revocación estableci­ das en virtud del Reglamento (UE) 2017/1001 del Parlamento Europeo y del Consejo (9) o de la Directiva (UE) 2015/2436 del Parlamento Europeo y del Consejo (10). En tales casos, se permitirá tanto el uso de la indicación geográ­ fica como el uso de la marca de que se trate.

Artículo 11

Disposiciones transitorias para las denominaciones de origen originarias de Estados miembros ya registradas en virtud del Arreglo de Lisboa

1. En relación con cada una de las denominaciones de origen, originarias de un Estado miembro Parte en el Arreglo de Lisboa, de un producto que esté protegido en virtud de alguno de los Reglamentos a los que se refiere el artículo 1 del presente Reglamento, el Estado miembro de que se trate, sobre la base de la solicitud de una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o de un beneficiario tal como se define en el artículo 1, inciso xvii), o por su propia iniciativa, optará por solicitar bien:

a) el registro internacional de esa denominación de origen en virtud del Acta de Ginebra, si el Estado miembro de que se trate ha ratificado el Acta de Ginebra o se ha adherido a esta con arreglo a la autorización a que se refiere el artículo 3 de la Decisión (UE) 2019/1754, o bien

b) la cancelación de la inscripción de esa denominación de origen en el Registro Internacional.

Los Estados miembros de que se trate notificarán a la Comisión la opción a que se refiere el párrafo primero a más tardar el 14 de noviembre de 2022.

En las situaciones contempladas en la letra a) del párrafo primero, el Estado miembro de que se trate, en coordinación con la Comisión, comprobará con la Oficina Internacional si procede introducir alguna modificación en virtud de la regla 7, apartado 4, del Reglamento Común a los efectos de su registro en virtud del Acta de Ginebra.

La Comisión, mediante un acto de ejecución, autorizará al Estado miembro de que se trate a aportar las modificaciones necesarias y a notificarlo a la Oficina Internacional. Dicho acto de ejecución se adoptará de conformidad con el procedi­ miento de examen contemplado en el artículo 15, apartado 2.

(9) Reglamento (UE) 2017/1001 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 14 de junio de 2017, sobre la marca de la Unión Europea (DO L 154 de 16.6.2017, p. 1).

(10) Directiva (UE) 2015/2436 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 16 de diciembre de 2015, relativa a la aproximación de las legis­ laciones de los Estados miembros en materia de marcas (DO L 336 de 23.12.2015, p. 1).

24.10.2019 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 271/7

2. En relación con cada una de las denominaciones de origen originarias de un Estado miembro Parte en el Arreglo de Lisboa de un producto incluido en el ámbito de aplicación de alguno de los Reglamentos a los que se refiere el artículo 1, apartado 2, del presente Reglamento, pero no protegido por ninguno de ellos, el Estado miembro de que se trate, sobre la base de una solicitud de una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o de un beneficiario tal como se define en el artículo 1, inciso xvii), o por su propia iniciativa, optará por solicitar bien:

a) el registro de esa denominación de origen en virtud del Reglamento de que se trate, o bien

b) la cancelación de la inscripción de esa denominación de origen en el Registro Internacional.

Los Estados miembros de que se trate notificarán a la Comisión la opción a que se refiere el párrafo primero y presenta­ rán la correspondiente solicitud a más tardar el 14 de noviembre de 2022.

En las situaciones contempladas en la letra a) del párrafo primero, el Estado miembro de que se trate solicitará el regis­ tro internacional de esa denominación de origen en virtud del Acta de Ginebra, si ese Estado miembro ha ratificado el Acta de Ginebra o se ha adherido a esta con arreglo a la autorización a que se refiere el artículo 3 de la Decisión (UE) 2019/1754, en el plazo de un año a partir de la fecha de registro de la indicación geográfica en virtud del Reglamento aplicable. Serán de aplicación los párrafos tercero y cuarto del apartado 1.

En caso de que se deniegue la solicitud de registro en virtud del Reglamento aplicable y se hayan agotado las vías de recurso administrativas y judiciales, o cuando la solicitud de registro en virtud del Acta de Ginebra no se haya efectuado con arreglo al párrafo tercero del presente apartado, el Estado miembro de que se trate solicitará sin demora la cancela­ ción del registro de la denominación de origen en el Registro Internacional.

3. En el caso de las denominaciones de origen de productos no incluidos en el ámbito de aplicación de ninguno de los Reglamentos a los que se refiere el artículo 1, apartado 2, del presente Reglamento, cuyas indicaciones geográficas no gocen de protección a escala de la Unión, un Estado miembro que ya sea Parte del Arreglo de Lisboa podrá mante­ ner cualquier registro ya existente en el Registro Internacional.

El Estado miembro en cuestión podrá presentar además nuevas solicitudes de registro en el Registro Internacional en virtud del Arreglo de Lisboa de dichas denominaciones de origen originarias de su territorio cuando se cumplan las condiciones siguientes:

a) el Estado miembro de que se trate ha notificado a la Comisión el proyecto de solicitud de registro de dichas denomi­ naciones de origen; dicha notificación incluirá pruebas de que la solicitud cumple los requisitos para el registro en virtud del Arreglo de Lisboa, y

b) la Comisión no ha emitido un dictamen negativo en el plazo de dos meses a partir de dicha notificación; un dicta­ men negativo podrá únicamente emitirse previa consulta al Estado miembro de que se trate y, en casos excepcionales y debidamente justificados, cuando las pruebas a las que se refiere la letra a) no demuestren de manera suficiente que se cumplen las condiciones para el registro en virtud del Arreglo de Lisboa, o si el registro pudiera tener efectos adversos en la política comercial de la Unión.

En caso de que la Comisión solicite información adicional sobre la notificación efectuada en virtud de la letra a) del párrafo segundo, el plazo para que la Comisión actúe será de un mes a partir de la recepción de la información solicitada.

La Comisión informará de inmediato a los demás Estados miembros sobre cualquier notificación efectuada en virtud de la letra a) del párrafo segundo.

Artículo 12

Protección transitoria de las denominaciones de origen originarias de un país tercero registradas en virtud del Arreglo de Lisboa

1. Los Estados miembros que eran Partes del Arreglo de Lisboa antes de la adhesión de la Unión al Acta de Ginebra podrán seguir protegiendo las denominaciones de origen originarias de un país tercero que sea Parte del Arreglo de Lisboa mediante un sistema de protección nacional, con efecto a partir de la fecha en que la Unión sea Parte contratante del Acta de Ginebra, en lo que atañe a las denominaciones de origen registradas hasta dicha fecha en virtud del Arreglo de Lisboa.

L 271/8 ES Diario Oficial de la Unión Europea 24.10.2019

2. La protección a que se refiere el apartado 1:

a) se sustituirá por la protección al amparo del sistema de protección de la Unión para una denominación de origen determinada si se proporciona mediante una decisión adoptada en virtud del artículo 7 del presente Reglamento con posterioridad a la adhesión del país tercero de que se trate al Acta de Ginebra, a condición de que la protección proporcionada mediante una decisión adoptada en virtud del artículo 7 del presente Reglamento preserve la conti­ nuidad de la protección de la correspondiente denominación de origen en el Estado miembro de que se trate;

b) dejará de aplicarse para una denominación de origen determinada cuando finalicen los efectos del registro internacional.

3. Si una denominación de origen originaria de un país tercero no está registrada en virtud del presente Reglamento, o si no se ha sustituido la protección nacional de conformidad con lo dispuesto el apartado 2, letra a), las consecuencias de tal protección nacional serán responsabilidad exclusiva del Estado miembro de que se trate.

4. Las medidas que adopte un Estado miembro en aplicación del apartado 1 únicamente tendrán efectos a escala nacional y no tendrán incidencia alguna en el comercio interior de la Unión ni en el comercio internacional.

5. Los Estados miembros a los que se refiere el apartado 1 transmitirán a la Comisión toda notificación efectuada por la Oficina Internacional en virtud del Arreglo de Lisboa. La Comisión transmitirá a su vez dicha notificación a los demás Estados miembros.

6. Los Estados miembros a los que se refiere el apartado 1 del presente artículo declararán a la Oficina Internacional que no pueden garantizar protección nacional a una denominación de origen de un producto incluido en el ámbito de aplicación de alguno de los Reglamentos contemplados en el artículo 1, apartado 2, del presente Reglamento, que haya sido registrada y se les haya notificado en virtud del Arreglo de Lisboa a partir de la fecha en que la Unión sea Parte contratante del Acta de Ginebra.

Artículo 13

Tasas

Las tasas que han de pagarse en virtud del artículo 7 del Acta de Ginebra, tal como se especifican en el Reglamento Común, serán abonadas por el Estado miembro de origen de la indicación geográfica o por una persona física o jurídica tal como se contempla en el artículo 5, apartado 2, inciso ii), del Acta de Ginebra, o por un beneficiario tal como se define en el artículo 1, inciso xvii), del Acta de Ginebra. Los Estados miembros podrán exigir a dicha persona física o jurídica o a dicho beneficiario el abono de parte o la totalidad de las tasas.

Artículo 14

Contribución financiera de la Unión

Si los ingresos de la Unión particular proceden de las contribuciones previstas en el artículo 24, apartado 2, letra v), del Acta de Ginebra, la Unión podrá efectuar una contribución especial a partir de su presupuesto anual en función de los medios disponibles para tal fin.

Artículo 15

Procedimiento de comité

1. La Comisión estará asistida por los siguientes comités en el sentido del Reglamento (UE) n.o 182/2011, en relación con los siguientes productos:

a) en el caso de los productos del sector vitivinícola incluidos en el ámbito de aplicación del artículo 92, apartado 1, del Reglamento (UE) n.o 1308/2013, por el Comité de la Organización Común de Mercados Agrícolas establecido por el artículo 229 de dicho Reglamento;

b) en el caso de los productos vitivinícolas aromatizados tal como se definen en el artículo 3 del Reglamento (UE) n.o 251/2014, por el Comité de Productos Vitivinícolas Aromatizados establecido por el artículo 34 de dicho Reglamento;

c) en el caso de las bebidas espirituosas tal como se definen en el artículo 2 del Reglamento (CE) n.o 110/2008 del Parlamento Europeo y del Consejo (11), por el Comité de las Bebidas Espirituosas contemplado en el artículo 47 del Reglamento (UE) 2019/787;

(11) Reglamento (CE) n.o 110/2008 del Parlamento Europeo y del Consejo, de 15 de enero de 2008, relativo a la definición, designación, presentación, etiquetado y protección de las indicaciones geográficas de bebidas espirituosas y por el que se deroga el Reglamento (CEE) n.o 1576/89 del Consejo (DO L 39 de 13.2.2008, p. 16), parcialmente en vigor hasta el 24 de mayo de 2021.

24.10.2019 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 271/9

d) en el caso de los productos agrícolas y alimenticios incluidos en el ámbito de aplicación del artículo 2, apartado 1, párrafo primero, del Reglamento (UE) n.o 1151/2012, por el Comité de la Política de Calidad de los Productos Agrí­ colas establecido por el artículo 57 de dicho Reglamento.

2. En los casos en que se haga referencia al presente apartado, se aplicará el artículo 5 del Reglamento (UE) n.o 182/2011.

Artículo 16

Seguimiento y revisión

A más tardar el 14 de noviembre de 2021, la Comisión evaluará la participación de la Unión en el Acta de Ginebra y presentará un informe sobre las principales conclusiones al Parlamento Europeo y al Consejo. La evaluación se basará, entre otros, en los siguientes aspectos:

a) el número de indicaciones geográficas que están protegidas y registradas en virtud del Derecho de la Unión y para las que se han presentado solicitudes de registro internacional y los casos en que la protección fue rechazada por terce­ ras Partes contratantes;

b) la evolución del número de terceros países que participan en el Acta de Ginebra y las medidas adoptadas por la Comisión para aumentar ese número, así como los efectos del estado actual del Derecho de la Unión en materia de indicaciones geográficas en el atractivo que ejerce el Acta de Ginebra en terceros países, y

c) el número y el tipo de indicaciones geográficas procedentes de terceros países que han sido rechazadas por la Unión.

Artículo 17

Entrada en vigor

El presente Reglamento entrará en vigor a los veinte días de su publicación en el Diario Oficial de la Unión Europea.

El presente Reglamento será obligatorio en todos sus elementos y directamente aplicable en cada Estado miembro.

Hecho en Estrasburgo, el 23 de octubre de 2019.

Por el Parlamento Europeo

El Presidente

D. M. SASSOLI

Por el Consejo

La Presidenta

T. TUPPURAINEN

L 271/10 ES Diario Oficial de la Unión Europea 24.10.2019

Declaración de la Comisión sobre la posible ampliación de la protección de las indicaciones geográficas de la UE a productos no agrícolas

La Comisión toma nota de la Resolución del Parlamento Europeo, de 6 de octubre de 2015, sobre la posible ampliación de la protección de las indicaciones geográficas de la Unión Europea a productos no agrícolas.

En noviembre de 2018, la Comisión lanzó un estudio para obtener más pruebas económicas y jurídicas sobre la protec­ ción de las indicaciones geográficas no agrícolas en el mercado único, como complemento de un estudio de 2013, y para obtener más datos sobre cuestiones como la competitividad, la competencia desleal, la falsificación, las percepcio­ nes de los consumidores, los costes y beneficios, así como sobre la eficacia de los modelos de protección de las indica­ ciones geográficas no agrícolas a la luz del principio de proporcionalidad.

De conformidad con los principios de la iniciativa «Legislar mejor» y con los compromisos establecidos en el Acuerdo interinstitucional de 13 de abril de 2016 sobre la mejora de la legislación, la Comisión examinará el estudio, así como el informe acerca de la participación de la Unión en el Acta de Ginebra, tal como se contempla en el artículo relativo al seguimiento y la revisión del Reglamento sobre la acción de la Unión tras su adhesión al Acta de Ginebra del Arreglo de Lisboa relativo a las Denominaciones de Origen y las Indicaciones Geográficas, y valorará las posibles medidas futuras.

Declaración de la Comisión sobre el procedimiento establecido en el artículo 11, apartado 3, del Reglamento

La Comisión observa que, si bien el procedimiento establecido en el artículo 11, apartado 3, del Reglamento es una necesidad jurídica dada la competencia exclusiva de la Unión, puede sin embargo afirmar que, en el contexto del actual acervo de la UE, tal intervención de la Comisión sería excepcional y debidamente justificada. Durante las consultas con un Estado miembro, la Comisión redoblará sus esfuerzos para resolver, junto con el Estado miembro, cualquier inquie­ tud, a fin de evitar emitir un dictamen negativo. La Comisión señala que cualquier dictamen negativo sería notificado por escrito al Estado miembro y, de conformidad con el artículo 296 del TFUE, estaría motivado. La Comisión desea señalar, además, que un dictamen negativo no impediría la presentación de una nueva solicitud relativa a la misma denominación de origen, si los motivos del dictamen negativo han sido debidamente corregidos o han dejado de ser aplicables.

24.10.2019 ES Diario Oficial de la Unión Europea L 271/11

I

(Actes législatifs)

RÈGLEMENTS

RÈGLEMENT (UE) 2019/1753 DU PARLEMENT EUROPÉEN ET DU CONSEIL

du 23 octobre 2019

relatif à l’action de l’Union à la suite de son adhésion à l’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne sur les appellations d’origine et les indications géographiques

LE PARLEMENT EUROPÉEN ET LE CONSEIL DE L’UNION EUROPÉENNE,

vu le traité sur le fonctionnement de l’Union européenne, et notamment son article 207,

vu la proposition de la Commission européenne,

après transmission du projet d’acte législatif aux parlements nationaux,

vu l’avis du Comité économique et social européen (1),

statuant conformément à la procédure législative ordinaire (2),

considérant ce qui suit:

(1) Afin que l’Union puisse exercer pleinement sa compétence exclusive en ce qui concerne sa politique commerciale commune, et puisse pleinement respecter ses engagements au titre de l’accord sur les aspects des droits de pro­ priété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) de l’Organisation mondiale du commerce, elle deviendra partie contractante à l’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne sur les appellations d’origine et les indica­ tions géographiques (ci-après dénommé «acte de Genève») en vertu de la décision (UE) 2019/1754 du Conseil (3) qui autorise également les États membres à ratifier l’acte de Genève ou à y adhérer dans l’intérêt de l’Union. Les parties contractantes à l’acte de Genève sont membres d’une Union particulière instituée par l’arrangement de Lisbonne concernant la protection des appellations d’origine et leur enregistrement international (ci-après dénommée «Union particulière»). Conformément à la décision (UE) 2019/1754, l’Union et les États membres qui ont ratifié l’acte de Genève ou y ont adhéré doivent être représentés par la Commission au sein de l’Union parti­ culière en ce qui concerne l’acte de Genève.

(2) Il convient d’établir des règles permettant à l’Union d’exercer les droits et de remplir les obligations prévues dans l’acte de Genève, en son nom et au nom des États membres qui ratifient ledit acte ou qui y adhèrent.

(3) L’acte de Genève protège les appellations d’origine, y compris les «appellations d’origine» au sens des règlements (UE) no 1151/2012 (4) et (UE) no 1308/2013 (5) du Parlement européen et du Conseil, ainsi que les indications géographiques au sens des règlements (UE) no 1151/2012, (UE) no 1308/2013, (UE) no 251/2014 (6) et (UE) 2019/787 (7) du Parlement européen et du Conseil, ci-après collectivement dénommées les «indications géogra­ phiques» dans le présent règlement.

(1) JO C 110 du 22.3.2019, p. 55. (2) Position du Parlement européen du 16 avril 2019 (non encore parue au Journal officiel) et décision du Conseil du 7 octobre 2019. (3) Décision (UE) 2019/1754 du Conseil du 7 octobre 2019 relative à l’adhésion de l’Union européenne à l’acte de Genève de l’arrange­

ment de Lisbonne sur les appellations d’origine et les indications géographiques (voir page 12 du présent Journal officiel). (4) Règlement (UE) no 1151/2012 du Parlement européen et du Conseil du 21 novembre 2012 relatif aux systèmes de qualité applicables

aux produits agricoles et aux denrées alimentaires (JO L 343 du 14.12.2012, p. 1). (5) Règlement (UE) no 1308/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 portant organisation commune des mar­

chés des produits agricoles et abrogeant les règlements (CEE) no 922/72, (CEE) no 234/79, (CE) no 1037/2001 et (CE) no 1234/2007 du Conseil (JO L 347 du 20.12.2013, p. 671).

(6) Règlement (UE) no 251/2014 du Parlement européen et du Conseil du 26 février 2014 concernant la définition, la description, la pré­ sentation, l’étiquetage et la protection des indications géographiques des produits vinicoles aromatisés et abrogeant le règlement (CEE) no 1601/91 du Conseil (JO L 84 du 20.3.2014, p. 14).

(7) Règlement (UE) 2019/787 du Parlement européen et du Conseil du 17 avril 2019 concernant la définition, la désignation, la présenta­ tion et l’étiquetage des boissons spiritueuses, l’utilisation des noms de boissons spiritueuses dans la présentation et l’étiquetage d’autres denrées alimentaires, la protection des indications géographiques relatives aux boissons spiritueuses, ainsi que l’utilisation de l’alcool éthylique et des distillats d’origine agricole dans les boissons alcoolisées, et abrogeant le règlement (CE) no 110/2008 (JO L 130 du 17.5.2019, p. 1).

24.10.2019 FR Journal officiel de l'Union européenne L 271/1

(4) Dès l’adhésion de l’Union à l’acte de Genève et ensuite à intervalles réguliers, il convient que la Commission dépose auprès du Bureau international de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (ci-après dénommé «Bureau international») les demandes d’enregistrement international au registre du Bureau international (ci-après dénommé «registre international») des indications géographiques originaires de l’Union et protégées sur le territoire de celle-ci. Ces demandes devraient être fondées sur des notifications d’États membres agissant de leur propre initiative ou à la demande d’une personne physique ou morale visée à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou d’un bénéficiaire au sens de son article 1er, point xvii). Lorsqu’ils préparent les notifica­ tions, les États membres devraient prendre en considération l’intérêt économique que revêt la protection interna­ tionale des indications géographiques concernées et tenir compte notamment de la valeur de production et de la valeur à l’exportation, de la protection en vertu d’autres accords, ainsi que de l’utilisation abusive actuelle ou potentielle dans les pays tiers.

(5) L’enregistrement d’indications géographiques au registre international devrait avoir pour objectif d’offrir des pro­ duits de qualité, d’assurer une concurrence équitable et de protéger le consommateur. Étant donné leur impor­ tante valeur culturelle et économique, il convient d’évaluer l’enregistrement d’indications géographiques à l’aune de la valeur ajoutée créée pour les collectivités locales, en vue de soutenir le développement rural et d’encourager la création d’emplois dans la production, la transformation et les autres services y afférents.

(6) Afin d’instaurer un dialogue permanent avec les parties intéressées, la Commission devrait recourir régulièrement aux mécanismes existants de consultation des États membres, des associations professionnelles et des producteurs de l’Union.

(7) Il convient d’établir des procédures appropriées pour que la Commission puisse évaluer les indications géogra­ phiques originaires des parties contractantes à l’acte de Genève qui ne sont pas des États membres (ci-après dénommées «parties contractantes tierces»), et enregistrées au registre international, afin de prendre des décisions en matière de protection dans l’Union ou d’invalider cette protection, le cas échéant.

(8) Il convient que l’Union mette en œuvre la protection des indications géographiques originaires de parties contractantes tierces et enregistrées au registre international conformément au chapitre III de l’acte de Genève, en particulier son article 14, qui impose à chaque partie contractante de prévoir des moyens de recours effectifs pour la protection des indications géographiques enregistrées et de faire en sorte que les poursuites nécessaires pour assurer la protection de ces indications puissent être exercées par un organisme public ou par toute partie intéressée, personne physique ou morale, publique ou privée, conformément au système et à la pratique juri­ diques de ladite partie contractante.

(9) Afin d’assurer la protection des marques de l’Union, régionales et nationales, parallèlement à celle des indications géographiques, et considérant les garanties à l’égard des droits antérieurs sur des marques tel que l’énonce l’article 13, paragraphe 1, de l’acte de Genève, il a lieu de garantir la coexistence des marques antérieures et des indications géographiques enregistrées au registre international auxquelles la protection est accordée ou qui sont utilisées dans l’Union.

(10) Compte tenu de la compétence exclusive de l’Union en matière de politique commerciale commune, les États membres qui ne sont pas déjà parties à l’arrangement de Lisbonne concernant la protection des appellations d’origine et leur enregistrement international de 1958 tel que révisé à Stockholm le 14 juillet 1967 et modifié le 28 septembre 1979 (ci-après dénommé «arrangement de Lisbonne»), ne devraient pas le ratifier ou y adhérer.

(11) Les États membres qui sont déjà parties à l’arrangement de Lisbonne devraient être autorisés à le rester, notam­ ment pour garantir la continuité des droits qui leur sont accordés au titre de cet arrangement et le respect des obligations qui en découlent. Toutefois, ils ne devraient agir que dans l’intérêt de l’Union et dans le plein respect de la compétence exclusive de celle-ci. Il convient donc que lesdits États membres exercent leurs droits et obliga­ tions au titre de l’arrangement de Lisbonne dans le plein respect de l’autorisation accordée par l’Union en vertu du présent règlement. Afin de respecter le système de protection uniforme des indications géographiques qui a été mis en place dans l’Union concernant les produits agricoles et de continuer à renforcer l’harmonisation au sein du marché intérieur, il convient que ces États membres n’enregistrent pas, au titre de l’arrangement de Lis­ bonne, de nouvelles appellations d’origine concernant des produits relevant du champ d’application du règlement (UE) no 1151/2012, (UE) no 1308/2013, (UE) no 251/2014 ou (UE) 2019/787.

(12) Les États membres qui sont déjà parties à l’arrangement de Lisbonne ont enregistré des appellations d’origine au titre de l’arrangement de Lisbonne. Il y a lieu de mettre en place, de manière à permettre le maintien de la pro­ tection de ces appellations d’origine, un système transitoire respectant les exigences dudit arrangement, de l’acte de Genève et du droit de l’Union.

L 271/2 FR Journal officiel de l'Union européenne 24.10.2019

(13) Les États membres qui sont déjà parties à l’arrangement de Lisbonne protègent les appellations d’origine de parties tierces audit arrangement. Afin de leur donner les moyens de s’acquitter des obligations internationales qu’ils ont contractées avant l’adhésion de l’Union à l’acte de Genève, il convient de mettre en place un système transitoire qui devrait ne produire d’effets qu’au niveau national et n’avoir aucune incidence sur le commerce à l’intérieur de l’Union ou le commerce international.

(14) Il convient que les taxes à payer en vertu de l’acte de Genève et du règlement d’exécution commun à l’arrangement de Lisbonne et à l’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne (ci-après dénommé «règlement d’exécution commun») pour le dépôt, auprès du Bureau international, d’une demande d’enregistrement internatio­ nal d’une indication géographique, ainsi que les taxes à payer concernant d’autres inscriptions au registre interna­ tional et pour la fourniture d’extraits, d’attestations ou d’autres informations concernant le contenu de cet enre­ gistrement international, soient à la charge de l’État membre dont l’indication géographique est originaire, des personnes physiques ou morales visées à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou des bénéfi­ ciaires au sens de son article 1er, point xvii). Les États membres devraient avoir la faculté d’exiger des personnes physiques ou morales ou des bénéficiaires le paiement de l’intégralité ou d’une partie des taxes.

(15) Afin de couvrir tout déficit lié au budget de fonctionnement de l’Union particulière, il convient que l’Union soit en mesure de prévoir, dans les limites des moyens disponibles à cet effet dans le budget annuel de l’Union, une contribution spéciale décidée par l’assemblée de l’Union particulière en vertu de l’article 24, paragraphe 4, de l’acte de Genève, compte tenu de la valeur économique et culturelle de la protection des indications géographiques.

(16) Afin d’assurer des conditions uniformes d’exécution de l’adhésion de l’Union à l’Union particulière, il convient de conférer des compétences d’exécution à la Commission pour établir une liste des indications géographiques à inclure dans la demande à introduire pour leur enregistrement international auprès du Bureau international dès l’adhésion à l’acte de Genève et pour tout dépôt ultérieur d’une demande, pour rejeter une opposition, pour déci­ der d’accorder la protection à une indication géographique enregistrée au registre international, pour retirer un refus des effets d’un enregistrement international, pour demander l’annulation d’un enregistrement international, pour notifier l’invalidation de la protection dans l’Union d’une indication géographique enregistrée au registre international, ainsi que pour autoriser les États membres à procéder à toute modification nécessaire au sujet d’une appellation d’origine concernant un produit protégé au titre du règlement (UE) no 1151/2012, (UE) no 1308/2013, (UE) no 251/2014 ou (UE) 2019/787 et pour la notifier au Bureau international. Ces compé­ tences devraient être exercées en conformité avec le règlement (UE) no 182/2011 du Parlement européen et du Conseil (8).

(17) Conformément au principe de proportionnalité, il est nécessaire et approprié, pour mettre en œuvre l’objectif fondamental qui est de permettre à l’Union de participer à l’Union particulière d’une manière qui puisse assurer une protection efficace des indications géographiques de l’Union au niveau international, d’établir les règles et procédures relatives aux actions de l’Union à la suite de son adhésion à l’acte de Genève. Le présent règlement n’excède pas ce qui est nécessaire pour atteindre l’objectif poursuivi, conformément à l’article 5, paragraphe 4, du traité sur l’Union européenne.

(18) Il est important de veiller à ce que la Commission surveille et évalue la participation de l’Union à l’acte de Genève au cours du temps. Aux fins de cette évaluation, la Commission devrait, entre autres, tenir compte du nombre d’indications géographiques protégées et enregistrées en vertu du droit de l’Union pour lesquelles des demandes d’enregistrement international ont été déposées, des cas dans lesquels la protection a été rejetée par des parties contractantes tierces, de l’évolution du nombre de pays tiers participant à l’acte de Genève, des mesures prises par la Commission pour accroître ce nombre, ainsi que de l’impact de l’état actuel du droit de l’Union en matière d’indications géographiques sur l’attractivité de l’acte de Genève pour les pays tiers, et du nombre et du type d’indications géographiques qui sont originaires de parties contractantes tierces et qui ont été rejetées par l’Union,

ONT ADOPTÉ LE PRÉSENT RÈGLEMENT:

Article premier

Objet

1. Le présent règlement établit les règles et procédures relatives aux actions de l’Union à la suite de son adhésion à l’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne sur les appellations d’origine et les indications géographiques (ci-après dénommé «acte de Genève»).

(8) Règlement (UE) no 182/2011 du Parlement européen et du Conseil du 16 février 2011 établissant les règles et principes généraux rela­ tifs aux modalités de contrôle par les États membres de l’exercice des compétences d’exécution par la Commission (JO L 55 du 28.2.2011, p. 13).

24.10.2019 FR Journal officiel de l'Union européenne L 271/3

2. Aux fins du présent règlement, le terme «indications géographiques» comprend les appellations d’origine au sens de l’acte de Genève, y compris les appellations d’origine au sens des règlements (UE) no 1151/2012 et (UE) no 1308/2013, ainsi que les indications géographiques au sens des règlements (UE) no 1151/2012, (UE) no 1308/2013, (UE) no 251/2014 et (UE) 2019/787.

Article 2

Enregistrement international des indications géographiques

1. Dès l’adhésion de l’Union à l’acte de Genève et ensuite à intervalles réguliers, la Commission, en sa qualité d’admi­ nistration compétente au sens de l’article 3 de l’acte de Genève, dépose auprès du Bureau international de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (ci-après dénommé «Bureau international») des demandes relatives à l’enregistrement international d’indications géographiques protégées et enregistrées au titre du droit de l’Union et concernant des produits originaires de l’Union, en vertu de l’article 5, paragraphes 1 et 2, de l’acte de Genève.

2. Aux fins du paragraphe 1, les États membres peuvent demander à la Commission d’enregistrer au registre interna­ tional des indications géographiques qui sont originaires de leur territoire et qui sont protégées et enregistrées au titre du droit de l’Union. Ils peuvent formuler ces demandes sur la base:

a) d’une demande d’une personne physique ou morale visée à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou d’un bénéficiaire au sens de l’article 1er, point xvii), de l’acte de Genève; ou

b) de leur propre initiative.

3. Sur la base de telles demandes, la Commission adopte des actes d’exécution établissant la liste des indications géographiques visées au paragraphe 1 du présent article. Ces actes d’exécution sont adoptés en conformité avec la procé­ dure d’examen visée à l’article 15, paragraphe 2.

Article 3

Annulation d’une indication géographique originaire d’un État membre et enregistrée au registre international

1. La Commission adopte un acte d’exécution afin de demander au Bureau international d’annuler l’enregistrement au registre international d’une indication géographique originaire d’un État membre dans l’une des circonstances suivantes:

a) l’indication géographique n’est plus protégée dans l’Union;

b) à la demande de l’État membre dont l’indication géographique est originaire, sur la base:

i) d’une demande d’une personne physique ou morale visée à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou d’un bénéficiaire au sens de l’article 1er, point xvii), de l’acte de Genève; ou

ii) de sa propre initiative.

2. L’acte d’exécution visé au paragraphe 1 du présent article est adopté en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 15, paragraphe 2.

3. La Commission notifie, sans retard, la demande d’annulation au Bureau international.

Article 4

Publication des indications géographiques de pays tiers enregistrées au registre international

1. La Commission publie tout enregistrement international notifié par le bureau international en vertu de l’article 6, paragraphe 4, de l’acte de Genève, qui:

a) concerne des indications géographiques enregistrées au registre international à l’égard desquelles la partie contrac­ tante d’origine, au sens de l’article 1er, point xv), de l’acte de Genève, n’est pas un État membre; et

b) porte sur un produit à l’égard duquel une protection des indications géographiques est assurée au niveau de l’Union.

2. L’enregistrement international visé au paragraphe 1 est publié dans la série C du Journal officiel de l’Union euro­ péenne. La publication comprend une référence au type de produit et au pays d’origine.

L 271/4 FR Journal officiel de l'Union européenne 24.10.2019

Article 5

Examen des indications géographiques de pays tiers enregistrées au registre international

1. La Commission examine tout enregistrement international notifié par le Bureau international en application de l’article 6, paragraphe 4, de l’acte de Genève concernant les indications géographiques enregistrées au registre internatio­ nal et à l’égard desquelles la partie contractante d’origine, au sens de l’article 1er, point xv), de l’acte de Genève, n’est pas un État membre, afin de déterminer s’il contient les éléments obligatoires énoncés à la règle 5, paragraphe 2, du règle­ ment d’exécution commun à l’arrangement de Lisbonne et à l’acte de Genève (ci-après dénommé «règlement d’exécution commun»), ainsi que les données concernant la qualité, la notoriété ou d’autres caractères énoncées à la règle 5, paragraphe 3, du règlement d’exécution commun, et afin de vérifier si la publication visée à l’article 4 porte sur un produit à l’égard duquel une protection des indications géographiques est assurée au niveau de l’Union.

2. L’examen visé au paragraphe 1 est effectué dans un délai de quatre mois à compter de la date d’enregistrement de l’indication géographique au registre international et ne comprend pas un examen d’autres dispositions spécifiques de l’Union relatives à la mise sur le marché de produits et, en particulier, aux normes sanitaires et phytosanitaires, aux normes de commercialisation ou à l’étiquetage des denrées alimentaires.

Article 6

Procédure d’opposition aux indications géographiques de pays tiers enregistrées au registre international

1. Dans un délai de quatre mois à compter de la date de publication de l’enregistrement international conformément à l’article 4, les autorités d’un État membre ou d’un pays tiers autre que la partie contractante d’origine au sens de l’article 1er, point xv), de l’acte de Genève, ou toute personne physique ou morale ayant un intérêt légitime et établie dans l’Union ou dans un pays tiers autre que la partie contractante d’origine, peuvent former opposition auprès de la Commission.

L’opposition est rédigée dans l’une des langues officielles des institutions de l’Union.

2. L’opposition visée au paragraphe 1 du présent article n’est recevable que si elle est formée dans le délai prévu au paragraphe 1 du présent article et si elle est fondée sur un ou plusieurs des motifs suivants:

a) l’indication géographique enregistrée au registre international entre en conflit avec le nom d’une variété végétale ou d’une race animale et est susceptible d’induire le consommateur en erreur quant à la véritable origine du produit;

b) l’indication géographique enregistrée au registre international est totalement ou partiellement homonyme avec une indication géographique déjà protégée dans l’Union et les conditions d’usages locaux et traditionnels et la présenta­ tion de l’indication géographique proposée ne sont pas suffisamment distinctes en pratique de celles liées à l’indication géographique déjà protégée dans l’Union, compte tenu de la nécessité d’assurer un traitement équitable des producteurs concernés et de ne pas induire les consommateurs en erreur;

c) la protection dans l’Union de l’indication géographique enregistrée au registre international porterait atteinte à un droit antérieur sur une marque au niveau de l’Union ou au niveau régional ou national;

d) la protection dans l’Union de l’indication géographique de pays tiers porterait préjudice à l’utilisation d’une dénomi­ nation totalement ou partiellement identique, à la nature exclusive d’une marque au niveau de l’Union ou au niveau régional ou national ou à l’existence de produits qui se trouvent légalement sur le marché depuis au moins cinq ans à la date de la publication de l’enregistrement international conformément à l’article 4;

e) l’indication géographique enregistrée au registre international porte sur un produit à l’égard duquel une protection des indications géographiques n’est pas assurée au niveau de l’Union;

f) la dénomination proposée à l’enregistrement a un caractère générique sur le territoire de l’Union;

g) les conditions énoncées à l’article 2, paragraphe 1, points i) et ii), de l’acte de Genève ne sont pas respectées;

h) l’indication géographique enregistrée au registre international est une dénomination homonyme qui induit le consommateur en erreur en lui laissant croire que les produits sont originaires d’un autre territoire, même si la déno­ mination est exacte pour ce qui est du territoire, de la région ou de la localité dont les produits en question sont originaires.

3. La Commission évalue les motifs d’opposition énoncés au paragraphe 2 par rapport au territoire de l’Union ou à une partie de celui-ci.

24.10.2019 FR Journal officiel de l'Union européenne L 271/5

Article 7

Décision de protection dans l’Union des indications géographiques de pays tiers enregistrées au registre inter­ national

1. Lorsque l’examen réalisé en vertu de l’article 5 fait apparaître que les conditions fixées audit article sont remplies et qu’aucune opposition ou opposition recevable n’a été formée, la Commission rejette, le cas échéant, par voie d’un acte d’exécution, toute opposition irrecevable et décide d’accorder la protection à l’indication géographique. Cet acte d’exécu­ tion est adopté en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 15, paragraphe 2.

2. Lorsque l’examen réalisé en vertu de l’article 5 fait apparaître que les conditions fixées audit article ne sont pas remplies ou qu’une opposition recevable au sens de l’article 6, paragraphe 2, a été formée, la Commission décide, par voie d’un acte d’exécution, d’accorder ou non la protection à une indication géographique enregistrée au registre interna­ tional. Cet acte d’exécution est adopté en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 15, paragraphe 2. Lorsque les indications géographiques portent sur des produits ne relevant pas de la compétence des comités visés à l’article 15, paragraphe 1, la décision d’accorder ou non la protection est adoptée par la Commission.

3. La décision d’accorder la protection à une indication géographique conformément au paragraphe 1 ou 2 du pré­ sent article définit le champ d’application de la protection accordée et peut inclure des conditions compatibles avec l’acte de Genève, et en particulier accorder une période de transition déterminée comme il est précisé à l’article 17 de l’acte de Genève et à la règle 14 du règlement d’exécution commun.

4. En vertu de l’article 15, paragraphe 1, de l’acte de Genève, la Commission notifie au Bureau international le refus des effets de l’enregistrement international concerné sur le territoire de l’Union, dans un délai d’un an à compter de la réception de la notification de l’enregistrement international, conformément à l’article 6, paragraphe 4, de l’acte de Genève, ou dans les cas visés à l’article 5, premier alinéa, de la décision (UE) 2019/1754, dans un délai de deux ans à compter de la réception de cette notification.

5. La Commission peut, de sa propre initiative ou à la suite d’une demande dûment motivée d’un État membre, d’un pays tiers ou d’une personne physique ou morale ayant un intérêt légitime, retirer, en tout ou en partie, au moyen d’un acte d’exécution, un refus précédemment notifié au Bureau international. Cet acte d’exécution est adopté en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 15, paragraphe 2.

La Commission notifie ce retrait au Bureau international sans retard.

Article 8

Utilisation des indications géographiques

1. Les actes d’exécution adoptés par la Commission en vertu de l’article 7 s’appliquent sans préjudice d’autres disposi­ tions spécifiques de l’Union relatives à la mise sur le marché de produits et, en particulier, à l’organisation commune des marchés agricoles, aux normes sanitaires et phytosanitaires et à l’étiquetage alimentaire.

2. Sous réserve du paragraphe 1, les indications géographiques protégées en vertu du présent règlement peuvent être utilisées par tout opérateur commercialisant un produit conformément à l’enregistrement international de ces indications géographiques.

Article 9

Invalidation des effets dans l’Union des indications géographiques de pays tiers enregistrées au registre interna­ tional

1. La Commission peut, de sa propre initiative ou à la suite d’une demande dûment motivée d’un État membre, d’un pays tiers ou d’une personne physique ou morale ayant un intérêt légitime, invalider, en tout ou en partie, au moyen d’un acte d’exécution, les effets de la protection dans l’Union d’une indication géographique, dans une ou plusieurs des circonstances suivantes:

a) l’indication géographique n’est plus protégée sur le territoire de la partie contractante d’origine;

b) l’indication géographique n’est plus enregistrée au registre international;

c) le respect des éléments obligatoires énoncés à la règle 5, paragraphe 2, du règlement d’exécution commun, ou des données concernant la qualité, la notoriété ou d’autres caractères énoncées à la règle 5, paragraphe 3, du règlement d’exécution commun, n’est plus assuré.

L 271/6 FR Journal officiel de l'Union européenne 24.10.2019

2. Les actes d’exécution visés au paragraphe 1 du présent article sont adoptés en conformité avec la procédure d’exa­ men visée à l’article 15, paragraphe 2, et uniquement après que les personnes physiques ou morales telles que visées à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou les bénéficiaires au sens de l’article 1er, point xvii), de l’acte de Genève se sont vu donner la possibilité de faire valoir leurs droits.

3. Lorsque l’invalidation n’est plus susceptible de recours, la Commission notifie sans retard au Bureau international l’invalidation des effets sur le territoire de l’Union de l’enregistrement international de l’indication géographique confor­ mément au paragraphe 1, point a) ou c).

Article 10

Relation avec les marques

1. La protection d’une indication géographique ne porte pas atteinte à la validité d’une marque antérieure au niveau de l’Union ou au niveau régional ou national qui a été déposée ou enregistrée de bonne foi, ou acquise par l’usage de bonne foi sur le territoire d’un État membre, d’une union régionale d’États membres ou de l’Union.

2. Une indication géographique enregistrée au registre international n’est pas protégée sur le territoire de l’Union lorsque, compte tenu de la réputation d’une marque, de sa renommée et de la durée de son usage, la protection de ladite indication géographique sur le territoire de l’Union est de nature à induire le consommateur en erreur quant à la véri­ table identité du produit.

3. Sans préjudice du paragraphe 2, une marque qui a été déposée ou enregistrée de bonne foi ou acquise par l’usage, lorsque cette possibilité est prévue par le droit applicable, de bonne foi sur le territoire d’un État membre, d’une union régionale d’États membres ou de l’Union, avant la date à laquelle le Bureau international a notifié à la Commission la publication de l’enregistrement international de l’indication géographique, et dont l’utilisation enfreindrait la protection de l’indication géographique, peut continuer à être utilisée et renouvelée pour le produit concerné, nonobstant la protec­ tion de l’indication géographique, pour autant qu’aucun motif de nullité ou de déchéance au titre du règlement (UE) 2017/1001 du Parlement européen et du Conseil (9) ou de la directive (UE) 2015/2436 du Parlement européen et du Conseil (10) ne pèse sur la marque. En pareil cas, tant l’utilisation de l’indication géographique que celle de la marque concernée sont autorisées.

Article 11

Dispositions transitoires pour les appellations d’origine originaires des États membres déjà enregistrées au titre de l’arrangement de Lisbonne

1. Pour chaque appellation d’origine originaire d’un État membre qui est partie à l’arrangement de Lisbonne concer­ nant un produit qui est protégée au titre d’un des règlements visés à l’article 1er du présent règlement, l’État membre concerné, sur la base d’une demande formulée par une personne physique ou morale visée à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou un bénéficiaire au sens de l’article 1er, point xvii), de l’acte de Genève, ou de sa propre initiative, choisit de demander:

a) l’enregistrement international de cette appellation d’origine au titre de l’acte de Genève, si l’État membre concerné a ratifié l’acte de Genève ou y a adhéré en vertu de l’autorisation visée à l’article 3 de la décision (UE) 2019/1754; ou

b) l’annulation de l’enregistrement de ladite appellation d’origine au registre international.

L’État membre concerné notifie à la Commission le choix visé au premier alinéa au plus tard le 14 novembre 2022.

Dans les situations visées au premier alinéa, point a), l’État membre concerné, en coordination avec la Commission, vérifie auprès du Bureau international si des modifications doivent être apportées conformément à la règle 7, point 4, du règlement d’exécution commun en vue d’un enregistrement au titre de l’acte de Genève.

La Commission autorise l’État membre concerné, par voie d’un acte d’exécution, à apporter les modifications nécessaires et à les notifier au Bureau international. Cet acte d’exécution est adopté en conformité avec la procédure d’examen visée à l’article 15, paragraphe 2.

(9) Règlement (UE) 2017/1001 du Parlement européen et du Conseil du 14 juin 2017 sur la marque de l’Union européenne (JO L 154 du 16.6.2017, p. 1).

(10) Directive (UE) 2015/2436 du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2015 rapprochant les législations des États membres sur les marques (JO L 336 du 23.12.2015, p. 1).

24.10.2019 FR Journal officiel de l'Union européenne L 271/7

2. Pour chaque appellation d’origine originaire d’un État membre qui est partie à l’arrangement de Lisbonne, concer­ nant un produit qui relève du champ d’application d’un des règlements visés à l’article 1er, paragraphe 2, du présent règlement, mais qui n’est protégée par aucun desdits règlements, l’État membre concerné, sur la base d’une demande formulée par une personne physique ou morale visée à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou un bénéficiaire au sens de l’article 1er, point xvii), de l’acte de Genève, ou de sa propre initiative, choisit de demander:

a) l’enregistrement de cette appellation d’origine au titre du règlement concerné; ou

b) l’annulation de l’enregistrement de ladite appellation d’origine au registre international.

L’État membre concerné notifie à la Commission le choix visé au premier alinéa et dépose la demande correspondante au plus tard le 14 novembre 2022.

Dans les situations visées au premier alinéa, point a), l’État membre concerné demande l’enregistrement international de ladite appellation d’origine au titre de l’acte de Genève, si ledit État membre a ratifié l’acte de Genève ou y a adhéré en vertu de l’autorisation visée à l’article 3 de la décision (UE) 2019/1754, dans un délai d’un an à compter de la date d’enregistrement de l’indication géographique au titre du règlement applicable. Le paragraphe 1, troisième et quatrième alinéas, s’applique.

Si la demande d’enregistrement au titre du règlement applicable est refusée et si les voies de recours administratif et judiciaire y relatives ont été épuisées, ou si la demande d’enregistrement au titre de l’acte de Genève n’a pas été faite conformément au présent paragraphe, troisième alinéa, l’État membre concerné demande, sans retard, l’annulation de l’enregistrement de ladite appellation d’origine au registre international.

3. En ce qui concerne les appellations d’origine concernant des produits qui ne relèvent pas du champ d’application de l’un des règlements visés à l’article 1er, paragraphe 2, du présent règlement et à l’égard desquels une protection des indications géographiques n’est pas assurée au niveau de l’Union, un État membre qui est déjà partie à l’arrangement de Lisbonne peut maintenir tout enregistrement existant au registre international.

Ledit État membre peut également déposer de nouvelles demandes d’enregistrement de telles appellations d’origine origi­ naires de son territoire auprès du registre international au titre de l’arrangement de Lisbonne, si les conditions suivantes sont remplies:

a) l’État membre concerné a notifié à la Commission le projet de demande d’enregistrement desdites appellations d’ori­ gine; cette notification comprend des éléments de preuve démontrant que la demande satisfait aux exigences d’enre­ gistrement prévues dans l’arrangement de Lisbonne; et

b) la Commission n’a pas émis d’avis négatif dans les deux mois à compter de ladite notification; un avis négatif ne peut être émis qu’après consultation de l’État membre concerné, et dans les cas exceptionnels et dûment justifiés où les éléments de preuve requis en vertu du point a) ne suffisent pas à démontrer que les exigences d’enregistrement pré­ vues par l’arrangement de Lisbonne sont satisfaites, ou lorsque l’enregistrement aurait une incidence négative sur la politique commerciale de l’Union.

Lorsque la Commission demande un complément d’informations au sujet de la notification faite en vertu du deuxième alinéa, point a), le délai dont elle dispose pour agir est d’un mois à compter de la réception des informations demandées.

La Commission informe immédiatement les autres États membres au sujet de toute notification faite en vertu du deuxième alinéa, point a).

Article 12

Protection transitoire pour les appellations d’origine originaires de pays tiers enregistrées au titre de l’arrange­ ment de Lisbonne

1. Les États membres qui étaient parties à l’arrangement de Lisbonne avant l’adhésion de l’Union à l’acte de Genève peuvent, par le biais d’un système de protection national, continuer à protéger les appellations d’origine originaires d’un pays tiers qui est partie à l’arrangement de Lisbonne, avec effet à la date à laquelle l’Union devient partie contractante à l’acte de Genève, en ce qui concerne les appellations d’origine enregistrées au plus tard à cette date au titre de l’arran­ gement de Lisbonne.

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2. La protection visée au paragraphe 1:

a) est remplacée par une protection dans le cadre du système de protection de l’Union pour une appellation d’origine donnée si elle est assurée par une décision prise au titre de l’article 7 du présent règlement à la suite de l’adhésion à l’acte de Genève du pays tiers concerné, à condition que la protection assurée par une décision prise au titre de l’article 7 du présent règlement préserve la continuité de la protection de l’appellation d’origine en question dans l’État membre concerné;

b) cesse d’exister pour une appellation d’origine donnée lorsque les effets de l’enregistrement international prennent fin.

3. Lorsqu’une appellation d’origine originaire d’un pays tiers n’est pas enregistrée conformément au présent règle­ ment, ou lorsque la protection nationale n’est pas remplacée conformément au paragraphe 2, point a), les conséquences de ladite protection nationale relèvent de la seule responsabilité de l’État membre concerné.

4. Les mesures prises par les États membres au titre du paragraphe 1 n’ont d’effets qu’au niveau national et n’ont aucune incidence sur le commerce à l’intérieur de l’Union ou le commerce international.

5. Les États membres visés au paragraphe 1 transmettent à la Commission toute notification faite par le Bureau inter­ national au titre de l’arrangement de Lisbonne. La Commission transmet ensuite cette notification à tous les autres États membres.

6. Les États membres visés au paragraphe 1 du présent article déclarent au Bureau international qu’ils ne peuvent pas assurer la protection nationale d’une appellation d’origine, concernant un produit relevant du champ d’application d’un des règlements visés à l’article 1er, paragraphe 2, du présent règlement, qui est enregistrée et qui leur est notifiée au titre de l’arrangement de Lisbonne à partir de la date à laquelle l’Union devient partie contractante à l’acte de Genève.

Article 13

Taxes

Les taxes à payer en vertu de l’article 7 de l’acte de Genève, et précisées dans le règlement d’exécution commun, sont à la charge de l’État membre dont l’indication géographique est originaire ou d’une personne physique ou morale visée à l’article 5, paragraphe 2, point ii), de l’acte de Genève ou d’un bénéficiaire au sens de l’article 1er, point xvii), de l’acte de Genève. Les États membres ont la faculté d’exiger de ces personnes physiques ou morales ou de ces bénéficiaires le paiement de tout ou partie des taxes.

Article 14

Contribution financière spéciale

Si les recettes de l’Union particulière proviennent des ressources visées à l’article 24, paragraphe 2, point v), de l’acte de Genève, l’Union peut apporter une contribution spéciale, dans les limites des moyens disponibles à cet effet dans le budget annuel de l’Union.

Article 15

Comité

1. La Commission est assistée par les comités ci-après, au sens du règlement (UE) no 182/2011, à l’égard des produits suivants:

a) pour les produits vitivinicoles relevant du champ d’application de l’article 92, paragraphe 1, du règlement (UE) no 1308/2013, par le comité de l’organisation commune des marchés agricoles institué par l’article 229 dudit règlement;

b) pour les produits vinicoles aromatisés définis à l’article 3 du règlement (UE) no 251/2014, par le comité des produits vinicoles aromatisés institué par l’article 34 dudit règlement;

c) pour les boissons spiritueuses définies à l’article 2 du règlement (CE) no 110/2008 du Parlement européen et du Conseil (11), par le comité des boissons spiritueuses visé à l’article 47 du règlement (UE) 2019/787;

(11) Règlement (CE) no 110/2008 du Parlement européen et du Conseil du 15 janvier 2008 concernant la définition, la désignation, la présentation, l’étiquetage et la protection des indications géographiques des boissons spiritueuses et abrogeant le règlement (CEE) no 1576/89 du Conseil (JO L 39 du 13.2.2008, p. 16), partiellement en vigueur jusqu’au 24 mai 2021.

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d) pour les produits agricoles et les denrées alimentaires relevant du champ d’application de l’article 2, paragraphe 1, premier alinéa, du règlement (UE) no 1151/2012, par le comité de la politique de qualité des produits agricoles insti­ tué par l’article 57 dudit règlement.

2. Lorsqu’il est fait référence au présent paragraphe, l’article 5 du règlement (UE) no 182/2011 s’applique.

Article 16

Suivi et réexamen

Au plus tard le 14 novembre 2021, la Commission évalue la participation de l’Union à l’acte de Genève et présente un rapport sur les conclusions principales de cette évaluation au Parlement européen et au Conseil. Cette évaluation est fondée, entre autres, sur les éléments suivants:

a) le nombre d’indications géographiques qui sont protégées et enregistrées en vertu du droit de l’Union et pour les­ quelles des demandes d’enregistrement international ont été déposées, et les cas dans lesquels la protection a été rejetée par des parties contractantes tierces;

b) l’évolution du nombre de pays tiers participant à l’acte de Genève et les mesures prises par la Commission pour accroître ce nombre, ainsi que l’impact de l’état actuel du droit de l’Union en ce qui concerne les indications géogra­ phiques sur l’attractivité de l’acte de Genève pour les pays tiers; et

c) le nombre et le type d’indications géographiques de pays tiers qui ont été rejetées par l’Union.

Article 17

Entrée en vigueur

Le présent règlement entre en vigueur le vingtième jour suivant celui de sa publication au Journal officiel de l’Union européenne.

Le présent règlement est obligatoire dans tous ses éléments et directement applicable dans tout État membre.

Fait à Strasbourg, le 23 octobre 2019.

Par le Parlement européen

Le président

D. M. SASSOLI

Par le Conseil

La président

T. TUPPURAINEN

L 271/10 FR Journal officiel de l'Union européenne 24.10.2019

Déclaration de la Commission concernant l’éventuelle extension de la protection des indications géographiques de l’Union aux produits non agricoles

La Commission prend acte de la résolution du Parlement européen du 6 octobre 2015 sur l’éventuelle extension de la protection des indications géographiques de l’Union européenne aux produits non agricoles.

En novembre 2018, la Commission a lancé une étude afin de collecter des données économiques et juridiques supplé­ mentaires sur la protection des indications géographiques non agricoles au sein du marché unique, en complément d’une étude de 2013, et afin d’obtenir des informations complémentaires sur des questions telles que la compétitivité, la concurrence déloyale, la contrefaçon, la perception des consommateurs, le rapport coûts/bénéfices, ainsi que sur l’effica­ cité des modèles de protection des indications géographiques non agricoles à la lumière du principe de proportionnalité.

Conformément aux principes d’amélioration de la réglementation et aux engagements définis dans l’accord interinstitu­ tionnel «Mieux légiférer» du 13 avril 2016, la Commission examinera l’étude, ainsi que le rapport sur la participation de l’Union à l’acte de Genève visé à l’article relatif au suivi et au réexamen du règlement relatif à l’action de l’Union euro­ péenne à la suite de son adhésion à l’acte de Genève de l’arrangement de Lisbonne sur les appellations d’origine et les indications géographiques et envisagera les éventuelles étapes ultérieures.

Déclaration de la Commission relative à la procédure prévue à l’article 11, paragraphe 3, du règlement

La Commission fait observer que, bien que la procédure prévue à l’article 11, paragraphe 3, du règlement soit une nécessité juridique compte tenu de la compétence exclusive de l’Union, elle peut néanmoins affirmer que, dans le contexte de l’acquis actuel de l’UE, une telle intervention de la Commission serait exceptionnelle et dûment justifiée. Au cours des consultations avec un État membre, la Commission mettra tout en œuvre pour résoudre tous les problèmes éventuels, en coopération avec l’État membre concerné, afin d’éviter d’émettre un avis négatif. La Commission note que tout avis négatif serait notifié par écrit à l’État membre concerné et que, conformément à l’article 296 du TFUE, cet avis devrait être motivé. La Commission tient également à faire observer qu’un avis négatif ne ferait pas obstacle à l’introduction d’une nouvelle demande concernant la même appellation d’origine, si les motifs de l’avis négatif ont été dûment pris en considération par la suite ou sont devenus sans objet.

24.10.2019 FR Journal officiel de l'Union européenne L 271/11


Législation Est mis(e) en application par (3 texte(s)) Est mis(e) en application par (3 texte(s))
Traités Se rapporte à (2 documents) Se rapporte à (2 documents) Référence du document de l'OMC
IP/N/1/EU/34
IP/N/1/EU/T/15
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N° WIPO Lex EU250