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Indice mondial 2012 de l'innovation

Août 2012

par Catherine Jewell, Division des communications

Sortir l'économie mondiale de la situation de crise dans laquelle elle se trouve pour la remettre sur la voie de la croissance et de la prospérité est pour les dirigeants du monde entier une priorité absolue. Une priorité qui impose de trouver la recette politique à même de garantir non seulement la bonne santé des finances publiques, mais aussi l'emploi et la croissance économique. Ingrédient essentiel de cette recette, l'innovation est le garant d'une croissance économique soutenue. Aussi de quoi la capacité d'un pays à innover dépend‑elle? Quelles sont les conditions nécessaires pour qu'un pays ou une entreprise puisse transformer au bénéfice du développement économique et social des idées en des biens et des services commercialement profitables? Les dirigeants ont besoin d'outils pour établir des repères de performance et affiner leurs choix politiques. L'indice mondial de l'innovation (Global Innovation Index – GII) offre justement un moyen d'évaluer l'innovation et les résultats obtenus dans ce domaine ainsi que d'ajuster les politiques y touchant pour garantir une évolution optimale de la croissance.

Début juillet 2012 a été publiée conjointement par l'OMPI et l'INSEAD, école de commerce de premier plan, l'édition 2012 de l'indice mondial de l'innovation, intitulée "Renforcement des liens dans le processus d'innovation pour la croissance mondiale". Calculé en collaboration avec les experts partenaires que sont Alcatel‑Lucent, Booz & Company et la Confédération des industries indiennes (CII), le GII rend compte des capacités et de la performance en matière d'innovation de 141 économies. OMPI - Magazine vous propose ici de l'examiner plus en détail.

À propos du GII


Indice mondial 2012 de l'innovation PDF, Global Innovation Index 2012 Infographie (© WIPO 2012. Design: Largenetwork)

Le GII mesure le degré auquel l'innovation est intégrée par les pays et les entreprises dans leurs sphères politique, entrepreneuriale et sociale. Il "repose sur un certain nombre d'indicateurs qui nous aident à évaluer de façon continue l'innovation et les résultats obtenus dans ce domaine, explique le Directeur général de l'OMPI, Francis Gurry. La propriété intellectuelle favorise les investissements dans l'innovation et encourage ceux qui innovent à être à même de disposer d'un cadre dans lequel échanger leurs actifs de propriété intellectuelle et les fruits de leurs efforts d'innovation."

Le GII met en lumière les bonnes pratiques, contribuant ainsi à orienter l'élaboration des politiques en matière d'innovation. Il mesure l'innovation en fonction des deux variables essentielles suivantes : la capacité d'une économie à innover (sur la base des cinq piliers relatifs aux moyens mis en œuvre que sont les institutions, le capital humain et la recherche, l'infrastructure, le perfectionnement des marchés et le perfectionnement des entreprises); et la performance en matière d'innovation d'une économie en termes de résultats obtenus (sur la base des deux piliers relatifs aux résultats que sont les résultats quant aux connaissances et à la technologie et les résultats créatifs).

Le GII va au‑delà des indicateurs scientifiques et technologiques classiques en s'attachant à couvrir un nombre accru de dimensions de l'innovation. "Les critères de 2012 ont été élargis afin de refléter au mieux l'innovation telle qu'elle se présente aujourd'hui", indique Soumitra Dutta, professeur titulaire de la chaire Roland Berger "Affaires et Technologie" à l'INSEAD et fondateur du GII. Le GII inaugure ainsi pour 2012 deux nouveaux sous‑piliers (viabilité écologique et créativité en ligne). "L'objectif du GII est d'actualiser et d'améliorer la manière dont nous mesurons l'innovation. Les définitions actuelles doivent faire état d'un environnement donné en tenant compte de certaines variables telles que le contexte, les problèmes recensés et une approche interdisciplinaire, précise le professeur Dutta. Le GII cherche à faciliter le cheminement menant à une meilleure évaluation et une meilleure compréhension de l'innovation et à recenser les politiques ciblées, les bonnes pratiques et autres moyens concourants à favoriser l'innovation."

Renforcer les liens dans l'écosystème de l'innovation

L'indice mondial 2012 de l'innovation souligne l'importance cruciale que revêt l'établissement de liens forts entre tous les éléments opérant au sein des écosystèmes de l'innovation. Les pays selon lui les plus innovants ont ainsi renforcé les liens entre les différents acteurs de l'innovation, notamment dans le domaine des sciences, de l'enseignement supérieur et des organismes publics, ainsi que dans les secteurs privé et à but non lucratif. "On constate chez les 15 pays les mieux classés une remarquable cohérence", note le professeur Dutta. L'écosystème reliant les acteurs de l'innovation y fonctionne dans son ensemble de manière plus fluide et efficace. Alors que nombre d'économies riches en ressources ont ces dernières années réalisé de considérables investissements dans le capital humain, elles n'ont pas encore récolté les fruits de ces investissements en termes d'innovation du fait d'un manque de coordination entre les différents secteurs.

"Les économies développées doivent continuer de renforcer et de développer les liens entre les parties prenantes dans le domaine de l'innovation afin de rester en tête dans les secteurs stratégiques", estime Per‑Ola Karlsson, associé principal, directeur général Europe chez Booz & Company. "De même, les économies en développement doivent mettre en place un modèle national permettant d'établir des liens cohérents dans leurs systèmes d'innovation. Ainsi, grâce à une harmonisation des politiques intersectorielles et à une coordination des efforts de toutes les parties prenantes, il sera possible de stimuler le processus d'innovation, précise M. Karlsson. "L'établissement de nouveaux liens entre les parties prenantes est ce qui permet de transformer les idées en des résultats fructueux."

Principaux résultats

Émergence d'une nouvelle dynamique en matière d'innovation

Le classement est dominé par les économies à revenu élevé, qui possèdent en outre une avance non négligeable quant à leur capacité et leurs résultats en matière d'innovation. L'indice mondial 2012 de l'innovation montre toutefois qu'indépendamment des profonds écarts subsistant entre pays et régions émerge dans ce domaine une nouvelle dynamique, comme en atteste le fait qu'un certain nombre d'économies à revenu intermédiaire et à faible revenu en repoussent les frontières. La Chine est ainsi cinquième s'agissant des résultats quant aux connaissances et à la technologie. L'Inde, qui est également une économie à revenu intermédiaire, est elle dixième s'agissant des biens incorporels créatifs et évolue favorablement en termes de création de modèles d'entreprise innovants.

Pays les mieux classés

Les trois premières places du classement sont pour la deuxième année consécutive occupées par la Suisse, la Suède et Singapour. Viennent ensuite la Finlande, le Royaume‑Uni, les Pays‑Bas, le Danemark, Hong Kong (Chine), l'Irlande et les États‑Unis d'Amérique. Ces "chefs de file de l'innovation" sont parvenus à créer des écosystèmes de l'innovation concourant à renforcer le capital humain et la mise en place d'infrastructures d'innovation stables.

L'indice mondial 2012 de l'innovation met en outre en lumière des "apprentis dans le domaine de l'innovation", à savoir des pays qui enregistrent en matière d'innovation des résultats en hausse grâce aux améliorations notables mais éparses apportées à leur cadre institutionnel et à leur infrastructure pour l'innovation, à leur main‑d'œuvre qualifiée et à un environnement commercial plus moderne. Font notamment partie de ces apprentis dans le domaine de l'innovation – parmi les pays à revenu intermédiaire – la Lettonie, la Malaisie, la Chine, le Monténégro, la Serbie, la République de Moldova, la Jordanie, l'Ukraine, l'Inde, la Mongolie, l'Arménie, la Géorgie, la Namibie, le Viet Nam, le Swaziland, le Paraguay, le Ghana et le Sénégal. S'y ajoutent le Kenya et le Zimbabwe, entre autres pays à faible revenu.

Troisième catégorie, celle des pays dont les niveaux de revenus sont porteurs d'un fort potentiel en matière d'innovation, mais où les résultats obtenus dans ce domaine ne sont pas aussi bons qu'escomptés compte tenu du PIB par habitant (exprimé en parité de pouvoir d'achat en dollars internationaux). C'est la catégorie à laquelle appartiennent la plupart des économies riches en ressources, une catégorie qui regroupe aussi bien des économies à revenu élevé (telles que le Qatar, les Émirats arabes unis, l'Oman, le Brunéi Darussalam, le Koweït, la Grèce et Trinité‑et‑Tobago) que des économies à revenu intermédiaire (telles que l'Argentine, le Bélarus, le Mexique, le Botswana, le Panama, l'Iran (République islamique d'), le Gabon, le Venezuela (République bolivarienne du), l'Algérie, la République arabe syrienne, l'Angola, la République démocratique populaire lao, le Yémen et le Soudan).

Le GII mesure aussi l'efficacité avec laquelle une économie arrive à transformer en résultats les moyens dont elle dispose. L'indice de l'efficacité de l'innovation met ainsi en lumière des pays qui possèdent une très bonne capacité à innover malgré un environnement moins propice à l'innovation. Mélange d'économies à revenu élevé et d'économies à revenu plus faible, les 10 pays les mieux classés sont la Chine, l'Inde, la République de Moldova, Malte, la Suisse, le Paraguay, la Serbie, l'Estonie, les Pays‑Bas et Sri Lanka.

En Afrique, le principal défi est de parvenir à "un renforcement à long terme de la capacité à innover et… d'ajouter de la valeur à la base de ressources existante, estime M. Gurry, et cet ajout de valeur va se faire par l'innovation."

"Chaque pays peut aspirer à devenir une économie fondée sur l'innovation, juge Chandrajit Banerjee, directeur général de la CII. Plus les ressources d'un pays seront limitées, plus ce pays sera susceptible de devenir innovant. Il est important de constater que l'innovation est liée à des actes qui permettent d'améliorer nos vies quotidiennes et qu'elle ouvre la voie à une croissance plus rapide, durable et globale."


Vue d'ensemble des meilleurs pays ou économies selon une sélection d'indicateurs
de l'indice mondial 2012 de l'innovation PDF, Global Innovation Index 2012 infographic 2 (© WIPO 2012. Design: Largenetwork)

Nécessité d'investir de manière continue dans l'innovation

Le GII montre qu'il est absolument indispensable d'investir de manière continue dans l'innovation pour permettre à l'économie de renouer avec une croissance et une prospérité durables. "En cette période de crise, le GII nous rappelle le rôle essentiel que jouent les politiques en faveur de l'innovation dans le débat sur la relance d'une croissance économique durable", estime M. Gurry.

Les données révèlent un affaissement dans certains pays du taux d'investissement dans la recherche et développement (R‑D). "Il faut résister à la pression à la baisse qu'exerce la crise actuelle sur l'investissement dans le domaine de l'innovation. Sinon, les capacités de production de nos pays risquent de subir des dommages durables", prévient M. Gurry. "Le moment est venu de mettre en œuvre des politiques tournées vers l'avenir qui jetteront les bases de la prospérité".

Si les taux d'investissement dans l'innovation sont revus à la baisse, "il ne sera pas facile de revenir en arrière et de recréer le même genre de dynamique qu'aujourd'hui une fois que la crise actuelle se sera un peu atténuée", constate le professeur Dutta. Il est selon lui primordial investir de manière continue dans l'innovation pour sortir de cette crise en repartant sur des bases plus solides et plus compétitives.

Les dépenses dans la recherche et développement ont toutefois augmenté ces dernières années dans un certain nombre de pays, dont la Hongrie, l'Irlande, la Pologne, la République de Corée, la Slovaquie et la Turquie.

Une Europe à plusieurs vitesses

Les données révèlent aussi l'émergence d'une Europe à plusieurs vitesses où la performance en matière d'innovation est de plus en plus inégale. On trouve ainsi des chefs de file de l'innovation en Europe du Nord et en Europe de l'Ouest et quelques apprentis dans le domaine de l'innovation tels que Malte, les pays de la Baltique, la République de Moldova ou l'Ukraine, qui remontent dans le classement. L'Europe du Sud et l'Europe de l'Est sont‑elles en grande partie à la traîne. "Le vieux continent peut et doit en faire davantage pour atteindre ses objectifs en matière d'innovation, notamment en termes de compétitivité, ou il risque de se laisser distancer par le reste du monde", observe M. Karlsson.

Apparition de points de pression en Amérique du Nord

L'Amérique du Nord laisse apparaître des signes de faiblesse. En effet, si les États‑Unis d'Amérique restent un chef de file de l'innovation, l'indice mondial 2012 de l'innovation montre qu'ils affichent quelques lacunes dans les domaines de l'enseignement, des ressources humaines et des résultats obtenus en matière d'innovation. Le Canada connaît lui un affaiblissement de ses valeurs pour tous les principaux indicateurs du GII. Le professeur Dutta exhorte ces pays à investir dans un certain nombre de domaines clés pour améliorer encore leur capacité à innover et maintenir leur performance en matière d'innovation.

Vecteurs d'innovation à renouveler dans les pays BRIC

Les pays BRIC (Brésil, Fédération de Russie, Inde et Chine) ont en commun des difficultés institutionnelles et de gouvernance et doivent continuer à investir dans leurs capacités en matière d'innovation et à les renforcer pour atteindre leur potentiel et stimuler la croissance économique mondiale. La Fédération de Russie a cette année progressé dans le classement, au contraire du Brésil, de la Chine et de l'Inde, le Brésil étant celui de ces trois pays à avoir connu la plus forte chute dans le classement. La Chine et l'Inde font toutefois preuve d'une grande capacité à transformer les poches d'excellence en résultats positifs pour l'innovation. Pour ce qui est en outre des résultats quant aux connaissances et à la technologie, la Chine n'est devancée que par la Suisse, la Suède, Singapour et la Finlande.

L'importance décisive de l'innovation

Si l'importance décisive que revêt l'innovation est largement reconnue, notre compréhension reste limitée concernant ce qui permet d'améliorer les capacités et la performance en matière d'innovation et la façon de mesurer ces variables. Les pistes fournies par la méthodologie en constante évolution du GII aideront incontestablement tous les acteurs de l'écosystème de l'innovation à faire face aux nombreux défis futurs qu'ils devront relever pour stimuler l'innovation. "Un indice montrant où aller et pour quelle raison est indéniablement un outil très précieux", estime Ben Verwaayen, directeur général d'Alcatel‑Lucent. S'il n'existe pas de solution miracle, l'innovation reste possible, à condition toutefois d'avoir le bon état d'esprit et de disposer des bons outils et des bonnes connaissances. Comme le souligne Karim Sabbagh, associé principal chez Booz & Company, "l'innovation n'est le monopole d'aucune région, d'aucun pays, d'aucune entreprise ni d'aucune personne en particulier; elle est à la portée de tout le monde".

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