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Université Africa : Une première promotion de maîtrise en propriété intellectuelle diplômée

Août 2010

Cette année, 40 hommes et femmes sont devenus les premiers professionnels à se voir décerner un diplôme de maîtrise en propriété intellectuelle par un établissement d’enseignement supérieur d’Afrique subsaharienne. Ces étudiants, qui comprenaient des chargés de cours d’université, des avocats, de jeunes professionnels et diplômés du premier cycle ainsi que des parties prenantes de la propriété intellectuelle, ont en effet été diplômés par l’université Africa du Zimbabwe, dans le cadre de la 16e cérémonie de remise de diplômes de cette institution, au mois de juin. Andra Stevens, directrice de l’information et des affaires publiques de l’université Africa, nous parle de cet événement marquant.

Une combinaison de formation à distance, présentielle et pratique a permis à deux groupes d’étudiants licenciés – 22 inscrits en 2008 et 26 inscrits en 2009 – d’obtenir leur maîtrise en propriété intellectuelle. “Le programme de maîtrise en propriété intellectuelle est une initiative immensément importante, et nous nous réjouissons beaucoup de voir qu’il attire un nombre croissant d’étudiants et de nouveaux partenaires” a déclaré le professeur Fanuel Tagwira, vice-chancelier de l’université.

Quatorze pays d’Afrique étaient représentés parmi les 40 étudiants diplômés cette année, une cohorte de dirigeants et de formateurs qui aideront les nations africaines à exploiter tout le potentiel de leurs actifs de propriété intellectuelle en favorisant le développement économique et social. L’université Africa propose ce programme de maîtrise d’un an en collaboration avec l’Organisation régionale africaine de la propriété intellectuelle (ARIPO) et l’OMPI.


Photo: Université Africa

Le Japon a récemment annoncé l’octroi de bourses tous frais payés à cinq étudiants qui s’inscriront au programme de maîtrise en propriété intellectuelle en 2010. Selon le professeur Tagwira, “cela indique non seulement que ce programme est pertinent, mais aussi qu’il présente de très bonnes perspectives de durabilité.”

Renforcer les fondements de la propriété intellectuelle en Afrique

Le professeur Tagwira a également applaudi la contribution de l’OMPI et de l’ARIPO, sans l’appui immuable desquelles “rien de tout cela n’aurait été possible”. Il précise que “l’OMPI et l’ARIPO ont fait preuve d’une grande vision et ont contribué de manière active à donner accès à la formation en Afrique.” Le vice-chancelier observe en outre que la formation reçue par les 40 diplômés “fournit aux nations africaines les premiers éléments d’une fondation sur laquelle ils pourront s’appuyer pour comprendre, protéger et exploiter pleinement le potentiel de développement de leurs actifs de propriété intellectuelle.”

Des étudiants engagés dans la sensibilisation à la propriété intellectuelle

“La formation que j’ai reçue de l’université Africa et de l’OMPI m’a énormément aidé, car elle m’a permis d’apprécier l’importance de la sensibilisation à la propriété intellectuelle” dit Aleck Ncube, un ressortissant du Zimbabwe qui s’est inscrit au programme dès son lancement, en 2008.

M. Ncube fait partie du corps enseignant de l’Université nationale de sciences et de technologie du Zimbabwe (NUST). Depuis qu’il a terminé sa formation, au milieu de l’année 2009, il travaille avec des collègues à l’établissement d’une unité d’éducation à la propriété intellectuelle dans le cadre du département du parc technologique de l’université. M. Ncube souligne que récemment encore, les chercheurs pouvaient utiliser l’institution et ses installations pour développer de nouvelles technologies, puis s’en aller sans partager aucun des avantages résultant de leur travail à l’université. Il vise maintenant à faire en sorte que les savoirs et inventions des étudiants et des chercheurs du corps enseignant de la NUST soient accessibles et puissent bénéficier tant aux innovateurs qu’à l’université.

M. Ncube estime que le succès de la commercialisation des résultats de recherche en Afrique est essentiel pour le développement du continent, particulièrement dans un contexte de baisse constante des fonds publics consacrés aux institutions d’enseignement supérieur. “Ma contribution, souligne-t-il, aura pour effet d’améliorer grandement l’efficacité du département du parc technologique, et l’université s’attend à voir une augmentation de la créativité et de l’inventivité de ses facultés. Le principal objectif est de faire prendre conscience aux enseignants et aux étudiants de la valeur de leur créativité intellectuelle et d’en tirer des avantages.”

Pour l’un de ses camarades de promotion, Bruce Mwiya, qui a suivi le programme de maîtrise de l’université Africa à partir de l’université Copperbelt de Zambie où il était vice-doyen de l’école d’administration, cette initiative “arrive à un moment où l’Afrique a besoin de changer sa manière de voir le développement économique. L’Afrique doit commencer à enseigner la propriété intellectuelle dans tous les programmes scolaires et professionnels, pour que l’on sache, dans tous les secteurs, comment exploiter la propriété intellectuelle à des fins de développement, au niveau des individus, des sociétés, des institutions et de la nation.”

Au Ghana, John Assan Benson et Elizabeth Ama Boakye, également diplômés de la promotion, sont engagés eux aussi dans des programmes de sensibilisation qui mèneront, espèrent-ils, à ce que la propriété intellectuelle soit utilisée pour réduire le chômage et ralentir la “fuite des cerveaux” de leur pays. Conseillers principaux chez Intellectual Property Assets Rights Management (IPARM), une firme de conseil et de gestion de la propriété intellectuelle, ils ciblent les médias ainsi que les instituts de formation. Ils ont organisé en mars 2010, au Takoradi Polytechnic du Ghana, un séminaire de deux jours pour plus de 450 collégiens sur des sujets tels que la valorisation de marques ainsi que la commercialisation et la protection des actifs de propriété intellectuelle.

M. Benson and Mme Boakye espèrent que leurs efforts conduiront un grand nombre de Ghanéens à suivre une formation en propriété intellectuelle et à utiliser les connaissances ainsi acquises pour stimuler le développement de leur pays. “Les Ghanéens ne peuvent pas se permettre d’être de simples spectateurs pendant que le progrès économique s’accélère dans le monde grâce à la propriété intellectuelle dans la nouvelle ère numérique” dit M. Benson.

Les diplômés du programme de maîtrise en propriété intellectuelle de l’université Africa entreprennent, dans leurs divers pays, des efforts de sensibilisation et de formation allant de l’organisation d’ateliers dans des institutions d’enseignement et entreprises commerciales à la participation à des émissions de télévision et de radio faisant intervenir des décideurs politiques. Ces initiatives mènent graduellement à une meilleure compréhension des brevets, marques de commerce, secrets d’affaires, droits d’auteur et droits connexes, modèles d’utilité, dessins et modèles industriels, savoirs traditionnels, expressions culturelles traditionnelles et ressources génétiques.

M. Ncube pousse cependant ses travaux encore plus loin. Il bénéficie en effet, à compter du mois de juillet, au Franklin Pierce Law Center dans le New Hampshire, d’une bourse Fulbright financée par le département d’État des États-Unis d’Amérique dans le cadre du programme African Research Scholar. Basé à l’International Technology Transfer Institute (ITTI), il conduira des recherches sur la loi Bayh-Dole de 1980, reconnue comme ayant révolutionné les pratiques des universités américaines en matière d’inventions et d’innovations.

“Ce qui m’intéresse, c’est de découvrir comment les universités américaines ont réussi à commercialiser avec succès leurs résultats de recherche” explique M. Ncube. Il souhaite aussi vivement en apprendre plus sur la manière dont les entreprises réalisent leurs partenariats avec l’université en ce qui concerne la commercialisation, l’exportation et le transfert de nouvelles technologies.

À propos du programme de maîtrise

Le programme de maîtrise en propriété intellectuelle est offert conjointement par l’université Africa, l’ARIPO et l’OMPI.

Il s’étend sur une période de 12 mois, de mai à avril, et s’articule en trois parties comme suit :

  • Première partie : apprentissage à distance (3 mois) – les étudiants choisissent un certain nombre de cours de propriété intellectuelle qu’ils suivent à distance;
  • Deuxième partie : internat (5 mois) – les étudiants suivent des cours à l’université Africa à Mutare (Zimbabwe). Cette partie comprend une session de formation pratique de trois semaines au siège de l’ARIPO à Harare;
  • Troisième partie : recherche et mémoire (4 mois) – les étudiants rédigent un mémoire sur un sujet choisi et approuvé.

Le programme de maîtrise en propriété intellectuelle est destiné à permettre à de jeunes professionnels d’acquérir les compétences nécessaires pour jouer un rôle moteur dans le domaine de la propriété intellectuelle. L’enseignement est assuré par d’éminents professeurs d’université, praticiens du droit et experts en propriété intellectuelle de la région, et le programme propose une étude comparative des systèmes de propriété intellectuelle au niveau national, régional et international. Les étudiants sont principalement issus des milieux universitaires, d’instituts de recherche et développement ou d’organismes gouvernementaux et y retournent généralement une fois qu’ils ont obtenu leur diplôme pour assurer un rôle de formateurs en propriété intellectuelle.

Vingt bourses sont offertes à des ressortissants africains hautement motivés à contribuer au développement des ressources humaines dans le domaine de la propriété intellectuelle dans les pays en développement. Dix autres places sont réservées à des étudiants payants.

Pour plus de renseignements sur le programme de maîtrise en propriété intellectuelle, voir :

 

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